Les légendes perdues d'Aëgane
+5
Murphy Myers
Cancereugène
Catherine Robert
Naëlle
Max
9 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Les légendes perdues d'Aëgane
Bonjour tout le monde,
Je parcours votre forum depuis plus d'une semaine, et, après mon inscription, une de mes premières réactions a été : "Je vais laisser mon compte se faire supprimer sans intervenir quelques temps et retrouver ma quiétude d'auteur amateur isolé" ... J'avais l'impression étrange de ne pas être à ma place ... Un peu comme si je revenais 20 ans en arrière, au lycée, et que j'avais de nouveau cette sensation d'être entouré par des géants quand j'intégrais une nouvelle classe ... Peut être est ce déjà arrivé à certains d'entre vous ?
Mais, je prends tellement de plaisir à écrire et je souhaite progresser ... Donc participer à un forum comme le votre, va m'être profitable, j'en suis certain, même si en ce moment j'ai surtout l'estomac qui se tord . Profitable car je vais découvrir d'autres univers ... que je vais parcourir d'autres textes, et pour reprendre Grenier : "avant toute chose, écrire c'est lire" ... J'ai d'ailleurs commencé à prospecté ... Et l'estomac qui se tord, car jusqu'à présent, seul des gens de mon entourage m'ont lu ... Et montrer son travail a des inconnus, je me rends compte que c'est au combien plus angoissant ...
Etant nouveau et n'ayant aucune référence vers lesquelles vous orienter, j'ai mis à votre disposition un extrait du roman sur lequel je travaille depuis un an (les quatorze premières pages, soit le préambule et le chapitre 1). J'ai hésité à ne mettre que le préambule, mais 5 pages, je trouvais ça court, même si certaines de vos nouvelles ne font gère plus. Je ne publierais rien de plus par rapport à cette histoire avant d'avoir fait plus ample connaissance avec vous (à l'exception de texte dans le cadre de vos concours ou ateliers si les sujets m'inspirent), et surtout que vous ayez fait plus ample connaissance avec moi. La patience ... avec l'écriture, je découvre la patience ... Mais tout ce temps permet de faire mûrir certaines idées.
En parcourant la section fantasy et légendes, je me rends compte du manque d'originalité du nom que j'ai choisi : Les Légendes Perdues d'Aëgane, avec un tome 1 appelé : Légion VII. Cet extrait permettra à ceux qui le souhaite de découvrir le monde dans lequel je me débats depuis quelques temps.
Je m'essaie à l'écriture d'un roman d'héroic fantasy dans une univers tout ce qu'il y a de plus classique : humain, elfes, nains et autres bestioles mythiques, avec un zeste de magie ... Pour le reste, je le développerais en temps voulu.
http://www.fichier-pdf.fr/2015/01/26/les-legendes-perdues-d-aegane-legion-vii-extrait/
mot de passe : preambule
Oui, "preambule" sans accent .
En tout cas, encore merci pour votre accueil.
Je parcours votre forum depuis plus d'une semaine, et, après mon inscription, une de mes premières réactions a été : "Je vais laisser mon compte se faire supprimer sans intervenir quelques temps et retrouver ma quiétude d'auteur amateur isolé" ... J'avais l'impression étrange de ne pas être à ma place ... Un peu comme si je revenais 20 ans en arrière, au lycée, et que j'avais de nouveau cette sensation d'être entouré par des géants quand j'intégrais une nouvelle classe ... Peut être est ce déjà arrivé à certains d'entre vous ?
Mais, je prends tellement de plaisir à écrire et je souhaite progresser ... Donc participer à un forum comme le votre, va m'être profitable, j'en suis certain, même si en ce moment j'ai surtout l'estomac qui se tord . Profitable car je vais découvrir d'autres univers ... que je vais parcourir d'autres textes, et pour reprendre Grenier : "avant toute chose, écrire c'est lire" ... J'ai d'ailleurs commencé à prospecté ... Et l'estomac qui se tord, car jusqu'à présent, seul des gens de mon entourage m'ont lu ... Et montrer son travail a des inconnus, je me rends compte que c'est au combien plus angoissant ...
Etant nouveau et n'ayant aucune référence vers lesquelles vous orienter, j'ai mis à votre disposition un extrait du roman sur lequel je travaille depuis un an (les quatorze premières pages, soit le préambule et le chapitre 1). J'ai hésité à ne mettre que le préambule, mais 5 pages, je trouvais ça court, même si certaines de vos nouvelles ne font gère plus. Je ne publierais rien de plus par rapport à cette histoire avant d'avoir fait plus ample connaissance avec vous (à l'exception de texte dans le cadre de vos concours ou ateliers si les sujets m'inspirent), et surtout que vous ayez fait plus ample connaissance avec moi. La patience ... avec l'écriture, je découvre la patience ... Mais tout ce temps permet de faire mûrir certaines idées.
En parcourant la section fantasy et légendes, je me rends compte du manque d'originalité du nom que j'ai choisi : Les Légendes Perdues d'Aëgane, avec un tome 1 appelé : Légion VII. Cet extrait permettra à ceux qui le souhaite de découvrir le monde dans lequel je me débats depuis quelques temps.
Je m'essaie à l'écriture d'un roman d'héroic fantasy dans une univers tout ce qu'il y a de plus classique : humain, elfes, nains et autres bestioles mythiques, avec un zeste de magie ... Pour le reste, je le développerais en temps voulu.
http://www.fichier-pdf.fr/2015/01/26/les-legendes-perdues-d-aegane-legion-vii-extrait/
mot de passe : preambule
Oui, "preambule" sans accent .
