GRETA de Catherine Robert

Content de voir que ton premier festival en tant qu'auteur t'a plu. Et ne te plains pas d'avoir une attachée de presse virulente et dévouée.
Maintenant, j'attends avec impatience un compte-rendu illustré de photos de ton salon : qui as-tu rencontré ? Tu as croisé Philippe Ward ? Le révérend Philippe Marlin ? Son éminence et organisateur Jean-Luc Rivéra ?

J'ai rencontré plein de gens auxquels, je me suis contentée de sortir un "bonjour" à peine murmuré. Effectivement, Philippe Ward en fait partie. Mais tout ça est un peu embrouillé, c'était trop de monde d'un coup. Je me rappelle très bien des trasheux par contre, auxquels, je n'ai pas plus adressé la parole je crois, à l'exception de Nelly qui a eu l'honneur de m'entendre (j'étais bien obligée, elle me logeait ).

Et le bar, il était bien, le bar ?
En tout cas, je regrette beaucoup de ne pas avoir pu faire le déplacement...

J'ai même pas été voir le bar, j'ai rien bu, rien mangé de la journée, pas faim, pas soif. Ah non, je mens, fin de festival, j'ai ingurgité une gorgée de rhum bien chauffant pour mon œsophage.

Lester, tu sais comme moi qu'un bar, c'est toujours bien. Par essence, n'est-ce pas. De plus, comme chaque année, celui-ci a été tenu une grande partie de la journée par le sympathique Jérôme Vincent, d'ActuSF. Enfin, j'ai eu le privilège de m'y faire payer deux 1664 consécutives par Christian Vilà et Christophe Siébert. Alors oui, décidément, il était très bien, ce bar.

N'empêche que tu nous a bien manqué. Je suis sûr que comme Greta tu aurais apprécié le jus de Poulpe offert par notre ami Phil pour clôturer la journée dans la joie et la bonne humeur.

C'est pas faux, le bar est bon, ontologiquement. Raconte le jus de poulpe !

Ah, le jus de poulpe ne se raconte pas, il se déguste !

Il s'agit d'un breuvage indéfinissable distillé savamment dans quelque cave obscure par un étrange individu surnommé "Phil le Poulpe". Aux dires de Jean-Luc Boutel, l'éminent chef du Club des Savanturiers, l'individu en question résiderait quelque part dans le Sud lointain. Il a coutume de surgir chaque année à Sèvres, tel un poulpe hors de l'eau, avec non pas une valise, mais deux. Une pleine et une vide. Et quand il repart de Sèvres, les deux sont remplies à ras bord. Dans la seconde se trouvent tous les livres qu'il a achetés durant la journée. Ce qu'il célèbre en compagnie des auteurs dont il a acquis les ouvrages en leur offrant une tournée.

Décidément dommage que tu n'aies pu venir : d'une part, tu n'as pu découvrir l'élixir de Phil, mais en plus vous auriez pu vous raconter moult histoires tentaculaires. Enfin, là, le bon Doktor TRASH a fourni au poulpe de quoi s'endormir en rêvant dans la prison de Greta, c'est déjà ça.

Bien sympathique bonhomme que ce Phil. Je me rappelle lui avoir fait une dédicace. Et là, je bataille ferme pour imposer mes Greta sur nos stands. Dur, dur.

Et puis amusant : ma nièce partage la photo de la maquette de Greta sur son facebook, un de ses contacts lui répond :
- tu partages des trucs bizarres...
Ce à quoi elle répond :
- c'est ma tante qui a fait la seconde de couverture
- aaah ok
Bien sûr, pas pu m'empêcher de préciser que c'est la tati qui a écrit le truc bizarre.
Tout ça m'amuse beaucoup.

Au fait comment puis-je faire pour avoir un exemplaire dédicacé ?

C'est un point un peu problématique. J'ai regardé tout à l'heure les tarifs postaux belges vers la France. C'est cher. Sept euro passés. Je réfléchis à d'autres solutions. J'en ai peut-être une, mais je ne pourrai le confirmer qu'après le week-end.
Autrement, j'en ai une autre mais c'est pas non plus la meilleure.
Bref, je vous tiens au courant.

Je n'avais pas pensé à cet aspect, j'espère que ta solution marchera, parce que ça m'intéresse aussi une petite dédicace.

On verra. Ma solution la plus facile m'oblige à demander l'aide de quelqu'un et ça m'embête foutrement. Je sens déjà les discussions qui vont me faire chier. Mais qu'importe, je demanderai.

Quand tu passes de la drogue à la frontière, tu peux laisser un colis dans les fourrés. Il nous faudra juste les coordonnées GPS.

En commençant ton livre, j'ai été surpris. Je m'aperçois que les Belges connaissent bien notre langue. C'est dingue.

Et bin, tu avances toi, moi j'ai encore rien commencé de mes lectures. La fatigue ou le contrecoup de ces dernières semaines assez intenses et sous adrénaline. Me sens vidée et vide. Un peu la descente quoi, pour rester dans le thème proposé par Zaroff deux messages plus haut.

Mais ravie de te savoir en compagnie de Greta.