GRETA de Catherine Robert
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GRETA de Catherine Robert
J'y ai réfléchi et je me suis dit que plutôt de parler un peu n'importe où de mon projet, c'était peut-être pas une mauvaise idée de créer un topic exprès pour ce texte. Assez bizarrement, j'ai besoin de blablater là-dessus. Je pense que c'est pour me motiver.
C'est un texte déjà assez conséquent, 74 000 signes à ce moment précis et 29 pages word (interlignes 1,5 pour les plus curieux). Ce qui pour moi représente du long. La majorité de mes textes fait moins de 20 000 signes et souvent moins de 10 000.
L'idée m'est venue pour le concours et vous avez la première version qui participe au-dit concours. Mais plutôt que de première version, je devrais parler de début. Ensuite, l'histoire m'est restée en tête, le monde ébauché me plaisait bien, j'ai eu envie de reprendre le récit pour l'allonger un peu. Très vite, je me suis laissée emporter par l'histoire. Résultat, les signes s’enchaînent plutôt vite, je ne sais toujours pas quand le récit s'achèvera et je n'ai que de vagues idées pour la suite et la fin, même si doucement certaines choses commencent à germer dans mon esprit.
Si j'ai hésité avant de créer ce topic, c'est que je ne sais pas trop quoi vous raconter. Vous parler de ma progression journalière, c'est pas super intéressant (et bien sûr, c'est ça qui me botte, moi ).
Alors que vous dire ?
Comme ceux qui ont lu mon texte pour le concours ont pu le constater, l'histoire se déroule dans un monde étrange et, pour moi, pas fantastique au sens propre du terme (c'est à dire qu'il n'y pas d'éléments sortant de l'ordinaire ordinaire, ça c'est de la définition de malade, j'avoue ). Un désert, une prison, un village. Rien d'extraordinaire à première vue, mais c'est un décor pervers où sont menées des expériences cruelles. Greta, l’héroïne a accepté d'y travailler. Pour son malheur. Pour avoir craqué, fait preuve d'humanité, la voilà passée de l'autre côté, celui des détenus. Et ses souffrances ne font que commencer. Petit à petit, on la brise psychologiquement, puis vient le reste, les tortures physiques, les agressions. Qui sait jusqu'où peut aller la folie de ceux qui dirigent ce monde hors du monde.
Bon, je suis pas habituée à faire ce genre de pitch pour mes histoires. Ce qui est, cela-dit, une bonne expérience. Donc, je ne sais pas si j'en dit assez.
Le texte est-il bon ? Eh eh ! J'en sais rien. Moi, je suis à fond dedans, j'aime l'écrire et mon histoire me plait. Hier soir, j'ai relu l'ensemble de ce que j'avais déjà écrit, ce que j'appréhendais un peu (la crainte que ça ne me paraisse nul ), mais j'ai pris plaisir à me relire.
Je ne sais pas si ce topic est vraiment opportun, mais au pire, il pourra toujours être supprimé si jamais.
C'est un texte déjà assez conséquent, 74 000 signes à ce moment précis et 29 pages word (interlignes 1,5 pour les plus curieux). Ce qui pour moi représente du long. La majorité de mes textes fait moins de 20 000 signes et souvent moins de 10 000.
L'idée m'est venue pour le concours et vous avez la première version qui participe au-dit concours. Mais plutôt que de première version, je devrais parler de début. Ensuite, l'histoire m'est restée en tête, le monde ébauché me plaisait bien, j'ai eu envie de reprendre le récit pour l'allonger un peu. Très vite, je me suis laissée emporter par l'histoire. Résultat, les signes s’enchaînent plutôt vite, je ne sais toujours pas quand le récit s'achèvera et je n'ai que de vagues idées pour la suite et la fin, même si doucement certaines choses commencent à germer dans mon esprit.
Si j'ai hésité avant de créer ce topic, c'est que je ne sais pas trop quoi vous raconter. Vous parler de ma progression journalière, c'est pas super intéressant (et bien sûr, c'est ça qui me botte, moi ).
Alors que vous dire ?
Comme ceux qui ont lu mon texte pour le concours ont pu le constater, l'histoire se déroule dans un monde étrange et, pour moi, pas fantastique au sens propre du terme (c'est à dire qu'il n'y pas d'éléments sortant de l'ordinaire ordinaire, ça c'est de la définition de malade, j'avoue ). Un désert, une prison, un village. Rien d'extraordinaire à première vue, mais c'est un décor pervers où sont menées des expériences cruelles. Greta, l’héroïne a accepté d'y travailler. Pour son malheur. Pour avoir craqué, fait preuve d'humanité, la voilà passée de l'autre côté, celui des détenus. Et ses souffrances ne font que commencer. Petit à petit, on la brise psychologiquement, puis vient le reste, les tortures physiques, les agressions. Qui sait jusqu'où peut aller la folie de ceux qui dirigent ce monde hors du monde.
