Paradis d'enfer (texte retiré)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°3 : L'enfer
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Bonjour Eimelle.
"Le style : trop ampoulé dans la première partie, trop relâché dans le deuxième, je trouve le contraste choquant."
Désolé de t'avoir choquée. Cela dit, j'entends parfaitement ton argument. Et, à vrai dire, je crois être en mesure de solutionner ce point litigieux. En tenant compte des différentes remarques effectuées, je m'apprête à reprendre mon histoire. Je pense avoir trouvé la solution permettant de rendre l'ensemble plus fluide.
Concernant l'aspect "stéréotypé", je me suis amusé à reprendre la plupart des clichés en vigueur. ( Figure-toi que j'ai même fait quelques recherches).
En revanche, l'idée de rendre ce type sympathique ne m'est jamais venue à l'esprit, pas plus qu'il ne me viendrait à l'idée d'humaniser Dutroux ou Mengele. Pour moi, ces gens représentent le mal absolu.
"D'ailleurs, est-ce vraiment un paradis que les damnés sont contraints d'admirer de l'extérieur, ou est-ce clairement l'Enfer ?"
L'Enfer, c'est le supplice qu'ils sont obligés d'endurer. Ils sont certes arrivés au Paradis mais dans un état tel qu'il ne peuvent en profiter, d'où la souffrance morale qui s'ajoute à la douleur atroce. Les damnés sont dans la même situation que Prométhée, condamné à avoir le foie dévoré par un aigle : l'organe se régénérait en permanence et la douleur n'en finissait jamais. On peut aussi penser au célèbre supplice de Tantale : ils voient mais ne peuvent ni toucher, ni goûter les bonnes choses de la vie.
" j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il foutait en charpie ensuite"
Pourquoi "ensuite" ? Il n'apparaît dans l'histoire qu'après avoir repris conscience.
Il est arrivé dans l'autre monde dans cet état (bouillie sanglante) alors qu'il s'imaginait jeune, beau et bien portant pour l'éternité...
J'espère que mes explications ne te sembleront pas trop fumeuses.
"Le style : trop ampoulé dans la première partie, trop relâché dans le deuxième, je trouve le contraste choquant."
Désolé de t'avoir choquée. Cela dit, j'entends parfaitement ton argument. Et, à vrai dire, je crois être en mesure de solutionner ce point litigieux. En tenant compte des différentes remarques effectuées, je m'apprête à reprendre mon histoire. Je pense avoir trouvé la solution permettant de rendre l'ensemble plus fluide.
Concernant l'aspect "stéréotypé", je me suis amusé à reprendre la plupart des clichés en vigueur. ( Figure-toi que j'ai même fait quelques recherches).
En revanche, l'idée de rendre ce type sympathique ne m'est jamais venue à l'esprit, pas plus qu'il ne me viendrait à l'idée d'humaniser Dutroux ou Mengele. Pour moi, ces gens représentent le mal absolu.
"D'ailleurs, est-ce vraiment un paradis que les damnés sont contraints d'admirer de l'extérieur, ou est-ce clairement l'Enfer ?"
L'Enfer, c'est le supplice qu'ils sont obligés d'endurer. Ils sont certes arrivés au Paradis mais dans un état tel qu'il ne peuvent en profiter, d'où la souffrance morale qui s'ajoute à la douleur atroce. Les damnés sont dans la même situation que Prométhée, condamné à avoir le foie dévoré par un aigle : l'organe se régénérait en permanence et la douleur n'en finissait jamais. On peut aussi penser au célèbre supplice de Tantale : ils voient mais ne peuvent ni toucher, ni goûter les bonnes choses de la vie.
" j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il foutait en charpie ensuite"
Pourquoi "ensuite" ? Il n'apparaît dans l'histoire qu'après avoir repris conscience.
Il est arrivé dans l'autre monde dans cet état (bouillie sanglante) alors qu'il s'imaginait jeune, beau et bien portant pour l'éternité...
J'espère que mes explications ne te sembleront pas trop fumeuses.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Coucou Blahom !
J'ai l'impression de t'avoir vexé : j'en suis désolée. J'ai peut-être parfois un peu du mal à trouver la juste formulation de mes critiques...Il n'y avait rien de méchant, je te rassure !
Bises,
Eimelle
P.S : Et pour ta remarque, "ensuite", parce que je n'ai pas compris en quelle focalisation était écrit le premier paragraphe : si Ali, dont on semble prendre le point de vue, est inconscient au départ, qui parle dans le premier paragraphe, pour nous présenter ce Paradis où toute douleur a disparu ?