En tout cas, encore merci pour votre accueil.
Invité- Invité
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Stanis a écrit:Je m'essaie à l'écriture d'un roman d'héroic fantasy dans une univers tout ce qu'il y a de plus classique : humain, elfes, nains et autres bestioles mythiques, avec un zeste de magie ...
Pardonne ma question, mais pourquoi ne pas tenter quelque chose de moins conventionnel ? Le marché est déjà inondé. Je repense également à ce que disait Purle, je crois, qui se lançait elle aussi dans de l'héroic fantasy. Ce genre semble être perçu comme plus abordable. Simple reflexion de ma part, je te souhaite quoiqu'il en soit bonne chance Et bienvenue, de nouveau.
Max- Écritoirien émérite
- Messages : 779
Date d'inscription : 19/11/2012
Age : 36
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Après, la question est: Stanis envisage-t-il de publier? Pour l'instant, il en a pas parlé, il ne fait que prendre plaisir à écrire. Donc pour moi, en l'état, la question du marché saturé ne se pose pas.
J'essaie de lire un de ces quatre (je promets pas la rapidité!).
Houlà, stresse pas! T'es pas en classe, ici, t'es sur un forum. C'est pas noté, y a pas de compétition (sauf pour les concours, mais ça reste bon enfant), donc c'est beaucoup plus détendu!Stanis a écrit:Un peu comme si je revenais 20 ans en arrière, au lycée, et que j'avais de nouveau cette sensation d'être entouré par des géants quand j'intégrais une nouvelle classe ...
J'essaie de lire un de ces quatre (je promets pas la rapidité!).
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Après avoir parcouru votre forum et avoir regardé la vidéo d'une table ronde autour du thème : "ce qu'attendent les éditeurs aujourd'hui" (qui date de deux ans il me semble, mais doit encore être d'actualité), dans l'optique d'accroître mes chances d'être publié, j'aurais opté, d'un point de vue commercial, pour un space opéra, qualifié de niche si je me souviens bien ...
Mais j'ai choisi l'écriture comme loisir pour m'évader ... J'ai donc cherché dans un premier temps à me faire plaisir. Je trouve que c'est essentiel ... les journées de travail sont assez longues, le soir, je voulais m'amuser et me détendre. Emmener mon lecteur dans mon univers, si je traine les pieds pour y aller ... Ca va se sentir.
De plus, je suis loin de pouvoir me permettre de me dire : "Tiens, je vais écrire ça pour le faire publier" et ensuite pouvoir choisir le dernier domaine à la mode. Honnêtement, un an pour sortir un truc que je n'ai pas honte de présenter ... l'an dernier, je pensais que ça me prendrait beaucoup plus de temps, conforté dans cette idée par mes proches.
Ces 15 dernières années, le peu de livres que j'ai parcouru furent les romans de Raymond E Feist (5 ou 6), la Tapisserie de Fionavard et le Silmarilon ... Les jeux (vidéo ou plateau), films et séries que j'ai le plus apprécié furent dans ce type d'univers. Je ne pouvais partir que dans un monde d'héroïc Fantasy.
Par rapport à l'édition ... Tenter ma chance serait l'aboutissement ++ de mon aventure littéraire. Mais avant même de prendre en compte la saturation du marché, il y a tant de paramètre à prendre en compte ... l'histoire, l'univers, les personnages, le style d'écriture ............ Bref, c'est pas demain la veille que j'en suis à ce stade... Je garde les pieds sur terre .
Le premier aboutissement est d'avoir terminé ce tome 1 en prenant beaucoup de plaisir (je suis l'empereur des projets inachevés).
En partant sur un projet littéraire, je ne m'attendais pas non plus à être entourés d'amis avec qui j'échange sur ce sujet ... Et ça, ce fut la vraie bonne surprise de cette aventure ... J'imaginais la vie d'auteur très solitaire ... hors là, pas du tout. C'est aussi la raison de ma présence parmi vous, partager avec d'autres passionnés sur tout et sur rien, avec comme point central, l'écriture ...
Si j'envois mon texte à des maisons d'édition, c'est en connaissant la saturation du marché ... Ca sera un moyen d'aller au bout d'une aventure et de ne pas avoir de regrets, me demandant toujours :"et si j'avais osé...". Mais si cet envoie doit se faire, c'est que j'aurais été conforté dans cette idée par les re-lecteurs d'une version quasi définitive.
Mais ne sortir qu'un exemplaire à mes frais pour l'avoir dans un vrai format livre dans ma bibliothèque (euh ... la bibliothèque de ma femme), ça sera déjà bien. Le tout, sera de conserver la même motivation pour finir ce que j'ai entrepris, car ma femme attend la suite ... Mais elle n'est pas objective, ses yeux sont brouillés par l'amuuurr.
Merci Naëlle ... Je commence à parcourir certains de vos écris (plus ou moins longs), donc je comprends le temps que ça peut prendre pour faire des retours, en plus de nos occupations quotidiennes .
.
Mais j'ai choisi l'écriture comme loisir pour m'évader ... J'ai donc cherché dans un premier temps à me faire plaisir. Je trouve que c'est essentiel ... les journées de travail sont assez longues, le soir, je voulais m'amuser et me détendre. Emmener mon lecteur dans mon univers, si je traine les pieds pour y aller ... Ca va se sentir.
De plus, je suis loin de pouvoir me permettre de me dire : "Tiens, je vais écrire ça pour le faire publier" et ensuite pouvoir choisir le dernier domaine à la mode. Honnêtement, un an pour sortir un truc que je n'ai pas honte de présenter ... l'an dernier, je pensais que ça me prendrait beaucoup plus de temps, conforté dans cette idée par mes proches.
