Films vus (tous supports) 2020-2021
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Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Pareil que toi, les séries hospitalières, il faut vraiment qu'elles aient un truc, comme avec Dr House. Là évidemment, c'est le perso autiste qui m'a interpellée, mais au final je suis un peu déçue par rapport à mes attentes, il n'est pas central, pas vraiment indispensable non plus. Ça s'est vu dans l'épisode où il était absent, ça n'a rien changé.
Oui, j'ai parlé des homos comme j'aurais pu m'insurger sur le quota des noirs Vs blancs, blonds Vs bruns, etc. En ce moment, je fais une fixette sur la surreprésentation des homos dans les séries, comme à une époque je tenais des quotas sur les actrices qui avaient les dents de la chance Vs les autres. Ça me passera^^ C'est pas ça qui me gêne, c'est surtout le fait de cocher la case sans rien derrière : dans Buffy (oui je sais, je vous gave avec Buffy), le couple Tara/Willow avait une vraie consistance, une vraie utilité. Je demande juste qu'on camoufle un peu ces quotas avec du contenu intéressant.
(dans quelques années, on devra intégrer au moins un cyborg par série^^)
Oui, j'ai parlé des homos comme j'aurais pu m'insurger sur le quota des noirs Vs blancs, blonds Vs bruns, etc. En ce moment, je fais une fixette sur la surreprésentation des homos dans les séries, comme à une époque je tenais des quotas sur les actrices qui avaient les dents de la chance Vs les autres. Ça me passera^^ C'est pas ça qui me gêne, c'est surtout le fait de cocher la case sans rien derrière : dans Buffy (oui je sais, je vous gave avec Buffy), le couple Tara/Willow avait une vraie consistance, une vraie utilité. Je demande juste qu'on camoufle un peu ces quotas avec du contenu intéressant.
(dans quelques années, on devra intégrer au moins un cyborg par série^^)
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
The good doctor marche aussi quand Shaun n'est pas présent, mais il reste quand même le personnage central et on suit ses difficultés et ses progrès : son évolution. Si le personnage devait disparaître, la série ne m'intéresserait plus. Et je pense que je ne serais pas la seule à décrocher. Les autres personnages peuvent être plus ou moins attachants, mais c'est Shaun qui porte la série. C'est son histoire qu'on se plaît à suivre, le contexte médical n'étant que le décor où il évolue.
Mais ce n'est pas la même chose que Docteur House où House prenait totalement la vedette et tous les autres personnages étaient des faire-valoir interchangeables avec très peu de consistance. Dans The good doctor, les autres personnages sont construits et ça rend, à mon humble avis, la série plus intéressante finalement.
Mais ce n'est pas la même chose que Docteur House où House prenait totalement la vedette et tous les autres personnages étaient des faire-valoir interchangeables avec très peu de consistance. Dans The good doctor, les autres personnages sont construits et ça rend, à mon humble avis, la série plus intéressante finalement.
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Après, que ce soit homo ou hétéro, perso les scènes romantiques ou érotiques sont le genre de passage dans une fiction m'a toujours saoulé ; peut-être pour ça que ça ne me marque pas plus que ça et que ça me passe au-dessus. D'où mon amnésie là-dessus pour NOS4A2.
Je me dis qu'on est dans une période de "transition culturelle" et qu'on aura donc forcément des réalisateurs dans l'excès. Exactement comme on a eu la blaxploitation dans les années 70 ; on a même inventé un terme pour l'occasion, c'est dire.
Mais c'est un passage obligé avant d'en venir à une période où l'effet sera moins excessif, plus "normalisé" et donc moins "gênant".
