GRETA de Catherine Robert
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Re: GRETA de Catherine Robert
J'attendais ta chronique avec tout autant d'impatience que tu as attendu sa lecture, sûrement plus même.
Et que dire, à part merci pour cette superbe critique. Elle fait du bien à la confiance et me donne un joyeux sourire.
Merci
Et que dire, à part merci pour cette superbe critique. Elle fait du bien à la confiance et me donne un joyeux sourire.
Merci
Re: GRETA de Catherine Robert
Un joyeux sourire, voilà qui me fait bien plaisir (et j'attends le chèque qu'on avait convenu bien entendu) !
Mais avec tous ces succès, on ne t'autorisera plus à manquer de confiance !
J'ai vraiment été impressionnée par la fluidité du style ! Vraiment prenant !
Mais avec tous ces succès, on ne t'autorisera plus à manquer de confiance !
J'ai vraiment été impressionnée par la fluidité du style ! Vraiment prenant !
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
- Messages : 2051
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 32
Re: GRETA de Catherine Robert
Ah, parce que toi tu as réussi à négocier...
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
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Age : 59
Localisation : Béarn
Re: GRETA de Catherine Robert
Moi, je suis vile et cupide (en plus de vicieuse), même pas besoin de négocier. J'accepte tous les arrangements.
Re: GRETA de Catherine Robert
je suis en train de lire ton roman, catherine ! C'est du bon !
davidoff- Plumitif éviscéré
- Messages : 218
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Age : 50
Re: GRETA de Catherine Robert
Lu, fini, adoré. On ne sait pas où on va, on ne sait pas où on est, on ne sait pas qui sont ces gens autour, on ne sait pourquoi on nous veut du mal (si, pour survivre), on ne sait pas pourquoi on fait du mal (si, pour survivre), on ne sait qu'il faut tuer ceux qu'on aime (si, pour survivre). Bref, une sublime métaphore, nihiliste à souhait, de notre monde miné par le darwinisme social. Le tout sans avoir l'air d'y toucher. Chapeau bas.
davidoff- Plumitif éviscéré
- Messages : 218
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 50
Re: GRETA de Catherine Robert
(il en faut bien trois, et j'en mettrais bien encore une dizaine)
Merci, merci beaucoup. Ton avis me fait très plaisir. Je l'attendais avec impatience. Un avis important d'un auteur dont j'aime la plume sombre.
Merci
Merci, merci beaucoup. Ton avis me fait très plaisir. Je l'attendais avec impatience. Un avis important d'un auteur dont j'aime la plume sombre.
Merci
Re: GRETA de Catherine Robert
Je pensais savoir ce qui m'attendait en tournant la première page de Greta : une bonne dose d'hémoglobine et, avec un peu de chance, quelques nuits blanches. J'ai eu tout ça, mais tellement plus encore. J'ai eu matière à penser, à me remettre en question. J'ai eu une plongée – une descente inexorable – dans l'âme humaine. Car Greta est humaine, trop humaine : rien qu'humaine.
Greta, c'est vous, c'est moi. Greta c'est une constante interrogation : que ferais-je, moi, à sa place ? Greta c'est un tour sur des montagnes russes. "Non, elle ne va pas le faire, elle ne peut pas le faire !" Et quand elle le fait (oui, parce qu'elle fait des choses terribles, Greta), on ne peut pas lui en vouloir. Que celui qui n'a jamais péché... On la comprend, on compatit, dans le sens le plus littéral : on souffre avec elle. On souffre de cette privation de liberté, car il ne faut pas se leurrer, qu'elle soit bourreau ou victime, Greta n'a jamais le choix, elle n'en a que l'illusion. Paradoxalement, alors que sa condition de bourreau l'asservissait, c'est dans le rôle de victime qu'elle finira par regagner sa liberté.
Greta c'est aussi une métaphore de notre société actuelle, si nihiliste : moi avant les autres. A n'importe quel prix. Et sa rédemption. La victoire n'est pas la rébellion, la vengeance, ni même la vie. Non, toute la clef est dans le libre-arbitre, c'est ce qui définit notre condition d'humain. Au moment du choix ultime, Greta brise ses chaînes en reconquérant l'humanité dont on la privait depuis le début. Greta est intemporel : le lieu, l'époque, rien n'a d'importance, l'homme est toujours un homme, seulement un homme.
Alors oui : il y a des moments dans ce livre qui choquent, qui font mal, qui dégoûtent. Mais demandez-vous pourquoi ça vous touche autant. Peut-être tout simplement parce que nous sommes tous des Greta mais refusons de l'admettre.
J'aime à dire que Catherine a une écriture spartiate : jamais un mot de trop, c'est concis, ciselé, presque austère. Mais toujours efficace. Elle dépeint les caractères avec justesse, sans jamais tomber dans la caricature. Elle dissèque les âmes et nous révèle leurs travers les plus secrets, les plus honteux comme les plus flamboyants : la vie n'est pas en noir et blanc, et la palette de Catherine possède une infinité de gris.