Ces 15 dernières années, le peu de livres que j'ai parcouru furent les romans de Raymond E Feist (5 ou 6), la Tapisserie de Fionavard et le Silmarilon ... Les jeux (vidéo ou plateau), films et séries que j'ai le plus apprécié furent dans ce type d'univers. Je ne pouvais partir que dans un monde d'héroïc Fantasy.
Par rapport à l'édition ... Tenter ma chance serait l'aboutissement ++ de mon aventure littéraire. Mais avant même de prendre en compte la saturation du marché, il y a tant de paramètre à prendre en compte ... l'histoire, l'univers, les personnages, le style d'écriture ............ Bref, c'est pas demain la veille que j'en suis à ce stade... Je garde les pieds sur terre .
Le premier aboutissement est d'avoir terminé ce tome 1 en prenant beaucoup de plaisir (je suis l'empereur des projets inachevés).
En partant sur un projet littéraire, je ne m'attendais pas non plus à être entourés d'amis avec qui j'échange sur ce sujet ... Et ça, ce fut la vraie bonne surprise de cette aventure ... J'imaginais la vie d'auteur très solitaire ... hors là, pas du tout. C'est aussi la raison de ma présence parmi vous, partager avec d'autres passionnés sur tout et sur rien, avec comme point central, l'écriture ...
Si j'envois mon texte à des maisons d'édition, c'est en connaissant la saturation du marché ... Ca sera un moyen d'aller au bout d'une aventure et de ne pas avoir de regrets, me demandant toujours :"et si j'avais osé...". Mais si cet envoie doit se faire, c'est que j'aurais été conforté dans cette idée par les re-lecteurs d'une version quasi définitive.
Mais ne sortir qu'un exemplaire à mes frais pour l'avoir dans un vrai format livre dans ma bibliothèque (euh ... la bibliothèque de ma femme), ça sera déjà bien. Le tout, sera de conserver la même motivation pour finir ce que j'ai entrepris, car ma femme attend la suite ... Mais elle n'est pas objective, ses yeux sont brouillés par l'amuuurr.
Merci Naëlle ... Je commence à parcourir certains de vos écris (plus ou moins longs), donc je comprends le temps que ça peut prendre pour faire des retours, en plus de nos occupations quotidiennes .
.
Invité- Invité
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
J'ai lu ton début.
Le positif : tu sembles avoir bien pensé ton univers, il est fouillé, plein de détails et plutôt intéressant. Des personnages se dessinent déjà et semblent également avoir été bien réfléchis.
Le négatif : l'écriture est encore un poil scolaire, je veux dire qu'elle manque encore un peu de maîtrise et d'expérience. Cela-dit, ce n'est pas dramatique et il ne s'agit pas d'une écriture maladroite, même s'il y a de petites maladresses de-ci de-là. C'est très touffu comme début, du coup, c'est parfois un peu embrouillé. Peut-être y a-t-il trop de personnages, je ne sais pas vraiment. Il reste aussi quelques coquilles/fautes diverses.
Ça se lit agréablement, mais comme c'est un début, difficile d'en dire plus.
Le positif : tu sembles avoir bien pensé ton univers, il est fouillé, plein de détails et plutôt intéressant. Des personnages se dessinent déjà et semblent également avoir été bien réfléchis.
Le négatif : l'écriture est encore un poil scolaire, je veux dire qu'elle manque encore un peu de maîtrise et d'expérience. Cela-dit, ce n'est pas dramatique et il ne s'agit pas d'une écriture maladroite, même s'il y a de petites maladresses de-ci de-là. C'est très touffu comme début, du coup, c'est parfois un peu embrouillé. Peut-être y a-t-il trop de personnages, je ne sais pas vraiment. Il reste aussi quelques coquilles/fautes diverses.
Ça se lit agréablement, mais comme c'est un début, difficile d'en dire plus.
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Merci pour ton retour Catherine.
Trop de noms (personnages ou lieux), c'est la remarque faite par 99.99 % des premiers lecteurs ... Je vais devoir épurer ce point (et arrêter de vouloir nommer le moindre clampin qui passe).
Pour les remarques sur l'écriture, je n'ai plus qu'à m'entrainer ... écrire ... lire ... écrire ... lire ... Je pense qu'il n'y a que comme ça que je pourrais progresser sur ce point.
Trop de noms (personnages ou lieux), c'est la remarque faite par 99.99 % des premiers lecteurs ... Je vais devoir épurer ce point (et arrêter de vouloir nommer le moindre clampin qui passe).
Pour les remarques sur l'écriture, je n'ai plus qu'à m'entrainer ... écrire ... lire ... écrire ... lire ... Je pense qu'il n'y a que comme ça que je pourrais progresser sur ce point.
Invité- Invité
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
D'entrée, ma lecture a été aisée. L'écriture semble assez maîtrisée, l'auteur sait construire ses phrases, mettre en images une action. Point positif. Le prologue est d'ailleurs très cinématographique.
Le style est épique, conformément à la scène décrite. En contrepartie, elle est un peu désuète, voire naïve, voire lyrique – ce qui n'est pas un défaut, juste une caractéristique pouvant plaire ou déplaire selon la sensibilité du lecteur.
Les clichés abondent. Mais justement.
Ce côté héroïque rempli de « poncifs du genre » permet une immersion immédiate dans l'univers proposé, et permet de faire connaissance avec quelques personnages emblématiques.