Bon, je suis pas habituée à faire ce genre de pitch pour mes histoires. Ce qui est, cela-dit, une bonne expérience. Donc, je ne sais pas si j'en dit assez.
Le texte est-il bon ? Eh eh ! J'en sais rien. Moi, je suis à fond dedans, j'aime l'écrire et mon histoire me plait. Hier soir, j'ai relu l'ensemble de ce que j'avais déjà écrit, ce que j'appréhendais un peu (la crainte que ça ne me paraisse nul ), mais j'ai pris plaisir à me relire.
Je ne sais pas si ce topic est vraiment opportun, mais au pire, il pourra toujours être supprimé si jamais.
Re: GRETA de Catherine Robert
Ce genre de topic n'est jamais supprimé, ma bonne dame. Il est au pire fusionné avec un autre.
Bref. J'ai pas grand-chose à dire, si ce n'est que je t'encourage à continuer! Te connaissant, si tu prends ton pied en l'écrivant et, encore mieux, en le relisant, ça plaira certainement au lecteur.
Bref. J'ai pas grand-chose à dire, si ce n'est que je t'encourage à continuer! Te connaissant, si tu prends ton pied en l'écrivant et, encore mieux, en le relisant, ça plaira certainement au lecteur.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Re: GRETA de Catherine Robert
Hésite pas à nous donner des nouvelles de l'avancée. Personnellement, je suis bien intéressé pour lire le résultat final, j'ai hâte de te voir arriver aux derniers signes du coup.
Re: GRETA de Catherine Robert
Un roman, je ne pense pas. Je trouve déjà ça énorme là où j'en suis arrivée. Mais il y a encore à écrire. Je me dis que si j'arrive aux 100 000 signes, ce serait déjà génial.
Mais je ne me mets aucun objectif de taille ou quoi que ce soit d'autre, j'essaie de ne pas réfléchir, de ne pas me mettre de pression. Juste me tenir à écrire (et en soi, c'est déjà bien suffisant comme challenge).
C'est comme je m'oblige à repousser tous les doutes et toutes les questions. Je sais qu'il doit y avoir des défauts, mais hors de question d'y penser pour le moment, j'aurai tout le temps après de me perdre en lamentations .
Bon, j'y retourne, j'en suis restée à mes 74 000 signes hier soir.
En tout cas, j'étais crevée et je sais que c'est ce récit qui me vide. Ça aussi, c'est assez nouveau.
Mais je ne me mets aucun objectif de taille ou quoi que ce soit d'autre, j'essaie de ne pas réfléchir, de ne pas me mettre de pression. Juste me tenir à écrire (et en soi, c'est déjà bien suffisant comme challenge).
C'est comme je m'oblige à repousser tous les doutes et toutes les questions. Je sais qu'il doit y avoir des défauts, mais hors de question d'y penser pour le moment, j'aurai tout le temps après de me perdre en lamentations .
Bon, j'y retourne, j'en suis restée à mes 74 000 signes hier soir.
En tout cas, j'étais crevée et je sais que c'est ce récit qui me vide. Ça aussi, c'est assez nouveau.
Re: GRETA de Catherine Robert
Bien, tout ça. Très, très bien. D'autant plus que tu as exactement la bonne attitude.
Continue donc à empiler du signe sans te poser de question autant que possible.
A ce stade, je voudrais juste savoir une ou deux petites choses:
- as-tu commencé à faire un découpage en chapitres ?
- si oui, que penserais-tu de l'idée de les poster un par un (ou deux par deux, selon leur taille) sur ce topic, au rythme qui te conviendra, de façon à réaliser une sorte de petit feuilleton ?
Continue donc à empiler du signe sans te poser de question autant que possible.
A ce stade, je voudrais juste savoir une ou deux petites choses:
- as-tu commencé à faire un découpage en chapitres ?
- si oui, que penserais-tu de l'idée de les poster un par un (ou deux par deux, selon leur taille) sur ce topic, au rythme qui te conviendra, de façon à réaliser une sorte de petit feuilleton ?
Re: GRETA de Catherine Robert
Pas vraiment de chapitres, mais le texte est découpé, donc oui, pourquoi pas poster de temps en temps des parties. Sauf que ce sera du brut, à part une relecture sans vraiment regarder aux fautes et/ou lourdeurs, je ne veux pas me relire pour l'instant.
Et donc, pour battre le fer tant qu'il est chaud, je vais vous remettre la première séquence. Mais pour ceux qui ont lu mon texte du concours, ce ne sera pas une nouveauté puisque c'est repris mot pour mot, tout comme la 3è, la 2è étant un peu modifiée. Ensuite, ce sera du nouveau.
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Et donc, pour battre le fer tant qu'il est chaud, je vais vous remettre la première séquence. Mais pour ceux qui ont lu mon texte du concours, ce ne sera pas une nouveauté puisque c'est repris mot pour mot, tout comme la 3è, la 2è étant un peu modifiée. Ensuite, ce sera du nouveau.
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"Numéro 2226, levez-vous !"