Greta, c'est vous, c'est moi. Greta c'est une constante interrogation : que ferais-je, moi, à sa place ? Greta c'est un tour sur des montagnes russes. "Non, elle ne va pas le faire, elle ne peut pas le faire !" Et quand elle le fait (oui, parce qu'elle fait des choses terribles, Greta), on ne peut pas lui en vouloir. Que celui qui n'a jamais péché... On la comprend, on compatit, dans le sens le plus littéral : on souffre avec elle. On souffre de cette privation de liberté, car il ne faut pas se leurrer, qu'elle soit bourreau ou victime, Greta n'a jamais le choix, elle n'en a que l'illusion. Paradoxalement, alors que sa condition de bourreau l'asservissait, c'est dans le rôle de victime qu'elle finira par regagner sa liberté.
Greta c'est aussi une métaphore de notre société actuelle, si nihiliste : moi avant les autres. A n'importe quel prix. Et sa rédemption. La victoire n'est pas la rébellion, la vengeance, ni même la vie. Non, toute la clef est dans le libre-arbitre, c'est ce qui définit notre condition d'humain. Au moment du choix ultime, Greta brise ses chaînes en reconquérant l'humanité dont on la privait depuis le début. Greta est intemporel : le lieu, l'époque, rien n'a d'importance, l'homme est toujours un homme, seulement un homme.
Alors oui : il y a des moments dans ce livre qui choquent, qui font mal, qui dégoûtent. Mais demandez-vous pourquoi ça vous touche autant. Peut-être tout simplement parce que nous sommes tous des Greta mais refusons de l'admettre.
J'aime à dire que Catherine a une écriture spartiate : jamais un mot de trop, c'est concis, ciselé, presque austère. Mais toujours efficace. Elle dépeint les caractères avec justesse, sans jamais tomber dans la caricature. Elle dissèque les âmes et nous révèle leurs travers les plus secrets, les plus honteux comme les plus flamboyants : la vie n'est pas en noir et blanc, et la palette de Catherine possède une infinité de gris.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: GRETA de Catherine Robert
(ouais je recommence avec les smileys, mais c'est de votre faute aussi)
Merci beaucoup de cette jolie, superbe, magnifique chronique Raven. Elle va finir comme il se doit sur mon blog dans les prochains jours. Celle de David paraîtra demain, la tienne suivra assez vite.
Merci beaucoup de cette jolie, superbe, magnifique chronique Raven. Elle va finir comme il se doit sur mon blog dans les prochains jours. Celle de David paraîtra demain, la tienne suivra assez vite.
Re: GRETA de Catherine Robert
Très bonne lecture que cette Greta ! Une fois qu'on a commencé, difficile de s'arrêter : malgré toutes les horreurs infligées et subies (je dois avouer que le moment où Greta doit lâcher un étron dans la bouche d'un pervers de client m'a bien bien dégoûtée !), tout s'enchaîne de manière tellement fluide, rapide et implacable que poser le livre ne nous vient même pas à l'esprit. Tout au long de ma lecture, j'ai beaucoup pensé à 1984, de George Orwell. La geôlière devient prisonnière, et tous les sévices subis ont pour but de faire entrer dans le crâne de Greta qu'elle n'est rien, qu'elle ne vaut rien, que sa vie n'a aucune importance. On est avec elle du début à la fin, et on ne lui en veut pour rien : elle tente seulement de survivre. Une fois arrivée à la fin du roman, j'ai d'abord été frustrée qu'on ne sache pas qui était derrière ce système, que Greta ne crame pas tout pour se venger. Et puis en réfléchissant un peu, je trouve que la fin est très bien : quelque part, on atteint le summum de la torture, et c'est le franchissement de cette ligne rouge sang qui redonne à Greta son humanité.
P.S. : Catherine Robert, dans Greta, elle tue même des chiots et des chatons. Si ça, ce n'est pas le comble de l'horreur !
P.S. : Catherine Robert, dans Greta, elle tue même des chiots et des chatons. Si ça, ce n'est pas le comble de l'horreur !
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: GRETA de Catherine Robert
(et voilà, obligée de recommencer avec les smileys rougissant).
Merci beaucoup de ta lecture Naëlle et de cette très jolie critique qui paraîtra demain sur mon blog.
Ah la scène de l'étron, celle où mon fils a interrompu sa lecture et m'a sorti un "M'man t'es dégueulasse! " qui m'a bien fait rire.
Et les chiots, chatons, tout le monde sait que c'est très tendre .
Merci beaucoup de ta lecture Naëlle et de cette très jolie critique qui paraîtra demain sur mon blog.
Ah la scène de l'étron, celle où mon fils a interrompu sa lecture et m'a sorti un "M'man t'es dégueulasse! " qui m'a bien fait rire.
Et les chiots, chatons, tout le monde sait que c'est très tendre .
Re: GRETA de Catherine Robert
pour le fiston ! C'est plus ou moins ce que je me suis dit aussi, et je crois que c'est le seul moment où j'ai eu envie de faire une pause dans ma lecture
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: GRETA de Catherine Robert
Je viens de découvrir une critique passée inaperçue :
Mais je ne suis pas la seule représentante TRASH chroniquée car :
Plaisir de Lire
Je ne pense pas avoir vu passer ces critiques. En tout cas, la personne a lu 17 TRASH (lui manque donc les deux derniers, on peut comprendre, et Pestilence qu'elle semble ne vraiment pas vouloir lire). Il y a de belles critiques et de moins belles.