En d'autres termes, si l'on est « client » d'un tel univers, on le sait dès les premières pages, et il n'y a probablement pas lieu d'être trompé par la suite du récit. Dans le cas inverse, bien sûr, ce serait moins évident... A moins que la suite du récit soit totalement différente, mais à ce stade de la lecture, je ne saurais le dire.
En plus de l'héroïc fantasy, j'ai cru déceler un peu de mythologie à la grecque – les dieux semblent accompagner – voire guider - chaque héros. Ça peut apporter une dimension supplémentaire au récit, sur la longueur.
En orthographe, soyons terre-à-terre, demeurent quelques coquilles, faciles à déceler (car j'en ai vu quelques-unes, moi qui suis nul en orthographe.)
De façon très subjective, je dois avouer avoir été agréablement surpris de cette entrée en matière. On pénètre dans le récit en plein combat, et ça, c'est vraiment une bonne chose, de mon point de vue ! On tue le dragon au bout de cinq pages, voilà, c'est fait ! C'est plié, on peut partir sur une autre intrigue !
En contrepartie, la scène de l'enterrement du roi m'a paru très longue, car moi, le roi, je ne le connaissais pas. Ce n'est pas en cinq pages que l'on peut me rendre émouvant l'inhumation d'un souverain, aussi héroïque soit-il. Je n'ai peut-être pas de cœur, mais puisque nous sommes dans une intro, cela ne m'aurait pas dérangé que cette scène soit courte et sobre. Je le précise encore, c'est très subjectif.
Le premier chapitre est moins mouvementé, et se lit sans déplaisir.
On pénètre, comme souvent dans ce style de récit, dans des considérations politiques et militaires. Là encore, on est dans le classique. Mais on sait à quoi s'en tenir. C'est appréciable, d'ailleurs, dans ce début de roman, d'être à ce point en terrain connu, car on peut s'installer tranquillement, et si l'intrigue apporte sa petite originalité, sur la durée, eh bien, ce sera du bonus.
Maintenant, un aspect de ce chapitre m'a un peu dérangé.
C'est bien de confronter pauvres et riches, mais à quoi bon donner l'impression que c'est quelque chose d'anormal ? J'ai eu le sentiment que l'auteur portait déjà un jugement sur la mentalité du grand consul et de ses hôtes... Je trouve ça un peu démago. L'univers proposé est moyenâgeux, si je ne m'abuse, et un souverain qui exploite ses ouailles pour s'enrichir, c'est plutôt une chose admise. L'exploitation des miséreux est parfaitement admise dans une société rétrograde, car si les mentalités condamnent une telle situation, c'est la porte ouverte aux rébellions...
Après, le fait que le consul ait une sale tronche et un sale caractère, ça permet de bien le distinguer des autres !
Les tenants et aboutissants de ce premier chapitre n'apparaissent pas clairement pour moi, je ne sais pas où se dirige l'intrigue. C'est bien de ne pas tout dévoiler tout de suite, mais en même temps, ça limite l'accroche.
Au final, même si ce début de roman exploite un univers déjà maintes fois exploré, il le fait avec vigueur et sincérité. La naïveté apparente peut donner l'impression qu'il s'adresse avant tout à des ados mais après tout pourquoi pas. C'est plutôt bien écrit, même si certaines tournures peuvent être corrigées – et peut-être des clichés contournés.
En tout cas, début prometteur, surtout pour un auteur n'ayant rien écrit auparavant !
Le style est épique, conformément à la scène décrite. En contrepartie, elle est un peu désuète, voire naïve, voire lyrique – ce qui n'est pas un défaut, juste une caractéristique pouvant plaire ou déplaire selon la sensibilité du lecteur.
Les clichés abondent. Mais justement.
Ce côté héroïque rempli de « poncifs du genre » permet une immersion immédiate dans l'univers proposé, et permet de faire connaissance avec quelques personnages emblématiques.
En d'autres termes, si l'on est « client » d'un tel univers, on le sait dès les premières pages, et il n'y a probablement pas lieu d'être trompé par la suite du récit. Dans le cas inverse, bien sûr, ce serait moins évident... A moins que la suite du récit soit totalement différente, mais à ce stade de la lecture, je ne saurais le dire.
En plus de l'héroïc fantasy, j'ai cru déceler un peu de mythologie à la grecque – les dieux semblent accompagner – voire guider - chaque héros. Ça peut apporter une dimension supplémentaire au récit, sur la longueur.
En orthographe, soyons terre-à-terre, demeurent quelques coquilles, faciles à déceler (car j'en ai vu quelques-unes, moi qui suis nul en orthographe.)
De façon très subjective, je dois avouer avoir été agréablement surpris de cette entrée en matière. On pénètre dans le récit en plein combat, et ça, c'est vraiment une bonne chose, de mon point de vue ! On tue le dragon au bout de cinq pages, voilà, c'est fait ! C'est plié, on peut partir sur une autre intrigue !
En contrepartie, la scène de l'enterrement du roi m'a paru très longue, car moi, le roi, je ne le connaissais pas. Ce n'est pas en cinq pages que l'on peut me rendre émouvant l'inhumation d'un souverain, aussi héroïque soit-il. Je n'ai peut-être pas de cœur, mais puisque nous sommes dans une intro, cela ne m'aurait pas dérangé que cette scène soit courte et sobre. Je le précise encore, c'est très subjectif.
Le premier chapitre est moins mouvementé, et se lit sans déplaisir.
On pénètre, comme souvent dans ce style de récit, dans des considérations politiques et militaires. Là encore, on est dans le classique. Mais on sait à quoi s'en tenir. C'est appréciable, d'ailleurs, dans ce début de roman, d'être à ce point en terrain connu, car on peut s'installer tranquillement, et si l'intrigue apporte sa petite originalité, sur la durée, eh bien, ce sera du bonus.