13 reasons est effectivement dans ce problème, à trop vouloir bien faire dans un sens. J'ai fini la série par principe, mais en ne la regardant que d'un œil tant elle a perdu en crédibilité à mes yeux. Mais le problème de cette série était pas tant dans les thèmes abordés que dans leur excès et leur mièvrerie. Comme tu dis, Catherine, on voit trop qu'ils tentent de caser toutes les problématiques modernes dans un seul panier, et de "montrer l'exemple" en un sens, quitte à abandonner la crédibilité de leurs personnages au passage : quelle que soit la problématique du personnage, il ne trouve que compréhension, paix et amour autour de lui quand il en parle... Pas du tout crédible. Je crois que dans l'épisode final, par exemple, on a droit à 2 ou 3 coming-out, et tout est merveilleux à chaque fois, on se croirait chez les Bisounours. Alors qu'au départ, la série était plutôt noire et traitait le sujet du suicide frontalement. Mais sans doute qu'elle a été victime des scandales qu'a provoqué sa première saison, et qu'ils ont du coup préféré délaisser le réalisme pour une version édulcorée à l'intention du public (le public cible étant des ado principalement).
En tout cas, c'est peut-être la seule série pour l'instant où j'ai effectivement trouvé qu'on versait dans le quota mal géré. Mais comme dit, je suis généralement aveugle à tout aspect romantique dans une fiction tant c'est un point qui me gonfle depuis toujours ; peut-être pour ça que ça me dérange moins que la moyenne.
Je me dis qu'on est dans une période de "transition culturelle" et qu'on aura donc forcément des réalisateurs dans l'excès. Exactement comme on a eu la blaxploitation dans les années 70 ; on a même inventé un terme pour l'occasion, c'est dire.
Mais c'est un passage obligé avant d'en venir à une période où l'effet sera moins excessif, plus "normalisé" et donc moins "gênant".
13 reasons est effectivement dans ce problème, à trop vouloir bien faire dans un sens. J'ai fini la série par principe, mais en ne la regardant que d'un œil tant elle a perdu en crédibilité à mes yeux. Mais le problème de cette série était pas tant dans les thèmes abordés que dans leur excès et leur mièvrerie. Comme tu dis, Catherine, on voit trop qu'ils tentent de caser toutes les problématiques modernes dans un seul panier, et de "montrer l'exemple" en un sens, quitte à abandonner la crédibilité de leurs personnages au passage : quelle que soit la problématique du personnage, il ne trouve que compréhension, paix et amour autour de lui quand il en parle... Pas du tout crédible. Je crois que dans l'épisode final, par exemple, on a droit à 2 ou 3 coming-out, et tout est merveilleux à chaque fois, on se croirait chez les Bisounours. Alors qu'au départ, la série était plutôt noire et traitait le sujet du suicide frontalement. Mais sans doute qu'elle a été victime des scandales qu'a provoqué sa première saison, et qu'ils ont du coup préféré délaisser le réalisme pour une version édulcorée à l'intention du public (le public cible étant des ado principalement).
En tout cas, c'est peut-être la seule série pour l'instant où j'ai effectivement trouvé qu'on versait dans le quota mal géré. Mais comme dit, je suis généralement aveugle à tout aspect romantique dans une fiction tant c'est un point qui me gonfle depuis toujours ; peut-être pour ça que ça me dérange moins que la moyenne.
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
C'est clair que la première saison de 13 reasons why a déclenché des scandales qui ont eu leurs effets sur la suite. Ça a amplifié le côté "on dénonce tous les problèmes potentiels de l'adolescence" et "on fait du didactique, du préventif, on est là pour vous" (suffit de voir leur message à chaque fin, ou début je sais plus, sur leur site si vous rencontrez des problèmes) et ça a aussi amplifié du coup le côté mièvre qui était déjà présent dans la première saison. Tout comme ça a augmenté l'effet "on coche toutes les cases, faut pas en oublier une".
Et puis le happy-end final est exagéré, comme tu dis. Tout le monde s'en sort, tout le monde s'aime et toutes les problématiques s'évanouissent dans un câlin général. Alors qu'il y a quand même de fameux traumatismes vécus.
Heureusement qu'on a un personnage qui ne s'en sort pas, même si là aussi, on a l'impression d'une case cochée, et que ça fait également mis pour provoquer l'émotion ("Oh mon dieu comme c'est triste").
Et puis le happy-end final est exagéré, comme tu dis. Tout le monde s'en sort, tout le monde s'aime et toutes les problématiques s'évanouissent dans un câlin général. Alors qu'il y a quand même de fameux traumatismes vécus.
Heureusement qu'on a un personnage qui ne s'en sort pas, même si là aussi, on a l'impression d'une case cochée, et que ça fait également mis pour provoquer l'émotion ("Oh mon dieu comme c'est triste").
