Séries regardées (tous supports) 2022

Entre deux tranches de House of Cards, j'ai découvert tout récemment Manhunt : Unambomber..

Pas mal du tout dans le genre, même si ça reste assez proche dans l'idée de Mindhunter, sauf que là ça se passe plusieurs décennies après et que le profilage est devenu une méthode reconnue dans les investigations criminelles et on a donc affaire ici à un jeune blanc-bec qui essaie de se frotter à un poseur de bombes via la voie postale, en essayant d'en découvrir le plus possible sur le type à travers sa méthodologie ou les lettres qu'il fait parvenir aux journaux. Intéressant à suivre, même si les parties d'interrogatoires et de confrontations sont moins intenses que dans la série susnommée.
Cela ne m'empêche pas de suivre avec plaisir pour le moment, notamment grâce à casting réussi et un suspens bien entretenu, malgré le fait qu'il ne se passe finalement pas grand-chose. A voir si la fin de la saison arrive à maintenir la pression jusqu'au bout...

J'ai bien aimé Manhunt : Unambomber. Ce genre de série d'investigation n'est pas trop mon truc, mais je m'intéresse à l'affaire Ted Kaczynski et j'aime assez l'acteur Paul Bettany.

En parlant de Kaczynski, un film qui a l'air particulièrement intense est en préparation :

Je ne connaissais pas du tout ; je me la note de côté pour plus tard !

Je viens de finir la S3 d'Ozark et encore une fois, du très bon niveau !

Autant il m'est arrivé parfois de lâcher en cours de route à cause du rythme très lent de l'intrigue donnant parfois l'impression de faire du surplace (ce qui est vrai surtout dans les premiers épisodes), autant une fois entré vraiment dans le vif du sujet, on ne lâche plus l'écran des yeux. L'étau se resserre encore autour de la famille Byrde et chaque action peut vite avoir de graves et inattendues conséquences, si bien que cela peut vite en devenir jouissif (un peu comme un certain Breaking Bad, qui nous scotchait/surprenait quasiment à chaque épisode tout en faisant grimper la pression).
Comme d'hab', le casting est au top, les deux époux Byrde bouffent l'écran quasi à chaque apparition, tout comme l'interprète de Ruth Langmore, l'un des personnages féminins les plus riches et intéressants du show (qui n'en manque pourtant pas). La réalisation est toujours au poil, avec ces longs et lents mouvements de caméra qui épousent à merveille la noirceur du scénario ou de l'esprit des protagonistes.
Bref, j'avais commencé cette 3e saison un peu moins emballé que pour les précédentes (la faute à une fin de S2 moins intense qu'escompté), mais une fois les différents de l'intrigue bien posés, la série retrouve vite sa vitesse de croisière et je dirais que c'est l'une des plus intéressantes que j'ai pu suivre ces dernières années sur Netflix (avec BB déjà cité, ou Mr. Robot, dans un genre bien différent).

Allez, maintenant plus qu'à lancer la 4e, qui devrait aussi être la dernière du show : hâte de savoir comment tout ce bordel va se terminer !

Et en parallèle, j'ai voulu reprendre l'excellente série allemande Dark, mais avant de partir sur les S2 et 3, j'ai décidé de me remater la 1e, histoire de bien re-situer tous les personnages, époques et différents fils narratifs. Le genre de séries à pas regarder en faisant autre chose à côté, au risque de revenir en arrière toutes les 30 secondes lol bref, j'en reparlerais quand j'aurais rattrapé mon retard !

C'est clair que Dark, il faut tout voir à la suite pour pouvoir suivre, et pas se laisser distraire ! Mais ça vaut vraiment le coup !

Paladin a écrit:C'est clair que Dark, il faut tout voir à la suite pour pouvoir suivre, et pas se laisser distraire ! Mais ça vaut vraiment le coup !

Je sais bien et c'est pour ça que je me suis remis sur la 1e saison (que je connais déjà mais que j'ai dû regarder il y a un deux ans ou plus), d'autant plus que c'est le genre de formats que j'affectionne particulièrement : 3 saisons, un début, un développement, une fin, c'est le format parfait et qui n'ennuie pas sur la longueur.
Suite au prochain épisode, donc !

Actuellement je suis suis en train de me faire un rattrapage de tous les épisodes de Star Treak que j'avais manqué et de temps à autres je change un peu et c'est ainsi que j'ai découvert "altered carbon". Je ne sais pas si cette série a déjà été présentée ici. Pour résumer :
C'est une dystopie où les gens peuvent se faire greffer une sorte de puce qui enregistre tout ce qu'ils sont, la somme de leurs expériences, sentiments... Quand ils meurent, selon la taille de leur porte-feuille, les gens peuvent avoir un nouveau corps, allant d'un condamné à mort à une version totalement créée à la demande. Une forme d'immortalité.
Un des dirigeants a été tué, sa puce détruite, mais son tueur ignorait qu'une sauvegarde était faite toutes les 48h sur un satellite. Le dirigeant ressucite un combattant spécial, mort il y a deux cent ans pour mener l'enquête d'un meurtre impossible.
C'est plutôt addictif. Si vous ne l'avez pas encore regardé, je vous conseille.

