Le sang de la terre
+17
lester l gore
A'Tuin
Zaroff
Didier Fédou
Ulysse
Murphy Myers
Perroccina
Doumé
FRançoise GRDR
Catherine Robert
Jack-the-rimeur
Paladin
anouk
The_wakwak_tree
TiCi
mormir
Blahom
21 participants
L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°5 : 1ère guerre mondiale
Page 4 sur 5
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Le sang de la terre
Rien à dire de plus que mes camarades. C'est assez laborieux à la lecture mais certaines scènes sont vraiment réussies. Insidieusement, on parvient à la fin du texte sans s'en apercevoir et la fin ouverte est d'un ton lovecraftien bien amené.
Ce récit est un paradoxe à lui seul : trop long pour une nouvelle et pas assez pour un roman ! Son défaut est de se trouver entre les deux. Pas évident de lui trouver une taille adéquate. Novella ?
Ce récit est un paradoxe à lui seul : trop long pour une nouvelle et pas assez pour un roman ! Son défaut est de se trouver entre les deux. Pas évident de lui trouver une taille adéquate. Novella ?
Re: Le sang de la terre
Il y a un petit truc, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus, qui m'a empêché de bien rentrer dans ton récit… Pourtant l'histoire est bien avec le héros qui méprise son compagnon puis le pleure et le fantastique qui est bien amené (même si tu nous déballe tout d'un coup, mais je sais que tu as dû raccourcir ton histoire). Quelques petites fautes ("vieux homme" vers le début par exemple) et répétitions mais rien de bien grave. Le plus important, c'est que ton texte m'a quand même laissé une bonne impression.
A'Tuin- Écritoirien émérite stagiaire
- Messages : 508
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 36
Re: Le sang de la terre
Ah non, "vieux homme" n'est pas une faute mais une tournure volontairement archaïque que l'on trouve notamment dans la littérature du XIXe siècle, en particulier chez Baudelaire.A'Tuin a écrit: Quelques petites fautes ("vieux homme" vers le début par exemple) et répétitions mais rien de bien grave. Le plus important, c'est que ton texte m'a quand même laissé une bonne impression.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le sang de la terre
Ah ok, je ne connaissais pas et ça m'a fait tiqué, désolée!
A'Tuin- Écritoirien émérite stagiaire
- Messages : 508
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 36
Re: Le sang de la terre
Comme la plupart de mes petits camarades, je pense que ton texte a pâti de son raccourcissement : il en résulte un déséquilibre entre les parties, un sentiment de mauvais dosage. C'est subjectif, je pense, mais je n'ai pas réussi à entrer réellement dans le récit.
Pourtant, tous les éléments sont réunis pour me plaire, a priori : l'entité lovecraftienne, les rites anciens... Je serais curieux de lire une version intégrale, revue et augmentée.
Pourtant, tous les éléments sont réunis pour me plaire, a priori : l'entité lovecraftienne, les rites anciens... Je serais curieux de lire une version intégrale, revue et augmentée.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 62
Localisation : à la campagne
Re: Le sang de la terre
La version originale sera publiée ultérieurement.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le sang de la terre
Ben moi, je pense que tout aurait tenu en 50 000 signes si tu t'étais débarrassé de tous les adjectifs, adverbes et suppléments d'information qui alourdissent le texte. Vraiment. Ma lecture a été très pénible. C'est limite si j'ai pas eu l'impression que tu nous faisais la morale comme si on était des enfants incapables de comprendre quoi que ce soit (parfois, ça relève même du pléonasme). Par exemple, le lecteur est au courant que la guerre est épouvantable ("Oui, sa raison avait été altérée par cet épouvantable conflit dont l'issue semblait si tragiquement incertaine."), ou encore qu'une boucherie est sanglante ("immergé dans cette sanglante boucherie").
Je vais copier-coller la première page et mettre en couleur ce qui va pas. En rouge, les adverbes, en vert, les adjectifs inutiles, en bleu, les bouts de phrase qui allongent beaucoup trop ladite phrase.