L'injonction est métallique, froide et impérieuse. L'homme sur la couchette de bois obéit aussitôt. Il est nu, sous-alimenté. Son sexe flasque pend entre deux jambes maigrichonnes et cache des testicules recroquevillées dans leur bourse sous l'effet de la peur. La tête baissée, tremblant, il attend.
"2226, aimez-vous le sexe ?"
La réponse est timide, presque inaudible. La voix l'enjoint à répéter. Plusieurs fois, il s'exécute. Au final, il gueule "oui, oui, oui !"
Ce n'est pas la première fois que Greta s'occupe de lui, un cas facile. Dès le début, il avait montré une personnalité fragile et s'était plié à la plupart des demandes. L'étape du jour porte sur la sexualité, un domaine souvent tabou, mais déjà affaibli, la plupart craque assez vite et avoue leurs moindres fantasmes.
Sur un carnet, la gardienne note ses observations. A quoi sert le carnet ensuite, elle n'en sait rien et ce n'est pas son affaire. On la paie pour un boulot, elle le fait et ne pose pas de questions. De toute façon, les questions n'ont pas de réponses là où elle se trouve.
"2226, aimez-vous la sodomie ?"
Il sursaute, pris au dépourvu. "Non !" crie-t-il. La crainte suinte de tout son corps en une sueur dont l'odeur imaginaire fait plisser les narines à Greta. "Pathétique" pense-t-elle.
"2226, aimez-vous la sodomie ?"
L'interrogation est renouvelée plusieurs fois, le pauvre type ne se résout pas à acquiescer. Ses dénégations finissent par une crise de larmes et de douleur. La tortionnaire a obligation de lui envoyer un choc électrique pour chaque mauvais comportement. Ils se sont succédés et Maigrelet – c'est le surnom qu'elle a donné à l'inconnu – s'est affaissé sur le sol en position fœtale.
"2226, levez-vous ! ?"
Il se relève, toujours geignant. De la morve lui coule du nez et il semblerait qu'il se soit uriné dessus. Greta zoome pour vérifier, puis note l'observation.
"2226, pratiquez-vous la sodomie ?"
Le captif finit par céder à la pression et admet des pratiques dont la gardienne n'est même pas sûre qu'il ait déjà essayé. Qu'importe, ce n'est pas la vérité qu'on lui demande, juste la soumission de ses victimes.
"2226, aimez-vous la sodomie ?"
Greta attend, curieuse. Va-t-il renier ce qu'il clamait quelques minutes plus tôt ? Elle parie que oui et constate qu'elle a raison. Il a capitulé, n'a même plus envie de contester quoique ce soit. C'est le moment pour l'ordre suivant.
"2226, mettez-vous à quatre pattes !"
Maigrelet tique mais obtempère. Ses pleurs ne se sont pas arrêtés. Immobile, il attend comme elle vient de l'exiger. Ses tremblements se sont accentués sous l'angoisse d'une agression qui n'arrivera pourtant pas. Il va rester ainsi un long moment comme le protocole le stipule. Greta peut maintenant passer à un autre écran tout en surveillant la position animale de l'homme brisé.
L'injonction est métallique, froide et impérieuse. L'homme sur la couchette de bois obéit aussitôt. Il est nu, sous-alimenté. Son sexe flasque pend entre deux jambes maigrichonnes et cache des testicules recroquevillées dans leur bourse sous l'effet de la peur. La tête baissée, tremblant, il attend.
"2226, aimez-vous le sexe ?"
La réponse est timide, presque inaudible. La voix l'enjoint à répéter. Plusieurs fois, il s'exécute. Au final, il gueule "oui, oui, oui !"
Ce n'est pas la première fois que Greta s'occupe de lui, un cas facile. Dès le début, il avait montré une personnalité fragile et s'était plié à la plupart des demandes. L'étape du jour porte sur la sexualité, un domaine souvent tabou, mais déjà affaibli, la plupart craque assez vite et avoue leurs moindres fantasmes.
Sur un carnet, la gardienne note ses observations. A quoi sert le carnet ensuite, elle n'en sait rien et ce n'est pas son affaire. On la paie pour un boulot, elle le fait et ne pose pas de questions. De toute façon, les questions n'ont pas de réponses là où elle se trouve.
"2226, aimez-vous la sodomie ?"
Il sursaute, pris au dépourvu. "Non !" crie-t-il. La crainte suinte de tout son corps en une sueur dont l'odeur imaginaire fait plisser les narines à Greta. "Pathétique" pense-t-elle.
"2226, aimez-vous la sodomie ?"
L'interrogation est renouvelée plusieurs fois, le pauvre type ne se résout pas à acquiescer. Ses dénégations finissent par une crise de larmes et de douleur. La tortionnaire a obligation de lui envoyer un choc électrique pour chaque mauvais comportement. Ils se sont succédés et Maigrelet – c'est le surnom qu'elle a donné à l'inconnu – s'est affaissé sur le sol en position fœtale.