J'ai l'impression de t'avoir vexé : j'en suis désolée. J'ai peut-être parfois un peu du mal à trouver la juste formulation de mes critiques...Il n'y avait rien de méchant, je te rassure !
Bises,
Eimelle
P.S : Et pour ta remarque, "ensuite", parce que je n'ai pas compris en quelle focalisation était écrit le premier paragraphe : si Ali, dont on semble prendre le point de vue, est inconscient au départ, qui parle dans le premier paragraphe, pour nous présenter ce Paradis où toute douleur a disparu ?
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Hello,
Ce texte est bon, sans aucun doute.
Toutefois sa lourdeur est beaucoup trop palpable...
Clairement la description de 3 pages m'a fait décrocher au bout de 3 lignes (trop de superlatifs tuent le superlatif), j'ai donc sauté tout le paragraphe et suis allé voir directement ou tu voulais en venir le paragraphe suivant, puis je suis revenu juste par curiosité au premier paragraphe, mais au final j'ai fait une lecture hachée de ton texte...
Pour moi les différences de proportions entre les trois paragraphes ne sont pas du tout un frein, au contraire c'est plutôt un point positif...
Toutefois la différence de ton entre les paragraphes est bien trop importante, cela apporte une démarcation forte de chacun des paragraphes et l'impression de lire 3 textes totalement différent...
Après ce genre de chose m'arrive aussi, il n'est pas simple de lier les descriptions avec les phases de dialogue... Cet effet est malheureusement renforcé dans ton texte par le vocabulaire totalement différent que tu emplois, il aurait fallu faire cela plus simplement...
Malgré tout, j'ai apprécié lire ton texte qui est plutôt intéressant et bien écrit.
Ce texte est bon, sans aucun doute.
Toutefois sa lourdeur est beaucoup trop palpable...
Clairement la description de 3 pages m'a fait décrocher au bout de 3 lignes (trop de superlatifs tuent le superlatif), j'ai donc sauté tout le paragraphe et suis allé voir directement ou tu voulais en venir le paragraphe suivant, puis je suis revenu juste par curiosité au premier paragraphe, mais au final j'ai fait une lecture hachée de ton texte...
Pour moi les différences de proportions entre les trois paragraphes ne sont pas du tout un frein, au contraire c'est plutôt un point positif...
Toutefois la différence de ton entre les paragraphes est bien trop importante, cela apporte une démarcation forte de chacun des paragraphes et l'impression de lire 3 textes totalement différent...
Après ce genre de chose m'arrive aussi, il n'est pas simple de lier les descriptions avec les phases de dialogue... Cet effet est malheureusement renforcé dans ton texte par le vocabulaire totalement différent que tu emplois, il aurait fallu faire cela plus simplement...
Malgré tout, j'ai apprécié lire ton texte qui est plutôt intéressant et bien écrit.
jeffjefferson- Apprenti égorgeur
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Hello,
Je te livre mon sentiment brut à la lecture, car c'est ce qui est important.
La 1ère phrase, d'entrée, ma séché par sa lourdeur. Outch. Ensuite j'ai trouvé ces 4 premiers paragraphes (du début à "illuminée") très mal écrits, insupportables. Si le but de l'exercice de style était d'inspirer quelque chose d'épique, de grandiose, c'est raté. 1) Quasiment chaque substantif est accompagné d'un adjectif et c'est tellement systématique que ça en devient ridicule ; je finissais par ne plus même faire attention à ce que je lisais, le sens s'échappait. 2) C'est bourré de répétitions - une autre qui n'a pas été signalée, je crois : l'expression "s'étendre à perte de vue". 3) Tout est vaste, grandiose, magnifique, etc. Par conséquent plus rien ne l'est, il n'y plus d'échelle. 4) Même chose pour cette profusion de couleurs, c'est trop, impossible de se représenter les choses. 5) Enfin, les mots rares me sont apparus très snobs, s'ajoutant au reste, achevant de m'écœurer.
Bien, à ce stade, je m'interroge. Je me dis : Blahom c'est pas un débutant. Les effets sont tellement outranciers que c'est forcément voulu. Mais quel est l'intérêt ? Plus tard, une fois le texte terminé, la question reste en suspend. Je comprend l'idée (excellente) de contraste entre les 2 parties, mais je pense que ça aurait mieux fonctionné avec une 1e partie non caricaturale. Bref, perplexe.
Après coup, je vois les commentaires et ta volonté de pastiche. Soit, il semble que c'est une réussite, d'après le retour des lecteurs ? Cela étant, je ne peux pas croire que Lovecraft (je ne connais pas bien cet auteur) écrive comme ça - et d'ailleurs, si j'en crois le seul texte que j'ai "lu" (livre audio) de lui, il n'écrit pas comme ça, ou pour le dire autrement, ça ne rend pas du tout pareil.