Le temps était à la brume et au froid. Les deux hommes se tenaient là, au
milieu de nulle part, immobiles et silencieux. Leurs visages, moroses, ne
laissaient filtrer aucun sentiment. Tous deux attendaient impatiemment la
relève, engoncés dans leurs uniformes de la glorieuse armée française. Le
sergent Cannord leur avait ordonné, essentiellement pour la forme, autrement
dit, pour leur pourrir encore un peu plus l'existence, de monter la garde à cet
endroit et d'empêcher quiconque d'approcher du petit village de L..., dans les
ruines duquel leur unité s'était installée. Effectivement, qui aurait eu la navrante
idée de prendre la direction de L... dans de telles circonstances ? Ils se
trouvaient pourtant là, condamnés à surveiller ce chemin boueux et défoncé,
criblé de trous béants, tracé sommaire s'insinuant entre deux impressionnantes
rangées de sapins, véritable mur végétal dont les sommets semblaient se
rejoindre, leur dérobant littéralement l'horizon, à l'image de cette guerre
d'ailleurs, qui avait entrepris son monstrueux travail de destruction de toute une
génération d'hommes jeunes et pleins d'avenir... (faudrait couper la phrase d'une manière ou d'une autre, c'est trop long) Vrai, ils avaient l'impression de
se trouver à l'intérieur d'un tunnel mal aéré à la sortie irrémédiablement
bouchée...
Jules Combeau tira sur sa cigarette et expira longuement. Cette maudite
guerre commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il se demandait
vraiment ce qu'il fichait là, en Lorraine, en compagnie de cet abruti de
Foutrasse, loin de sa Creuse natale et surtout de Louise, sa petite femme adorée.
Qu'aurait-elle pensé si elle l'avait vu, à cet instant, affublé de cet uniforme
malséant, « bleu horizon » qu'ils disaient, maintenant souillé et crotté, perdu
dans cette forêt de cauchemar ?..
Sans attendre la réaction de son compagnon, il entreprit de se moucher
bruyamment, avant de replonger dans ce qui lui tenait lieu de pensées, si tant est
que ce terme fût adapté au personnage et à ce qui lui tenait lieu d'encéphale. (pas besoin de le mettre, ça, l'ironie est déjà dans l'expression "tenir lieu de")
Jules ne répondit rien. La dernière chose dont il avait envie était de
s'engager dans un semblant de conversation avec son voisin, celui-ci passant
son temps à geindre et à se lamenter. Autrefois, Foutrasse était garçon-boucher
et celui_ci regrettait amèrement que de fâcheuses circonstances – la guerre ! -
l'aient obligé à laisser – provisoirement ? - (non seulement je vois pas bien l'utilité de cette incise, mais en plus leur accumulation rend la phrase moins fluide et appuie trop sur l'ironie qui, à mon avis, est toujours meilleure distillée par petites touches que lourdement appuyée. J'ai même hésité à mettre également en bleu la première incise) cette passionnante activité de côté.
Tout cela ne manquait décidément pas de piquant ! Chaque fois que le gros
pleurnichait sur son triste sort, Jules ne pouvait s'empêcher de sourire
tristement. Après tout, de quoi se plaignait-il, ce con ? Si quelqu'un eût dû se
trouver dans son élément, plongé dans ce gigantesque abattoir dernier cri
qu'était devenu le Vieux Continent, il s'agissait bien du délicat Amédée
Foutrasse ! Il aurait dû se sentir comme un poisson dans l'eau, ou plutôt comme
un pourceau dans sa bauge, immergé dans cette sanglante boucherie, pas
héroïque pour un sou, mais pleine de bidoche ferme, fraîche et saignante...
Étripage et dépeçage à tous les étages... Quand donc s'arrêterait cette
monstrueuse hécatombe dédiée à la déesse Folie ?
J'ai aussi remarqué que tu as souvent un rythme binaire. Quand tu mets un adjectif, il est souvent accompagné d'un pote. Quand tu mets une expression, tu répètes juste après ton propos en utilisant une autre expression.
Si tu purgeais ton texte, je pense que tu gagnerais de la place, que la fin tiendrait, et surtout que la lecture serait beaucoup moins laborieuse.
Bref, la lourdeur du style m'a empêchée d'adhérer à l'histoire.
Je vais copier-coller la première page et mettre en couleur ce qui va pas. En rouge, les adverbes, en vert, les adjectifs inutiles, en bleu, les bouts de phrase qui allongent beaucoup trop ladite phrase.
