Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
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Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Ayant fini de visionner Les contes de la crypte, la série, je me suis essayé aux Contes de la crypte, les films.
J'en suis qu'au premier, de 1972, et j'ai été presque bluffé. Les histoires, qui ont presque toutes été refaites plus tard pour la série, sont ici totalement sombres et dénuées de second degré. Le résultat donne un film bien glauque qui n'a rien à envier aux dernières sorties en date.
Autant j'ai adoré la série pour son humour noir et son ton décalé la plupart du temps (et surtout pour son gardien tellement génial), autant ce film, Histoires d'outre-tombe, m'a fait imaginer avec envie ce qu'aurait été la série si elle avait choisi cette voie implacable elle aussi. L'idée a de quoi laisser rêveur.
J'en suis qu'au premier, de 1972, et j'ai été presque bluffé. Les histoires, qui ont presque toutes été refaites plus tard pour la série, sont ici totalement sombres et dénuées de second degré. Le résultat donne un film bien glauque qui n'a rien à envier aux dernières sorties en date.
Autant j'ai adoré la série pour son humour noir et son ton décalé la plupart du temps (et surtout pour son gardien tellement génial), autant ce film, Histoires d'outre-tombe, m'a fait imaginer avec envie ce qu'aurait été la série si elle avait choisi cette voie implacable elle aussi. L'idée a de quoi laisser rêveur.
Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
J'ai vu Invincible, et je l'ai trouvé plutôt linéaire, convenu... son principal intérêt réside dans e fait que ce soit une histoire vraie, et il a eu une sacré vie le bonhomme ! Mais c'est tellement hollywoodien que j'ai eu parfois un peu de mal à y croire. La partie la plus chouette, pour moi, est celle où ils sont sur la mer.
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Pour fêter la fin des partiels, je suis allée au cinéma :
Cold in July : je l'ai vu sans vraiment savoir à quoi m'attendre, essentiellement pour la présence de Michael C. Hall. Et je dois dire que j'ai été positivement surprise. L'intrigue change de direction à plusieurs reprises, et ne tombe pas dans les pièges/clichés qu'on voyait venir des km avant. Donc avant tout, je dirais que c'est un film surprenant. Il est aussi assez réaliste : le personnage principal est un type très banal, à qui il arrive des évènements qui le remettant en question : mais il ne se met pas à devenir rambo pour autant et c'est rafraichissant. Il y a juste la fin qui n'est pas à la hauteur du reste du film, même si elle est logique pour ce film, qui se vit plutôt comme un voyage initiatique sur soi-même (enfin pour le personnage).
Timbuktu : très d'actualité, il marque surtout par l'absurdité qu'il met en avant. Certains passages sont très touchants et le film a sa propre mélodie, qui mêle la beauté à la cruauté. Il montre avant tout des hommes, déchirés par des actions qu'ils ne semblent même pas comprendre. Les personnages sont tous très vivants et touchants.
Souvenirs de Marnie : il met en scène des sujets graves : la recherche de soi-même, de ses racines, la solitude, avec délicatesse. Très joli film.
Les nouveaux sauvages : différents sketchs avec un sujet central : le pétage de plomb. Certains sont très drôles (celui des voitures en tête, l'avion, le mariage) et d'autres un peu moins. C'est complètement allumé et ça fait du bien.
Cold in July : je l'ai vu sans vraiment savoir à quoi m'attendre, essentiellement pour la présence de Michael C. Hall. Et je dois dire que j'ai été positivement surprise. L'intrigue change de direction à plusieurs reprises, et ne tombe pas dans les pièges/clichés qu'on voyait venir des km avant. Donc avant tout, je dirais que c'est un film surprenant. Il est aussi assez réaliste : le personnage principal est un type très banal, à qui il arrive des évènements qui le remettant en question : mais il ne se met pas à devenir rambo pour autant et c'est rafraichissant. Il y a juste la fin qui n'est pas à la hauteur du reste du film, même si elle est logique pour ce film, qui se vit plutôt comme un voyage initiatique sur soi-même (enfin pour le personnage).
Timbuktu : très d'actualité, il marque surtout par l'absurdité qu'il met en avant. Certains passages sont très touchants et le film a sa propre mélodie, qui mêle la beauté à la cruauté. Il montre avant tout des hommes, déchirés par des actions qu'ils ne semblent même pas comprendre. Les personnages sont tous très vivants et touchants.
Souvenirs de Marnie : il met en scène des sujets graves : la recherche de soi-même, de ses racines, la solitude, avec délicatesse. Très joli film.
Les nouveaux sauvages : différents sketchs avec un sujet central : le pétage de plomb. Certains sont très drôles (celui des voitures en tête, l'avion, le mariage) et d'autres un peu moins. C'est complètement allumé et ça fait du bien.