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
100% d'accord. La mort de ce personnage était pour moi un substitut mollasson aux scènes "choc" des saisons précédentes. Ou alors c'est parce que la série m'avait déjà perdu depuis la saison 2, mais je n'ai en tout cas ressenti qu'ennui et "devoir" de finir ce que j'avais commencé à visionner.
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Concernant Nos4A2, je l'ai vu, mais je l'ai complètement oublié, je me souviens juste ne pas avoir accroché, et de même je n'étais pas allé très loin dans le roman. Alors maintenant que vous en parlez, je me souviens vaguement qu'un des persos est lesbienne. Bon, j'ai déjà abordé ce sujet : d'une part, il y a une proportion non négligeable de la population qui est LGBT, qu'on en rencontre dans les séries, pourquoi pas, mais le côté systématique et obligé est énervant. C'est vrai que quand je commence une nouvelle série, j'attends le perso gay/lesbienne/bi/trans, ça ne rate jamais et son orientation n'a aucun intérêt, contrairement à des séries plus anciennes comme Six Feet Under, où dans True Blood où le personnage de Tara, au début simplement noire, devient au fil des saisons aussi lesbienne, puis vampire.
Quand il s'agit de minorités "ethniques", noirs, latinos, asiatiques, au vu de l'histoire des USA (Qui n'est pas la nôtre), je comprends. Mais je lisais sur Facebook quelqu'un offusqué qu'il n'y ait pas de personnages LGBT dans The Witcher , bon... Il y a aussi un certain nombre de végans dans nos sociétés, ils sont respectables, mais est-ce qu'il faut absolument que dans chaque série on voit un perso qui ne consomme aucun produit animal, sans que ça ait rien à voir avec l'histoire ?
Quand il s'agit de minorités "ethniques", noirs, latinos, asiatiques, au vu de l'histoire des USA (Qui n'est pas la nôtre), je comprends. Mais je lisais sur Facebook quelqu'un offusqué qu'il n'y ait pas de personnages LGBT dans The Witcher , bon... Il y a aussi un certain nombre de végans dans nos sociétés, ils sont respectables, mais est-ce qu'il faut absolument que dans chaque série on voit un perso qui ne consomme aucun produit animal, sans que ça ait rien à voir avec l'histoire ?
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Au début, je pensais pareil mais maintenant, à la réflexion, j'irais plutôt à contrecourant dans le sens où je ne vois pas pourquoi ça devrait avoir un intérêt scénaristique (je crois d'ailleurs que c'est un débat par ici qui m'a fait changer d'avis à ce sujet).
Personne n'attend que la vie de couple d'un personnage hétéro serve l'histoire (en dehors de la romance et des genres apparentés, évidemment). A quoi sert Loïse dans Superman ? Pourquoi absolument caser un love interest dans une histoire de superhéros (car il y en a dans chacune d'entre elles) ? Pourtant, personne ne le remarque, tout le monde s'en moque. Tout au plus, les gens comme moi, qui détestent la romance, lèvent les yeux au ciel en attendant que les scènes dédiées s'achèvent enfin.
Bref, c'est juste du background en fait, une manière de montrer que le personnage existe en dehors de l'intrigue qu'on suit. On se moque de savoir ce qu'il mange le matin, et pourtant, combien de scènes de petit déjeuner, en famille, entre amis, en solo, dans les films et les séries ? Ça caractérise le personnage, ça permet même de caser du show sur sa personnalité, ses rapports au monde, etc.
S'il fallait supprimer ou cacher tous les détails et composants d'un personnage qui n'influencent pas directement l'histoire, il ne resterait plus grand chose et tous les personnages se ressembleraient.
Enfin, de ce côté, je ne vois pas de différence entre Six feet under ou Buffy et les séries actuelles ; qu'aurait vraiment eu de différent une Willow hétéro ? Quel impact ç'aurait vraiment eu sur la chasse aux monstres ? On change sa copine par un mec, et l'histoire reste globalement la même. La seule différence en réalité, c'est que Buffy et Six feet sont arrivés très longtemps avant la vague actuelle, avant qu'on ait une impression d'overdose, overdose accentuée par les extrémistes du web qui veulent absolument un perso homo partout (comme pour l'exemple que tu cites sur Witcher).