Le temps était à la brume et au froid. Les deux hommes se tenaient là, au
milieu de nulle part, immobiles et silencieux. Leurs visages, moroses, ne
laissaient filtrer aucun sentiment. Tous deux attendaient impatiemment la
relève, engoncés dans leurs uniformes de la glorieuse armée française. Le
sergent Cannord leur avait ordonné, essentiellement pour la forme, autrement
dit, pour leur pourrir encore un peu plus l'existence, de monter la garde à cet
endroit et d'empêcher quiconque d'approcher du petit village de L..., dans les
ruines duquel leur unité s'était installée. Effectivement, qui aurait eu la navrante
idée de prendre la direction de L... dans de telles circonstances ? Ils se
trouvaient pourtant là, condamnés à surveiller ce chemin boueux et défoncé,
criblé de trous béants, tracé sommaire s'insinuant entre deux impressionnantes
rangées de sapins, véritable mur végétal dont les sommets semblaient se
rejoindre, leur dérobant littéralement l'horizon, à l'image de cette guerre
d'ailleurs, qui avait entrepris son monstrueux travail de destruction de toute une
génération d'hommes jeunes et pleins d'avenir... (faudrait couper la phrase d'une manière ou d'une autre, c'est trop long) Vrai, ils avaient l'impression de
se trouver à l'intérieur d'un tunnel mal aéré à la sortie irrémédiablement
bouchée...
Jules Combeau tira sur sa cigarette et expira longuement. Cette maudite
guerre commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il se demandait
vraiment ce qu'il fichait là, en Lorraine, en compagnie de cet abruti de
Foutrasse, loin de sa Creuse natale et surtout de Louise, sa petite femme adorée.
Qu'aurait-elle pensé si elle l'avait vu, à cet instant, affublé de cet uniforme
malséant, « bleu horizon » qu'ils disaient, maintenant souillé et crotté, perdu
dans cette forêt de cauchemar ?..
Sans attendre la réaction de son compagnon, il entreprit de se moucher
bruyamment, avant de replonger dans ce qui lui tenait lieu de pensées, si tant est
que ce terme fût adapté au personnage et à ce qui lui tenait lieu d'encéphale. (pas besoin de le mettre, ça, l'ironie est déjà dans l'expression "tenir lieu de")
Jules ne répondit rien. La dernière chose dont il avait envie était de
s'engager dans un semblant de conversation avec son voisin, celui-ci passant
son temps à geindre et à se lamenter. Autrefois, Foutrasse était garçon-boucher
et celui_ci regrettait amèrement que de fâcheuses circonstances – la guerre ! -
l'aient obligé à laisser – provisoirement ? - (non seulement je vois pas bien l'utilité de cette incise, mais en plus leur accumulation rend la phrase moins fluide et appuie trop sur l'ironie qui, à mon avis, est toujours meilleure distillée par petites touches que lourdement appuyée. J'ai même hésité à mettre également en bleu la première incise) cette passionnante activité de côté.
Tout cela ne manquait décidément pas de piquant ! Chaque fois que le gros
pleurnichait sur son triste sort, Jules ne pouvait s'empêcher de sourire
tristement. Après tout, de quoi se plaignait-il, ce con ? Si quelqu'un eût dû se
trouver dans son élément, plongé dans ce gigantesque abattoir dernier cri
qu'était devenu le Vieux Continent, il s'agissait bien du délicat Amédée
Foutrasse ! Il aurait dû se sentir comme un poisson dans l'eau, ou plutôt comme
un pourceau dans sa bauge, immergé dans cette sanglante boucherie, pas
héroïque pour un sou, mais pleine de bidoche ferme, fraîche et saignante...
Étripage et dépeçage à tous les étages... Quand donc s'arrêterait cette
monstrueuse hécatombe dédiée à la déesse Folie ?
J'ai aussi remarqué que tu as souvent un rythme binaire. Quand tu mets un adjectif, il est souvent accompagné d'un pote. Quand tu mets une expression, tu répètes juste après ton propos en utilisant une autre expression.
Si tu purgeais ton texte, je pense que tu gagnerais de la place, que la fin tiendrait, et surtout que la lecture serait beaucoup moins laborieuse.