"2226, levez-vous ! ?"
Il se relève, toujours geignant. De la morve lui coule du nez et il semblerait qu'il se soit uriné dessus. Greta zoome pour vérifier, puis note l'observation.
"2226, pratiquez-vous la sodomie ?"
Le captif finit par céder à la pression et admet des pratiques dont la gardienne n'est même pas sûre qu'il ait déjà essayé. Qu'importe, ce n'est pas la vérité qu'on lui demande, juste la soumission de ses victimes.
"2226, aimez-vous la sodomie ?"
Greta attend, curieuse. Va-t-il renier ce qu'il clamait quelques minutes plus tôt ? Elle parie que oui et constate qu'elle a raison. Il a capitulé, n'a même plus envie de contester quoique ce soit. C'est le moment pour l'ordre suivant.
"2226, mettez-vous à quatre pattes !"
Maigrelet tique mais obtempère. Ses pleurs ne se sont pas arrêtés. Immobile, il attend comme elle vient de l'exiger. Ses tremblements se sont accentués sous l'angoisse d'une agression qui n'arrivera pourtant pas. Il va rester ainsi un long moment comme le protocole le stipule. Greta peut maintenant passer à un autre écran tout en surveillant la position animale de l'homme brisé.
Re: GRETA de Catherine Robert
Comme c'est quand même pas très sympa de ne mettre qu'une partie déjà présente en l'état ailleurs, je vous rajoute la deuxième séquence. Et c'est à peine plus sympa puisqu'en gros, même si je l'ai modifiée, c'est pareil que sur mon texte concours.
Promis, demain, je vous mets les deux parties suivantes pour avoir du nouveau.
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Promis, demain, je vous mets les deux parties suivantes pour avoir du nouveau.
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Le soleil se couche lorsqu'elle sort de la prison. Douze heures de travail, elle est fatiguée et ne songe qu'à son lit. Les enfants doivent être prêts à se coucher, elle aura juste le temps de leur raconter une histoire que Gina fera semblant de ne pas écouter.
Installée dans la voiture qui la conduit chaque matin et la ramène chaque soir, Greta regarde le bâtiment rapetisser derrière elle. Un énorme bloc de béton, presque aveugle, une tumeur posée au milieu du désert, sans vitre, sans fioritures, à peine y voit-on quatre portes espacées sur toute la longueur. Le centre de détention est immense et bouche presque l'horizon. Qui a construit un tel lieu, la jeune femme n'en a aucune idée, mais il ne ressemble à rien de connu.
Tandis que le véhicule se traîne sur l'écharpe grise qui sert de route, Greta laisse son esprit divaguer au gré des souvenirs. Le taudis où la pluie goutte du toit, avec ses murs aussi fins que les cheveux de sa fille, mobilier sommaire et délabré et l'expulsion qui menace, l'hiver qui approche. Et ce jour-là, après quatre heures de ménage, 20 euros en poche, pour faire la semaine, l'homme en costume sombre, au visage impassible qui l'attendait sur le seuil. Elle avait failli le remballer direct, mais son regard l'en avait dissuadée. Alors, il était entré dans l'unique pièce, avait posé sa mallette et sans s'asseoir lui avait exposé sa proposition. Un boulot, temps-plein, des avantages comme le logement et les charges. Une réelle aubaine pour elle qui envisageait d'abandonner ses enfants. Bien sûr, il y avait certaines contraintes, mais au fond, avait-elle le choix. Dans sa situation, pourquoi ne pas accepter. C'est ce qu'elle avait fait. Elle avait signé rapidement, trop rapidement et ils avaient atterri au milieu de cette étendue de sable sans même savoir dans quelle partie du globe ils se trouvaient.
Greta soupira en sortant de la voiture, elle regrettait son ancienne vie, les enfants aussi. Ils en parlaient de moins en moins, mais longtemps, ils avaient réclamé leurs camarades, leur école, leur existence d'avant. Tout cela était terminé, une clause interdisait le moindre retour en arrière. Pourquoi ? Sur le moment même, ça ne l'avait pas interpellée, maintenant elle comprenait. Comment laisser repartir des gens qui en torturaient d'autres, pourquoi prendre le risque que le monde apprenne les ignominies de la prison. Ils étaient coincés.
Avant de pénétrer dans sa petite maison, bien plus luxueuse que tout ce qu'elle avait connu malgré son rendu impersonnel, la jeune femme jeta un regard vers le bâtiment grisâtre qui continuait, malgré les kilomètres à occuper l'espace. A quoi tout cela servait-il ?
Un rideau bougeant aux fenêtres d'une maison voisine interrompit le fil de ses réflexions. Elle se hâta de rentrer et de verrouiller derrière elle. Ne rencontrer personne, autre obligation ou interdiction, elle n'avait aucune envie d'enfreindre les règles.
