La prison de Greta

Bonjour @Catherine Robert,

Bon, je n'ai pas grand-chose à dire pour cette nouvelle-ci. La narration au présent surprend. Le style elliptique laisse parfois quelques trous béants dans la trame de ton histoire mais en même temps c'est voulu donc... Pourquoi pas ?

J'aurais aimé que tu développes un peu plus cet univers anxiogène qui aurait pu devenir une bonne métaphore du malaise lié aux nombreuses tares de notre époque, mais déjà en l'état c'est un des meilleurs texte du concours !

@ Paladin : en fait, je me suis rappelée une connerie là-dessus (sûrement de ton fait d'ailleurs ), une photo avec Greta, j'ai pris le prénom exprès. Au départ, ça devait être plus poussé, plus "adulte" et donc ça m'a amusé. Au final, j'ai été sage.

@ Perro : en fait avec moi, texte rapide ne veut pas dire texte pas travaillé. Mais mes textes sont toujours très proches du premier jet. Je retravaille en relecture les répétitions, quelques phrases maladroites ou des verbes faibles, mais ce n'est jamais un travail énorme, même quand je laisse reposer longtemps.

@ Zaroff : c'est marrant parce que finalement, il n'y a pas une goutte de sang. La fin trop convenue, oui, oui, l'explication est donnée plus bas.

@ Gernier : un manque de gras, on va dire. Je crois que j'ai maintenant le travers inverse d'il y a quelques temps. Il faut que j'arrive à trouver le juste milieu. Mais le manque de détails a une autre raison que je donne aussi plus bas.

@ TwwT : pour mon lien, je ne sais pas, j'ai fait exactement pareil que pour tous mes autres textes. Une ambiance pervertie, c'est ce que j'ai essayé de donner. Je ne suis pas encore au point au niveau des ambiances je trouve, donc si tu l'as ressentie ainsi, ça me fait plaisir. La partie sur la vie quotidienne est pleine de trous, c'est vrai, explications plus bas.

@ Scad : merci de ta lecture. Qui surveille la gardienne, ah bah, on n'en sait rien en l'état.

La fin, je savais qu'elle n'était pas la meilleure fin qui soit, mais j'aimais le retournement, même si du coup elle ne fait pas le truc qui retourne tout et qu'elle perd en force. En tout cas, je n'avais pas envie de la changer. Plus qu'une chute, c'est une sorte d'épilogue. Et puis cette idée, il n'est pas dit, si un jour je suis remplie d'une énergie dévorante, que je ne la reprenne pas sur plus long. Parce que c'est une ébauche d'idée qui me trotte dans la tête depuis un moment et finalement, là ce n'est qu'un morceau. C'est donc aussi pour ça qu'il y a des trous, des ellipses. La vie quotidienne de Greta et de ses enfants manque de chair, l'univers, étrange, n'est pas creusé. Dans le cadre du texte, j'ai trouvé que si je développais encore cette partie, elle prendrait trop de place, que le tout serait déséquilibré, je suis donc restée un peu trop évasive.
Mais en l'état et malgré ses défauts, j'aime bien mon texte.