Ok. Mais alors si tu veux mettre des tournures archaïques, il faudrait commencer par supprimer un tas d'expressions familières comme celles qu'on trouve sur la première page: "taper sur le système", "ficher", "abruti", "con". En l'état, ton texte balance entre la familiarité (ou tout du moins le style courant) d'un côté, et le soutenu de l'autre ("vieux homme", donc, mais aussi l'emploi du subjonctif imparfait, du conditionnel passé deuxième forme, etc.). L'un comme l'autre ne me dérangent pas, mais le tout doit être homogène. Or, là, c'est pas le cas.Blahom a écrit:"vieux homme" n'est pas une faute mais une tournure volontairement archaïque que l'on trouve notamment dans la littérature du XIXe siècle, en particulier chez Baudelaire.
Bref, la lourdeur du style m'a empêchée d'adhérer à l'histoire.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Le sang de la terre
Naëlle a écrit: C'est limite si j'ai pas eu l'impression que tu nous faisais la morale comme si on était des enfants incapables de comprendre quoi que ce soit (parfois, ça relève même du pléonasme).
Je ne me serais pas permis cela , d'autant plus que j'ai été élevé dans le respect des anciens (et des Grands Anciens chers à Lovecraft).
Trêve de plaisanterie.
Ton copier/coller a le mérite d'être clair et d'en dire bien davantage qu'un long discours. Tu as raison en ce qui concerne les adverbes et les adjectifs. Idem pour les passages en rouge.J'aurais dû laisser reposer davantage cette histoire avant de la mettre en ligne.
D'habitude, je me sens plus à l'aise dans le cadre de la nouvelle brève. J'ai tenté, cette fois, de me lancer dans un développement plus consistant, ce qui explique ces lourdeurs que tu as mises en exergue et qui s'apparentent à du remplissage, par définition inutile. Un travers que j'explique par l'influence des romans d'angoisse du Fleuve que j'ai copieusement dévorés ces derniers mois. Surtout, plutôt que de développer à outrance, pour finalement élaguer mon texte, j'aurais certainement dû privilégier une autre idée de base, susceptible d'être traitée en une dizaine de pages maxi.
Merci pour ces conseils concrets et instructifs.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le sang de la terre
C'est pas pour être désagréable mais, si tu les as dévorés, je doute que les romans Angoisse soient comme tu le décris.Blahom a écrit:Un travers que j'explique par l'influence des romans d'angoisse du Fleuve que j'ai copieusement dévorés ces derniers mois.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Le sang de la terre
Naëlle a écrit:C'est pas pour être désagréable mais, si tu les as dévorés, je doute que les romans Angoisse soient comme tu le décris.Blahom a écrit:Un travers que j'explique par l'influence des romans d'angoisse du Fleuve que j'ai copieusement dévorés ces derniers mois.
Leur qualité est très variable.
Disons que leur lecture m'a poussé à tenter quelque chose de plus ample et détaillé que les brèves nouvelles que j'écrivais habituellement.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le sang de la terre
Ce que voulait dire Naëlle, Blahom, est qu'elle a dû lutter pour lire ton texte, alors que les romans de la collection "Angoisse", dont tu te réclames, se lisent facilement. Pourtant, ça fait quand même deux fois que tu mentionnes ladite collection pour tenter de justifier la lourdeur de ton style. Il est donc permis de trouver l'argument à la fois malhonnête et peu pertinent.
Non, ça n'explique rien. Naëlle a recensé des défauts d'ordre stylistique qu'on ne trouve chez aucun des auteurs de la collection "Angoisse". Les lourdeurs présentes dans l'extrait ci-dessus sont rédhibitoires, et jamais un tel texte n'aurait été publié en l'état au Fleuve Noir. Je tenais donc à rassurer ceux qui s'intéressent à cette mythique collection, et souhaitent la découvrir.
Blahom a écrit:Doumé a écrit:Mon bémol sera davantage pour le style : beaucoup trop d'adjectifs, d'adverbes, d'auxiliaires et de locutions qui alourdissent les phrases. En élaguant 1/4 du texte, il aurait davantage touché le lecteur.
