Films vus (tous supports) 2020-2021

Vu hier Mamà, d'Andrès Muschietti (le même qui a réalisé les récents remake de Ca, oui).
Plutôt chouette dans le genre Fantastique à tendance maléfique avec mauvais esprit (maternel) revenant, avec un pitch plutôt simple mais campé et des interprètes investis qui font bien le job. Le rendu visuel est plutôt sympa pour une première réa. sans trop de budget et les idées de mises en scène sont assez bien vues (quelques plans sont assez scotchants, notamment quand ils jouent sur les effets de profondeur ou de mouvements). Après coup, sachant que c'était le même gonze qui avait recadré le Pennywise des années 2010, j'y ai trouvé quelques similitudes dans les effets de mouvements/ralentis saccadés dérangeants, qui rappellent forcément toute la vibe de spectres maudits japonais, mais avec un "vocabulaire" visuel un brin différent, plus "poétique", peut-être (certains diront "baroque" ou "lyrique", notamment dans la scène finale), mais sans sacrifier pour autant à l'envie de flippe bien rendue.
Je n'ai pas été complétement retourné non plus, mais dans tous les films du genre que j'ai pu voir sur Netflix, on reste sur un divertissement des plus honnêtes et bien troussés. Je n'en demande pas plus, merci donc Mr. Muschietti !

Vu hier pour la première fois La Neuvième Porte. Je crois que c'était le premier film de Polanski que je voyais ; je ne suis pas très cinéphile de base et, vu ce dont il est accusé, je n'ai jamais été très incliné à m'intéresser à son travail. Mais puisqu'il est sur Netflix et que j'aime bien les films d'enquêtes occultes, je me suis laissé tenter.

Franchement, j'ai bien aimé le rythme et l'atmosphère. Je ne sais pas trop quel regard adopter par rapport à certaines scènes : est-ce qu'elles constituent un hommage aux films d'exploitation (je pense notamment à la cérémonie pré-orgiaque en robes noires, vers la fin), une reprise du motif au second degré —plus critique et moqueuse— ou les deux à la fois ? On se demande un peu si le film prend l'intrigue au sérieux ou cherche plutôt à faire un commentaire "méta" sur l'histoire du cinéma…

Cela n'empêche que l'ambiance générale m'a bien plu. Certaines ficelles apparaissent franchement grosses —le grand bibliophile expert dont l'expertise se borne à repérer des signatures différentes sur certaines gravures — mais les décors, les costumes et le jeu d'acteur en général sont plutôt bons. Limite, le film m'a inspiré par son côté anti-héroïque mais qui n'en fait pas trop : je crois qu'il y a des choses à en retenir, en vue de l'écriture de détectives de l'étrange moins testostéronés ou blasés que le tout-venant…

J'ai donc vu Dune hier, film sur lequel les avis sont partagés : certains le trouvent superbe, d'autres sont déçus.

Je dois dire que moi je n'ai pas été emballé... Certes, il y de belles images, mais déjà, l'histoire m'a paru un peu complexe pour moi qui (méa culpa) n'ai pas lu le roman, et surtout, j'y ai trouvé pas mal de longueurs. Ca dure 2 heures et demi, mais quand un film est prenant, même long, on ne voit pas le temps passer, alors que là, je me suis un peu ennuyé, c'est bien dommage ! Je n'ai pas revu depuis longtemps la version de David Lynch, qui n'était pas un chef d'œuvre, mais je crois qu'elle faisait moins bailler !

Enfin, peut-être que la seconde partie sera meilleure !

Boosté par le succès d'Elephant Man, Lynch a hérité du projet Dune mais je crois qu'il n'était pas vraiment taillé pour la grosse machinerie hollywoodienne.
Je ne sais pas ce que vaut la nouvelle mouture mais, par contre, j'avais trouvé plus qu'honnêtes les deux séries télé tirées de Dune et des Enfants de Dune.