Maintenant, un aspect de ce chapitre m'a un peu dérangé.
C'est bien de confronter pauvres et riches, mais à quoi bon donner l'impression que c'est quelque chose d'anormal ? J'ai eu le sentiment que l'auteur portait déjà un jugement sur la mentalité du grand consul et de ses hôtes... Je trouve ça un peu démago. L'univers proposé est moyenâgeux, si je ne m'abuse, et un souverain qui exploite ses ouailles pour s'enrichir, c'est plutôt une chose admise. L'exploitation des miséreux est parfaitement admise dans une société rétrograde, car si les mentalités condamnent une telle situation, c'est la porte ouverte aux rébellions...
Après, le fait que le consul ait une sale tronche et un sale caractère, ça permet de bien le distinguer des autres !
Les tenants et aboutissants de ce premier chapitre n'apparaissent pas clairement pour moi, je ne sais pas où se dirige l'intrigue. C'est bien de ne pas tout dévoiler tout de suite, mais en même temps, ça limite l'accroche.
Au final, même si ce début de roman exploite un univers déjà maintes fois exploré, il le fait avec vigueur et sincérité. La naïveté apparente peut donner l'impression qu'il s'adresse avant tout à des ados mais après tout pourquoi pas. C'est plutôt bien écrit, même si certaines tournures peuvent être corrigées – et peut-être des clichés contournés.
En tout cas, début prometteur, surtout pour un auteur n'ayant rien écrit auparavant !
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Merci Cancereugène pour ce retour détaillé mettant le doigt sur des points jamais évoqués auparavant. Ca va me donner matière à réfléchir et à approfondir certaines choses pour rendre mon récit plus cohérent.
Tes remarques sur l'écriture sont très pertinentes et reflètes, comme l'a dit Catherine, mon manque d'expérience. Mais ça, si je persévère, ça s'atténuera peut être.
Tes remarques sur l'écriture sont très pertinentes et reflètes, comme l'a dit Catherine, mon manque d'expérience. Mais ça, si je persévère, ça s'atténuera peut être.
Invité- Invité
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Si tu persévères, ça s'atténuera, pas de doute. L'écriture n'est pas une chose innée, même pour les plus géniaux.
Tu as déjà pour toi, une écriture propre et correcte, des idées et de la motivation, et dis-toi que ce n'est pas toujours le cas. Le reste viendra en son temps avec du travail et de l'envie. Comme dans tout, il faut sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier.
Et puis, malgré ce que j'en dis plus haut, ton début de roman n'est pas mal du tout, juste à peaufiner.
Tu as déjà pour toi, une écriture propre et correcte, des idées et de la motivation, et dis-toi que ce n'est pas toujours le cas. Le reste viendra en son temps avec du travail et de l'envie. Comme dans tout, il faut sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier.
Et puis, malgré ce que j'en dis plus haut, ton début de roman n'est pas mal du tout, juste à peaufiner.
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Catherine Robert a écrit:
Et puis, malgré ce que j'en dis plus haut, ton début de roman n'est pas mal du tout, juste à peaufiner.
Merci.
Saches que ton premier message, comme celui de Cancereugène, je les prends comme des encouragements, mettant en avant des points à travailler ... Après tout, c'est aussi pour ça que je me suis inscris ici, avoir des critiques constructives qu'on ne me ferait pas ailleurs pour faire murir mon texte et progresser.
Invité- Invité
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Avant tout, je précise que la fantasy "classique" (avec elfes et nains) n'est pas du tout ma came. Du coup, je me suis pas mal concentré sur la forme de l'histoire.
J'ai repéré quelques phrases qui gagneraient à être simplifiées :
Par exemple : "Elle ouvrit son immense gueule d’où jaillit un souffle ardent qui se dirigeait vers l’unique guerrier face à elle." La partie soulignée peut être virée sans problème, le lecteur comprendra sans mal que le dragon vise son adversaire et ne crache pas du feu au hasard, ni sur quelqu'un d'autre (puisque le roi est le seul encore debout à ce moment, il me semble ; j'ai lu le prologue hier, mes souvenirs sont pas infaillibles sur ce point).
C'est à vrai dire le seul exemple qui me revient mais faut être vigilent avec ce genre de "pièges". Je le sais pour y tomber bien souvent, on craint que le lecteur se perde en route si on ne lui indique pas clairement, au millimètre près, tous les détails. Mais s'il est dans l'histoire, le lecteur aura déjà imaginer le dragon qui crache son feu sur le roi bien avant que l'auteur ne l'ait écrit, dès le début de la phrase quand le dragon ouvre sa gueule.
J'ai vu aussi quelques fautes (2 à vrai dire), ce qui me semble vraiment peu. Mais je suis pas un génie de la grammaire et de l'orthographe donc peut-être que j'en ai loupé :
"Elle pouvait rivaliser à coups sûrs avec le trésor royal." = à coup sûr
"Les troupes du royaume sont mobilisées sur plusieurs fronts à l’heure ou je vous parle." = où
Un dernier point qui me chiffonne : la forme des dialogues. Je sais qu'il existe 3 formes "officielles" dans les livres. Avec tirets, avec guillemets ou avec les deux. Tu sembles utiliser la 3e forme, mais pas dans le bon sens :
Par exemple :
Il me semble aussi que les guillemets sont à mettre seulement quand un dialogue finit et commence, jamais en plein milieu. Ce qui fait que :
Certains retours à la ligne seraient bien vus aussi durant certains dialogues. Avec les guillemets, on en a pas besoin ; mais ça permettrait d'aérer le texte, surtout lors de longs discours comme celui de l'enterrement :
Enfin, l'usage de l'italique me parait étrange aussi ; je ne me souviens pas avoir vu ce procédé ailleurs que quand on cite quelqu'un ou qu'on plonge dans un flashback. Pour un dialogue basique, ça me parait peu utile de mettre des italiques. En plus, mais là c'est personnel, je trouve l'italique vraiment pas pratique à lire, surtout sur la longueur, ça rend les lettres moins "lisibles" (elles le sont toujours mais la lecture est comme ralenti par ça).
