Roman : Les Terres de Légendes

On recrute !

Mais attention, je n'ignore pas que tout le monde a autre chose à foutre. C'est un gros bouquin : quasi 360 pages, plus de 1 200 000 signes. Je cherche des béta-lecteurs/trices, trois ou quatre, pour un avis général, comme d'hab. Est-ce que l'histoire tient la route, est-ce que y'a un truc super important page 125 qui disparait complètement ou un truc page 246 contredisant totalement ce que j'affirmais page 32, ce genre de choses.

C'est de la fantasy classique : moyen-âge un peu évolué, des elfes, des nains, des magiciens, etc... une part du récit se déroule en parallèle chez nous. Pour vous donner une idée très grossière : Amalric Tohngor, ex flic, alcoolique, céibataire forcé et chomeur (ouais, un winner), est contacté par Titania, jeune femme prétendant être la reine des fées de la Terre, et le principal relais de la Magie, force étrange venant d'Erya, jumelle de la Terre ayant connu une évolution différente. Les temps sont troubles, la guerre du déclin de la Magie a commencé. Pour renverser la vapeur, il faut aller sur Erya combattre Morwenn le Pourpre, aussi nommé l'Ancien, l'ennemi éternel d'Erya. Vous pouvez y voir un genre de Sauron si vous voulez, c'est plus simple.
Morwenn fait régner la terreur depuis plus de 4000 ans, et les peuples d'Erya, s'ils ont toujours pu le contenir, n'ont jamais pu le vaincre vraiment. Un seul le peut : le Prophète. Celui Qui Apparait Dans La Prophétie possède la capacité de tuer Morwenn et libérer Erya, donc de mettre fin au déclin de la Magie. Titania a désigné le Prophète : c'est Amalric Tohngor, et elle l'envoie sur Erya bon gré mal gré.
Commence pour Amalric l'apprentissage d'un nouveau monde aux antipodes de son existence, tout en ayant de fortes sensations de déjà-vu. Il rencontre Frost Kandalen, un nain érudit, qui reconnait en lui le Prophète et le prends sous sa protection. La nouvelle de la venue du Prophète fait vite le tour, jusqu'à arriver aux oreilles du roi Joronhee Elnedey, et c'est tant mieux parce que le tyran Morwenn s'était réveillé et remettait sur pied son armée, forçant les Peuples Libres à entrer en guerre.
Amalric est embarqué là-dedans sans comprendre. Tout le monde le vénère, lui, le Prophète, l'Elu, celui qui tuera Morwenn l'Ancien et mettra un terme à cette guerre, mais Amalric ne se sent pas Prophète en quoi que ce soit. Il n'est qu'un homme, il le sait parfaitement, tandis que des milliers de gens se sacrifient pour retenir les troupes de Morwenn et lui ouvrir un passage.
Que faire, lorsqu'un monde entier compte sur vous ?
Combien peut-on supporter de sacrifices, quand on pense que cette histoire de Prophétie n'est qu'une fable inventée par les opprimés pour se rassurer ?

Les influences de ce roman sont souvent évidentes : le seigneur des anneaux, bien évidemment, le film Willow, et bon nombre d'œuvres vues/lues dans ma jeunesse qui ont conditionné mon amour de la fantasy, et dont la liste serait trop longue. Nos deux guerres mondiales ont aussi beaucoup pesé dans la rédaction.
C'est un vieux roman, démarré il y a très longtemps, maintes fois recommencé, je pense que cette fois c'est bon. L'histoire tient la route, on voit pas trop les rustines et les enjolivures sont bien placées. Je pense pouvoir vous promettre un chouette voyage dans les Terres de Légendes.

En remerciements, vous pourrez bien sûr garder le fichier, et je m'engage à vous citer en fin d'ouvrage. Ce sera au choix PDF ou un fichier Open Office.

Voilà. Ki n'en veut ?

Moi, évidemment. Fichier PDF.

Te lire serait un plaisir pour peu que tu acceptes un délai de ma part, je ne suis en vacances qu'à partir de la fin du mois de juillet, avant cela je corrige (oups pardon, je bêta-lis !) des copies... Mais ouais j eveux bien d'autant que je n'y connais pas grand chose en Héroïc-Fantasy. Du coup suis impatient de voir ce que tu peux nous faire...

Zaroff : Ok, je t'envoie ça dans la journée. Je croyais que t'aimais pas la fantasy ? Si ça peut te rassurer, Insomnie et la tour sombre de King ont un peu participés à mon roman.
Silence : pas de souci, je suis pas pressé. Je te l'envoie aujourd'hui ? Pdf ou Odt ? Un sucre ou deux ? Y me faut ton email au fait.