Donc pourquoi le pastiche ?
- rendre hommage au style de Lovecraft ?
Si oui je ne trouve pas que ce soit le meilleur moyen, au contraire !
- le tourner en ridicule en accentuant à l’extrême ses particularités ?
Là c'est une réussite, mais est-ce que le texte en bénéficie ? Rien n'est moins sûr.
Pour résumer ma pensée : je ne comprend pas ce que tu as voulu faire.
En ce qui concerne le reste de la nouvelle, j'ai beaucoup aimé, très bonne idée ! La transition se fait progressivement dans les 2 derniers paragraphes de la 1e partie (avant le saut de ligne) avec des allusions comme "monstrueuse ruche" et le contenu grotesque et informe des plateaux. Ensuite j'ai adoré la 2e partie avec le changement de registre qui fonctionne très bien (je ne rejoins pas mes camarades sur ces histoires de "couilles" etc.). Tu pourrais même y aller encore un peu plus fort. Y'a rien de mal à secouer le lecteur avec une bonne rupture, si c'est bien fait et pertinent.
1ère partie : représentation idéale du paradis (écriture non caricaturale)
2ème partie : réalité crue, sale, violente.
Bon contraste, bonne chute.
Voilà le texte auquel j'aurais pleinement adhéré, je pense.
J'ai particulièrement apprécié cette idée de mec qui se retrouve en charpie et qui ne peut matériellement pas profiter des plaisirs offerts sous ses yeux. Une torture infernale au paradis. La dernière phrase en italique me parait tout à fait à sa place ; la chute est nette, précise, et s'il y a une chose que j'ai apprise c'est qu'il vaut mieux être un peu trop explicite que pas assez (le risque est trop grand ; ça tient à pas grand chose de saisir ou non le texte, de perdre ou non le lecteur).
En conclusion, s'il n'y avait pas ces interrogations sur le style et le pastiche, je plaçais ce texte sans plus de réflexion en première position de mes votes actuels. Pardonne le ton un peu "sans filtre" de mon commentaire, au début, il traduit l'état d'esprit que j'ai eu en lisant. Belle participation
Je te livre mon sentiment brut à la lecture, car c'est ce qui est important.
La 1ère phrase, d'entrée, ma séché par sa lourdeur. Outch. Ensuite j'ai trouvé ces 4 premiers paragraphes (du début à "illuminée") très mal écrits, insupportables. Si le but de l'exercice de style était d'inspirer quelque chose d'épique, de grandiose, c'est raté. 1) Quasiment chaque substantif est accompagné d'un adjectif et c'est tellement systématique que ça en devient ridicule ; je finissais par ne plus même faire attention à ce que je lisais, le sens s'échappait. 2) C'est bourré de répétitions - une autre qui n'a pas été signalée, je crois : l'expression "s'étendre à perte de vue". 3) Tout est vaste, grandiose, magnifique, etc. Par conséquent plus rien ne l'est, il n'y plus d'échelle. 4) Même chose pour cette profusion de couleurs, c'est trop, impossible de se représenter les choses. 5) Enfin, les mots rares me sont apparus très snobs, s'ajoutant au reste, achevant de m'écœurer.
Bien, à ce stade, je m'interroge. Je me dis : Blahom c'est pas un débutant. Les effets sont tellement outranciers que c'est forcément voulu. Mais quel est l'intérêt ? Plus tard, une fois le texte terminé, la question reste en suspend. Je comprend l'idée (excellente) de contraste entre les 2 parties, mais je pense que ça aurait mieux fonctionné avec une 1e partie non caricaturale. Bref, perplexe.
Après coup, je vois les commentaires et ta volonté de pastiche. Soit, il semble que c'est une réussite, d'après le retour des lecteurs ? Cela étant, je ne peux pas croire que Lovecraft (je ne connais pas bien cet auteur) écrive comme ça - et d'ailleurs, si j'en crois le seul texte que j'ai "lu" (livre audio) de lui, il n'écrit pas comme ça, ou pour le dire autrement, ça ne rend pas du tout pareil.
Donc pourquoi le pastiche ?
- rendre hommage au style de Lovecraft ?
Si oui je ne trouve pas que ce soit le meilleur moyen, au contraire !
- le tourner en ridicule en accentuant à l’extrême ses particularités ?
Là c'est une réussite, mais est-ce que le texte en bénéficie ? Rien n'est moins sûr.
Pour résumer ma pensée : je ne comprend pas ce que tu as voulu faire.