Comme je parlais de Naëlle, il me semble qu'elle avait fait un post quelque part sur les dialogues justement, mais j'arrive pas à le retrouver, au point que je me demande si je confonds pas avec quelqu'un d'autre sur un autre forum. (Si elle passe par là, elle pourra confirmer ou non ma folie).
A part ça, le reste de la mise en page me semble parfait. Le texte justifié par exemple, c'est tout con mais beaucoup d'auteurs oublient de l'utiliser.
Après, c'est sûr que tous ces points ne t'aideront pas par rapport à ton histoire. Je voulais juste en parler au cas où tu sois aussi intéressé par la forme des histoires.
Pour ce qui est du fond, comme je disais au tout début, la fantasy "classique" n'est pas vraiment mon truc. Mais pour l'instant, ça passe assez bien. Commencer par un dragon était une bonne idée je trouve. On entre tout de suite dans l'histoire, dans l'action, et je trouve les dragons souvent peu utilisés dans la fantasy classique justement (comparé aux nains et elfes, je veux dire ; parce que dans l'absolu, c'est sûr qu'il y a pas mal de dragons quand même : Eragon, Dragons, Le hobbit et quelques films dont j'ai oublié le nom). Bref, j'aime bien les dragons et ce combat de prologue était sympa.
Par contre, le discours d'enterrement m'a paru un peu long. La forme, comme je disais tout à l'heure, y a sans doute joué. Je pense que si tu l'as fait si long, c'est que toutes les infos inclues dedans ont leur importance, donc je doute qu'on puisse le raccourcir. Aérer le texte me semble le mieux du coup pour ce discours.
Je peux difficilement donner un avis sur le premier chapitre, parce qu'il semble surtout mettre en place les personnages et le contexte. De là, j'imagine que l'intrigue sera concentrée sur les orcs et autres créatures qui s'unissent avec peut-être une affaire de "revanche des pauvres" en arrière-plan mais ces éléments sont peut-être que des prétextes pour une histoire plus grande. Affaire à suivre du coup.
Je rejoins aussi l'avis de Catherine sur le style, il se cherche encore mais c'est normal pour un premier texte. Et c'est franchement rien de dramatique car, comme elle le dit, l'écriture est plus ou moins fluide et tout à fait correcte ; et c'est déjà beaucoup, surtout pour une première tentative.
J'ai repéré quelques phrases qui gagneraient à être simplifiées :
Par exemple : "Elle ouvrit son immense gueule d’où jaillit un souffle ardent qui se dirigeait vers l’unique guerrier face à elle." La partie soulignée peut être virée sans problème, le lecteur comprendra sans mal que le dragon vise son adversaire et ne crache pas du feu au hasard, ni sur quelqu'un d'autre (puisque le roi est le seul encore debout à ce moment, il me semble ; j'ai lu le prologue hier, mes souvenirs sont pas infaillibles sur ce point).
C'est à vrai dire le seul exemple qui me revient mais faut être vigilent avec ce genre de "pièges". Je le sais pour y tomber bien souvent, on craint que le lecteur se perde en route si on ne lui indique pas clairement, au millimètre près, tous les détails. Mais s'il est dans l'histoire, le lecteur aura déjà imaginer le dragon qui crache son feu sur le roi bien avant que l'auteur ne l'ait écrit, dès le début de la phrase quand le dragon ouvre sa gueule.
J'ai vu aussi quelques fautes (2 à vrai dire), ce qui me semble vraiment peu. Mais je suis pas un génie de la grammaire et de l'orthographe donc peut-être que j'en ai loupé :
"Elle pouvait rivaliser à coups sûrs avec le trésor royal." = à coup sûr
"Les troupes du royaume sont mobilisées sur plusieurs fronts à l’heure ou je vous parle." = où
Un dernier point qui me chiffonne : la forme des dialogues. Je sais qu'il existe 3 formes "officielles" dans les livres. Avec tirets, avec guillemets ou avec les deux. Tu sembles utiliser la 3e forme, mais pas dans le bon sens :
Par exemple :
- Spoiler:
- — « Ça n’est pas pour mes grandes qualités diplomatiques que je suis là, mais pour te tempérer si je comprends bien ? »
Devrait être écrit
« — Ça n’est pas pour mes grandes qualités diplomatiques que je suis là, mais pour te tempérer si je comprends bien ? »
Il me semble aussi que les guillemets sont à mettre seulement quand un dialogue finit et commence, jamais en plein milieu. Ce qui fait que :
- Spoiler:
- — « Quelle bizarrerie ! [...] vous pouvez mobiliser une armée ? »
— « Si c’est justifié [...] La diplomatie pourrait être une solution plus appropriée. »
Devrait être :
« — Quelle bizarrerie ! [...] vous pouvez mobiliser une armée ?
— Si c’est justifié [...] La diplomatie pourrait être une solution plus appropriée. »
- Spoiler:
- — Quelle bizarrerie ! [...] vous pouvez mobiliser une armée ?
— Si c’est justifié [...] La diplomatie pourrait être une solution plus appropriée.