Installée dans la voiture qui la conduit chaque matin et la ramène chaque soir, Greta regarde le bâtiment rapetisser derrière elle. Un énorme bloc de béton, presque aveugle, une tumeur posée au milieu du désert, sans vitre, sans fioritures, à peine y voit-on quatre portes espacées sur toute la longueur. Le centre de détention est immense et bouche presque l'horizon. Qui a construit un tel lieu, la jeune femme n'en a aucune idée, mais il ne ressemble à rien de connu.
Tandis que le véhicule se traîne sur l'écharpe grise qui sert de route, Greta laisse son esprit divaguer au gré des souvenirs. Le taudis où la pluie goutte du toit, avec ses murs aussi fins que les cheveux de sa fille, mobilier sommaire et délabré et l'expulsion qui menace, l'hiver qui approche. Et ce jour-là, après quatre heures de ménage, 20 euros en poche, pour faire la semaine, l'homme en costume sombre, au visage impassible qui l'attendait sur le seuil. Elle avait failli le remballer direct, mais son regard l'en avait dissuadée. Alors, il était entré dans l'unique pièce, avait posé sa mallette et sans s'asseoir lui avait exposé sa proposition. Un boulot, temps-plein, des avantages comme le logement et les charges. Une réelle aubaine pour elle qui envisageait d'abandonner ses enfants. Bien sûr, il y avait certaines contraintes, mais au fond, avait-elle le choix. Dans sa situation, pourquoi ne pas accepter. C'est ce qu'elle avait fait. Elle avait signé rapidement, trop rapidement et ils avaient atterri au milieu de cette étendue de sable sans même savoir dans quelle partie du globe ils se trouvaient.
Greta soupira en sortant de la voiture, elle regrettait son ancienne vie, les enfants aussi. Ils en parlaient de moins en moins, mais longtemps, ils avaient réclamé leurs camarades, leur école, leur existence d'avant. Tout cela était terminé, une clause interdisait le moindre retour en arrière. Pourquoi ? Sur le moment même, ça ne l'avait pas interpellée, maintenant elle comprenait. Comment laisser repartir des gens qui en torturaient d'autres, pourquoi prendre le risque que le monde apprenne les ignominies de la prison. Ils étaient coincés.
Avant de pénétrer dans sa petite maison, bien plus luxueuse que tout ce qu'elle avait connu malgré son rendu impersonnel, la jeune femme jeta un regard vers le bâtiment grisâtre qui continuait, malgré les kilomètres à occuper l'espace. A quoi tout cela servait-il ?
Un rideau bougeant aux fenêtres d'une maison voisine interrompit le fil de ses réflexions. Elle se hâta de rentrer et de verrouiller derrière elle. Ne rencontrer personne, autre obligation ou interdiction, elle n'avait aucune envie d'enfreindre les règles.
Re: GRETA de Catherine Robert
Comme promis, j'enchaîne. Ce passage est pareil au texte du concours. Ce n'est qu'ensuite que le texte sera différent et avancera dans l'histoire.
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"Numéro 3127, levez-vous !"
Un doigt d'honneur sorti de sous les couvertures vient répondre à son injonction. Hormis cela, la masse ne bouge pas. C'est un nouveau client pour Greta, elle a l'habitude. Au départ, tous résistent plus ou moins. La décharge électrique est envoyée et une jeune fille se lève d'un bond sous l'effet de la surprise et de la douleur. L'intensité du courant est pourtant faible, un avertissement.
La gardienne pâlit en voyant le visage de sa patiente du jour. Presque une gamine, 16 ou 17 ans maximum. Ce n'est pas vraiment ça qui la dérange, elle a connu plus jeune depuis les mois qu'elle a rejoint la prison. Mais au moment où l'adolescente a bondi de sa couchette, l'espace d'un instant, elle a cru voir Gina. L'effet des cheveux châtain clair certainement.
Alors, Greta ferme les yeux quelques secondes, souffle un coup, discrètement. Pas la peine qu'on la surprenne en proie à des émotions inopportunes. La caméra dans son dos semble soudain lui brûler la nuque, mais elle résiste à l'envie de se retourner.
Dans la cellule, la gamine lance des invectives à tout va, dans un langage ordurier qu'elle a rarement entendu. "Ce n'est pas Gina" pense la femme à son pupitre, "jamais, elle ne parlerait comme ça".
A nouveau maîtresse d'elle-même, Greta reprend son travail, note le comportement de la prisonnière dans son carnet.
"3127, calmez-vous !"
Sa voix, glaciale, mécanisée, produit l'effet inverse de l'ordre donné. 3127 s'excite encore plus, retourne sa literie sommaire, shoote dans la chaise, s'abîmant le pied au passage, ce qui augmente encore sa colère. L'impulsion électrique est cette fois plus forte, surprend l'adolescente qui porte ses mains à son cou. Elle semble réfléchir, arriver à la seule conclusion possible et s'immobilise.
"3127, déshabillez-vous !"
