Lectures en cours 2023

Bon alors, pas de nouvelles lectures depuis le début de l'année ? Les écritoiriens ont le bide encore trop gonflé des repas des fêtes des dernières semaines pour avoir la force d'ouvrir un bouquin ?
Allez, je me propose de lancer les hostilités pour cette nouvelle année !

Hier soir, j'ai donc débuté la lecture du dernier roman ajouté à ma PAL :



Vous avez déjà entendu parler de ce jeune auteur ? ça a l'air chouette tout plein (en même temps, c'est pas comme si je savais pas de quoi il en retournait lol mais on va faire "comme si"...).

Ah, j'ai entendu parler de ce livre par-ci par-là

Bonne (re)lecture du coup ! Cette fois, ça devrait être plus facile de griller l'identité du tueur avant la révélation finale

Je pense oui, mais peut-être que j'aurais oublié depuis la dernière fois

Nan mais par contre, je dois avouer que même si de base j'avais eu aucun problème de compréhension, les petits "encarts-portraits" peuvent tout de même aider à faciliter la lecture, sans avoir besoin de revenir en arrière en cas de doute ou quoi. Une très bonne initiative dois-je dire, au passage !

Oui, des quelques retours que j'ai déjà eus, les portraits sont bien pratiques. En cas de doute sur un surnom ou un autre, ça règle vite le problème. Et puis ça rajoute une sorte d'identité visuelle au délire tout au long de la lecture.

Une petite chronique sur le « Screaming Boys » de Violaine De Charnage, que j'ai posté sur Facebook :

Toujours dans ma découverte du genre gore/trash,  j’ai aimé les quatre romans de la Collection Karnage que j’ai déjà lu, chacun ayant une forte identité, souvent du côté du cinéma de genre : « Sanctions » de « Talion » est profondément  sadien, marqué par le torture-porn, « Acid Cop » de ce vieux Zaroff rend hommage aux Inspecteurs Harry et Justiciers dans la Ville aux méthodes radicales, « Firenze Rossa » de David Didelot est un giallo de la même beauté sombre que Florence et son histoire violente. Et je suis en train de lire « Milano Sanguina » de Julien Caldironi.

J’ai terminé « Screaming Boys » de Violaine De Charnage, agrémenté d’une gentille dédicace de l’autrice et ce n’est surement pas celui-là qui m’aura déçu ! Il s’agit d’un slasher bien sanguinaire.  Beaucoup de scènes de sexe aussi, souvent tout aussi violentes (Bien souvent dans ce domaine, les autrices ont plus d’audace que les hommes, Violaine le démontre encore une fois). Les clins d’œil cinématographiques sont nombreux et Violaine s’amuse à inverser les rôles traditionnels des bimbos à fortes poitrine massacrées par un tueur fou (Ne serait-ce que par le titre, allusion aux « screaming girls » de films dont le rôle consiste surtout à pousser des hurlements).  Sept beaux gosses se retrouvent pour une sélection à une émission de télévision, isolés sur une île d’apparence paradisiaque mais qui se transformera vite en enfer (jusque-là, on s’en doute un peu !), encadrés par des femmes à poigne : Ellen, la  mystérieuse directrice qui ne quitte pas son cuir et sa voilette et Sabrinadia, leur coach un peu nymphomane, il faut bien le dire. À la façon d’un film ou d’une série, on a aussi une paylist qui accompagne chaque chapitre, de Stéphanie de Monaco aux Stooges en passant Niravana, Madonna et bien d’autres.

De Violaine, jusque-là, je ne connaissais que les nouvelles de ses deux première « Vilainologies », qui étaient de belles découvertes et dont j'avais admiré l'équilibre entre les descriptions trash très crues et une qualité littéraire certaine. Mais, avec « Screaming Boys",  elle démontre  sa compétence à écrire un roman ! On y retrouve tout son talent sur un format plus long et j’ai envie de lui dire VIOLAINE, ÉCRIT D’AUTRES ROMANS ! . Là en plus, j’ai apprécié la très habile construction de l’histoire : les choses nous sont révélées progressivement mais quand on croit que c’est fini, on a droit à de nouveau twists !
Alors je ne saurais trop vous conseiller cette lecture, mais à une condition : que vous soyez majeurs et pas trop impressionnables, sinon, passez votre chemin, lisez Twilight ou Guillaume Musso…

Après avoir terminé « Altered Carbon », je termine le premier tome d’un triptyque de Sylvain Neuvel avec « le sommeil des géants ».

Écrit sous la forme d’une succession d’entretiens entre un personnage sans nom mais aux ressources extraordinaire et les personnes liées à un projet de recherche qui va s’avérer bien plus risqué et traumatisant que prévu.

Je viens de terminer l'étrange vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman.


Résumé : Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brulée vive autrefois.
Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé.
Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...

Un joli conte plein d'humour, de goules, de fantômes, de sorcières, etc... une lecture légère et sympathique ! Je vous le recommande !

Je l’avais lu à sa sortie, vers 2010 : en fait c’est une adaptation du livre de la jungle de Kipling : Nobody Owen y joue le rôle de Mowgli, le cimetière est la jungle et les fantômes les animaux.