En ce qui concerne le reste de la nouvelle, j'ai beaucoup aimé, très bonne idée ! La transition se fait progressivement dans les 2 derniers paragraphes de la 1e partie (avant le saut de ligne) avec des allusions comme "monstrueuse ruche" et le contenu grotesque et informe des plateaux. Ensuite j'ai adoré la 2e partie avec le changement de registre qui fonctionne très bien (je ne rejoins pas mes camarades sur ces histoires de "couilles" etc.). Tu pourrais même y aller encore un peu plus fort. Y'a rien de mal à secouer le lecteur avec une bonne rupture, si c'est bien fait et pertinent.
1ère partie : représentation idéale du paradis (écriture non caricaturale)
2ème partie : réalité crue, sale, violente.
Bon contraste, bonne chute.
Voilà le texte auquel j'aurais pleinement adhéré, je pense.
J'ai particulièrement apprécié cette idée de mec qui se retrouve en charpie et qui ne peut matériellement pas profiter des plaisirs offerts sous ses yeux. Une torture infernale au paradis. La dernière phrase en italique me parait tout à fait à sa place ; la chute est nette, précise, et s'il y a une chose que j'ai apprise c'est qu'il vaut mieux être un peu trop explicite que pas assez (le risque est trop grand ; ça tient à pas grand chose de saisir ou non le texte, de perdre ou non le lecteur).
En conclusion, s'il n'y avait pas ces interrogations sur le style et le pastiche, je plaçais ce texte sans plus de réflexion en première position de mes votes actuels. Pardonne le ton un peu "sans filtre" de mon commentaire, au début, il traduit l'état d'esprit que j'ai eu en lisant. Belle participation
Dernière édition par Max le Dim 14 Juin 2015 - 16:38, édité 1 fois
Max- Écritoirien émérite
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
J'ai été déstabilisée par le ton de la première partie mais j'ai toutefois compris que tu décrivais le paradis avec quand même un peu trop d'adjectifs et adverbes... Comme souligné par d'autres.
Maintenant la deuxième partie m'a parue floue jusqu'aux dernières lignes où tout s'éclairait. Sauf que j'avais déjà l'idée de la conclusion.
Contrairement à d'autres, je n'ai pas été choquée par ce mot "couilles" et j'ai bien saisi qu'Ali et la bouillie était la même personne et qu'il y en avait plusieurs dans son état !
Il est vrai que les questions soulevées par Eimelle sont pertinentes : à savoir qui est le narrateur du premier paragraphe. Pour moi, c'est un narrateur neutre.
Une idée qui valait le coup mais une approche un peu rude. C'est bien évidemment en plein dans le thème.
J'ai beaucoup de mal à situer ton texte par rapport à ceux que j'ai déjà lus. J'ai bien aimé le passage "des miroirs".
Maintenant la deuxième partie m'a parue floue jusqu'aux dernières lignes où tout s'éclairait. Sauf que j'avais déjà l'idée de la conclusion.
Contrairement à d'autres, je n'ai pas été choquée par ce mot "couilles" et j'ai bien saisi qu'Ali et la bouillie était la même personne et qu'il y en avait plusieurs dans son état !
Il est vrai que les questions soulevées par Eimelle sont pertinentes : à savoir qui est le narrateur du premier paragraphe. Pour moi, c'est un narrateur neutre.
Une idée qui valait le coup mais une approche un peu rude. C'est bien évidemment en plein dans le thème.
J'ai beaucoup de mal à situer ton texte par rapport à ceux que j'ai déjà lus. J'ai bien aimé le passage "des miroirs".
Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Eimelle a écrit:Coucou Blahom !
J'ai l'impression de t'avoir vexé : j'en suis désolée.
Absolument pas.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
jeffjefferson : merci d'avoir pris le temps de commenter.
Tu as raison en ce qui concerne la lourdeur du début. Même si celle-ci était voulue, je me rends compte qu'il s'agit là d'une remarque récurrente et cela devra être rectifié. Mea culpa.
Concernant la différence de ton et de registre de langue entre le début et la fin, tu soulèves là un point intéressant. Le contraste gêne indéniablement certains lecteurs. Je pense pouvoir résoudre ce problème, soit en accentuant l'opposition de façon encore plus prononcée, soit, au contraire, en « lissant » le contenu du texte et en en arrondissant les angles. Je suis en train de retravailler cette nouvelle, dans une optique « hors concours », ce qui ne m'oblige pas à respecter la limite des 5000 caractères. Je posterai la nouvelle mouture dans le courant de l'été, après la proclamation des résultats. L'idée de départ, si j'en crois les différents avis exprimés, tient parfaitement la route. Il ne me reste plus qu'à en améliorer la forme.
« trop de superlatifs tuent le superlatif »
Quels superlatifs ?