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
4 films. Quand tu vas au ciné, tu fais pas semblant.
Les nouveaux sauvages me tente bien, ça a l'air totalement barré, je vais l'ajouter à ma liste.
La bande annonce française est très spéciale par contre, ça ressemblerait presque à un drame tragique. Alors que la VO montre bien le côté barge que j'imagine dans le film.
Les nouveaux sauvages me tente bien, ça a l'air totalement barré, je vais l'ajouter à ma liste.
La bande annonce française est très spéciale par contre, ça ressemblerait presque à un drame tragique. Alors que la VO montre bien le côté barge que j'imagine dans le film.
Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
The Conjuring + Annabelle
Il a été pas mal question de ces deux films sur ce topic, particulièrement du premier. Une séance de rattrapage plus tard, mes impressions.
The Conjuring
Ça commence un peu à la Paranormal Activity (avec le côté « faux documentaire » adéquat) pour l’histoire d’Annabelle, et là, paf, je tique aussitôt devant une belle brochette de jeunes acteurs tous plus doués les uns que les autres... De quoi craindre le pire, sauf que très vite, ce prologue qui menaçait de sortir des rails devient au contraire un amuse-bouche excitant, le design de la poupée y étant pour beaucoup. Puis débute le film proprement dit, avec l’installation « compliquée » de la famille Perron dans la demeure, suivie de l’assistance des époux Warren, et au final la satisfaction d’avoir été baladé dans un train fantôme de première classe.
Une certitude, James Wan et ses scénaristes connaissent leurs classiques : durant les deux premiers tiers, The Conjuring doit beaucoup à Amityville et Poltergeist, et s’achève en remake de l’Exorciste. Pour autant, faut-t-il parler d’un vulgaire recyclage ? Bien sûr que non. Le film tire son épingle du jeu grâce au soin minutieux apporté aux décors (bon sang, cette foutue cave ! Y a rien de redoutable et pourtant le pire est à craindre) et aux séquences horrifiques : efficacité de la mise en scène, éclairages, bruitages…
La petite famille attire plutôt la sympathie et les péripéties mouvementées qui leur tombe dessus ont de quoi secouer les nerfs, la palme du trouillomètre revenant à la scène centrale où la mère (Lili Anne Taylor) explore seule la maison, de nuit ; un passage qui en a fait stresser et hurler plus d’un à sa conclusion, moi y compris. Et quand les sauveteurs de service, à savoir les époux Warren, sont eux même pris dans la tourmente, avec leur petite galerie d’horreurs personnelle menaçant de leur péter à la gueule, The Conjuring se hausse encore d'un niveau supplémentaire. En somme, du très bon boulot en dépit de quelques petites imperfections (je pense notamment à la séquence où la gamine est traînée en tous sens sous les yeux des protagonistes, un brin too much)
Et puisque le film se termine à proximité de cette fichue poupée, quoi de plus normal que d’embrayer sur…
Annabelle
… pour mieux le regretter. Non pas qu’Annabelle soit un ratage complet, mais il y a trop de trucs qui vont de travers. Encore une fois, le script connait ses classiques : le premier Chucky (Jeu d’enfant) pour la trame d’ensemble et Rosemary Baby’s pour l’atmosphère de paranoïa urbaine ainsi que l’arrière-plan démoniaque. Sauf que voilà, le scénariste y s’appelle Gary Dauberman, et avec un nom pareil on n’est jamais trop sur ses gardes.
Le pitch : prenez deux jeunes tourtereaux sur le point de fonder une famille, une poupée moche et flippante en guise de cadeau à une femme enceinte (volonté inconsciente du mari de provoquer une fausse couche ?) et un couple de sectateurs serial-killer en goguette. Secouez fort : les fanatiques, après avoir découpé le voisinage s’en prennent à nos deux jeunes héros ; la police débarque à temps pour empêcher le massacre, mais une sectatrice parvient à s’isoler et procède à un étrange rituel avec la poupée avant de se tuer. Peu après, des événements étranges surviennent. La vilaine poupée Annabelle, bien que sagement immobile dans son rocking-chair, semble être au centre du schmilblick…
Du bon miam-miam en perspective, sauf que très vite divers problèmes se posent, à commencer par les acteurs, tous plus transparents les uns que les autres. La survie du nouveau-né est censée être un enjeu clef de l’histoire, mais le pauvre choupinou est régulièrement oublié par Mr Dauberman (quand je vous disais qu’il fallait se méfier !), avant de tout à coup reprendre une place centrale. Enfin, j’ai eu du mal à survivre au grotesque de la résolution :
« Bon, j’en ai marre, le scénariste aussi, faut que le film se termine : c’est décidé, je me sacrifie !