La première étape, Greta sait qu'elle va se rebiffer, ils le font tous. Quelques décharges rendent dociles les plus récalcitrants. Mais pas toujours. C'est le cas cette fois. La jeune fille se mure dans une attitude hostile. A chaque injonction, elle lance "va te faire foutre !", serre les dents et supporte la punition. Sous les chocs de plus en plus rudes, elle finit par s'effondrer, mais continue à ne pas obéir. La tortionnaire hésite, elle a atteint le niveau maximum supportable, si elle va plus haut, elle mettra la vie en danger et ne s'y résout pas.
"Gina !" Soudain, l'image de sa fille revient s'imposer à son esprit. Et si c'était elle à la place de l'inconnue. Si c'était elle qui avait à supporter tout ça. Si c'était elle qu'on torturait ainsi. Greta sent son cœur qui s'accélère. "Non ! Gina ne sera jamais ici !" Elle n'en est pas sûre, la perspective que ses enfants finissent en détenus a entamé le travail de sape dans son cerveau. Ses mains tremblent alors qu'elle prend des notes. Son écriture est moins assurée.
"Est-ce qu'ils vont voir que je panique ? Est-ce qu'ils vont se rendre compte que je craque peut-être ?" L'œil derrière elle paraît énorme tout à coup. Qui la surveille ? Que risque-t-elle ? Son souffle s'est fait plus court, elle halète presque. Il faut qu'elle se reprenne. Rageusement, elle augmente encore l'intensité du courant et appuie sur le bouton d'envoi. Dans la cellule, la jeune fille hurle, mais refuse encore.
Que doit-elle faire ? Greta est perdue. La posture raide et professionnelle qu'elle s'efforce de tenir depuis de longues minutes lui devient intenable. Ses épaules s'affaissent, elle tremble de plus en plus et sa respiration se fait pénible.
"Gardienne 716, reprenez-vous !"
La voix surgissant de nulle part tonne dans la petite pièce, la geôlière saute de sa chaise, se rassied. Sa tête va de droite à gauche. Elle n'arrive plus à penser. Ainsi, elle avait deviné juste, elle aussi était surveillée en permanence. Que va-t-il lui arriver maintenant ? Elle a commis une faute, ils vont venir. Mais d'où ? Elle regarde autour d'elle, cherche une issue, mais seule la porte par où elle entre, par où elle sort se présente à elle. Et s'ils étaient derrière à l'attendre. La détenue recroquevillée sur le sol de sa cellule est complètement oubliée. Greta n'arrive pas à se calmer, des frissons la parcourent, puis des sueurs froides, suivies de bouffées de chaleur, la tête lui tourne. Une crise de panique qui la laisse paralysée.
"Gardienne 716, vous pouvez sortir !"
Sortir ? Pourquoi ? La journée n'est pas terminée, encore plusieurs heures. Greta ne bouge pas, incapable du moindre mouvement.
"Gardienne 716, veuillez sortir !"
L'ordre est clair, elle doit obéir. Elle n'a pas de collier, mais le savoir ne la rassure pas. Un effort de volonté et son corps se meut sur des jambes flageolantes, avec l'impression d'être une ivrogne tant elle tangue à chacun de ses pas. La clenche enfin, l'abaisser, tirer sur le battant, tout lui semble au-dessus de ses forces. Puis le couloir. Elle sort.
"Gardienne 716, veuillez nous suivre !"
Greta s'évanouit.
Un doigt d'honneur sorti de sous les couvertures vient répondre à son injonction. Hormis cela, la masse ne bouge pas. C'est un nouveau client pour Greta, elle a l'habitude. Au départ, tous résistent plus ou moins. La décharge électrique est envoyée et une jeune fille se lève d'un bond sous l'effet de la surprise et de la douleur. L'intensité du courant est pourtant faible, un avertissement.
La gardienne pâlit en voyant le visage de sa patiente du jour. Presque une gamine, 16 ou 17 ans maximum. Ce n'est pas vraiment ça qui la dérange, elle a connu plus jeune depuis les mois qu'elle a rejoint la prison. Mais au moment où l'adolescente a bondi de sa couchette, l'espace d'un instant, elle a cru voir Gina. L'effet des cheveux châtain clair certainement.
Alors, Greta ferme les yeux quelques secondes, souffle un coup, discrètement. Pas la peine qu'on la surprenne en proie à des émotions inopportunes. La caméra dans son dos semble soudain lui brûler la nuque, mais elle résiste à l'envie de se retourner.
Dans la cellule, la gamine lance des invectives à tout va, dans un langage ordurier qu'elle a rarement entendu. "Ce n'est pas Gina" pense la femme à son pupitre, "jamais, elle ne parlerait comme ça".
A nouveau maîtresse d'elle-même, Greta reprend son travail, note le comportement de la prisonnière dans son carnet.
"3127, calmez-vous !"
Sa voix, glaciale, mécanisée, produit l'effet inverse de l'ordre donné. 3127 s'excite encore plus, retourne sa literie sommaire, shoote dans la chaise, s'abîmant le pied au passage, ce qui augmente encore sa colère. L'impulsion électrique est cette fois plus forte, surprend l'adolescente qui porte ses mains à son cou. Elle semble réfléchir, arriver à la seule conclusion possible et s'immobilise.
