Lectures en cours 2017-2019

Ah, j'avais raté ce retour. Merci Paul! Je suis heureux qu'il t'ait plu dans l'ensemble. Ça m'a fait très plaisir de te rencontrer. Je pense qu'on se croisera chaque année à Nice
Là je suis dans les corrections de dernière minute de mon premier roman qui sort fin novembre, je vous montrerai la couv bientôt ^^ Entre temps je suis au milieu d'un troisième recueil de nouvelles, ce qui me donnera l'occasion de poster des textes sur l'écritoire si le thème du concours m'inspire (l'athématique est toujours le plus simple!) A très vite

Ravie d'apprendre que tu vas sortir un nouveau livre et que tu prépares un nouveau recueil. Une bonne période pour toi. Allez, tous mes encouragements dans un cas, et toutes mes félicitations dans l'autre.
Quant au concours actuel (écriture jusqu'au 22 ou 23 décembre, sais plus exactement), il est sur le thème Black-out. Qui sait, tu as peut-être un truc sous le coude ou ça t'en inspirera un.

Le prochain recueil sera un peu l'antithèse du Black-out, car il porte sur les contrées ensoleillées, le sud, l'inquiétant sous le feu du ciel en pleine canicule. Avec les thèmes de la familia, de la mer et des îles. Le rêve du botaniste que je vous avais soumis avait été écrit dans ce cadre. Donc ça va être difficile pour cette fois-ci..

Vu qu'on est sur un fil pour discuter de nos lectures: je redécouvre Dostoievski en ce moment grâce aux traductions d'André Markovic chez babel. J'ai terminé les frères karamazov en deux semaines. C'est très fluide, une langue parlée, envoûtante. On pourrait croire qu'on s'éloigne de la SFFF mais... C'est un roman policier assez horrible avec un parricide, un mystère à résoudre et il y a des scènes hallucinatoires avec l'apparition du diable. Bref ça fait du bien de replonger dans les classiques parfois. Je vais attaquer ensuite les possédés. Faut pas avoir peur des 1200 pages!

Je n'ai plus lu un classique, si l'on excepte l'un ou l'autre classique sfff, depuis... pfiou, m'en rappelle pas. Et ce que j'ai lu en classique, je m'en rappelle encore moins. Ça ne me tente pas (peut-être la faute à l'école où on était obligé de les lire alors qu'au fond, à l'adolescence, c'est en général trop tôt pour les apprécier).

Perso, je lis pas grand chose depuis déjà un bout de temps, pas le temps justement. J'ai quand même fini il y a quelques semaines le recueil de Lester Quinze pas vers l'étrange. Je me promets de le chroniquer depuis, mais... pas le temps. En tout cas, j'ai bien aimé, on reconnaît la patte de l'auteur (en attendant que je me décide à rédiger un avis, Lester devra se contenter de ce tout petit retour).

Super, Malossep !
Un roman et un nouveau recueil dans la foulée : dis donc, t'as pas peur de faire des heures sup', toi
Bonne(s) nouvelle(s) en tous cas et je serais bien curieux au passage d'avoir quelques infos à me mettre sous la dent. D'ailleurs, faut croire que le message de paulux a fait des émules, car quelques jours après, je me suis mis à la lecture de tes Contes de la Vodka et pour l'instant je passe un très bon moment (mais par contre n'attends pas de retour trop vite, ces temps-ci mon programme de lecture est un peu chaotique... surtout quand j'essaie de lire plusieurs choses en même temps ).

Bon travail en tous cas et donnes-nous vite des news !
Ah oui et je serais ravi de lire un nouveau texte de ta part à l'occasion du concours... (je sais pas pourquoi, mais je sens que le niveau va encore être très chaud).

Malossep a écrit:Le prochain recueil sera un peu l'antithèse du Black-out, car il porte sur les contrées ensoleillées, le sud, l'inquiétant sous le feu du ciel en pleine canicule. Avec les thèmes de la familia, de la mer et des îles. Le rêve du botaniste que je vous avais soumis avait été écrit dans ce cadre. Donc ça va être difficile pour cette fois-ci..