Sinon, je viens de revoir L'homme invisible, version de 2020. C'est un film que j'ai déjà vu il y a quelques mois et qui m'a poussé à me faire toute la "saga" sur ce thème, depuis 1933 jusqu'à nos jours.
Eh bien, je trouvais la version 2020 étonnamment bien faite ; après mon marathon temporel, je la trouve encore meilleure. L'intrigue a bien sûr ses défauts et ses facilités, mais la réalisation est vraiment géniale et le propos particulièrement intelligent. Si toutes les reprises de classiques pouvaient avoir un tel niveau !
Personne n'attend que la vie de couple d'un personnage hétéro serve l'histoire (en dehors de la romance et des genres apparentés, évidemment). A quoi sert Loïse dans Superman ? Pourquoi absolument caser un love interest dans une histoire de superhéros (car il y en a dans chacune d'entre elles) ? Pourtant, personne ne le remarque, tout le monde s'en moque. Tout au plus, les gens comme moi, qui détestent la romance, lèvent les yeux au ciel en attendant que les scènes dédiées s'achèvent enfin.
Bref, c'est juste du background en fait, une manière de montrer que le personnage existe en dehors de l'intrigue qu'on suit. On se moque de savoir ce qu'il mange le matin, et pourtant, combien de scènes de petit déjeuner, en famille, entre amis, en solo, dans les films et les séries ? Ça caractérise le personnage, ça permet même de caser du show sur sa personnalité, ses rapports au monde, etc.
S'il fallait supprimer ou cacher tous les détails et composants d'un personnage qui n'influencent pas directement l'histoire, il ne resterait plus grand chose et tous les personnages se ressembleraient.
Enfin, de ce côté, je ne vois pas de différence entre Six feet under ou Buffy et les séries actuelles ; qu'aurait vraiment eu de différent une Willow hétéro ? Quel impact ç'aurait vraiment eu sur la chasse aux monstres ? On change sa copine par un mec, et l'histoire reste globalement la même. La seule différence en réalité, c'est que Buffy et Six feet sont arrivés très longtemps avant la vague actuelle, avant qu'on ait une impression d'overdose, overdose accentuée par les extrémistes du web qui veulent absolument un perso homo partout (comme pour l'exemple que tu cites sur Witcher).
Sinon, je viens de revoir L'homme invisible, version de 2020. C'est un film que j'ai déjà vu il y a quelques mois et qui m'a poussé à me faire toute la "saga" sur ce thème, depuis 1933 jusqu'à nos jours.
Eh bien, je trouvais la version 2020 étonnamment bien faite ; après mon marathon temporel, je la trouve encore meilleure. L'intrigue a bien sûr ses défauts et ses facilités, mais la réalisation est vraiment géniale et le propos particulièrement intelligent. Si toutes les reprises de classiques pouvaient avoir un tel niveau !
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Pourquoi faudrait-il qu'un personnage LGBT ait plus de "consistance" ou "utilité" qu'un personnage hétéro ? Les tarlouzes n'ont-elles pas le droit à une mauvaise caractérisation dans les séries ?
Je remarque qu'une partie d'entre vous en est encore sur des réflexes "quotas" ou "cocher la case" pour les homos. Malgré vos précautions de langage et vos serments d'ouverture d'esprit, le gars de la Jacquette ou la lesbienne vous dérange inconsciemment. C'est normal, ce n'est pas de l'intolérance ou du racisme, c'est simplement le fruit de siècles de normes sociales qui placent le couple hétéro sur un piédestal indéboulonnable sous peine d’écroulement des « valeurs » (l’homme au turbin et la femme qui pond). Ce schéma tradi est légèrement remis en cause par une minorité de féministes hurlantes. Elles ne sont pas suivies par l’immense majorité de la population féminine, qui veut bien des responsabilités managériales, mais ne veut pas changer un pneu. Pour les LGBT, je rappelle que c’est avant tout un choix sexuel, et que la montée des revendications fait suite à des périodes d’oppression sauvage. Ces personnes ont mieux réussi que d’autres à s’imposer dans les médias, c’est un fait. Et alors ? Peut-on reprocher à un producteur d’exiger un panel de personnages reflétant la société, et prenant en compte certaines minorités visibles ? Les séries sont des produits marketing, les américains savent y faire et pensent part de marché/ratissage large dans toutes les communautés. Ils ne vont pas se priver de mettre le pd de service, puisque c’est un simple reflet de la réalité. Dans toutes les familles il y a des homos (et surtout des Tanguy ou des cassos, ok), sauf dans la mienne, bien sûr…il ne manquerait plus que ça !