— Non, non, moi d’abord ! En plus j’ai des tas de trucs à me faire pardonner !
— OK, puisque t’insistes : passe en premier.
— Heu… ben… quand faut y aller : Aarrrgggghhhh !!! »
Là où ça flanche encore, c’est avec le recyclage abusif des effets spéciaux de The Conjuring : les mains invisibles qui vous tirent par la jambe, les voiles, draps et rideaux qui s’agitent tout seuls… va falloir arrêter les gars, avant que ça ne tourne au comique involontaire. Enfin, il y a quand même quelques cheap tricks qui fonctionnent pas mal : l’ascenseur bloqué à la cave, les dessins retrouvés sur le palier…
Malgré tous les trucs boiteux qui l’affectent, Annabelle reste, à mon avis, bien au-dessus de la série des Chucky dans un registre similaire: le choix de garder la même apparence à la poupée plutôt que de la faire muter en pantin grimaçant et obscène y est sans doute pour beaucoup, contribuant à créer une sensation de malaise au long cours, là où Chucky, dès lors qu’il se manifeste sous sa forme d’animatronique — épatant pour l’époque — fait basculer Jeu d’enfant dans la comédie d’horreur.
Enfin, il serait question de créer un crossover Annabelle/ Chucky : chui pas sûr que ce soit une grande idée…
Il a été pas mal question de ces deux films sur ce topic, particulièrement du premier. Une séance de rattrapage plus tard, mes impressions.
The Conjuring
Ça commence un peu à la Paranormal Activity (avec le côté « faux documentaire » adéquat) pour l’histoire d’Annabelle, et là, paf, je tique aussitôt devant une belle brochette de jeunes acteurs tous plus doués les uns que les autres... De quoi craindre le pire, sauf que très vite, ce prologue qui menaçait de sortir des rails devient au contraire un amuse-bouche excitant, le design de la poupée y étant pour beaucoup. Puis débute le film proprement dit, avec l’installation « compliquée » de la famille Perron dans la demeure, suivie de l’assistance des époux Warren, et au final la satisfaction d’avoir été baladé dans un train fantôme de première classe.
Une certitude, James Wan et ses scénaristes connaissent leurs classiques : durant les deux premiers tiers, The Conjuring doit beaucoup à Amityville et Poltergeist, et s’achève en remake de l’Exorciste. Pour autant, faut-t-il parler d’un vulgaire recyclage ? Bien sûr que non. Le film tire son épingle du jeu grâce au soin minutieux apporté aux décors (bon sang, cette foutue cave ! Y a rien de redoutable et pourtant le pire est à craindre) et aux séquences horrifiques : efficacité de la mise en scène, éclairages, bruitages…
La petite famille attire plutôt la sympathie et les péripéties mouvementées qui leur tombe dessus ont de quoi secouer les nerfs, la palme du trouillomètre revenant à la scène centrale où la mère (Lili Anne Taylor) explore seule la maison, de nuit ; un passage qui en a fait stresser et hurler plus d’un à sa conclusion, moi y compris. Et quand les sauveteurs de service, à savoir les époux Warren, sont eux même pris dans la tourmente, avec leur petite galerie d’horreurs personnelle menaçant de leur péter à la gueule, The Conjuring se hausse encore d'un niveau supplémentaire. En somme, du très bon boulot en dépit de quelques petites imperfections (je pense notamment à la séquence où la gamine est traînée en tous sens sous les yeux des protagonistes, un brin too much)
Et puisque le film se termine à proximité de cette fichue poupée, quoi de plus normal que d’embrayer sur…
Annabelle
… pour mieux le regretter. Non pas qu’Annabelle soit un ratage complet, mais il y a trop de trucs qui vont de travers. Encore une fois, le script connait ses classiques : le premier Chucky (Jeu d’enfant) pour la trame d’ensemble et Rosemary Baby’s pour l’atmosphère de paranoïa urbaine ainsi que l’arrière-plan démoniaque. Sauf que voilà, le scénariste y s’appelle Gary Dauberman, et avec un nom pareil on n’est jamais trop sur ses gardes.
Le pitch : prenez deux jeunes tourtereaux sur le point de fonder une famille, une poupée moche et flippante en guise de cadeau à une femme enceinte (volonté inconsciente du mari de provoquer une fausse couche ?) et un couple de sectateurs serial-killer en goguette. Secouez fort : les fanatiques, après avoir découpé le voisinage s’en prennent à nos deux jeunes héros ; la police débarque à temps pour empêcher le massacre, mais une sectatrice parvient à s’isoler et procède à un étrange rituel avec la poupée avant de se tuer. Peu après, des événements étranges surviennent. La vilaine poupée Annabelle, bien que sagement immobile dans son rocking-chair, semble être au centre du schmilblick…
Du bon miam-miam en perspective, sauf que très vite divers problèmes se posent, à commencer par les acteurs, tous plus transparents les uns que les autres. La survie du nouveau-né est censée être un enjeu clef de l’histoire, mais le pauvre choupinou est régulièrement oublié par Mr Dauberman (quand je vous disais qu’il fallait se méfier !), avant de tout à coup reprendre une place centrale. Enfin, j’ai eu du mal à survivre au grotesque de la résolution :
« Bon, j’en ai marre, le scénariste aussi, faut que le film se termine : c’est décidé, je me sacrifie !