J'ai vu Dune, et j'ai passé un très bon moment. Sans pour autant être renversé. En fait, ce que j'aime surtout, c'est que le film ne se limite pas à une dose d'ingrédients et le cochage des items d'un cahier des charges forcé. C'est vraiment un film cohérent, dans son rythme et son ambiance. Les personnages sont intéressants, surtout la mère de Paul, il faut le souligner, même si c'est un peu l'époque de mettre les personnages féminins en avant. Elle reste une femme, déterminée, mais elle ne fait pas de karaté accrobatique pour latter ses ennemis. Appréciable, même si j'apprécierai toujours de voir Scarlett Johannson éclater du mâle virile avec de virtuoses coups de pieds.
Le scénario m'a paru plutôt clair, et peut-être même simplifié à l'extrême car il y a au final peu de camps antagonistes. j'en ai retenu trois. C'est pas si énorme. Les personnages ne sont pas si nombreux non plus.
Ce qui est dommage, au final, c'est que les péripéties coulent un peu de source. Rien de bien original. Et les rapports entre les personnages sont souvent très distants. A la limite on a l'impression que Paul apprécie davantage son ami Duncan que son père, alors que j'ai trouvé le père d'un grand charisme. J'imagine qu'un tel homme devrait soit inspirer une grande admiration, soit à l'inverse une accrimonie féroce de la part de son fils.
Gros point faible, car j'en ai un peu marre de voir des séries, le dénouement n'en est pas un. L'histoire s'arrête au bout d'un rite d'initiation (ultra cliché, soit dit en passant) et... voilà, quoi. Suite au prochain épisode. Aucune boucle n'est bouclée.
Contrairement à beaucoup, je ne me suis pas ennuyé une seconde, la photographie du film, parfois terne et sépia, m'a paru cohérente. L'économie d'apparition des vers est super bien gérée. L'action est toujours utile. Au final, un film sérieux, construit, hors de la mode. Rien pour le dernier point, j'irai voir la suite.

Pour me sortir un peu la tête des conneries, je suis allé au ciné et j'ai vu moi aussi Dune.

Je suis assez d'accord avec Cancer sur une bonne partie, même si la fin en forme de teasing pour la suite ne m'a pas dérangé. Après tout, il était prévu dès le début de faire ce film en deux parties (comme le récent Ca, dans un registre certes très différent) et je vois mal comment le réal. aurait pu faire tenir autant de choses en un seul film de moins de 3h (ce qui me fait penser que le dernier Scorcese dure 3h30, on se rapproche presque d'un director's cut du SDA lol mais je digresse ! ).
Ce que j'ai aimé, outre la richesse folle de l'univers présenté, c'est que malgré toute cette ambition, le film ne cherche pas forcément à en mettre plein les yeux à tout prix. Alors oui, quand ça pète ça pète (encore que les scènes d'action ne soient pas si nombreuses), mais même durant ces passages de batailles homériques où les équipes se font plaisir sur la pyrotechnie, il y a toujours un certain sens de "l'épure, que ce soit dans la design des vaisseaux ou infrastructures ou dans le rythme, toujours plus posé et contemplatif (comme dans les précédents films de Denis Villeneuve, en fait) que bourrin et frénétique, avec des montages ultra-cut, comme c'est trop souvent la norme dans les blockbusters actuels.
Un très bon point aussi pour le casting, avec des têtes d'affiche et seconds rôles tous impeccables. J'ai beaucoup aimé notamment le jeune Timothy Chalamet, qui derrière ses airs d'ado fragile, déploie une palette de registre assez impressionnante. Mais Rebecca Fergusson (qui joue sa mère et là aussi je suis d'accord avec toi Cancer pour son perso), Oscar Isaac ou Javier Bardem, pour n'en citer que quelques-uns sont très bien aussi et parfaitement à leur place.
Excellente direction artistique aussi, qui fait oublier toutes les tentatives SF ratées ou putassières de ces dernières années, avec notamment des costumes et décors des plus réussis.

Verdict : excellente proposition qui m'a franchement emballé et donné envie de voir la suite, malgré un premier tiers un peu longuet par moments (mais bon, pour un univers aussi riche, il faut un minimum d'exposition, au risque de se planter et de faire n'importe quoi).
En espérant que la seconde partie ne tardera pas trop à arriver...

J'espère que la seconde partie aura moins de longueurs !
Je pense aller la voir quand même.

