"Thanatéros", de Catherine Robert

Et si tu ne vois jamais de Rivière Blanche en librairie, c'est normal, Yann : la diffusion n'est pas adaptée à la micro-édition.

... Mais par contre, j'ai vu quelques RB dans les rayons de l'Alcazar, la très grande médiathèque de Marseille !

Bien sûr, les initiatives individuelles restent possibles. Ainsi Rivière Blanche dispose-t-il d'une dizaine de partenaires libraires. Mais ça reste très marginal. D'où le fait que quand je parlais de "diffusion", je parlais de distribution de masse sur l'ensemble du territoire. En tout cas, merci à Paladin pour l'info au sujet de la médiathèque de Marseille, ça fait bien plaisir.

Une vingtaine de disponibles à Marseille.

Léonox a écrit:La meilleure adresse pour acheter "Thanatéros", la voilà : http://www.riviereblanche.com/

Et si tu ne vois jamais de Rivière Blanche en librairie, c'est normal, Yann : la diffusion n'est pas adaptée à la micro-édition. Pour être visible en librairie, il faut des tirages monstrueux. Or Rivière Blanche, conscient que ses partis pris éditoriaux le situaient dans la niche de la niche, a tout de suite opté pour le système de l'impression à la demande (ils ont d'ailleurs été les premiers à le faire en France). Ce qui signifie pas de stock, donc pas de retours ni d'invendus. Mais aussi pas de présence en librairie. Une présence de toute façon rendue compromise par un autre facteur : les marges énormes exigées par les libraires (de 30 à 40%). C'est un choix. Mais crois-moi : si Rivière Blanche avait opté pour le système de distribution classique, il n'auraient pas sorti 400 livres en 13 ans, mais 4 livres en 13 mois. Et on n'aurait jamais parlé d'eux ici.

Merci pour ton intérêt à l'égard du livre de Catherine en tout cas.

Merci pour l'explication. J'ai était voir sur le site, et il y a vraiment beaucoup de choix. Je vais prendre le temps de mieux regarder.

Comment dirait ce bon Jean-Louis Aubert, "Voilààà, c'est fini" (j'le fais bien, hein ?).
Thanatéros est donc bouclé. Un beau bébé de 358 000 signes en tout (176 000 pour Larmes de sexe et 182 000 pour Tranches de mort). Plus qu'à préparer le PDF et la maquette, maintenant.

A ce propos : tout en finalisant les corrections ce week-end, j'ai préparé la quatrième de couve. Comme mon texte a été validé par l'autrice, le voici en avant-première :

Au niveau de la jonction à l'épaule, les avant-bras se séparent du reste du corps, lentement, trop lentement. Malgré les hurlements, Anita a l'impression d'entendre le bruit mouillé d'une viande qu'on déchire. C’est alors que les chairs cèdent, suivies des muscles, des cartilages. Les os s'arrachent, le sang gicle en deux gros jets et les bras tombent sur le béton, éclaboussant autour d'eux, sanglés par les chaînes qui continuent à se dérouler.

LARMES DE SEXE
Et s’il existait une société basée uniquement sur le sexe ? Et si cette société était fondée sur un système de caste générant privilèges, exclusions et exploitation de l’homme par l’homme ? Et si un grain de sable venait gripper cette belle machine, jusqu’à la faire salement dérailler ?

TRANCHES DE MORT
Romane, Anita, Samantha. Trois femmes soumises à la brutalité masculine, évoluant dans des univers clos ou carcéraux. Trois mondes atroces, repliés sur eux-mêmes, où fusionnent les pulsions de sexe et de mort. Trois destins si proches qu’ils pourraient bien n’en faire qu’un.

Deux courts romans d’horreur inédits et dépravés destinés à l’origine à la collection TRASH. Quand l’autrice de Greta célèbre les noces de sang de la dystopie et du Sex and horror.

Belle présentation ! J'avais déjà envie de le lire avant, mais là…

Jolie mise en bouche, effectivement ça donne envie !

La présentation est made in Léo, logique, donc, qu'elle soit top.
Et comme le dit Léo, c'est fini (moi, je le fais moins bien). J'ai renvoyé à Léo ce matin, les derniers chapitres relus avec validation de corrections.
J'aime beaucoup ces séances de corrections (non, ça ne ressemble pas à une allusion sm), elles me manquent déjà. Peut-être parce qu'avec Léo, c'est toujours un plaisir (ouais, je m'enfonce là, mais non, ça ne parle toujours pas de sm).
Maintenant, plus qu'à attendre la suite. Bientôt (enfin, bientôt, c'est relatif), il y aura d'autres petites info.
Et, je trépigne d'impatience d'arriver au mois de mars.

Impeccable, comme toujours. Tout est dit et donne envie.

Une très bonne mise en bouche ^^ Bravo à vous deux ^^

FRançoise GRDR a écrit:Une très bonne mise en bouche ^^ Bravo à vous deux ^^

Quelle cochonne cette Françoise !

Ouais. Et c'est pas la seule.

Léonox a écrit:LARMES DE SEXE

Nao76 a écrit:Magnifique ! J'en verserais bien une petite larme.

Sinon, la fiche du livre a été mise à jour ce matin :

http://www.riviereblanche.com/paraitre-n108-thanateros.html

J'aime cette quatrième de couverture, et notamment l'allusion à Trash. Voilà qui me console (un peu) de la fin de collection dans sa forme actuelle. Qui mieux que la Rivière blanche pouvait accueillir de tels manuscrits ?

J'en profite pour adresser à toutes celles et ceux qui ont permis la publication des romans Trash un immense MERCI. Vous avez porté haut le fanion de la littérature d'horreur de poche. C'était vraiment, mais alors vraiment, une belle aventure.

Schootswater a écrit:

J'en profite pour adresser à toutes celles et ceux qui ont permis la publication des romans Trash un immense MERCI. Vous avez porté haut le fanion de la littérature d'horreur de poche. C'était vraiment, mais alors vraiment, une belle aventure.

Merci à toi. On sait que tu as été un fervent défenseur de nos poésies glauques depuis le début. Et moi, ayant été au cœur du système avec deux romans publiés par la générosité de Julien et Antoine, je comprends ta peine et je la ressens aussi. Mais c'est une page qui se tourne.

Ah, le fait qu'il s'agisse d'un roman initialement prévu comme nouveau tome de la collection TRASH est un détail qui lui rajoute une valeur "historique" et un peu sentimentale, si je puis m'exprimer ainsi. Je m'empresserai de le lire une fois qu'il me tombera entre les mains !

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours été intéressé par ce genre de détails. Sans doute parce que je m'imagine à quoi la couverture aurait ressemblé si elle avait été publiée par TRASH. Je trouve qu'il s'agit alors ici d'un bel hommage à une collection merveilleuse et je félicite chaleureusement son auteur !