— Non, non, moi d’abord ! En plus j’ai des tas de trucs à me faire pardonner !
— OK, puisque t’insistes : passe en premier.
— Heu… ben… quand faut y aller : Aarrrgggghhhh !!! »
Là où ça flanche encore, c’est avec le recyclage abusif des effets spéciaux de The Conjuring : les mains invisibles qui vous tirent par la jambe, les voiles, draps et rideaux qui s’agitent tout seuls… va falloir arrêter les gars, avant que ça ne tourne au comique involontaire. Enfin, il y a quand même quelques cheap tricks qui fonctionnent pas mal : l’ascenseur bloqué à la cave, les dessins retrouvés sur le palier…
Malgré tous les trucs boiteux qui l’affectent, Annabelle reste, à mon avis, bien au-dessus de la série des Chucky dans un registre similaire: le choix de garder la même apparence à la poupée plutôt que de la faire muter en pantin grimaçant et obscène y est sans doute pour beaucoup, contribuant à créer une sensation de malaise au long cours, là où Chucky, dès lors qu’il se manifeste sous sa forme d’animatronique — épatant pour l’époque — fait basculer Jeu d’enfant dans la comédie d’horreur.
Enfin, il serait question de créer un crossover Annabelle/ Chucky : chui pas sûr que ce soit une grande idée…
Dernière édition par François Fischer le Mer 21 Jan 2015 - 11:01, édité 1 fois
François Fischer- Plumitif éviscéré
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Un crossover Annabelle/Chucky ? Ils savent vraiment plus quoi inventer (littéralement, pour reprendre et mélanger toujours ce qu'ils ont déjà sous la main, même les films aux ambiances incompatibles).
Bref, j'ai vu Annabelle cette semaine moi aussi. J'ai eu des moments de décrochage mais j'ai préféré à Conjuring. Sans doute parce que justement je n'avais pas du tout accroché à ce dernier et que j'y allais à reculons pour Annabelle.
Je dirais que Conjuring, à mes yeux, ne se démarque pas tant que ça (pourtant, il y avait matière à sortir du lot). Ça manque d'idées horrifiques qui font qu'on se souvient clairement que ça c'était dans Conjuring (par exemple, si on me parle d'une fille trainée au plafond et éventrée là haut dans son sommeil, je pense direct à Freddy ; moins connu, si on me parle de jouer à 1, 2, 3 soleil avec des fantômes, je reconnais tout de suite L'orphelinat ; mais aucune scène ou élément dont je me souvienne me semble propre à Conjuring, j'ai l'impression que tout ce qui s'y passe peut être trouvé dans d'autres films).
A l'inverse, Annabelle, même si techniquement moins parfait, a son lot d'idées plus ou moins repérables. La scène de l’ascenseur était sympa (et pourtant, il y a déjà eu tant de scènes dans les ascenseurs, mais pas de cette façon). Les dessins éparpillés dans le couloir était une idée spéciale (pas forcément dans le bon sens du terme) mais, il faut l'avouer, qu'elle se démarque des scènes de dessins glauques dans les autres films. Il y a aussi le meurtre chez les voisins au tout début, j'aime bien l'idée qu'on n'en voit rien sinon des morceaux par la fenêtre. Et le fantôme gamin qui devient adulte en une fraction de seconde. Bref, beaucoup d'idées pas forcément parfaites ou totalement maitrisées, mais qui m'ont marquées malgré mes nombreux décrochages.
Après, j'avoue que la fin est bien trop optimiste à mes yeux. Je sais pas vous, mais j'ai peu de connaissances qui sont prêtes à se jeter de ma fenêtre pour m'empêcher de le faire, aussi envieuses de mourir soient-elles. En plus, ça donne au tout un côté bien trop "noir ou blanc". Dans le film, ils parlent du coup d'un suicide ; un suicide, c'est bien, ça veut dire que le démon peut avoir son âme. Sauf que moi, j'y ai vu un sacrifice... Après, forcément, ils allaient pas faire un débat philosophique avec le démon sur ce qu'est un suicide et ce qui est bien ou mal, mais les scénaristes auraient pu jouer là-dessus pour faire une petite chute finale et finir de façon macabre.