Certains retours à la ligne seraient bien vus aussi durant certains dialogues. Avec les guillemets, on en a pas besoin ; mais ça permettrait d'aérer le texte, surtout lors de longs discours comme celui de l'enterrement :
- Spoiler:
- "Qui vivait pour son peuple ! L’un des premiers mots qui me viennent à l’esprit quand je pense à lui est : sacrifice ! N’a-t-il pas sacrifié sa vie pour sauver les nôtres ? » Il fit une pause visiblement ému. « N’est-il pas le parfait exemple de la dévotion d’un souverain pour son royaume et ses habitants ?"
deviendrait alors :
"Qui vivait pour son peuple ! L’un des premiers mots qui me viennent à l’esprit quand je pense à lui est : sacrifice ! N’a-t-il pas sacrifié sa vie pour sauver les nôtres ? »
Il fit une pause visiblement ému.
« N’est-il pas le parfait exemple de la dévotion d’un souverain pour son royaume et ses habitants ?"
Enfin, l'usage de l'italique me parait étrange aussi ; je ne me souviens pas avoir vu ce procédé ailleurs que quand on cite quelqu'un ou qu'on plonge dans un flashback. Pour un dialogue basique, ça me parait peu utile de mettre des italiques. En plus, mais là c'est personnel, je trouve l'italique vraiment pas pratique à lire, surtout sur la longueur, ça rend les lettres moins "lisibles" (elles le sont toujours mais la lecture est comme ralenti par ça).
Comme je parlais de Naëlle, il me semble qu'elle avait fait un post quelque part sur les dialogues justement, mais j'arrive pas à le retrouver, au point que je me demande si je confonds pas avec quelqu'un d'autre sur un autre forum. (Si elle passe par là, elle pourra confirmer ou non ma folie).
A part ça, le reste de la mise en page me semble parfait. Le texte justifié par exemple, c'est tout con mais beaucoup d'auteurs oublient de l'utiliser.
Après, c'est sûr que tous ces points ne t'aideront pas par rapport à ton histoire. Je voulais juste en parler au cas où tu sois aussi intéressé par la forme des histoires.
Pour ce qui est du fond, comme je disais au tout début, la fantasy "classique" n'est pas vraiment mon truc. Mais pour l'instant, ça passe assez bien. Commencer par un dragon était une bonne idée je trouve. On entre tout de suite dans l'histoire, dans l'action, et je trouve les dragons souvent peu utilisés dans la fantasy classique justement (comparé aux nains et elfes, je veux dire ; parce que dans l'absolu, c'est sûr qu'il y a pas mal de dragons quand même : Eragon, Dragons, Le hobbit et quelques films dont j'ai oublié le nom). Bref, j'aime bien les dragons et ce combat de prologue était sympa.
Par contre, le discours d'enterrement m'a paru un peu long. La forme, comme je disais tout à l'heure, y a sans doute joué. Je pense que si tu l'as fait si long, c'est que toutes les infos inclues dedans ont leur importance, donc je doute qu'on puisse le raccourcir. Aérer le texte me semble le mieux du coup pour ce discours.
Je peux difficilement donner un avis sur le premier chapitre, parce qu'il semble surtout mettre en place les personnages et le contexte. De là, j'imagine que l'intrigue sera concentrée sur les orcs et autres créatures qui s'unissent avec peut-être une affaire de "revanche des pauvres" en arrière-plan mais ces éléments sont peut-être que des prétextes pour une histoire plus grande. Affaire à suivre du coup.
Je rejoins aussi l'avis de Catherine sur le style, il se cherche encore mais c'est normal pour un premier texte. Et c'est franchement rien de dramatique car, comme elle le dit, l'écriture est plus ou moins fluide et tout à fait correcte ; et c'est déjà beaucoup, surtout pour une première tentative.
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Je l'ai probablement fait, mais j'ai dû le dire au milieu du topic d'un texte, et donc c'est impossible à retrouver! Faudra vraiment que je crée un topic post-it avec les règles de base, un jour... En attendant, voici un lien qui devrait aider (je n'ai fait que le survoler, mais normalement il raconte pas de conneries): Typographie: écrire des dialogues (Le Souffle Numérique).Murphy Y a écrit:Comme je parlais de Naëlle, il me semble qu'elle avait fait un post quelque part sur les dialogues justement, mais j'arrive pas à le retrouver, au point que je me demande si je confonds pas avec quelqu'un d'autre sur un autre forum. (Si elle passe par là, elle pourra confirmer ou non ma folie).
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Merci pour le lien Naëlle. Je vais le parcourir, et je pense rebondir sur les autres sujets dont ils parlent.
Je peux rompre avec l'italique sans état d'âme. Je suis tombé sur un sujet où chacun expliquait sa façon d'écrire. Je fais parti de ceux qui écrive tout le texte d'un coups, avant de le ré-écrire. Première expérience, je souhaitais m'assurer de la cohérence de mon histoire. J'ai donc imposer la lecture de la première version (de la purge) à quelques personnes internées depuis. L'italique me donnait l'impression de mieux séparer narration et dialogue, j'ai gardé ce découpage dans la version 2. Voilà la petite histoire, mais petit à petit, je remettrais le texte en forme selon les règles classiques.
Les guillemets, c'est un peu la même histoire. Dans des monologues, ils m'aidaient à faire des pauses. Et pourtant, comme tu l'as indiqué, des sauts de ligne sont tout aussi indiqués et permettent, qui plus est, d'aéré le texte.
La forme, un point sur lequel je ne pensais pas travailler, mais que je vais devoir revoir autant que le texte.