Il y aura forcément moins de longueurs, vu que l'univers et les protagonistes principaux sont déjà bien en place et connus. À mon avis, la seconde partie sera un peu plus rythmée, mais je peux me tromper étant donné que je n'ai jamais ouvert un des bouquins (et le souvenirs du film de Lynch est maintenant bien loin pour moi).
Wait and see, comme on dit !

De mon côté, j'ai vu ce matin Cloverfield Paradox.
Film pas désagréable en soi, mais foncièrement inoffensif et peu marquant. Pourtant, il y a un point de départ intéressant, un casting sympa et un visuel pas dégueu' (à défaut d'être vraiment renversant). Mais je sais pas, c'est comme si avec cette matière de base, les scénaristes n'avaient aucune idée de comment réellement la traiter, tout en reliant maladroitement certains point de l'intrigue aux films précédents (Cloverfield n'est pas une "série" en soi avec une chronologie bien établie, mais on peut quand même considérer les 3 films comme un tryptique, presque comme une sorte d'anthologie comme on le fait pour certaines séries). Un petit relent d'artificialité au fond, d'autant que les passages censés être réellement marquants manquent de punch ; le réalisateur semble manquer d'idées de mise en scène ou de "vocabulaire" visuel adapté pour retranscrire la folie ou la peur qui devrait pourtant étreindre le spectateur lors de ces moments-clés.
Au final, j'ai passé plus de temps à regarder l'horloge que ce qui se passait réellement à l'écran. Donc voilà, un film facilement oubliable et c'est dommage car le 2e opus (Cloverfield Lane) était vraiment bien foutu dans le style huis-clos étouffant sous le joug d'une menace diffuse.
Mais bon, ça m'étonne pas plus que ça, les films originaux Netflix sont rarement des canons, hormis quelques jolies exceptions ici ou là. À voir pour ceux qui ont 1h40 à tuer, entre deux machines ou passages de balai...

Cloverfield j'avais bien aimé le premier, et pourtant je ne suis pas du tout amateur de films de monstres ni de films catastrophe ni spécialement de Found footage, mais je dois dire que celui-là m'avait bluffé ! 11 septembre version Cthulhu !

Le deuxième pas mal, malgré une rupture complète entre le huis-clos de la plus grande partie du film et la dernière demi-heure, mais quand même moins bien que le premier. Je n'ai pas vu le troisième.

Pour avoir vu Cloverfiel paradox il y a quelques années, à l'époque de sa sortie, et n'en avoir déjà aucun souvenir, je ne peux que rejoindre ton avis.
Les 2 premiers, pourtant vus depuis bien plus longtemps, sont encore assez frais dans ma mémoire, avec une petite préférence pour le 2e qui avait un angle d'attaque assez original (même si "gâché" par le fait que, connaissant le 1er film, le doute qu'on veut instiller dans toute la première partie du 2e ne prend pas). Mais du 3e, sinon la certitude de l'avoir vu, rien ne me revient... Je pensais que c'était peut-être moi qui étais pas le plus attentif du monde pendant le visionnage, mais tu es la deuxième personne dans mon entourage à l'avoir vu récemment et à avoir exactement le même avis. Vraiment dommage, surtout vu le potentiel de départ.

J'ai vu Dune récemment. Plus exactement j'ai vu Dune 2 fois. J'ai d'abord regardé celui de Lynch.

Que dire. L'histoire est respecté dans son ensemble mais le seul acteur qui joue bien n'est pas acteur (Sting). Les effets spéciaux même en se replaçant dans le contexte de l'époque sont affligeant (on avait déjà eu les trois premiers Star Wars entre 77 et 83). Je me suis endormi avant la fin du film. Oubliable pour un film culte.

J'ai ensuite regardé le Dune de Denis Villeneuve.

Ayant lu le livre quelques mois auparavant, le monde et les personnage de Dune que je me suis imaginé en lisant le bouquin étant encore vivace dans mon esprit et j'ai été très agréablement surpris de voir toute ces images prendre forme devant mes yeux.
Villeneuve a été, comme Peter Jackson pour LOTR, respectueux de l'univers, des ambiances, des temporalités du livre.

Les longueurs du début du film qui lui sont reproché se retrouve également dans le livre mais sont une nécessité pour poser les bases de ce monument de la SF qu'est Dune. La deuxième partie sera évidement plus rythmé l'émergence et l'avènement de Muad'Dib étant le point culminant.