J'ai aussi trouvé dommage que ça soit encore une affaire de démon. A chaque décennie sa mode, je sais bien. Après les fantômes, on passe aux démons (Insidious, Sinister, Conjuring, Annabelle) mais je m'attendais à ce qu'Annabelle soit "simplement" une poupée maudite. Créée par quelqu'un dans le but de nuire et donc "vivante" en quelque sorte, mais sans que ça soit un démon qui est venu s'y attacher.
Bref, j'ai vu Annabelle cette semaine moi aussi. J'ai eu des moments de décrochage mais j'ai préféré à Conjuring. Sans doute parce que justement je n'avais pas du tout accroché à ce dernier et que j'y allais à reculons pour Annabelle.
Je dirais que Conjuring, à mes yeux, ne se démarque pas tant que ça (pourtant, il y avait matière à sortir du lot). Ça manque d'idées horrifiques qui font qu'on se souvient clairement que ça c'était dans Conjuring (par exemple, si on me parle d'une fille trainée au plafond et éventrée là haut dans son sommeil, je pense direct à Freddy ; moins connu, si on me parle de jouer à 1, 2, 3 soleil avec des fantômes, je reconnais tout de suite L'orphelinat ; mais aucune scène ou élément dont je me souvienne me semble propre à Conjuring, j'ai l'impression que tout ce qui s'y passe peut être trouvé dans d'autres films).
A l'inverse, Annabelle, même si techniquement moins parfait, a son lot d'idées plus ou moins repérables. La scène de l’ascenseur était sympa (et pourtant, il y a déjà eu tant de scènes dans les ascenseurs, mais pas de cette façon). Les dessins éparpillés dans le couloir était une idée spéciale (pas forcément dans le bon sens du terme) mais, il faut l'avouer, qu'elle se démarque des scènes de dessins glauques dans les autres films. Il y a aussi le meurtre chez les voisins au tout début, j'aime bien l'idée qu'on n'en voit rien sinon des morceaux par la fenêtre. Et le fantôme gamin qui devient adulte en une fraction de seconde. Bref, beaucoup d'idées pas forcément parfaites ou totalement maitrisées, mais qui m'ont marquées malgré mes nombreux décrochages.
Après, j'avoue que la fin est bien trop optimiste à mes yeux. Je sais pas vous, mais j'ai peu de connaissances qui sont prêtes à se jeter de ma fenêtre pour m'empêcher de le faire, aussi envieuses de mourir soient-elles. En plus, ça donne au tout un côté bien trop "noir ou blanc". Dans le film, ils parlent du coup d'un suicide ; un suicide, c'est bien, ça veut dire que le démon peut avoir son âme. Sauf que moi, j'y ai vu un sacrifice... Après, forcément, ils allaient pas faire un débat philosophique avec le démon sur ce qu'est un suicide et ce qui est bien ou mal, mais les scénaristes auraient pu jouer là-dessus pour faire une petite chute finale et finir de façon macabre.
J'ai aussi trouvé dommage que ça soit encore une affaire de démon. A chaque décennie sa mode, je sais bien. Après les fantômes, on passe aux démons (Insidious, Sinister, Conjuring, Annabelle) mais je m'attendais à ce qu'Annabelle soit "simplement" une poupée maudite. Créée par quelqu'un dans le but de nuire et donc "vivante" en quelque sorte, mais sans que ça soit un démon qui est venu s'y attacher.
Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Et le fantôme gamin qui devient adulte en une fraction de seconde.
Ah oui, j'avais oublié. Très bon, ça !
François Fischer- Plumitif éviscéré
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Il y a It follows, un film d'horreur qui sort au cinéma le mois prochain, qui apparemment ressemblerait à du Carpenter, qui pourrait éventuellement taper dans quelque chose de plus original. J'irais peut-être le voir au cinéma (ce que j'évite habituellement pour les films d'horreur, vu le bordel qu'il y a toujours !)
Effectivement, c'est plutôt étrange ! C'est sûr qu'il y a des évènements dramatiques dans ce film mais c'est plutôt montré sous forme d'humour noir.
J'ai vu sinon a most violent year et il était plutôt sympathique. Je m'attendais à quelque chose de différent, d'un peu plus noir (le titre m'a orientée sur une fausse piste : je pensais vraiment que cette année la plus violente à New York serait au coeur du film alors que ce n'est que le background). Mais le réalisateur a vraiment réussi à instaurer une tension tout au long du film. Néanmoins, le personnage principal m'a un peu agacée : trop "je suis droit, je suis bon, je vis le rêve américain grâce à mon dur labeur". Le film finit d'ailleurs sur cette touche et du coup, j'en retiens un moment plaisant mais pas mémorable.
Murphy Y a écrit:4 films. Quand tu vas au ciné, tu fais pas semblant.