Je comprends parfaitement cette réserve dans la mesure où j'ai eu tendance à m'éloigner de mon style naturel, plus dépouillé. En fait, la lecture intensive de vieux romans de la défunte collection Angoisse du Fleuve explique cette tendance au délayage... Surtout, la partie supprimée tentait de s'inscrire dans l'esprit de certains livres de cette collection, en particulier d'un Alphonse Brutsche intitulé Une Lumière entre les arbres.
Blahom a écrit:J'ai tenté, cette fois, de me lancer dans un développement plus consistant, ce qui explique ces lourdeurs que tu as mises en exergue et qui s'apparentent à du remplissage, par définition inutile. Un travers que j'explique par l'influence des romans d'angoisse du Fleuve que j'ai copieusement dévorés ces derniers mois.
Non, ça n'explique rien. Naëlle a recensé des défauts d'ordre stylistique qu'on ne trouve chez aucun des auteurs de la collection "Angoisse". Les lourdeurs présentes dans l'extrait ci-dessus sont rédhibitoires, et jamais un tel texte n'aurait été publié en l'état au Fleuve Noir. Je tenais donc à rassurer ceux qui s'intéressent à cette mythique collection, et souhaitent la découvrir.
Re: Le sang de la terre
À la base, je suis inspiré par les courtes nouvelles de Poe, Maupassant, Owen.
La lecture de nombreux ( 73) romans de la collection Angoisse m'a donné envie de tenter l'écriture d'un texte plus long.
Le résultat est perfectible et contient des lourdeurs.
De là à prétendre que je rejette sur ladite collection les défauts relevés dans mon texte ! Je n'ai en aucun cas mentionné Angoisse « pour tenter de justifier la lourdeur de (mon) style » (pas plus que je n'aurais rejeté sur Poe les faiblesses éventuelles d'une courte nouvelle). Navré que certains m'aient mal compris.
Merci d'éviter les raccourcis expéditifs et de ne pas systématiquement interpréter mes propos de façon erronée.
Merci surtout de ne pas mettre publiquement en doute l'honnêteté de mes arguments. Parce que des arguments à la personne, il n'y a qu'un pas.
Tout cela est d'autant plus cocasse que l'une des raisons de mon inscription ici résidait dans l'existence d'une section consacrée à cette mythique collection Angoisse, section dans laquelle je m'imaginais débattre longuement avec d'autres amateurs éclairés. Dommage...
La lecture de nombreux ( 73) romans de la collection Angoisse m'a donné envie de tenter l'écriture d'un texte plus long.
Le résultat est perfectible et contient des lourdeurs.
De là à prétendre que je rejette sur ladite collection les défauts relevés dans mon texte ! Je n'ai en aucun cas mentionné Angoisse « pour tenter de justifier la lourdeur de (mon) style » (pas plus que je n'aurais rejeté sur Poe les faiblesses éventuelles d'une courte nouvelle). Navré que certains m'aient mal compris.
Merci d'éviter les raccourcis expéditifs et de ne pas systématiquement interpréter mes propos de façon erronée.
Merci surtout de ne pas mettre publiquement en doute l'honnêteté de mes arguments. Parce que des arguments à la personne, il n'y a qu'un pas.
Tout cela est d'autant plus cocasse que l'une des raisons de mon inscription ici résidait dans l'existence d'une section consacrée à cette mythique collection Angoisse, section dans laquelle je m'imaginais débattre longuement avec d'autres amateurs éclairés. Dommage...
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le sang de la terre
Trouver un texte trop long, trop détaillé, difficile à lire, trop ci ou trop ça, c'est purement subjectif. Certaines personnes peuvent très bien lire Le sang de la terre sans avoir le même ressenti que Naëlle a eu. De la même façon, certains peuvent très bien avoir trouvé tel ou tel livre d'Angoisse difficile à lire (je crois n'en avoir jamais lu donc je ne m'avance pas plus sur le sujet, mais si on tombe sur un livre d'Angoisse dont le sujet nous passionne pas, on le trouvera forcément pas très fluide à lire).
Donc de là à parler de malhonnêteté ou à craindre pour la réputation de la collection Angoisse, je trouve aussi que c'est un peu fort quand même.
Donc de là à parler de malhonnêteté ou à craindre pour la réputation de la collection Angoisse, je trouve aussi que c'est un peu fort quand même.