Moi aussi ça m'intéresse, mais je ne garantis pas non plus une réponse rapide. Fichier traitement de texte, si possible en extension .doc, j'ai peur de ne pas pouvoir lire le .odt sinon.
Le mail c'est perroccina@ymail.com
J'ai fait dans le facile à retenir.

C'est noté, je t'envoie ça, mais sous Works et non pas Word, que je n'ai pas. Je te le joindrais aussi en pdf, au cas où.

Plus de 1.200.000 signes ? C'est 2 tomes d'un roman fantasy normal, ça. Tes 360 pages, c'est écrit serré non ?
Bref, dans l'absolu, je suis intéressé. Par contre j'ai une PAL déjà bien fournie. Alors c'est si tu as vraiment le temps.

Autrement, ton résumé, écrit comme ça, il a plutôt freiné mes ardeurs. Pourtant je suis en pleine veine fantasy. Je crois qu'il faut que tu en donnes un peu plus. Pourquoi un lecteur voudrait lire ça plutôt que LOTR par exemple. Quel est le truc original, de quoi peut-on se réjouir à l'avance ?

A+ !

Je suis preneur, tu penses bien ! Fichier PDF ?
Ton synopsis de départ me rappelle furieusement "Les Chroniques de Thomas l'incrédule" de Stephen Donaldson, mais le thème du transplanté appelé à faire le ménage dans un monde parallèle est un sujet bateau depuis Mark Twain (un Américain à la cour du roi Arthur). Sans chercher, je peux te citer "Trois coeurs, trois lions" de Poul Anderson ou "la route de la gloire" de Robert Heinlein.
Je suis vraiment curieux de savoir comment la "Fédou touch" va se démarquer de la concurrence.
Si ton roman tient la route, il y a Mnémos qui édite en ce moment une collection sympa à prix modique (11,90 euros) de jeunes auteurs français peu ou pas connus (genre S-F et Fantasy). L'adresse : les éditions Mnémos - 2, rue Nicolas Chervin - 69620 SAINT LAURENT D'OINGT. (Directrice de collection : Claire Couturier.)

Tici : j'ai pas encore fait un résumé, j'ai écrit ça ce matin en roue libre avec un demi-café dans la tronche. Le truc original qui pourrait donner envie, c'est juste que là-dedans, il y a tout mon amour de cette fantasy qui a bercée mon enfance, qui m'a fait faire des rêves si beaux que j'aurais pu pleurer de devoir me réveiller.
Si t'en veux, t'es plus que bienvenu, tu fais signe (et tu me files ton email que je sais plus où qu'il est)

Jack : Je ne connais pas les œuvres que tu cites, mais j'admets volontiers que mon roman est pourri de clichés. C'est même tout à fait volontaire, c'est toute mon enfance qui est là-dedans, alors ça ressort.
Amalric, la "transplanté", entamera un long et dangereux voyage jusqu'à l'ennemi, cet ancien dieu, ou presque, sans savoir comment il pourra le tuer, et encore moins le toucher, sans parler de pénétrer dans sa forteresse. Tout ça, il le fera avec une armée au cul, et toute l'alliance des Peuples Libres qui compte sur lui, prête à se sacrifier pour lui, le Prophète, qui mettra un terme à la terreur. Deux histoires en une, la quête d'Amalric Tohngor, et en parallèle la résistance des peuples libres contre l'armée du tyran.
J'ai aussi taché d'être "réaliste" dans le traitement de l'histoire, notamment que la guerre, c'est crade, ça fait mal, ça détruit des familles. Je parle beaucoup des notions de sacrifice, d'abnégation, de la lutte pour un idéal. C'est pas QUE de la fantasy. Quand je dis que nos deux guerres mondiales m'ont inspiré, c'est pas de la blague.
Faites péter les mails !
Et encore une ou deux personnes et j'arrête le recrutement, après, j'aurais plus d'avis qu'il ne m'en faut !

Raaah! Me voilà tiraillée. D'un côté, j'ai pas le temps et je passe déjà mon temps à lire des manus au boulot. Mais d'un autre côté, j'ai tellement bouffé de bouquins sur "Merlin le prophète" pour mon mémoire que j'ai envie de voir ce que tu en fais (du thème du prophète, pas de Merlin). Raaah!