Les nouveaux sauvages me tente bien, ça a l'air totalement barré, je vais l'ajouter à ma liste.
La bande annonce française est très spéciale par contre, ça ressemblerait presque à un drame tragique. Alors que la VO montre bien le côté barge que j'imagine dans le film.
Effectivement, c'est plutôt étrange ! C'est sûr qu'il y a des évènements dramatiques dans ce film mais c'est plutôt montré sous forme d'humour noir.
J'ai vu sinon a most violent year et il était plutôt sympathique. Je m'attendais à quelque chose de différent, d'un peu plus noir (le titre m'a orientée sur une fausse piste : je pensais vraiment que cette année la plus violente à New York serait au coeur du film alors que ce n'est que le background). Mais le réalisateur a vraiment réussi à instaurer une tension tout au long du film. Néanmoins, le personnage principal m'a un peu agacée : trop "je suis droit, je suis bon, je vis le rêve américain grâce à mon dur labeur". Le film finit d'ailleurs sur cette touche et du coup, j'en retiens un moment plaisant mais pas mémorable.
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
J'avais pas encore entendu parler de It follows. Ça m'a l'air assez intriguant en effet.
De mon côté, dernier film vu : King's game. Un film japonais pas très bien joué, inspiré d'un manga, lui-même tiré d'un roman, et plutôt inventif. C'est un croisement entre une histoire de malédiction et un whodunit, qui joue sur les réactions humaines les plus noires en rappelant Battle royale par moments.
Ça parle donc d'une classe de lycée où, chaque soir, les élèves reçoivent un SMS commun de la part d'un énigmatique "Roi" ordonnant à l'un d'eux d'effectuer tel ou tel gage le lendemain. Si ça commence comme une blague, les gages dérapent très vite (comme "votez pour dire qui vous préférez entre Truc ou Machin : le perdant mourra") et ils se rendent compte que toute personne refusant de jouer le jeu est littéralement effacée de la surface de la Terre, plus aucune preuve de son passage et plus personne ne se souvient de son existence hormis les autres élèves de la classe. Et bien entendu, le fameux Roi est parmi eux. Certains essaient de trouver qui c'est, mais il faut compter avec le fait que le Roi peut manipuler la mémoire de qui il veut.
Inutile de dire que maintenant, je veux le roman.
De mon côté, dernier film vu : King's game. Un film japonais pas très bien joué, inspiré d'un manga, lui-même tiré d'un roman, et plutôt inventif. C'est un croisement entre une histoire de malédiction et un whodunit, qui joue sur les réactions humaines les plus noires en rappelant Battle royale par moments.
Ça parle donc d'une classe de lycée où, chaque soir, les élèves reçoivent un SMS commun de la part d'un énigmatique "Roi" ordonnant à l'un d'eux d'effectuer tel ou tel gage le lendemain. Si ça commence comme une blague, les gages dérapent très vite (comme "votez pour dire qui vous préférez entre Truc ou Machin : le perdant mourra") et ils se rendent compte que toute personne refusant de jouer le jeu est littéralement effacée de la surface de la Terre, plus aucune preuve de son passage et plus personne ne se souvient de son existence hormis les autres élèves de la classe. Et bien entendu, le fameux Roi est parmi eux. Certains essaient de trouver qui c'est, mais il faut compter avec le fait que le Roi peut manipuler la mémoire de qui il veut.
Inutile de dire que maintenant, je veux le roman.
Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Le pitch me tentait bien mais j'avais vu des critiques (pour le livre) disant que la fin laissait perplexe et donnait une impression de bâclée. Tu l'as ressenti comment dans le film, l'intrigue se tient ? En tout cas, si tu le lis, ça m'intéresse d'avoir ton avis !
(J'avoue avoir un léger a priori par rapport au côté manga, un peu peur que ce soit dans l'exagération).
J'avais lu un manga un peu du même genre : Doubt. Au départ, c'est un jeu sur téléphone où des lapins doivent déterminer qui est le loup qui se cache parmi eux, et tant que ce n'est pas fait, le loup tue l'un d'eux chaque soir. Mais un jour, les participants se retrouvent dans un bâtiment à l'abandon duquel ils ne peuvent pas sortir et comprennent que le jeu est dorénavant à échelle humaine.
L'ambiance était sympa mais je n'avais lu que le premier tome, prêté par une amie, donc je n'ai jamais eu la réponse de qui était l'instigateur de tout ça donc aucune idée de si c'est bien ficelé ou pas.
(J'avoue avoir un léger a priori par rapport au côté manga, un peu peur que ce soit dans l'exagération).