Altered Carbon, il me semblait en avoir parlé, mais je n'ai pas retrouvé où peut-être je le croyais. En tout cas j'ai beaucoup aimé cette série, en tout cas la saison 1, (la 2 m'a moins convaincu). C'est du cyberpunk pur et dur, pourrait-on dire, avec un visuel qui lorgne fortement sur Blade Runner : la ville y est presque conforme, sauf qu'il n'y pleut pas tout le temps. En tout cas je plussoie Perro, regardez Altered Carbon si vous aimez la sf, les thrillers et le cyberpunk !

Faudrait que j'essaie un de ces jours, je suis pas branché SF à fond, mais parfois ça fait du bien de changer un peu d'univers, donc why not ? Je me le mets sur ma liste

De mon côté (et puisqu'on parle de SF, ça tombe plutôt bien), j'ai terminé la S3 de Dark.
Bon bah oui, excellente série donc, qui garde ses mystères et ses "révélations" jusqu'au bout, mais dont le dénouement se fait tout en limpidité, malgré la somme faramineuse d'informations, d'intrigues et de fils entrecroisés qu'elle a accumulé tout du long. Je dois avouer que même en ayant tout suivi avec attention, certains passages m'ont quand même paru obscurs, mais au final on retombe sur nos pattes et on se rend compte que chaque détail était pensé dès le début, que chaque action avait sa propre logique et que rien n'a été laissé au hasard -- jusqu'à en donner le tournis d'ailleurs, lorsqu'on y réfléchit à tête reposée. Une boucle éternelle allant jusqu'au bout de son concept et qui au final aboutit à l'un des meilleurs récits sur les paradoxes temporels que j'ai pu découvrir jusque-là, sur petit ou grand écran.
Mais au-delà de sa maestria scénaristique, c'est aussi l'une des séries les plus abouties dans sa direction artistique que j'ai pu voir ces dernières années : réalisation, découpage et musique sont maîtrisés jusqu'au bout des ongles, convergeant de concert pour donner une atmosphère de dingue à l'ensemble, envoûtante et unique. Le casting est également de très bon niveau, avec des acteurs et actrices parfaitement choisi(e)s pour chaque perso à chaque époque différente (mention spéciale pour Jonas et Martha, qui restent sûrement les deux plus marquants et dont l'alchimie particulière et le cheminement apportent les émotions les plus palpables).

Bref, une réelle réussite, même si parfois un peu trop prise de tête à suivre, mais le plaisir est bien là et la boucle parfaitement bouclée à la fin du dernier épisode. À ranger dans le haut du panier des séries Netflix, donc (et pour une fois, une production européenne qui fait sans problème la nique aux grosses machines américaines, se pompant allègrement les unes les autres souvent sans grande personnalité).

Une des grandes forces de Dark c'est qu'on voit qu'il ne s'agit pas d'une série où les scénaristes ont ouvert des tas de pistes sans trop savoir où ils allaient, laissant à d'autres le soin de tout rattraper à la fin (Sentiment qu'on a en voyant des séries comme Lost). Là, il est clair que toute l'histoire était prévue depuis le départ pour trois saisons et devait se boucler en fermant tous les arcs narratifs à la troisième. Et comme tu le dis, rien n'y est laissé au hasard : un plan furtif comme une cicatrice montrée à un moment aura son explication plus tard. J'ai eu moi aussi du mal à suivre quand même tellement les entrecroisements, par le jeu des paradoxes temporels, sont complexes. Je dois dire que les sites consacrés à la série, avec des arbres généalogiques, la recension des personnages aux différentes époques et âges m'ont bien aidés à comprendre !

Oui, j'ai vu en fouinant un peu qu'il y avait des sites dédiés, mais perso j'ai préféré prendre les choses comme elles venaient, au risque de ne piger certains trucs qu'après coup (ou ne pas les piger du tout lol). J'aime prendre les choses de façon spontanée, trop réfléchir sur un sujet donné me donne l'impression de tourner en rond et atténue d'une certaine façon le plaisir de la découverte, sensation que je déteste au plus haut point. Et pis j'apprécie les récits qui ne prennent pas pour leur public pour des demeurés et qui font un minimum d'effort de réflexion pour démêler eux-mêmes les nœuds de l'intrigue ou leurs zones d'ombres.
Mais faudrait que j'aille y jeter un coup d'œil un de ces jours, juste par curiosité, histoire de vérifier si j'avais bien tout compris...