Re: Le sang de la terre
Les remarques de Naëlle n'ont rien de subjectif, Murphy. Ce sont là des corrections de pure forme, et je peux t'assurer, en tant qu'éditeur, qu'elles n'ont rien d'exagéré, ni de déplacé.
Quant au lien - direct - établi par Blahom lui-même entre ses choix stylistiques et l'influence de la collection "Angoisse", je vous invite à relire les deux messages que j'ai cités plus haut. Aucune interprétation, erreur ou raccourci de ma part.
En ce qui concerne la "malhonnêteté", je trouve en effet un peu facile de prétendre que si un texte comporte des lacunes, c'est à cause d'autrui. Mais il s'agit en effet d'un argument, ainsi que je l'ai écrit. Nul besoin par conséquent d'extrapoler. Enfin, Blahom trouve cela "cocasse", car il dit s'être précisément inscrit sur l'Ecritoire pour échanger à propos de cette collection. Fort bien. Ce qui l'est moins, cocasse, c'est de le rappeler ici plutôt que sur les sujets dédiés.
Enfin, je précise que ce message n'appelle pas de réponse. Mon but n'était pas de souiller ce topic, mais d'effectuer une mise au point qui me semblait nécessaire. Bonne lecture à tous.
Quant au lien - direct - établi par Blahom lui-même entre ses choix stylistiques et l'influence de la collection "Angoisse", je vous invite à relire les deux messages que j'ai cités plus haut. Aucune interprétation, erreur ou raccourci de ma part.
En ce qui concerne la "malhonnêteté", je trouve en effet un peu facile de prétendre que si un texte comporte des lacunes, c'est à cause d'autrui. Mais il s'agit en effet d'un argument, ainsi que je l'ai écrit. Nul besoin par conséquent d'extrapoler. Enfin, Blahom trouve cela "cocasse", car il dit s'être précisément inscrit sur l'Ecritoire pour échanger à propos de cette collection. Fort bien. Ce qui l'est moins, cocasse, c'est de le rappeler ici plutôt que sur les sujets dédiés.
Enfin, je précise que ce message n'appelle pas de réponse. Mon but n'était pas de souiller ce topic, mais d'effectuer une mise au point qui me semblait nécessaire. Bonne lecture à tous.
Re: Le sang de la terre
Je serais plutôt d'accord avec Murphy. Tout ce que dit Blahom, c'est qu'il a tenté une forme d'histoire à partir d'une expérience de lecture, ce qui l'a amené à épaissir artificiellement la sauce (ce qu'il reconnaît). Si le résultat n'est pas probant, c'est qu'il a sous-estimé la tâche ou qu'il n'était pas prêt pour cela, mais, en tous les cas, le seul à qui il a pu faire du tort, c'est lui-même.
(Encore que se tromper n'ait rien de rédhibitoire. Et c'est précisément à travers ce genre de tentatives qu'on réalise que ce qui a l'air facile est bien plus ardu que ce qu'on croyait.)
Blahom explique l'origine de son choix, il ne se cache pas derrière. Si d'autres ont un avis contraire, libre à eux, mais tel n'est pas le mien.
Quand à la stylistique, le jour où elle deviendra une science exacte, je crains que nous n'ayons plus que des rapports à lire. Mais ceci est encore une autre histoire...
(Encore que se tromper n'ait rien de rédhibitoire. Et c'est précisément à travers ce genre de tentatives qu'on réalise que ce qui a l'air facile est bien plus ardu que ce qu'on croyait.)
Blahom explique l'origine de son choix, il ne se cache pas derrière. Si d'autres ont un avis contraire, libre à eux, mais tel n'est pas le mien.
Quand à la stylistique, le jour où elle deviendra une science exacte, je crains que nous n'ayons plus que des rapports à lire. Mais ceci est encore une autre histoire...
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
- Messages : 2415
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Résumé d'un texte très terre à terre
» DE TERRE ET DE FEU Editions RroyzZ
» Le mythe du commencement de la terre d'Um
» Une nuit sur la terre (texte retiré)
» Prise de sang
» DE TERRE ET DE FEU Editions RroyzZ
» Le mythe du commencement de la terre d'Um
» Une nuit sur la terre (texte retiré)
» Prise de sang
L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°5 : 1ère guerre mondiale
Page 4 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum