Lectures en cours 2017-2019

Pour me remettre de ma dernière lecture, je me lance dans un genre tout à fait différent (oui, j'adore souffler le chaud et le froid, ça doit être ma nature bipolaire ou lunatique) :

Pour ma part je viens de finir "Dans les bois" d'Harlan Coben (trouvé dans une boîte à livres en ville)

Pas déçue, c'était un bon petit roman avec une bonne trame et j'ai beaucoup aimé cette écriture, même si il m'a quand même fallu quelques pages pour rentrer dans l'histoire.

L’Épopée de Gilgamesh, donc :

A mi-chemin entre la geste mythologique pleine de fougue et le récit initiatique où le héros en apprend progressivement davantage sur sa nature de mortel.
La première chose que j'ai remarqué (et apprécié), c'est la poésie inhérente à l'oeuvre. Pas de grands élans lyriques portés par une plume sophistiquée, non, mais plutôt une mélodie portée par des images simples et la répétition des mots. En effet, d'une page ou d'un personnage à l'autre, on retrouve beaucoup de morceaux entiers de dialogues répétés d'une bouche à l'autre, comme autant de versions polyphoniques d'un même récit, se forgeant au gré des rencontres ou des affrontements. Comme autant de miroirs renvoyant à l'infini l'image d'une humanité se recherchant dans le modèle divin.
Et c'est là l'autre thème central du récit : la découverte de la nature humaine (et donc mortelle) du demi-dieu, se croyant jusque-là immortel. Car à travers ce portrait d'un roi (ayant bien existé) puis divinisé après sa mort, c'est tout le rapport qu'entretient le peuple mésopotamien avec ses idoles et ses croyances qui se dessine. Le divin et le sacré au centre de toute chose, mais source également d'interrogation sur l'avenir et la condition faillible de chacun. Ici, même les dieux nous sont montrés sous un jour impulsif, capricieux ou prompts à la vengeance lorsque blessés dans leur orgueil : tout le portrait de l'humain, donc, à qui il n'échoira plus qu'à compter le temps le séparant du trépas en tentant de donner un sens au restant de ses jours.
Même les surhommes peuvent tomber et mourir. Gilgamesh le réalisera après avoir brûlé ses ailes sur le chemin de l'immortalité. Revenant ensuite sur ses terres natales, il prendra comme sien le destin de ses semblables et acceptera sa condition, serein et en paix avec lui-même.
Une très belle frasque sur l'humanité donc, proposée dans un verbe ample, excessif (on a l'impression à chaque page que le héros va briser même la voûte des cieux et en déloger les résidents) et tout à la fois naïf, à la façon d'un conte d'antan, merveilleux et cruel. Une épopée fondatrice donc, qui se lit avec plaisir autant pour son contenu même que pour ce qu'elle dévoile de nos très lointains parents. Et moi qui suis passionné de civilisations antiques et légendes, j'ai dévoré ces pages comme un entremets des plus savoureux.
La Mésopotamie et sa mythologie, décidément, sont des sujets qui m'inspirent !


Suite à ces aventures des temps anciens, changement de registre complet avec :



Et vous les amis, vous lisez quoi ?

Je lis toujours plusieurs livres à la fois, mais dans le domaine SFFF, en ce moment je termine une BD empruntée à la médiathèque : Les Sentinelles, de Xavier Dorison et Enrique Breccia. Une uchronie se passant pendant la première guerre mondiale, où des super-soldats sont améliorés par des systèmes robotiques, des sortes de cyborgs rétro, qui marchent avec une pile au radium inspirée des travaux de Marie Curie.

Je ne lis pas beaucoup de BD, mais le thème comme le graphisme m'ont tout l'air excellents, pala. Je ne suis pas un spécialiste en la matière, mais j'adore le concept même de l'uchronie (surtout décliné de cette façon).
Sympa, je note ça dans un coin de ma tête !

Ça me semble génial ce truc.

Esthétiquement, c'est superbe.
Pour le reste, je ne parviens pas à lire le texte : les caractères sont trop petits.

Pour Blahom :





... C'est une histoire super-héros français pendant le 1 ère GM, qui ne cache rien des horreurs de la guerre. Malheureusement, ces quatre tomes sont parus en 2014 (Pour le centenaire du début de la 1 ère guerre) mais il semble que la série soit abandonnée, alors que l'histoire n'en était qu'à 1915. Mais c'est une très belle BD, tant au niveau esthétique que du scénario.

Merci pour les néo-presbytes (sans mauvais jeu de mots).

Je relis les onze polars de Marie & Joseph pour les chroniquer sur le blog que je partage avec Léonox. Et, grosse surprise, j'ai trouvé un article de journal découpé dans un des exemplaires. C'est rare car on ne trouve pas d'infos sur ces deux auteurs. Il est évident que j'ai retapé tout l'article originel et il sera posté, un jour prochain, sur notre blog. Zaroff & Léonox, c'est la qualité.

Cette nuit, j'ai lu Le papier peint jaune de Charlotte Perkins Gilman, intéressante nouvelle fantastique au sous-texte autobiographique féministe évident.

Je viens d'entamer la lecture des Chroniques de Harris Burdick. La première histoire écrite par Tabitha    King, la femme de Stephen King, ne m'a pas transcendé, loin de là.

En train de lire le recueil Le Dieu Carnivore 2, de C.A. Smith.
Actuellement dans une nouvelle avec un nécromancien et des zombies. Très chouette, comme toujours avec Smith.

Sylvain R:é a écrit:En train de lire le recueil Le Dieu Carnivore 2, de C.A. Smith.
Actuellement dans une nouvelle avec un nécromancien et des zombies. Très chouette, comme toujours avec Smith.

Me voilà l'air d'une lecture plus que recommandable !
J'ai commencé il y a pas (si) longtemps la lecture du magnifique coffret sorti il y a peu sous Mnémos, mais je préfère le faire durer sur la longueur en l'intercalant d'autres lectures au milieu. Un peu comme son ami Lovecraft : un tanin marqué et profond en bouche qu'il faut savoir entrecouper de notes plus légères et "exotiques" pour savoir l'apprécier à sa juste valeur. Ceci dit, ton message me fait rappeler pourquoi la prose de C.A. Smith m'attire autant...

Pour ma part, je viens de terminer Malheur aux Gagnants d'un certain Julien Heylbroeck et je me suis tout simplement ré-ga-lé ! (je balancerais une petite chro' d'ici peu, sur le sujet approprié).

Et comme entre-temps j'ai été en rade de lecture, je me suis retourné vers ma vieille bibliothèque de "jeunesse" -- ben oui, de passage chez mes parents, je me suis rappelé que certains bouquins prenaient la poussière sur mes antiques étagères, dont une bonne partie n'a pas encore été "expatriée" sous mes cieux alpins. Du coup, j'ai remis la main sur deux représentants de mes vieux Gore : Les Larvoïdes et Les Fouilles de la Peur de Shaun Hutson. Il y avait aussi un truc de zombies de John Russo que j'ai trouvé naze à l'époque, mais faut que je travaille mes frangins pour savoir s'il en reste d'autres en stock.
J'ai aussi retrouvé un recueil de Robert Bloch et un Histoires Extraordinaires de Poe, que j'ai déjà lu et relu, mais que je n'avais pas encore rapatrié par ici. Plein de petites choses sympa, en somme.

Donc voilà, je reviens à mes petits amours de jeunesse tordus avec Les Larvoïdes et si j'y retrouve de bonnes vibes, plus en adéquation avec mes délires du moment, je me laisserais sûrement tenter par l'envie de compléter mes lectures Gore de l'époque...
Par contre "où et comment", là est la question : ça se trouve encore sur Amazon ou Marketplace, ces choses-là ? (ou alors il faut que j'-ebayse direct ?).

Tak a écrit:Donc voilà, je reviens à mes petits amours de jeunesse tordus avec Les Larvoïdes et si j'y retrouve de bonnes vibes, plus en adéquation avec mes délires du moment, je me laisserais sûrement tenter par l'envie de compléter mes lectures Gore de l'époque...
Par contre "où et comment", là est la question : ça se trouve encore sur Amazon ou Marketplace, ces choses-là ? (ou alors il faut que j'-ebayse direct ?).

Pas besoin d'aller si loin, Tak :
https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t2976-le-coin-bouquinerie-de-cat

Bon, ça fait plus d'un an que le topic n'a pas été mis à jour, mais je serais surpris d'apprendre que les 40 et quelques titres encore présents dans cette liste ont été vendus depuis lors...

Merci Léo ! Je le mets direct en fav'