Tu as raison en ce qui concerne la lourdeur du début. Même si celle-ci était voulue, je me rends compte qu'il s'agit là d'une remarque récurrente et cela devra être rectifié. Mea culpa.
Concernant la différence de ton et de registre de langue entre le début et la fin, tu soulèves là un point intéressant. Le contraste gêne indéniablement certains lecteurs. Je pense pouvoir résoudre ce problème, soit en accentuant l'opposition de façon encore plus prononcée, soit, au contraire, en « lissant » le contenu du texte et en en arrondissant les angles. Je suis en train de retravailler cette nouvelle, dans une optique « hors concours », ce qui ne m'oblige pas à respecter la limite des 5000 caractères. Je posterai la nouvelle mouture dans le courant de l'été, après la proclamation des résultats. L'idée de départ, si j'en crois les différents avis exprimés, tient parfaitement la route. Il ne me reste plus qu'à en améliorer la forme.
« trop de superlatifs tuent le superlatif »
Quels superlatifs ?
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Max : j'espère que tu voudras bien me pardonner la longueur de cette réponse.
« La 1ère phrase, d'entrée, ma séché par sa lourdeur. Outch. »
Oui, je l'admets volontiers. D'ailleurs, elle fait partie des points que j'ai repris et modifiés.
Les quatre premiers paragraphes : j'ai tenté de me rapprocher du style du jeune Lovecraft, qui fit écrire à l'excellent Colin Wilson que « Lovecraft n'était visiblement pas très sensible au langage ».
« c'est tellement systématique que ça en devient ridicule »
C'était voulu.
« Tout est vaste, grandiose, magnifique, etc. Par conséquent plus rien ne l'est, il n'y plus d'échelle. »
Il s'agissait là d'un indice visant à amener le lecteur à réagir et à trouver cette profusion de beauté suspecte. Je parlais plus haut de paradis en toc.
«Les effets sont tellement outranciers que c'est forcément voulu. »
Voilà. C'est ça.
« Je comprend l'idée (excellente) de contraste entre les 2 parties, mais je pense que ça aurait mieux fonctionné avec une 1e partie non caricaturale. »
Comme je l'expliquais à jeffjefferson, j'entends parfaitement cette critique et m'emploie actuellement à améliorer ce point.
« Enfin, les mots rares me sont apparus très snobs, s'ajoutant au reste, achevant de m'écœurer. »
J'ai toujours eu un faible pour les mots rares et déplore sincèrement l'actuelle tendance à la simplification. Mais il est vrai que j'apprécie beaucoup la poésie du XIXe siècle. Voilà pour le côté snob.
« Cela étant, je ne peux pas croire que Lovecraft (je ne connais pas bien cet auteur) écrive comme ça - et d'ailleurs, si j'en crois le seul texte que j'ai "lu" (livre audio) de lui, il n'écrit pas comme ça, ou pour le dire autrement, ça ne rend pas du tout pareil. »
De quel texte s'agissait-il ? Sans vouloir me vanter, je connais fort bien les écrits de cet auteur. Nombre de ses nouvelles sont écrites dans ce style un peu ampoulé : « The white ship » (1919), « The doom that came to Sarnath »(1919), « Celephais »(1920), « The quest of Iranon »(1921).
Quelques exemples : « O Aira, city of marble and beryl, how many are thy beauties ! » « The quest of Iranon »
« This is the land of fancy , and we walked to the verdant shore upon a golden bridge of moonbeams .» « The white ship »
Dans « À la recherche de Kadath », Randolph Carter part à la recherche de « la merveilleuse Kadath (…), de ses temples, de ses colonnades, de ses ponts de marbre, de toutes ses fontaines et de ses jardins parfumés, de toutes ses larges rues bordées d'arbres délicieux, d'urnes pleines de fleurs et de rangées luisantes de statues d'ivoire... »
« Pour résumer ma pensée : je ne comprend pas ce que tu as voulu faire. »
Je plaide coupable : j'ai avant tout voulu me faire plaisir.
« 1ère partie : représentation idéale du paradis (écriture non caricaturale)
2ème partie : réalité crue, sale, violente.
Bon contraste, bonne chute.
Voilà le texte auquel j'aurais pleinement adhéré, je pense. »
C'est là l'une des deux possibilités. Mais pas celle que j'ai retenue pour l'instant.
« Pardonne le ton un peu "sans filtre" de mon commentaire »
Pas de problème puisque ce sont les commentaires de ce type qui m'ont permis d'avancer dans mon travail de réécriture de cette histoire. Ton avis m'a en définitive été bien utile et tes réactions initiales ont eu le mérite de m'amuser.