Je remarque qu'une partie d'entre vous en est encore sur des réflexes "quotas" ou "cocher la case" pour les homos. Malgré vos précautions de langage et vos serments d'ouverture d'esprit, le gars de la Jacquette ou la lesbienne vous dérange inconsciemment. C'est normal, ce n'est pas de l'intolérance ou du racisme, c'est simplement le fruit de siècles de normes sociales qui placent le couple hétéro sur un piédestal indéboulonnable sous peine d’écroulement des « valeurs » (l’homme au turbin et la femme qui pond). Ce schéma tradi est légèrement remis en cause par une minorité de féministes hurlantes. Elles ne sont pas suivies par l’immense majorité de la population féminine, qui veut bien des responsabilités managériales, mais ne veut pas changer un pneu. Pour les LGBT, je rappelle que c’est avant tout un choix sexuel, et que la montée des revendications fait suite à des périodes d’oppression sauvage. Ces personnes ont mieux réussi que d’autres à s’imposer dans les médias, c’est un fait. Et alors ? Peut-on reprocher à un producteur d’exiger un panel de personnages reflétant la société, et prenant en compte certaines minorités visibles ? Les séries sont des produits marketing, les américains savent y faire et pensent part de marché/ratissage large dans toutes les communautés. Ils ne vont pas se priver de mettre le pd de service, puisque c’est un simple reflet de la réalité. Dans toutes les familles il y a des homos (et surtout des Tanguy ou des cassos, ok), sauf dans la mienne, bien sûr…il ne manquerait plus que ça !
Collapsus- Plumitif éviscéré
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Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Collapsus, ce qui me dérange, c'est le politiquement correct à l'américaine, et comme tu le dis, le côté marketing : "Homo lave plus blanc" (désolé pour le jeu de mot foireux) il faut placer des LGBT pour le public LGBT, et, puisque tu parles des luttes passées de ces minorités-là, quelle victoire que d'avoir au moins un personnage LGBT garanti dans chaque série, ce qui n’empêche pas les discriminations et les agressions homophobes dans la vraie vie !
Et vas-y mollo sur l'interprétation de notre inconscient, quand même ! Je crois que tu ne nous connais pas suffisamment pour ça !
Et vas-y mollo sur l'interprétation de notre inconscient, quand même ! Je crois que tu ne nous connais pas suffisamment pour ça !
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Je comprends et partage ton point de vue, Paladin.
Finalement, je ne vois pas pourquoi je me suis mêlé de la conversation, car je n'attends absolument rien des séries US. Ce sont les séries anglaises genre "Utopia" ou "Years and years" qui m'attirent.
Et désolé pour mes propos péremptoires et ridicules. En effet, je ne vous connais pas, et devrais garder un minimum de prévenance.
Finalement, je ne vois pas pourquoi je me suis mêlé de la conversation, car je n'attends absolument rien des séries US. Ce sont les séries anglaises genre "Utopia" ou "Years and years" qui m'attirent.
Et désolé pour mes propos péremptoires et ridicules. En effet, je ne vous connais pas, et devrais garder un minimum de prévenance.
Collapsus- Plumitif éviscéré
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Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Pas de soucis, Collapsus, mais en effet, évite juste les propos péremptoires qui peuvent vite devenir crispants !
Par contre, ça n’empêche pas que tu puisse être en désaccord avec ce qui est dit ici, il n'y a pas de pensée unique sur ce forum : simplement, tout est dans la façon de donner son avis.
Par contre, ça n’empêche pas que tu puisse être en désaccord avec ce qui est dit ici, il n'y a pas de pensée unique sur ce forum : simplement, tout est dans la façon de donner son avis.