Ce que je fais du concept de prophète, pour te donner une idée.
Tout d'abord, c'est sur la base d'une vieille prophétie qu'Amalric est désigné, héros malgré lui. On l'appelle le Prophète, mais ce n'est qu'une simplification, car ce serait plutôt "Celui dont parle la Prophétie". Partant de là, il y a trois façons de voir les choses :
Ceux qui y croient aveuglément : la plupart des soldats humains qui partiront en guerre pour ralentir l'ennemi et ouvrir un passage au Prophète, au péril de leur vie s'il le faut. Ce qu'Amalric a du mal à supporter. Comment rester de marbre quand de jeunes pères de famille, enrolés d'office dans l'armée, se font étriper sous ses yeux ?
Ceux qui ne peuvent y croire : Amalric lui-même, qui n'est qu'un homme comme les autres, mais endossera quand même ce rôle et tentera de faire ce qu'il peut parce que trop de monde compte sur lui. Il sait qu'il en mourra certainement, mais le poids de la responsabilité est tel qu'il pense pouvoir au moins servir d'exemple.
Ceux qui refusent d'y croire : parce que, partant de l'hypothèse que toute cette histoire de Prophète seul capable de tuer Morwenn, l'ennemi, est une fable inventée et colportée depuis des siècles par les peuples ayant besoin d'un héros et d'un espoir, supposent à juste titre que, tout d'abord, investir du temps et des efforts à la protection du Prophète est contre-productif, il y a une bataille bien réelle à mener. Ensuite, c'est une croyance fort dangereuse, car si le Prophète se fait buter, et il suffit d'un coup de gourdin ou d'une flèche perdue, les croyants seront plongés dans le désespoir.

Ce n'est que l'une des réflexions menée dans le bouquin.
Si t'as pas le temps, je t'en voudrais pas, ton boulot d'abord.

Ok pour le développement. C'est intéressant. Mais il y a un problème de terme. Si ton prophète n'énonce pas lui-même des prophéties, c'est pas un prophète (je viens de vérifier dans le dico, prophète ne signifie pas "être l'objet d'une prophétie"). Doumé, ô grand mystagogue, si tu passes par là... Bref, vu qu'il est le sujet d'une prophétie, il est plutôt l'élu (ouais, ça fait très Harry Potter, mais je vois pas d'autre mot). Le mot est simple, courant, donc le raccourci que les gens de ton histoire donnent a du mal à passer avec moi.


C'est possible de le lire pour le plaisir? Comme ça je serai pas limitée dans le temps. Si tu l'envoies aux éditeurs avant que j'aie fini, ça posera pas problème.

(Ne te sens pas obligé de dire oui parce que mon avatar te regarde avec un air trognon, hein. Si tu estimes que non, vaut mieux pas me le passer parce que ça sert à rien si je commente pas, te gêne pas, dis-le.)

[quote="Naëlle"]Ok pour le développement. C'est intéressant. Mais il y a un problème de terme. Si ton prophète n'énonce pas lui-même des prophéties, c'est pas un prophète (je viens de vérifier dans le dico, prophète ne signifie pas "être l'objet d'une prophétie"). Doumé, ô grand mystagogue, si tu passes par là... Bref, vu qu'il est le sujet d'une prophétie, il est plutôt l'élu (ouais, ça fait très Harry Potter, mais je vois pas d'autre mot). Le mot est simple, courant, donc le raccourci que les gens de ton histoire donnent a du mal à passer avec moi.
quote]
Je sais. Et d'ailleurs, il y a un passage où mon héros s'entretient avec un grand sage lui signifiant très clairement ce que tu expliques. On l'appelle de temps en temps l'Elu, mais le Prophète est un titre qui s'est imposé avec le temps. La prophétie date de 4000 ans, souvent relayée par voie orale, alors Celui dont parle la Prophétie s'est transformé en Le Prophète, tout connement. Et puis ça claque le Prophète, plus que l'Elu, trop lu et relu. Rien que dans Matrix, tiens, on n'entend que ça.
Même pour le plaisir, ce sera avec plaisir. Je fouille mes archives pour ton mail et je te balance un pédéhèf.

Didier Fédou a écrit:Et puis ça claque le Prophète, plus que l'Elu, trop lu et relu.

Élu et réélu ?

Ça m'a un peu fait bizarre aussi. Merci à Naëlle d'avoir explicité le problème.
Prends du recul là-dessus Didier. On dirait le coup du poisson rouge !
Tu me fous un peu la trouille d'ailleurs : tu assumes à fond que ta trame soit du classique de chez classique, mais tu préfères utiliser improprement un mot pour en remplacer un autre trop cliché à tes yeux...
Ou bien j'ai loupé un truc

Vous inquiétez pas, vous verrez en lisant que ça passe tout seul (et Amalric est quand même vraiment un prophète, parce qu'à la fin, on apprend qu'il a vraiment fait une vraie prophétie, mais je peux pas vous le dire, c'est un secret...)