Le casting est parfait. Timothée Chalamet est un Paul Atréïdes parfait. Villeneuve a même ajouté une pointe d'humour chez certains personnages qui est parfaitement dosée. J'ai un léger doute concernant la crédibilité des Harkonnen, mais j'attend de voir la deuxième partie pour me faire un avis.

Les femmes ont également une place de choix dans le film comme dans le livre. Dame Jessica et Chani entre autre sont mise en valeur et leur rôle auprès de Paul est très important et même fondateur.

Bref. Dune est un très bon film qu'il me tardait de voir et je ne suis absolument pas déçu du travail de Denis Villeneuve.

Pas lu le bouquin, mais effectivement la dernière version est une réussite visuelle, en plus d'apporter une ampleur épique qui n'était pas vraiment présente dans la version de Lynch (du moins, dans mes souvenirs, je l'ai vu il y a près de 20 ans ! ).

De mon côté, je me suis fait deux Carpenter récemment :
L'Antre de la Folie, déjà, dont je parlais dans un autre sujet et qui est toujours aussi génial que dans mes souvenirs. Big John est ici en possession totale de ses moyens : visuellement parfait, monté avec intelligence (aussi bien dans sa structure narrative que dans ses choix de cadrages ou autres), il accompagne tout ça d'une partition inspirée et en totale adéquation avec la matière du film. Et puis, même si je n'ai pas vu toutes les adaptations tirées de son œuvre, c'est je pense l'une des transpositions les plus littérales et réussies de l'univers lovecraftien... alors qu'il n'est pourtant tiré d'aucun de ses récits ! Mais l'on ressent pourtant ici plus que dans n'importe quel film adapté de HPL la folie cosmique qui guette à chaque tournant, l'aura de malfaisance chaotique issue de ces dimensions crépusculaires, ainsi que la folie s'abattant sur les pauvres hères qui auront le malheur de croiser leur route.
Et tant qu'à parler folie, comment ne pas saluer la prestation magistrale de Sam Neil, dans l'un de ses meilleurs rôles ? (la scène de conclusion, notamment, dans le cinéma, m'a carrément foutu les frissons tant il campe à la perfection cet homme se voyant sombrer dans la démence sans pouvoir rien y faire). Vraiment, du très grand art ce film, je ne m'en lasse pas !
Dans un autre registre, j'ai découvert son Christine, qui dormait sur mon disque dur depuis des années.
Très sympa, la relation entre Arnie et sa voiture est parfaitement rendue et les sfx en stop-motion et animatronique de l'époque sont classes et n'ont étonnement quasiment pas vieilli. Bande-son de qualité aussi, nous ramenant à la fin des années 50, pour l'un de ces sauts temporels entre deux époques comme les affectionne tant SK. Après, et c'est là la limite du métrage pour moi : la trame est quand même super prévisible, même pour ceux qui n'ont pas lu le roman (ce qui est mon cas). On voit tout venir à des kilomètres, même si c'est très bien fichu, ça évente en même temps tout effet de surprise dans l'intrigue... (mais faut dire aussi que c'est tiré d'un des romans de jeunesse du King, à l'époque où ses récits étaient encore vachement linéaires et pas bien complexes).
Donc voilà, honnête divertissement et Carpenter fait parfaitement le job, mais pas l'une de ses plus franches réussites non plus, en ce qui me concerne.

Et dans un autre genre, j'ai vu aussi Démineurs de Kathryn Bigelow.
Changement complet de décor et d'ambiance : ici on est projetés dans une Irak fiévreuse où les équipes spécialisées dans les opérations de déminages nous sont montrées dans leur périlleux quotidien. A mi-chemin entre une approche docu-fiction caméra à l'épaule et divertissement à grand spectacle (les scènes de déminage à proprement dit sont vraiment scotchantes), le film est toujours sous tension, dans des situations aussi extrêmes que potentiellement catastrophiques. Et ce côté suffocant, entre chaleur du désert et ruines urbaines en pleine guérilla, est parfaitement rendu par la réalisation au cordeau. Il y a des moments où se sent presque oppressé à notre tour, étourdis, en équilibre précaire entre l'urgence du moment et la sensation de menace diffuse de l'ennemi, toujours prêt à faire pleuvoir le feu en sortant de nulle part.
Les scènes de sniper sont elles aussi parfaitement troussées et immersives à souhait, tout comme le reste d'ailleurs. Coté casting, tout le monde est très bien en place, avec mention très bien à un jeune Jeremy Renner (pré-Avengers, oui) qui porte quasiment le film sur ses épaules et donne de la chair à son perso tête brulée qui se shoote à la guerre comme d'autres s'oublient dans leurs propres vices.
Un très chouette film, donc, jouant de la perte de repères pour coller le spectateur à la même place que ces hommes jouant constamment avec le feu, dopés au danger.
Et pour une fois, aucune glorification de l'armée ou autre : on suit juste le parcours de ces personnages, sans jugement. Et je dois dire que pour une fois, ça fait du bien !