"3127, déshabillez-vous !"
La première étape, Greta sait qu'elle va se rebiffer, ils le font tous. Quelques décharges rendent dociles les plus récalcitrants. Mais pas toujours. C'est le cas cette fois. La jeune fille se mure dans une attitude hostile. A chaque injonction, elle lance "va te faire foutre !", serre les dents et supporte la punition. Sous les chocs de plus en plus rudes, elle finit par s'effondrer, mais continue à ne pas obéir. La tortionnaire hésite, elle a atteint le niveau maximum supportable, si elle va plus haut, elle mettra la vie en danger et ne s'y résout pas.
"Gina !" Soudain, l'image de sa fille revient s'imposer à son esprit. Et si c'était elle à la place de l'inconnue. Si c'était elle qui avait à supporter tout ça. Si c'était elle qu'on torturait ainsi. Greta sent son cœur qui s'accélère. "Non ! Gina ne sera jamais ici !" Elle n'en est pas sûre, la perspective que ses enfants finissent en détenus a entamé le travail de sape dans son cerveau. Ses mains tremblent alors qu'elle prend des notes. Son écriture est moins assurée.
"Est-ce qu'ils vont voir que je panique ? Est-ce qu'ils vont se rendre compte que je craque peut-être ?" L'œil derrière elle paraît énorme tout à coup. Qui la surveille ? Que risque-t-elle ? Son souffle s'est fait plus court, elle halète presque. Il faut qu'elle se reprenne. Rageusement, elle augmente encore l'intensité du courant et appuie sur le bouton d'envoi. Dans la cellule, la jeune fille hurle, mais refuse encore.
Que doit-elle faire ? Greta est perdue. La posture raide et professionnelle qu'elle s'efforce de tenir depuis de longues minutes lui devient intenable. Ses épaules s'affaissent, elle tremble de plus en plus et sa respiration se fait pénible.
"Gardienne 716, reprenez-vous !"
La voix surgissant de nulle part tonne dans la petite pièce, la geôlière saute de sa chaise, se rassied. Sa tête va de droite à gauche. Elle n'arrive plus à penser. Ainsi, elle avait deviné juste, elle aussi était surveillée en permanence. Que va-t-il lui arriver maintenant ? Elle a commis une faute, ils vont venir. Mais d'où ? Elle regarde autour d'elle, cherche une issue, mais seule la porte par où elle entre, par où elle sort se présente à elle. Et s'ils étaient derrière à l'attendre. La détenue recroquevillée sur le sol de sa cellule est complètement oubliée. Greta n'arrive pas à se calmer, des frissons la parcourent, puis des sueurs froides, suivies de bouffées de chaleur, la tête lui tourne. Une crise de panique qui la laisse paralysée.
"Gardienne 716, vous pouvez sortir !"
Sortir ? Pourquoi ? La journée n'est pas terminée, encore plusieurs heures. Greta ne bouge pas, incapable du moindre mouvement.
"Gardienne 716, veuillez sortir !"
L'ordre est clair, elle doit obéir. Elle n'a pas de collier, mais le savoir ne la rassure pas. Un effort de volonté et son corps se meut sur des jambes flageolantes, avec l'impression d'être une ivrogne tant elle tangue à chacun de ses pas. La clenche enfin, l'abaisser, tirer sur le battant, tout lui semble au-dessus de ses forces. Puis le couloir. Elle sort.
"Gardienne 716, veuillez nous suivre !"
Greta s'évanouit.
Re: GRETA de Catherine Robert
90 000 signes pour le moment ! 35 pages et j'entame la 36è.
Maintenant, ça va être la pause jusque lundi. Je pourrai réfléchir à tout ça du week-end.
A un moment, si je continue à vous poster le truc en feuilleton, faudra que ce topic se déplace vers la partie adulte, m'amuse beaucoup pour le moment au niveau des tortures, sans parler des passages assez orienté X, pas très indiqué pour les jeunes regards
Maintenant, ça va être la pause jusque lundi. Je pourrai réfléchir à tout ça du week-end.
A un moment, si je continue à vous poster le truc en feuilleton, faudra que ce topic se déplace vers la partie adulte, m'amuse beaucoup pour le moment au niveau des tortures, sans parler des passages assez orienté X, pas très indiqué pour les jeunes regards
Re: GRETA de Catherine Robert
Que des bonnes nouvelles, donc.
Moi je lirai les prochains épisodes quoiqu'il arrive, parce que là je suis ferré pour de bon.
J'adhère à cent pour cent à l'univers présenté, qui me renvoie direct à tous ces bons vieux WIP 70's crasseux et déviants que j'aime tant (pour ceux qui ne connaissent pas, tapez "Women In Prison" sur Google). Et comme en plus je trouve que le style est parfaitement adapté (c'est sec comme un coup de trique et presque aussi brutal que du Zaroff), pour l'instant je me régale.