Vu qu'on est sur un fil pour discuter de nos lectures: je redécouvre Dostoievski en ce moment grâce aux traductions d'André Markovic chez babel. J'ai terminé les frères karamazov en deux semaines. C'est très fluide, une langue parlée, envoûtante. On pourrait croire qu'on s'éloigne de la SFFF mais... C'est un roman policier assez horrible avec un parricide, un mystère à résoudre et il y a des scènes hallucinatoires avec l'apparition du diable. Bref ça fait du bien de replonger dans les classiques parfois. Je vais attaquer ensuite les possédés. Faut pas avoir peur des 1200 pages!

J'ai beaucoup aimé les Frères Karamasov, que j'ai lu il y a déjà plus de vingt ans. Mais je crois que j'ai encore préféré Crime et Châtiment, que je te conseille si tu ne l'as pas lu. Dostoievski est un géant de la littérature, il a eu une grande influence : par exemple sur Camus, mais on le retrouve même chez Woody Allen : son film L'Homme irrationnel reprend le thème de Crime et Chatiment.



Sinon, tu vois le temps qu'il fait aujourd'hui dans le Sud : on est pas loin du black-out !

Je vous partage une lecture récente, "Le Rapport Oberlander" chez Malpertuis, que je vous recommande chaudement :

https://essordesidees.com/2018/10/31/le-rapport-oberlander-laurent-mantese/

Purée, Malossep, tu arrives à trouver 5 minutes par mois pour dormir, quand même ? Félicitations pour ces chantiers et projets !

@Tak, bonnes lectures! Moi aussi je lis souvent plusieurs livres en même temps. Sinon c'est un court roman qui se déroule à Paris avec des éléments slaves. Essentiellement un mystère qui se dévoile au fur et à mesure. Une idée très simple, avec une économie de moyens: une quasi unité de lieu, peu de personnages, presque un scénario de film à petit budget. Je peux te dire qu'il y a un monstre triste dedans. Je commencerai la promo bientôt, tu auras plus de détails à ce moment. Il sera présenté au festival de Sèvres le 24.
@Paladin, oui j'ai lu crime et châtiment deux fois, mais je crois bientôt une troisième, car ces nouvelles traductions sont excellentes. Elles sont plus proche de l'"esprit russe" pour moi, plus orales, plus folles. Et oui je tombe malade avec ce temps pourri sur la côte
@Raven, en fait, je l'ai écrit il y a plus d'un an déjà. Il faut être patient avec les éditeurs... les Contes de la vodka avaient aussi attendu longtemps, presque deux ans, avant d'être publiés. Ça permet d'y revenir dans la dernière ligne avec un regard neuf, des perfectionnements. J'écris en réalité plutôt lentement. Du coup si je termine le recueil l'été prochain, j'imagine qu'il ne sortira pas avant la fin de 2020, voir 2021. Heureusement j'ai trouvé un emploi qui me laisse pas mal de temps libre. Ah et puis je me suis lancé avec mon épouse (de Varsovie) dans la traduction de vieilles nouvelles fantastiques polonaises du XIX pour le visage vert..  Soyons fous!

lester l gore a écrit:Je vous partage une lecture récente, "Le Rapport Oberlander" chez Malpertuis, que je vous recommande chaudement :

https://essordesidees.com/2018/10/31/le-rapport-oberlander-laurent-mantese/

Çà à l'air intéressant, le pitch fait penser au Dernier Vodianoi de Julien Heylbroeck. C'est vrai qu'il existe déjà beaucoup d'histoires sur des rapports de l'Allemagne nazie avec l'occultisme, sans doute depuis "Le Matin des Magiciens" de Pauwell et Bergier dont une partie traite du sujet de façon plus ou moins sérieuse.

Malossep a écrit:Ah et puis je me suis lancé avec mon épouse (de Varsovie) dans la traduction de vieilles nouvelles fantastiques polonaises du XIX pour le visage vert..  Soyons fous!