J'ai vu hier IT Chapter Two.

J'avais été très déçu par le premier volet, je fais partie des rares qui préfèrent de loin le vieux téléfilm de 1990 qui était fauché question budget et  hass-been sur les SFX, mais qui avait une vraie ambiance (il m'avait donné envie de lire le roman, et je ne sais pas si ça aurait été le cas de la version de 2017) Et bien, la seconde partie m'a plus accrochée. les héros à l'âge adulte (et même lors des retours à leur enfance) ont plus de consistance. Supériorité pour la fin, mais ce n'est pas difficile, vu que celle de la version de 90 était franchement bâclée et incohérente : on tape tous sur Ca à coup de pieds et paf, il est mort (C'était le gros hic pour moi de cette version). Quand on lit le roman de Stephen King, c'est quand même autre chose. Le "Rituel de Chüd", seule façon de vaincre la créature maléfique, est bien sûr difficile à rendre en film, et même dans ce film de 2019, il n'est que relativement convainquant. J'ai trouvé des longueurs à cette fin. Mais sur quasiment deux heures trois quart, le reste passe bien. Malgré la longueur, certains éléments sont simplifiés, comme le trio amoureux de Beverly avec Ben, mais aussi Bill, bien plus complexe dans le livre. Et il a fallu, pour être politiquement correct, faire de Ritchie un gay, (je ne me souviens pas de l'avoir lu ainsi dans le bouquin).
Donc, je n'ai pas trouvé que c'était un chef d'œuvre, mais ce second film ne manquait pas d'intérêt, contrairement au premier, à mon goût.

Et j'adore les apparitions "hitchcockiennes" de Stephen King dans les adaptations de ses livres : ça m'a amusé de le voir faire de la figuration dans une scène, je ne m'y attendais pas.

L'antre de la folie, je l'ai vu récemment, je n'en connaissais que le titre de loin, et effectivement, c'est une vraie réussite qui brouille les pistes et les frontières jusqu'au bout.

Les IT version 2020, je n'ai pas été fan non plus. Trop convenu et "attendu" là où la version 1990 avait effectivement un côté vraiment glauque, même avec ses effets qui ont depuis vieilli. Le numéro 2 m'a quand même mieux parlé, à moi aussi.

Dernière bonne surprise en date pour moi : Malignant de James Wan (Saw, Insidious, Conjuring). Vraiment original, avec une réalisation superbe et une intrigue bien plus intéressante que ce que les premières minutes peuvent laisser croire : je m'attendais à une sorte de Conjuring like, saga dont je ne suis pas vraiment fan. J'ai rarement été aussi content de me tromper. Au final, beaucoup d'idées qui piochent dans différents genres de l'horreur pour un mélange efficace. Certaines de ces idées peuvent sembler nanardesques sur le papier mais c'est si bien fait que j'ai juste profité à fond du spectacle sans me prendre la tête.

Vu Candyman aujourd'hui. Non pas le film originel, mais celui sorti l'année dernière. J'ai beaucoup aimé. Les scénaristes (Nia da Costa, Win Rosenfeld et Jordan Peele) ont, je trouve, habilement mélangé l'intrigue orginelle et le contexte socio-politique aux USA. Par delà les images, il y a je trouve une vraie puissance dans le thème sous-jacent. Le générique de fin amplifie d'ailleurs ce thème. J'ai vraiment passé un excellent moment devant un film qui non seulement se laisse regarder mais en outre développe une vraie réflexion.