Spoiler:

Mais il y a sûrement des tonnes d'autres trucs qui m'ont échappé et qui doivent donner une plus-value non-négligeable au revisionnage, pour les courageux qui tenteraient de s'y lancer une 2e fois... Ceci dit, on ne se relance pas dans une série en 3 saisons aussi facilement que pour un film (surtout une avec une scénar' aussi tordu que celui de Dark lol ceci dit, il y a certainement des tcharbés qui ont dû s'y coller ! ).

Vu la S3 de Love, Death & Robots et contre toute attente, j'ai passé un très bon moment.
J'avais commencé à regarder la 1e saison peu après sa sortie, mais le format ne m'avait pas vraiment convaincu et j'ai lâché l'affaire après quelques épisodes. Mais en fait, ce type de format se prête très bien à un visionnage "entre-deux" , avec des épisodes entre 10 et 15 minutes en moyenne (une 20aine pour les plus longs) et du coup, la lassitude n'a pas vraiment le temps de s'installer.
Niveau qualité, ça va du bon, voire du très bon, au plus oubliable, mais globalement le bilan est plus que positif. Mention spéciale au segment de David Fincher (également co-producteur de la série), qui installe très vite une délicieuse tension horrifique et quelques images plutôt crades du plus bel effet, sûrement un des épisodes les plus réussis du lot. Bref, je valide et recommande aux amateurs de SF sensibles à ce genre de concepts.

Et sinon, j'ai repris la saison 4 (dernière partie) de Ozark et c'est toujours un régal, mais j'en reparlerais sûrement une fois arrivé au bout. Toujours aussi classe, ceci dit !

J'ai regardé les deux premières saisons de Designated onSurvivor, avec Kiefer Sutherland :
j'ai bien aimé la première saison, dans l'esprit par exemple de Homeland. Par contre la deuxième m'a gonflé : le président des Etats Unis, en deux ans, fait face à un nombre de crises comme dans la réalité on en rencontre en dix, et dont il se sort toujours haut la main, sans se salir et guidé par son amour de la patrie, c'est bourré de bons sentiments, et à la fin, c'est chiant. Sans compter l'agente du FBI qui résout tout sur le terrain, encore mieux que Jack Bauer et Carry Mathison et l'inévitable geek hyper-doué qui depuis son ordi arrive à se connecter partout et repère tous les endroits à trouver en quelques clics... Je n'ai pas regardé la troisième saison !

Sinon j'ai commencé la quatrième saison de Strangers Things, avec les jeunes héros qui n'ont plus 11/12 comme dans la première, ce sont des ados de 16/17. Comme annoncé, l'ambiance est plus sombre, plus horrifique : on est plus du côté d'Evil Dead que de ET ! Bon, la mise en place est un peu longue et depuis trois ans j'ai un peu oublié qui est qui des nombreux personnages, mais au troisième épisode, ça commence à bien démarrer. A voir ! (enfin, la il y a sept épisodes en ligne, seconde partie en juillet je crois).

Paladin a écrit:J'ai regardé les deux premières saisons de Designated onSurvivor, avec Kiefer Sutherland :
j'ai bien aimé la première saison, dans l'esprit par exemple de Homeland. Par contre la deuxième m'a gonflé : le président des Etats Unis, en deux ans, fait face à un nombre de crises   comme dans la réalité on en rencontre en dix, et dont il se sort toujours haut la main, sans se salir et guidé par son amour de la patrie, c'est bourré de bons sentiments, et à la fin, c'est chiant. Sans compter l'agente du FBI qui résout tout sur le terrain, encore mieux que Jack Bauer et Carry Mathison et l'inévitable geek hyper-doué qui depuis son ordi arrive à se connecter partout et repère tous les endroits à trouver en quelques clics... Je n'ai pas regardé la troisième saison !

Assez d'accord avec toi là-dessus, au début on apprécie cette vision d'une politique assez "lumineuse" (là où la plupart du temps on nous dépeint des infâmes salopards manipulateurs prêts à tout pour arriver à leurs fins), mais il est vrai que le ton peut paraître un brin naïf et un peu gavant sur la longueur. Pareil pour la super-agente, j'avais pas mal tiqué dessus à l'époque...
Après, même si ça tourne vite en rond au bout de 2 saisons, la 3e relève quand même un peu le niveau (même si on garde les mêmes qualités et défauts que les précédentes) et j'ai continué à suivre, ne serait-ce que pour l'interprétation de Kiefer Sutherland, qui est un acteur que j'adore. Et le voir interagir avec des anciens de 24 (notamment l'actrice qui incarnait sa compagne dans la S3 ou 4, il me semble) est un vrai petit plaisir geek.
Mais c'est sûr que ça vole pas très très haut non plus. Si les deux premières saisons t'ont gavé à la fin, inutile de perdre ton temps avec la 3e, tu ne rateras pas grand-chose...

Pour Stranger Things, mouais, perso je me tâte.
Autant j'avais adoré la 1e, autant la seconde était déjà un cran en-dessous (même si on continuait à suivre avec plaisir), mais la 3e avait bien commencé à m'ennuyer, avec quelques petits ajouts pour faire style "si si, regardez, on se renouvelle!" , mais qui ne marchaient pas toujours forcément. Alors oui, je veux bien que le ton soit un peu plus sombre, mais est-ce que ça suffit à revenir au niveau qualitatif des tous débuts ?
Bref, j'y jetterais peut-être un coup d'œil après avoir terminé mes séries du moment, mais pour l'instant c'est pas vraiment la hype de mon côté

De mon côté, toujours pas de Stranger Things, mais j'ai vu il y a peu la S1 de The Mandolarian et actuellement en plein dans la seconde.

Plutôt une bonne surprise, je dois dire.
Depuis que Disney a repris la franchise Star Wars, je n'y avais rien trouvé de si passionnant (hormis l'épisode 8 et Rogue One, qui, étrangement, sont les seuls à avoir essayé de nouvelles choses au lieu du fan-service insipide des autres épisodes) et avait eu beaucoup de mal à y retrouver cette magie d'antan, quand Georges Lucas était encore aux manettes. Et bien là, aussi étonnant que cela paraisse, en revenant aux sources de la saga, on retrouve ce cachet Star Wars particulier qui avait été oublié dans les derniers films. Peut-être parce que le perso du Mandalorien (un chasseur de prime casqué à la Boba Fett) est enfin un personnage intéressant, charismatique et badass à souhait dans ses meilleurs moments. Mais peut-être aussi parce qu'en mettant de côté la mythologie jedi et les histoires familiales à rallonge, cela a-t-il pu permettre aux scénaristes de retrouver l'essence originelle de la série et ce mélange des genres qui en faisait tout le sel.
Ainsi, l'image solitaire du chasseur de prime errant de planète en planète va de pair avec son approche "western galactique", tandis que certaines scènes ou atmosphères nous ramènent au film de samouraï (dont le très bon épisode 4 de la 1e saison, rejouant Les 7 Samouraïs à sa façon). Le format court des épisodes (entre 30 et 40 minutes maxi) joue aussi, ceux-ci s'enchaînant comme des enchaînements de petites pastilles, sans construction scénaristique très poussée (même si on a quand même un semblant de fil rouge), mais permettant en même temps de s'éclater instantanément, sans se prendre la tête sur un scénar' impénétrable où il est interdit de rater la moindre ligne de dialogue.
Bah ici, nan : juste du fun, un héros attachant (ainsi que son excellent binôme) et un petit arrière-goût d'aventures pulp, qui nous ramène encore une fois à la fin des années 70, à l'époque où Star Wars s'amusait à créer son petit univers sans se prendre la tête. Et puis, bon, il faut aussi le dire : visuellement, ça claque méchamment, on a presque toujours l'impression d'être dans un film (certains effets spéciaux écrasant même certaines scènes des derniers épisodes). Et la bande originale est aussi d'excellente qualité, mélangeant les sonorités électro, far-west et asiatiques avec le style épique-orchestral typique de la saga, mais lui donnant là encore, un réel cachet.

Donc au final, oui, une délicieuse petite friandise, qui rappellera de bonnes sensations aux anciens fans de la saga déçus par la tournure qu'elle a prise récemment et un spectacle réjouissant pour qui cherche juste à passer un bon moment dans une galaxie très lointaine

P.S: Je précise, même si j'ai découvert la 1e trilogie dans ma jeunesse, comme tous les gamins de mon âge, je n'ai jamais été plus "fan" que ça de Star Wars. Je comprends le culte entourant ces films et cet univers, mais pour moi ça n'a jamais été plus que de très bons et sympathiques divertissements. Je ne me suis jamais intéressé plus que ça à l'univers "hors-films" (alors qu'il existe des centaines de romans, de comics, de graphic novels, jeux vidéos ou autres séries d'animation) et si je suis allé voir les derniers films au ciné, c'était surtout pour accompagner les potes plus que pour mon propre plaisir...
Mais voilà, quand c'est bien fait et qu'on y prend du plaisir, il faut aussi le dire !
Et pour ma part, j'ai pris bien plus de plaisir à suivre cette série que la dernière trilogie sortie par Disney et qui m'a plus "gentiment ennuyé" (pour rester poli) qu'autre chose.