Voila qui est prometteur ! Et dommage que je ne sois pas à Sèvres cette année, pour ton roman.

Malossep a écrit:@Tak, bonnes lectures! Moi aussi je lis souvent plusieurs livres en même temps. Sinon c'est un court roman qui se déroule à Paris avec des éléments slaves. Essentiellement un mystère qui se dévoile au fur et à mesure. Une idée très simple, avec une économie de moyens: une quasi unité de lieu, peu de personnages, presque un scénario de film à petit budget. Je peux te dire qu'il y a un monstre triste dedans. Je commencerai la promo bientôt, tu auras plus de détails à ce moment. Il sera présenté au festival de Sèvres le 24.

Sehr gut ! Merci pour les précisions.
Du coup, oui, ça me fera une raison supplémentaire pour me bouger mes fesses et venir voir ça de mes propres yeux (mais faut vraiment que je pense à réserver ces putains de billets et à préparer tout ça... dit le roi de la procrastination).

Enchaînement de déceptions littéraires plus ou moins grandes de mon côté J'ai l'impression que je ne vais plus jamais retomber sur un bon livre...

- La maison hantée de Shirley Jackson : des années que je l'ai dans mon viseur ; la série Hill house, même si je sais qu'elle n'a rien à voir avec le livre, a été la dernière goutte qui m'a convaincu de passer à l'acte. Et au final, heureusement que j'ai vu la série avant de lire le livre ! D'abord parce que j'aurais sans doute été trop dégoûté pour tenter la série ; ensuite parce que la seule chose qui m'a fait tenir dans ma lecture, c'est de repérer chaque petit détail (jusqu'au plus insignifiant) qui a été repris et remanié dans la série (série qui en ressort grandi à mes yeux : quel boulot ç'a dû être de raccorder le plus d'éléments possibles de l'histoire originelle à la "nouvelle version"). Sans ça, j'aurais sans doute été 100% hermétique à l'histoire. Le livre m'a paru fade, ses personnages creux et incohérents. L'ambiance est réussie mais vaine. Venant DU livre fantastique par excellence, vanté comme le meilleur de son genre, la déception n'en est que plus grande.

- Replay de Ken Grimwood : Autre classique, autre déception, même si bien plus légère ici. Sans doute parce que, contrairement à La maison hantée, je n'attendais rien de Replay. Au final, la lecture a été plaisante mais l'histoire aurait gagné à être plus concise. Un arrière-goût de "tout ça pour ça" quand même à la fin.

- Neuromancien de William Gibson : En termes de déceptions, LE livre qui aurait lancé le mouvement steampunk se pose là. Je l'ai fini ce matin et je ne pourrais même pas vous dire de quoi ça parle ! Entre les personnages sans épaisseur, les termes inventés et la narration "éclatée", j'ai non seulement été hermétique à toute cette histoire, mais je me demande en plus si un seul lecteur a réussi à y comprendre quelque chose. Sans doute que oui, vu le place de choix que ce roman s'est créé dans le milieu, mais ça reste une énigme à mes yeux.

Au final, ma seule bonne lecture du moment est étonnamment Huis-clos de Sartre. Étonnamment parce qu'entre LE classique des maisons hantées, 2 gros classiques de la SF et une pièce de théâtre philosophique, mes goûts généraux pencheraient normalement pour l'une des 3 premières œuvres, plus que pour la dernière citée. Bon, Huis-clos relève quand même du Fantastique ; même si c'est plus un prétexte qu'une finalité, ça a dû jouer dans mon avis.

En tout cas, je vais faire une pause avec les classiques pour quelques semaines. Et pour être sûr que ma prochaine lecture ne me décevra pas, je mise sur un roman que je connais déjà très bien pour l'avoir bêta-lu il y a presque 2 ans : Sorcière de chair d'une certaine Sarah Buschmann ; une valeur sûre pour qui désespère de lire un excellent texte.

Après les déceptions en série, j'ai remonté la pente dans mes dernières lectures.