J'avais lu un manga un peu du même genre : Doubt. Au départ, c'est un jeu sur téléphone où des lapins doivent déterminer qui est le loup qui se cache parmi eux, et tant que ce n'est pas fait, le loup tue l'un d'eux chaque soir. Mais un jour, les participants se retrouvent dans un bâtiment à l'abandon duquel ils ne peuvent pas sortir et comprennent que le jeu est dorénavant à échelle humaine.
L'ambiance était sympa mais je n'avais lu que le premier tome, prêté par une amie, donc je n'ai jamais eu la réponse de qui était l'instigateur de tout ça donc aucune idée de si c'est bien ficelé ou pas.
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Voilà qui calme mon envie de lire le roman. Dans le film, c'est pas une fin des plus sensationnelles mais ça se tient malgré tout. Le "problème", c'est qu'on n'explique pas d'où vient le jeu du roi. On explique juste comment le roi de cette partie-ci est devenu roi (pas une grande révélation, c'est juste l'unique survivant de la partie précédente dans une autre classe). Bref, un peu le serpent qui se mord la queue sur ce point, expliquer que la couronne est passée du roi 1 au survivant n'explique pas comment le roi 1 est arrivé là à l'origine. Mais côté whodunit, c'était plutôt sympa, même si ça ne réinvente pas le genre.
J'avoue que le manga me tente moins que le roman, moi aussi. Ma phase manga s'est tassée depuis la fin du lycée et j'ai vu qu'il y avait 3 séries de manga pour King's game, de 5 tomes chacune, une nouvelle partie à chaque fois, et à chaque fois on remonte plus loin dans le temps apparemment. Donc au bout de 3 séries, j'imagine qu'on en sait toujours pas plus sur l'origine du jeu.
Oui, Doubt était plutôt sympa, mais la fin un peu foireuse par contre. Je préfère Judge, en 6 tomes, du même auteur, avec le même principe mais en plus élaboré. Cette fois le "jeu" est un procès. Toutes les heures, les participants, enfermés dans une pièce avec chacun un masque d'animal représentant leur pêché, devront voter pour savoir lequel d'entre eux sera éliminé et donc tué.
Ce que j'aime bien avec ce genre de manga, c'est l'ambiance assez noire et le presque temps réel de l'action. Les rares fois où je replonge dans les mangas, c'est pour ceux de ce genre d'ailleurs. Et puis, 4 à 6 tomes c'est encore raisonnable, quand on voit les sagas qui sont dans les 30 ou même 60 tomes et qui n'ont toujours pas de fin.
J'avoue que le manga me tente moins que le roman, moi aussi. Ma phase manga s'est tassée depuis la fin du lycée et j'ai vu qu'il y avait 3 séries de manga pour King's game, de 5 tomes chacune, une nouvelle partie à chaque fois, et à chaque fois on remonte plus loin dans le temps apparemment. Donc au bout de 3 séries, j'imagine qu'on en sait toujours pas plus sur l'origine du jeu.
Oui, Doubt était plutôt sympa, mais la fin un peu foireuse par contre. Je préfère Judge, en 6 tomes, du même auteur, avec le même principe mais en plus élaboré. Cette fois le "jeu" est un procès. Toutes les heures, les participants, enfermés dans une pièce avec chacun un masque d'animal représentant leur pêché, devront voter pour savoir lequel d'entre eux sera éliminé et donc tué.
Ce que j'aime bien avec ce genre de manga, c'est l'ambiance assez noire et le presque temps réel de l'action. Les rares fois où je replonge dans les mangas, c'est pour ceux de ce genre d'ailleurs. Et puis, 4 à 6 tomes c'est encore raisonnable, quand on voit les sagas qui sont dans les 30 ou même 60 tomes et qui n'ont toujours pas de fin.
Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Un mot, en passant, sur Rise of the Zombies (2012)
Le Pitch : une apocalypse zombie, des survivants réfugiés sur l'île d'Alcatraz, la recherche d'un antidote au virus...
Rise of the Zombies, c'est du Asylum tout craché : bien fauché et bien con comme il faut, sans toutefois rivaliser avec le très précieux Mega Python Vs Gatoroid — que voulez-vous, certaines choses sont insurpassables en ce bas-monde. Vous aimez les effets spéciaux en carton, les discours pseudo scientifiques rigolos ? Alors Rise of the Zombies est fait pour vous. Quand même un bon point : les maquillages des zombies sont corrects, de quoi faire passer ce gentil nanar pour une superproduction compte tenu des standards Asylum. Avec des morceaux de Danny Trejo dedans.
François Fischer- Plumitif éviscéré
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Chroniques de Tchernobyl (Chernobyl Diaries) — 2012 — Real. Brad Parker
Le Pitch : Un groupe d'amis en voyage à travers l'Europe se lance dans le tourisme extrême. Leur destination : Prypiat, ville abandonnée à proximité des ruines de Tchernobyl. Après quelques heures d'exploration, ils n'ont plus qu'une seule envie : ficher le camp le plus vite possible de cet inquiétant no man's land. Mais leur véhicule tombe en panne...