« La 1ère phrase, d'entrée, ma séché par sa lourdeur. Outch. »
Oui, je l'admets volontiers. D'ailleurs, elle fait partie des points que j'ai repris et modifiés.
Les quatre premiers paragraphes : j'ai tenté de me rapprocher du style du jeune Lovecraft, qui fit écrire à l'excellent Colin Wilson que « Lovecraft n'était visiblement pas très sensible au langage ».
« c'est tellement systématique que ça en devient ridicule »
C'était voulu.
« Tout est vaste, grandiose, magnifique, etc. Par conséquent plus rien ne l'est, il n'y plus d'échelle. »
Il s'agissait là d'un indice visant à amener le lecteur à réagir et à trouver cette profusion de beauté suspecte. Je parlais plus haut de paradis en toc.
«Les effets sont tellement outranciers que c'est forcément voulu. »
Voilà. C'est ça.
« Je comprend l'idée (excellente) de contraste entre les 2 parties, mais je pense que ça aurait mieux fonctionné avec une 1e partie non caricaturale. »
Comme je l'expliquais à jeffjefferson, j'entends parfaitement cette critique et m'emploie actuellement à améliorer ce point.
« Enfin, les mots rares me sont apparus très snobs, s'ajoutant au reste, achevant de m'écœurer. »
J'ai toujours eu un faible pour les mots rares et déplore sincèrement l'actuelle tendance à la simplification. Mais il est vrai que j'apprécie beaucoup la poésie du XIXe siècle. Voilà pour le côté snob.
« Cela étant, je ne peux pas croire que Lovecraft (je ne connais pas bien cet auteur) écrive comme ça - et d'ailleurs, si j'en crois le seul texte que j'ai "lu" (livre audio) de lui, il n'écrit pas comme ça, ou pour le dire autrement, ça ne rend pas du tout pareil. »
De quel texte s'agissait-il ? Sans vouloir me vanter, je connais fort bien les écrits de cet auteur. Nombre de ses nouvelles sont écrites dans ce style un peu ampoulé : « The white ship » (1919), « The doom that came to Sarnath »(1919), « Celephais »(1920), « The quest of Iranon »(1921).
Quelques exemples : « O Aira, city of marble and beryl, how many are thy beauties ! » « The quest of Iranon »
« This is the land of fancy , and we walked to the verdant shore upon a golden bridge of moonbeams .» « The white ship »
Dans « À la recherche de Kadath », Randolph Carter part à la recherche de « la merveilleuse Kadath (…), de ses temples, de ses colonnades, de ses ponts de marbre, de toutes ses fontaines et de ses jardins parfumés, de toutes ses larges rues bordées d'arbres délicieux, d'urnes pleines de fleurs et de rangées luisantes de statues d'ivoire... »
« Pour résumer ma pensée : je ne comprend pas ce que tu as voulu faire. »
Je plaide coupable : j'ai avant tout voulu me faire plaisir.
« 1ère partie : représentation idéale du paradis (écriture non caricaturale)
2ème partie : réalité crue, sale, violente.
Bon contraste, bonne chute.
Voilà le texte auquel j'aurais pleinement adhéré, je pense. »
C'est là l'une des deux possibilités. Mais pas celle que j'ai retenue pour l'instant.
« Pardonne le ton un peu "sans filtre" de mon commentaire »
Pas de problème puisque ce sont les commentaires de ce type qui m'ont permis d'avancer dans mon travail de réécriture de cette histoire. Ton avis m'a en définitive été bien utile et tes réactions initiales ont eu le mérite de m'amuser.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
FRançoise : si la deuxième partie t'a semblé floue, c'est certainement en raison de la limitation des caractères qui m'a contraint à une certaine concision.
"Il est vrai que les questions soulevées par Eimelle sont pertinentes : à savoir qui est le narrateur du premier paragraphe. Pour moi, c'est un narrateur neutre."
Oui, il s'agissait d'un narrateur omniscient. Je suis en train de reprendre ce point dans ma réécriture. La seconde partie aura droit à un développement plus conséquent.
Merci à toi.
"Il est vrai que les questions soulevées par Eimelle sont pertinentes : à savoir qui est le narrateur du premier paragraphe. Pour moi, c'est un narrateur neutre."
Oui, il s'agissait d'un narrateur omniscient. Je suis en train de reprendre ce point dans ma réécriture. La seconde partie aura droit à un développement plus conséquent.
Merci à toi.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Je pense pouvoir résoudre ce problème, soit en accentuant l'opposition de façon encore plus prononcée, soit, au contraire, en « lissant » le contenu du texte et en en arrondissant les angles.
Je pense qu'il vaut mieux lisser, ou agrandir ton texte de façon a le lisser, mais dans tous les cas si tu vas dans l'excès de différence de style cela va choquer le lecteur... Sauf si tu comptes faire un reccueil basé sur les différences de style auquel cas...
« trop de superlatifs tuent le superlatif »
Quels superlatifs ?
Toute la partie description est bourrée de superlatifs décrivant "o combien la cité est belle", ils sont beaucoup trop proches les uns des autres, c'est ennuyeux car cela n'apporte rien à l'action.
J'attends de lire cette v.2 avec impatience alors...
jeffjefferson- Apprenti égorgeur
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Je continue ma tournée pendant que j'ai le temps de lire. Comme pour le texte, d'Eimelle, je n'ai que survolé les précédents commentaires.
- Dans l'ordre, la 1ere phrase m'a paru un peu trop lourde. Je pense que ça vient, d'un côté des adjectifs en masse et d'un autre de la récurrence des couleurs. C'était peut-être voulu, mais ça donne un aspect assez redondant et maladroit je trouve.
- La suite de la 1ere partie m'a beaucoup moins gêné. Les phrases sont du même style pourtant, assez Lovecraftiennes, mais ça m'a paru moins appuyé malgré tout et donc plus fluide et plus plaisant.
- Un dernier élément sur cette première partie (mais qui sera ensuite remis en question par la 2e), c'est que faire toute une description de la sorte comme intro peut facilement détacher le lecteur. Enfin, je sais pas pour les autres, mais personnellement, j'ai toujours du mal à entrer dans un texte quand on ne me donne pas très vite un personnage à suivre. Et, aussi bonne soit une description, je finis par avoir du mal à suivre ce que je lis.
- Élément, comme je disais, qui est vite remis en question avec la 2e partie. Du coup, j'ai compris l'importance de cette longue description. Du coup, à ce stade, j'ignore que dire de la 1ere partie parce que malgré les points que j'ai soulevés, on peut difficilement s'en passer.
- Dans l'absolu, le changement de ton m'aurait gêné. Je trouve que, souvent (même si pas toujours, d'autres membres ici ont déjà prouvé que ça n'a rien d'inévitable), utiliser une narration "vulgaire" force un peu le lecteur, comme si on lui disait "tu vois, là faut que tu sois choqué ou écœuré", ce qui fonctionne rarement sur moi. Mais pour le coup, la cassure du ton me parait être un point fort de ce texte.
- Enfin, la chute est parfaite. Un sujet sensible, c'est sur, mais très bien mis en scène. Si vraiment je voulais faire mon chieur, je dirais qu'on sent quand même la chute venir dans la 2e partie, ce qui rend la toute dernière phrase moins forte (on sait déjà à quoi s'attendre avant de la lire en fait). Mais ça n'a rien de vraiment genant.
Voilà pour ce que j'en ai pensé au fur et à mesure. Du très bon en tout cas, même si le début parait un peu difficile.
- Dans l'ordre, la 1ere phrase m'a paru un peu trop lourde. Je pense que ça vient, d'un côté des adjectifs en masse et d'un autre de la récurrence des couleurs. C'était peut-être voulu, mais ça donne un aspect assez redondant et maladroit je trouve.
- La suite de la 1ere partie m'a beaucoup moins gêné. Les phrases sont du même style pourtant, assez Lovecraftiennes, mais ça m'a paru moins appuyé malgré tout et donc plus fluide et plus plaisant.
- Un dernier élément sur cette première partie (mais qui sera ensuite remis en question par la 2e), c'est que faire toute une description de la sorte comme intro peut facilement détacher le lecteur. Enfin, je sais pas pour les autres, mais personnellement, j'ai toujours du mal à entrer dans un texte quand on ne me donne pas très vite un personnage à suivre. Et, aussi bonne soit une description, je finis par avoir du mal à suivre ce que je lis.
- Élément, comme je disais, qui est vite remis en question avec la 2e partie. Du coup, j'ai compris l'importance de cette longue description. Du coup, à ce stade, j'ignore que dire de la 1ere partie parce que malgré les points que j'ai soulevés, on peut difficilement s'en passer.
- Dans l'absolu, le changement de ton m'aurait gêné. Je trouve que, souvent (même si pas toujours, d'autres membres ici ont déjà prouvé que ça n'a rien d'inévitable), utiliser une narration "vulgaire" force un peu le lecteur, comme si on lui disait "tu vois, là faut que tu sois choqué ou écœuré", ce qui fonctionne rarement sur moi. Mais pour le coup, la cassure du ton me parait être un point fort de ce texte.