Déjà avec Sorcière de chair de Sarah, une valeur sûre (dont la chronique ne devrait plus tarder). Ensuite avec 2 classiques de la SF (je voulais m'éloigner des classiques du genre, mais ces 2-là me faisaient de l’œil) : Des milliards de tapis de cheveux dont je n'avais jamais entendu parler avant (et que je considère plutôt comme de la Fantasy, mais en fait, on s'en moque de ça) et Ubik, apparemment considéré comme le meilleur de K. Dick.
1 perle de fantastique/horreur et 2 perles de SF, les lectures de cette semaine sont donc bien au-dessus de celles de début novembre.

Là, je tente un passage par L'ingénu de Voltaire (oui, très hors sujet avec les autres lectures, mais bon) puis par Seule survivante de Koontz, que je considère comme une valeur sûre du Fantastique (au mieux, il sort une merveille comme La maison interdite, au pire il pond une histoire déjà vue et cliché mais intéressante malgré tous ces défauts).

Je suis en train de lire "La guerre éternelle" de Joe Haldeman, roman qui m'était jusqu'alors inconnu, tout comme l'auteur...
Le style n'est pas des plus fluides, du moins pour moi. Le relationnel est souvent très factuel, froid, sans empathie. Habituellement, j'aime le passé composé, ici il paraît souvent déplacé. En tout cas, ce style me paraît moche, bien qu'il y ait de temps à autre un peu d'humour. Voilà pour la forme.
Dans le fond, par contre, ce roman est très stimulant. Il nous plonge dans une guerre intergalactique incroyable, où les soldats doivent faire des bonds dans l'espace-temps (à la interstellar) qui les éloignent de leur terre natale de plusieurs décennies, alors qu'eux même ne vieillissent que de quelques mois. Les combats en sauts dits collapsar sont prodigieux ! L'ennemi est presque invisible, d'une intelligence presque fantastique, alors que physiquement, il ressemble à un élastique brun (c'est du moins comme ça que je l'ai vu) ; j'ai beaucoup pensé à Starship Troopers ! Pas pour la ressemblance, non, juste pour cet écart entre ce que nous inspire l'apparence et la réalité des capacités.
Bref, l'intrigue, je ne la dévoilerai pas, mais elle a le mérite, une fois que tout cet univers est délayé, d'être assez simple.
Un roman que je ressens étrangement, car vous l'aurez compris, la forme me convient assez peu, mais d'une richesse thématique assez rare. A réserver, je le pense, aux purs fans de SF.
C'est presque une chronique, et pourtant, je ne l'ai pas terminé !

M'a l'air intéressant ce bouquin Cancer. Quant à moi je lis deux livres, ce qui m'arrive assez peu souvent ! Le premier est intitulé Infestation, c'est le second tome d'une saga en trois actes. L'histoire : la terre subit une attaque massive d'araignées mangeuses d'hommes. On suit le quotidien de plusieurs personnes parmi lesquelles une scientifique, un flic, un conseiller politique, la présidente des États-Unis et tout un tas de personnes autres. C'est franchement pas mal. L'auteur Ezekiel Boone réussit le pari de raconter l'histoire tout en s'intéressant à la psyché des personnages. Le style par ailleurs est vivant, avec de l'humour, du suspense et une touche horrifique qui, à mes yeux, est du plus bel effet !
Quant au second livre : La servante écarlate. Vraiment bien également. Il diffère sensiblement de la série dans la mesure où nous ne suivons que le quotidien de June. Nous n'avons donc pas le point de vue de Moïra ou de Serena, ou autre. Atwood, je trouve, à un don pour parler du régime totalitaire de Gilead sans faire de longs discours sur le comment du pourquoi ce régime est arrivé. Par les yeux de sa protagoniste, June/Defred, Atwood réussit à faire passer à la fois l'horreur de ce régime et le total décalage de ce que ce dernier incarne par rapport à la vie d'avant (dont on ne sait pas grand chose pourtant). Super roman vraiment !