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
C'est vrai qu'on a surtout parlé de séries US mais pour moi, il n'y a pas vraiment de différences avec les séries d'autres pays ; la tendance est la même quasiment partout, séries anglaises comprises.
Après, si je ne suis pas 100% d'accord avec toi Collapsus, je te rejoins totalement sur 2 points :
- Effectivement, pourquoi on attendrait plus d'impact scénaristique de la part d'un perso LGBT ? ça rejoint ce que je disais juste avant : personne n'attend une utilité scénaristique à l'hétérosexualité d'un personnage.
- Et ça rejoint le 2e point : les gens ont cette tendance à vouloir une raison scénaristique parce qu'on est dans une transition culturelle et que, jusque-là, ça n'avait rien d'habituel de voir un homo sur l'écran.
Mais je ne pense pas que ça soit parce que les homo dérangent ces personnes ; enfin, pour la plupart du moins, je pense que c'est juste une question d'habitude. Quand le cinéma est passé à la couleur, j'imagine que les spectateurs ne voyaient plus que ça et qu'il a fallu quelques années avant qu'ils arrêtent de se dire "ah, et puis le film est en couleur, pas en noir et blanc !" et que ça devienne banal pour eux. Là c'est pareil, les perso LGBT ne sont pas si nombreux que ça dans les fictions si on y regarde bien, mais on les remarque plus parce qu'on y est pas encore habitué, tout simplement.
Après, si je ne suis pas 100% d'accord avec toi Collapsus, je te rejoins totalement sur 2 points :
- Effectivement, pourquoi on attendrait plus d'impact scénaristique de la part d'un perso LGBT ? ça rejoint ce que je disais juste avant : personne n'attend une utilité scénaristique à l'hétérosexualité d'un personnage.
- Et ça rejoint le 2e point : les gens ont cette tendance à vouloir une raison scénaristique parce qu'on est dans une transition culturelle et que, jusque-là, ça n'avait rien d'habituel de voir un homo sur l'écran.
Mais je ne pense pas que ça soit parce que les homo dérangent ces personnes ; enfin, pour la plupart du moins, je pense que c'est juste une question d'habitude. Quand le cinéma est passé à la couleur, j'imagine que les spectateurs ne voyaient plus que ça et qu'il a fallu quelques années avant qu'ils arrêtent de se dire "ah, et puis le film est en couleur, pas en noir et blanc !" et que ça devienne banal pour eux. Là c'est pareil, les perso LGBT ne sont pas si nombreux que ça dans les fictions si on y regarde bien, mais on les remarque plus parce qu'on y est pas encore habitué, tout simplement.
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Je respecte le fait qu'il y ait des personnages des minorités dans des films ou des séries, il doit y en avoir. Ce qui m'agace, c'est l'excès. Alors, oui, il y a une large proportion de minorités de tout genre dans la société, mais vu comme on nous montre ça maintenant, c'est comme si chaque fois que tu sortais de chez toi, tu allais croiser un gay, une lesbienne, un noir, un arabe, une femme badasse... (rajoutez ce que vous avez envie). Bin, ce n'est pas le cas. Bien sûr, tu vas parfois en croiser, voire souvent, mais est-ce dans la proportion qu'on nous montre sur écran ? Je n'en sais rien.
Perso, il n'y a aucune homophobie inconsciente chez moi, c'est bien quelque chose dont je n'ai rien à foutre, mais je n'aime pas avoir l'impression du truc plaqué là pour faire genre "on l'a mis, bon on peut continuer l'histoire maintenant". Maintenant comme Murphy, les passages romantiques m'ennuient la plupart du temps profondément, que ce soit des hétéros, des vieux, des jeunes, de l'interracial ou tout ce qu'on veut et peut-être est-il vrai que je passe plus facilement sur le schéma classique parce que mon cerveau le zappe plus facilement tant il a l'habitude depuis toujours.
Hier, j'ai regardé Reality Z, une série brésilienne en dix épisodes de plus ou moins 25 min chaque.