Commentaire : l'idée en soit est bonne, l'exécution un brin hasardeuse.
Les décors — filmés en Hongrie et Serbie — rendent bien la désolation de la véritable Prypiat telle qu'elle peut être aperçue dans divers reportages. Un bon point pour l'ambiance.
A noter, une maigre tentative de caractériser les personnages, même si au final nous avons droit à l'habituelle bande de jeunes surdoués dont la disparition progressive ne laisse pas un vide inconsolable. J'ai davantage apprécié le personnage du guide ukrainien Yuri qui, pour une fois, sonne vrai — voir son silence consterné pendant que les jeunots déconnent sur l'accident nucléaire. Malheureusement c'est aussi le premier à disparaître de l'écran.
Ce type de film repose sur son atmosphère plus que sur ses effets spéciaux et ces derniers ne sont qu'entrevus pour la plupart, ce qui est tout aussi bien : des quelques gros plans filmés à l'arrache, on voit tout de suite que le budget était plutôt maigre de ce côté... Pour un peu, j'aurais cru apercevoir les masques en latex de Bad Taste. Sauf que Bad Taste, c'était pour de rire.
Au final, mon avis rejoint celui de Paladin sur ce film : pas un chef d'œuvre, mais y a une bonne ambiance.
PS : les enfants, autant (re)lire "Made in Prypiat" d'Eric Fesquet. Vous gagnerez au change.
François Fischer- Plumitif éviscéré
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Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
J'avais oublié de dire que j'ai vu Gone Girl, de David Fincher, je sais plus quand. J'ai bien aimé. Y a des retournements de situation auxquels je m'attendais pas. Ce film m'a suivi quelques jours, j'ai vraiment été happée par l'ambiance un peu parano. Le mari comme la femme sont aussi tarés l'un que l'autre (même si la dame atteint des sommets), et je trouve ça plutôt rafraîchissant (enfin, façon de parler!): pour une fois, c'est pas une pauvre petite victime manipulée par le grand méchant loup.
Sinon, j'ai vu Souvenirs de Marnie, de Yonebayashi, au cinéma. Bon, c'est pas un film tout pourri, mais j'ai franchement pas été convaincue. Déjà, j'ai eu l'impression qu'on voulait absolument nous faire chialer. Je reconnais que la fin est plutôt émouvante, mais pour le reste, j'ai plutôt été agacée par les démonstrations d'affection pas du tout naturelles: les deux filles deviennent copines tout de suite, elles se prennent les mains, se font des câlins, se promettent de jamais s'abandonner, tout ça. Je veux bien qu'elles aient l'impression de se connaître, mais c'est un peu trop fort pour moi. Niveau scénario, je trouve que c'est très "relâché". Un peu fouillis. Les infos tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, de manière pas très naturelle (une fois encore). Si bien que les révélations de la fin, ben, je les avais un peu vues venir. Donc voilà, j'ai pas été renversée. Je comprends pourquoi le film n'a pas fait beaucoup d'entrées au Japon...
Sinon, j'ai vu Souvenirs de Marnie, de Yonebayashi, au cinéma. Bon, c'est pas un film tout pourri, mais j'ai franchement pas été convaincue. Déjà, j'ai eu l'impression qu'on voulait absolument nous faire chialer. Je reconnais que la fin est plutôt émouvante, mais pour le reste, j'ai plutôt été agacée par les démonstrations d'affection pas du tout naturelles: les deux filles deviennent copines tout de suite, elles se prennent les mains, se font des câlins, se promettent de jamais s'abandonner, tout ça. Je veux bien qu'elles aient l'impression de se connaître, mais c'est un peu trop fort pour moi. Niveau scénario, je trouve que c'est très "relâché". Un peu fouillis. Les infos tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, de manière pas très naturelle (une fois encore). Si bien que les révélations de la fin, ben, je les avais un peu vues venir. Donc voilà, j'ai pas été renversée. Je comprends pourquoi le film n'a pas fait beaucoup d'entrées au Japon...
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016
Comme je l'ai dit sur l'horloge défouloir, je me suis revu "braindead". Je l'avais regardé à sa sortie en vidéo, il y une vingtaine d'années, j'avais adoré. Et je me suis toujours autant marrée à le revoir.
C'est tellement exagéré qu'on en rit. Cela-dit, pour ceux qui n'aiment pas le trop-plein de sang, c'est pas conseillé.
C'est tellement exagéré qu'on en rit. Cela-dit, pour ceux qui n'aiment pas le trop-plein de sang, c'est pas conseillé.
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