- Enfin, la chute est parfaite. Un sujet sensible, c'est sur, mais très bien mis en scène. Si vraiment je voulais faire mon chieur, je dirais qu'on sent quand même la chute venir dans la 2e partie, ce qui rend la toute dernière phrase moins forte (on sait déjà à quoi s'attendre avant de la lire en fait). Mais ça n'a rien de vraiment genant.
Voilà pour ce que j'en ai pensé au fur et à mesure. Du très bon en tout cas, même si le début parait un peu difficile.
Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Pour répéter ce que j'ai déjà dit, je crois que ce qui gêne dans ce changement de ton est qu'il se trouve dans le discours du même narrateur neutre, celui qui avait un langage très recherché et précieux au début prend tout d'un coup un langage populaire et oral. Il aurait suffit que le narrateur change pour que, de fait, le ton de la narration change sans choquer.
Le début, avec tous les adverbes, fait en effet penser à Lovecraft, mais surtout à Howard, en raison des descriptions sensuelles et érotiques, fréquentes chez Howard mais complétement absentes chez Lovecraft (Pour qui le sexe, c'était du caca... )
Le début, avec tous les adverbes, fait en effet penser à Lovecraft, mais surtout à Howard, en raison des descriptions sensuelles et érotiques, fréquentes chez Howard mais complétement absentes chez Lovecraft (Pour qui le sexe, c'était du caca... )
Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
jeffjefferson a écrit:« trop de superlatifs tuent le superlatif »
Quels superlatifs ?
Toute la partie description est bourrée de superlatifs décrivant "o combien la cité est belle", ils sont beaucoup trop proches les uns des autres, c'est ennuyeux car cela n'apporte rien à l'action.
J'ai beau relire ce texte, je n'y trouve ni superlatifs relatifs, ni superlatifs absolus.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Murphy Y : "Dans l'ordre, la 1ere phrase m'a paru un peu trop lourde. "
Cette phrase sera modifiée dans la version améliorée.
" faire toute une description de la sorte comme intro peut facilement détacher le lecteur. Enfin, je sais pas pour les autres, mais personnellement, j'ai toujours du mal à entrer dans un texte quand on ne me donne pas très vite un personnage à suivre. Et, aussi bonne soit une description, je finis par avoir du mal à suivre ce que je lis."
Je suppose que tu n'aimes pas les romans de Balzac...
"ce qui rend la toute dernière phrase moins forte (on sait déjà à quoi s'attendre avant de la lire en fait). Mais ça n'a rien de vraiment genant. "
J'ai partiellement repris mon texte et cette phrase figurera non plus à la fin, mais un peu plus haut.
En tout cas, merci pour ton commentaire positif (cela dit, tous les avis, qu'ils soient positifs ou négatifs, m'ont permis d'y voir plus clair et d'améliorer ce récit).
J'espère que tu posteras un texte d'ici la fin du mois...
Cette phrase sera modifiée dans la version améliorée.
" faire toute une description de la sorte comme intro peut facilement détacher le lecteur. Enfin, je sais pas pour les autres, mais personnellement, j'ai toujours du mal à entrer dans un texte quand on ne me donne pas très vite un personnage à suivre. Et, aussi bonne soit une description, je finis par avoir du mal à suivre ce que je lis."
Je suppose que tu n'aimes pas les romans de Balzac...
"ce qui rend la toute dernière phrase moins forte (on sait déjà à quoi s'attendre avant de la lire en fait). Mais ça n'a rien de vraiment genant. "
J'ai partiellement repris mon texte et cette phrase figurera non plus à la fin, mais un peu plus haut.
En tout cas, merci pour ton commentaire positif (cela dit, tous les avis, qu'ils soient positifs ou négatifs, m'ont permis d'y voir plus clair et d'améliorer ce récit).
J'espère que tu posteras un texte d'ici la fin du mois...
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Paradis d'enfer (texte retiré)
Paladin a écrit:Pour répéter ce que j'ai déjà dit, je crois que ce qui gêne dans ce changement de ton est qu'il se trouve dans le discours du même narrateur neutre, celui qui avait un langage très recherché et précieux au début prend tout d'un coup un langage populaire et oral. Il aurait suffit que le narrateur change pour que, de fait, le ton de la narration change sans choquer.
Le début, avec tous les adverbes, fait en effet penser à Lovecraft, mais surtout à Howard, en raison des descriptions sensuelles et érotiques, fréquentes chez Howard mais complétement absentes chez Lovecraft (Pour qui le sexe, c'était du caca... )
Tout à fait d'accord sur ce point. Il me semble aussi que la brièveté imposée accentue ce contraste qui aurait sans doute été moins choquant s'il s'était agi d'un texte de 6 ou 7000 caractères.
Il était scato, Lovecraft ?
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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