L'intrigue commence dans une émission de téléréalité avec l'arrivée de l'invasion zombie. Nina qui travaille pour le studio affronte tout ça et finit par rejoindre les candidats qui ne se doutent de rien. Ils seront rejoints ensuite par le producteur et la candidate qui venait d'être éliminée. Entre l’imbécillité des uns ou la folie arrogante des autres, il ne va pas être simple de s'en sortir. Ailleurs (en ville), la femme qui a conçu le studio et son fils tentent de s'y rendre le pensant un abri sûr, tandis qu'un politicien et son assistante cherchent à fuir l'épidémie.
Rien à dire de transcendant, c'est du zombie assez classique. Seule originalité, c'est la cassure environ au milieu de la série et son changement d'optique. Les personnages sont un peu trop caricaturaux, on a la greluche écervelée, la bombasse sexy, le pauvre type peu apprécié, le bellâtre un poil idiot, le brave gars, la fille badasse, le trans gentil et excentrique, le producteur imbuvable et con, le politicien manipulateur, la vraie garce égocentrique et égoïste, le couple gay, le flic bas de plafond, la salope, les brutes, la vieille un peu dépassée mais très intelligente (bref, tout le panel cliché). Et bien sûr, les inévitables romances^^, mais elles ne prennent pas trop de place, même si pour rester dans la discussion du moment, la première entre Nina, son mec et une autre femme semble plaquée là pour ajouter le piment érotique inutile.
Perso, il n'y a aucune homophobie inconsciente chez moi, c'est bien quelque chose dont je n'ai rien à foutre, mais je n'aime pas avoir l'impression du truc plaqué là pour faire genre "on l'a mis, bon on peut continuer l'histoire maintenant". Maintenant comme Murphy, les passages romantiques m'ennuient la plupart du temps profondément, que ce soit des hétéros, des vieux, des jeunes, de l'interracial ou tout ce qu'on veut et peut-être est-il vrai que je passe plus facilement sur le schéma classique parce que mon cerveau le zappe plus facilement tant il a l'habitude depuis toujours.
Hier, j'ai regardé Reality Z, une série brésilienne en dix épisodes de plus ou moins 25 min chaque.
L'intrigue commence dans une émission de téléréalité avec l'arrivée de l'invasion zombie. Nina qui travaille pour le studio affronte tout ça et finit par rejoindre les candidats qui ne se doutent de rien. Ils seront rejoints ensuite par le producteur et la candidate qui venait d'être éliminée. Entre l’imbécillité des uns ou la folie arrogante des autres, il ne va pas être simple de s'en sortir. Ailleurs (en ville), la femme qui a conçu le studio et son fils tentent de s'y rendre le pensant un abri sûr, tandis qu'un politicien et son assistante cherchent à fuir l'épidémie.
Rien à dire de transcendant, c'est du zombie assez classique. Seule originalité, c'est la cassure environ au milieu de la série et son changement d'optique. Les personnages sont un peu trop caricaturaux, on a la greluche écervelée, la bombasse sexy, le pauvre type peu apprécié, le bellâtre un poil idiot, le brave gars, la fille badasse, le trans gentil et excentrique, le producteur imbuvable et con, le politicien manipulateur, la vraie garce égocentrique et égoïste, le couple gay, le flic bas de plafond, la salope, les brutes, la vieille un peu dépassée mais très intelligente (bref, tout le panel cliché). Et bien sûr, les inévitables romances^^, mais elles ne prennent pas trop de place, même si pour rester dans la discussion du moment, la première entre Nina, son mec et une autre femme semble plaquée là pour ajouter le piment érotique inutile.
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
@Murphy, je pense que tu as sagement et brillamment résumé l'affaire !
@Catherine, Reality Z me semble une vieille resucée de "Dead Set", une des meilleures mini-série zombie jamais produite (selon mon avis). Mais merci pour le lien, je vais tout de même me jeter dessus comme un Z affamé...
@Catherine, Reality Z me semble une vieille resucée de "Dead Set", une des meilleures mini-série zombie jamais produite (selon mon avis). Mais merci pour le lien, je vais tout de même me jeter dessus comme un Z affamé...
Collapsus- Plumitif éviscéré
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Age : 59
Re: Films vus (tous supports) 2020-2021
Effectivement, c'est basé sur Dead set, ils le marquent au début du générique.
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