Alors en effet, on sent que le passage d'aujourd'hui a peut-être été un poil moins bossé que ceux d'hier, mais franchement, pour un premier jet (oui, je sais ), c'est déjà du super boulot.
Donc je ne garantis pas un com' à chaque nouvel extrait, mais ouais, je serai là pour la suite.
Continue, Catherine, ne lâche rien.
Moi je lirai les prochains épisodes quoiqu'il arrive, parce que là je suis ferré pour de bon.
J'adhère à cent pour cent à l'univers présenté, qui me renvoie direct à tous ces bons vieux WIP 70's crasseux et déviants que j'aime tant (pour ceux qui ne connaissent pas, tapez "Women In Prison" sur Google). Et comme en plus je trouve que le style est parfaitement adapté (c'est sec comme un coup de trique et presque aussi brutal que du Zaroff), pour l'instant je me régale.
Alors en effet, on sent que le passage d'aujourd'hui a peut-être été un poil moins bossé que ceux d'hier, mais franchement, pour un premier jet (oui, je sais ), c'est déjà du super boulot.
Donc je ne garantis pas un com' à chaque nouvel extrait, mais ouais, je serai là pour la suite.
Continue, Catherine, ne lâche rien.
Re: GRETA de Catherine Robert
Je lâche pas, je veux pas lâcher. Je veux arriver au bout de ce projet même si je ne sais toujours pas où il me mène. C'est un vrai défi pour moi de ne pas abandonner en cours de route et surtout d'arriver à éviter de penser à l'histoire, à ce qu'elle vaut.
Et ouais, d'après ce que j'en ai lu sur wiki, je pense que l'univers de mon histoire peut se rattacher aux WIP. J'ai quand même du en voir, il y a longtemps de ce genre de films, sans me rappeler du moindre titre. J'en ai en tout cas quelques images en mémoire.
Et ouais, d'après ce que j'en ai lu sur wiki, je pense que l'univers de mon histoire peut se rattacher aux WIP. J'ai quand même du en voir, il y a longtemps de ce genre de films, sans me rappeler du moindre titre. J'en ai en tout cas quelques images en mémoire.
Re: GRETA de Catherine Robert
Je veux pas lire Greta parce que j'ai pas encore lu les textes du concours, mais je t'encourage, Cath, je t'encourage! J'ai sorti les pompons et tout!
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: GRETA de Catherine Robert
Merci Naëlle.
Et tu as raison, si on compte lire les textes du concours, et j'espère que ce sera le cas pour le maximum, il vaut mieux ne pas plonger dans la version bis.
Et tu as raison, si on compte lire les textes du concours, et j'espère que ce sera le cas pour le maximum, il vaut mieux ne pas plonger dans la version bis.
Re: GRETA de Catherine Robert
Catherine, tu es à la moitié. Tente le coup pour en faire un roman atypique. Je compte sur toi. C'est maintenant ou jamais.
Re: GRETA de Catherine Robert
Je crois qu'on considère un texte comme un roman après 40 000 mots.
Une de mes histoires qui fait 67 pages (avec saut de pages entre les chapitres), fait 47 786 mots, pour 286 000 signes environ (sachant que ça compte les espaces, et que j'utilisais à cette époque 5 espaces en guise d'alinéa à chaque fois - je connaissais pas encore l'option qui gère la taille des retraits de 1ere ligne - donc on peut enlever pas mal de signes au chiffre que j'ai donné).
Tu en es à 74 000 signes et tu me semble être parti pour continuer encore un moment, donc je suis confiant. D'ailleurs, à combien de mots tu en es ?
Sous 40 000, c'est considéré comme une novella, ce qui pour moi est aussi un roman quand c'est assez long. 40 000 mots donnent 250 pages en format poche environ, donc un livre de 150 pages est en fait officiellement une novella, mais je pense ne pas être le seul à appeler ça un roman malgré tout (pour moi une novella faisant moins de 100 pages, même si c'est pas la définition officielle).
Une de mes histoires qui fait 67 pages (avec saut de pages entre les chapitres), fait 47 786 mots, pour 286 000 signes environ (sachant que ça compte les espaces, et que j'utilisais à cette époque 5 espaces en guise d'alinéa à chaque fois - je connaissais pas encore l'option qui gère la taille des retraits de 1ere ligne - donc on peut enlever pas mal de signes au chiffre que j'ai donné).
Tu en es à 74 000 signes et tu me semble être parti pour continuer encore un moment, donc je suis confiant. D'ailleurs, à combien de mots tu en es ?
Sous 40 000, c'est considéré comme une novella, ce qui pour moi est aussi un roman quand c'est assez long. 40 000 mots donnent 250 pages en format poche environ, donc un livre de 150 pages est en fait officiellement une novella, mais je pense ne pas être le seul à appeler ça un roman malgré tout (pour moi une novella faisant moins de 100 pages, même si c'est pas la définition officielle).
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