(Mais là, je vais laisser Léo s'amuser à partager tout ça, bin oui, je fais ma feignasse, mais j'ai une excuse, j'ai mal au crâne )
Genre; women prison
Résumé; Greta, gardienne d'un monde semi carcéral étrange voit son univers basculer quand sa sensibilité, ses émotions prennent le dessus en voyant une de ses victimes ressembler étrangement à sa fille. Dès lors, ses maîtres ne lui font plus confiance et elle devient la nouvelle victime.
Avis; Women prison car tout correspondant à cet univers. Jess Franco était l'un des maîtres. Bon certes, il n'y a pas que des femmes, il y a des hommes et tous subissent le courroux, le joug d'un 'ennemi inconnu'. Des hommes dans l'ombre, des voix désincarnées et bien sur la descente en enfer. Pour quoi? Pour quoi? Telle est la question. Entre émotions et neutralité, froideur et détermination, Greta (qui a le parfait nom de ce genre d'univers, ainsi que la photo de couverture), tombe dans un cliché classique d'un monde pervers et très sadique. Tortures, humiliations, sévissent, violent, sont récurrents. Se débrouiller, subir et donner. Des récompenses mais aussi des punitions. Le sexe est omniprésent bien plus que le côté gore mais l'effet trash est bel et bien présent. On s'attend évidemment à certains passages même si l'on ne peut nier un certain côté originalité avec quelques étonnantes punitions, mais je pense aussi (esprit perverti et tordu que je suis)que ça aurait pu être bien pire. Vous aurez donc des viols, du lesbienne (n'oublions pas que les women prison ont généralement des maîtresses mais aussi des prisonnières extrêmement pires que les bourreaux de l'ombre), nécrophilie, nécrophagie également. Une petite descente aux enfers que je déconseilles aux âmes sensibles mais après tout si vous lisez ce genre d'ouvrage il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Les amateurs, en revanche, de ce genre de modus operandis (women prison le retour), n'en seront que plus ravis. Je rappelle que les mâles aussi subissent quelques jougs Wink
Note; 15/20
Source : GretaRésumé; Greta, gardienne d'un monde semi carcéral étrange voit son univers basculer quand sa sensibilité, ses émotions prennent le dessus en voyant une de ses victimes ressembler étrangement à sa fille. Dès lors, ses maîtres ne lui font plus confiance et elle devient la nouvelle victime.
Avis; Women prison car tout correspondant à cet univers. Jess Franco était l'un des maîtres. Bon certes, il n'y a pas que des femmes, il y a des hommes et tous subissent le courroux, le joug d'un 'ennemi inconnu'. Des hommes dans l'ombre, des voix désincarnées et bien sur la descente en enfer. Pour quoi? Pour quoi? Telle est la question. Entre émotions et neutralité, froideur et détermination, Greta (qui a le parfait nom de ce genre d'univers, ainsi que la photo de couverture), tombe dans un cliché classique d'un monde pervers et très sadique. Tortures, humiliations, sévissent, violent, sont récurrents. Se débrouiller, subir et donner. Des récompenses mais aussi des punitions. Le sexe est omniprésent bien plus que le côté gore mais l'effet trash est bel et bien présent. On s'attend évidemment à certains passages même si l'on ne peut nier un certain côté originalité avec quelques étonnantes punitions, mais je pense aussi (esprit perverti et tordu que je suis)que ça aurait pu être bien pire. Vous aurez donc des viols, du lesbienne (n'oublions pas que les women prison ont généralement des maîtresses mais aussi des prisonnières extrêmement pires que les bourreaux de l'ombre), nécrophilie, nécrophagie également. Une petite descente aux enfers que je déconseilles aux âmes sensibles mais après tout si vous lisez ce genre d'ouvrage il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Les amateurs, en revanche, de ce genre de modus operandis (women prison le retour), n'en seront que plus ravis. Je rappelle que les mâles aussi subissent quelques jougs Wink
Note; 15/20
Mais je ne suis pas la seule représentante TRASH chroniquée car :
Plaisir de Lire
Je ne pense pas avoir vu passer ces critiques. En tout cas, la personne a lu 17 TRASH (lui manque donc les deux derniers, on peut comprendre, et Pestilence qu'elle semble ne vraiment pas vouloir lire). Il y a de belles critiques et de moins belles.
(Mais là, je vais laisser Léo s'amuser à partager tout ça, bin oui, je fais ma feignasse, mais j'ai une excuse, j'ai mal au crâne )
Dernière édition par Catherine Robert le Lun 20 Juin 2016 - 0:16, édité 1 fois
Re: GRETA de Catherine Robert
Y a bon, ça, félicitations Madame ! C'est marrant, parce que j'ai relu quelques passages de Greta justement cet aprèm. Un truc me turlupinait...
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
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Localisation : au fond à droite
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