Vous me "bousculez" dans mes certitudes et ça m'ouvre les yeux sur de nouvelles perspectives.
Merci, je voulais commencer par un truc avec du peps et pas une description. Mais le préambule est une des parties sur laquelle j'ai le plus à faire. Je dois le fluidifier, quitte à faire quelques coupes chirurgicales (notamment dans l'enterrement et le discours). J'ai déjà supprimé quelques noms. Un ami les a compté, à l'origine j'en avais mis 37 différents sur 5 pages.
Tout à fait. Je vais devoir analyser avec un peu de recul ce genre de chose. Je suis encore trop dans le récit pour être objectif sur ce genre de détails, mais j'y reviendrais.
J'aime beaucoup ce commentaire. D'ailleurs, je me demande si cette naïveté ne va pas être un atout pour mettre le lecteur en confiance avant d'essayer de le surprendre. Attention, je ne prétend pas avoir mis volontairement ce ton... J'ai fais en fonction de mon ressenti. Mais, j'ai failli utiliser ce qualificatif dans la présentation de mon texte. Donc je suis content que ça ressorte à la lecture. Maintenant, je n'ai pas prévu ce roman pour des ados, donc je dois malgré tout faire attention au ton et trouver un juste équilibre.
J'ai commencé l'Athamé d'Obsidienne de Mormir, dans un style très différent ... J'ai de plus en plus l'impression que le style d'écriture influence le public à qui est destiné le récit, autant que le contenu (toutes proportions gardés sur les récits ultra violent).
Grâce à vous, j'ai déjà bon nombre de points à travailler, merci.
Tout conseil est bon à prendre. Grâce à tes remarques, je me rends compte que la forme peut être aussi importante que le texte. Jamais je n'aurais imaginé utilisé la mise en page pour véhiculer une émotion.Murphy Y a écrit:Après, c'est sûr que tous ces points ne t'aideront pas par rapport à ton histoire. Je voulais juste en parler au cas où tu sois aussi intéressé par la forme des histoires.
Je peux rompre avec l'italique sans état d'âme. Je suis tombé sur un sujet où chacun expliquait sa façon d'écrire. Je fais parti de ceux qui écrive tout le texte d'un coups, avant de le ré-écrire. Première expérience, je souhaitais m'assurer de la cohérence de mon histoire. J'ai donc imposer la lecture de la première version (de la purge) à quelques personnes internées depuis. L'italique me donnait l'impression de mieux séparer narration et dialogue, j'ai gardé ce découpage dans la version 2. Voilà la petite histoire, mais petit à petit, je remettrais le texte en forme selon les règles classiques.
Les guillemets, c'est un peu la même histoire. Dans des monologues, ils m'aidaient à faire des pauses. Et pourtant, comme tu l'as indiqué, des sauts de ligne sont tout aussi indiqués et permettent, qui plus est, d'aéré le texte.
La forme, un point sur lequel je ne pensais pas travailler, mais que je vais devoir revoir autant que le texte.
Vous me "bousculez" dans mes certitudes et ça m'ouvre les yeux sur de nouvelles perspectives.
Murphy Y a écrit:Commencer par un dragon était une bonne idée je trouve.
Merci, je voulais commencer par un truc avec du peps et pas une description. Mais le préambule est une des parties sur laquelle j'ai le plus à faire. Je dois le fluidifier, quitte à faire quelques coupes chirurgicales (notamment dans l'enterrement et le discours). J'ai déjà supprimé quelques noms. Un ami les a compté, à l'origine j'en avais mis 37 différents sur 5 pages.
Murphy Yon craint que le lecteur se perde en route si on ne lui indique pas clairement, au millimètre près, tous les détails
Tout à fait. Je vais devoir analyser avec un peu de recul ce genre de chose. Je suis encore trop dans le récit pour être objectif sur ce genre de détails, mais j'y reviendrais.
CancereugèneLa naïveté apparente peut donner l'impression qu'il s'adresse avant tout à des ados
J'aime beaucoup ce commentaire. D'ailleurs, je me demande si cette naïveté ne va pas être un atout pour mettre le lecteur en confiance avant d'essayer de le surprendre. Attention, je ne prétend pas avoir mis volontairement ce ton... J'ai fais en fonction de mon ressenti. Mais, j'ai failli utiliser ce qualificatif dans la présentation de mon texte. Donc je suis content que ça ressorte à la lecture. Maintenant, je n'ai pas prévu ce roman pour des ados, donc je dois malgré tout faire attention au ton et trouver un juste équilibre.
J'ai commencé l'Athamé d'Obsidienne de Mormir, dans un style très différent ... J'ai de plus en plus l'impression que le style d'écriture influence le public à qui est destiné le récit, autant que le contenu (toutes proportions gardés sur les récits ultra violent).
Grâce à vous, j'ai déjà bon nombre de points à travailler, merci.
Invité- Invité
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Bon, du coup, j'ai lu plus tôt que prévu.
Pour quelqu'un qui a commencé à écrire il y a seulement un an, franchement, c'est très bien. Bon, c'est pas encore tout à fait ça, mais y a pas de quoi avoir honte.
Vu que les précédents commentateurs ont déjà pas mal débroussaillé, je sais pas trop quoi ajouter... alors je vais balancer ce qui me passe par la tête dans le désordre le plus complet!
Pour l'italique, en effet il vaut mieux éviter de le mettre dans tous les dialogues. À la limite, tu peux le garder quand la déesse parle, parce qu'elle le fait dans la tête du roi.
Je suis d'accord avec Cancereugène et Murphy: le discours du fiston à l'enterrement du roi est un peu long. Je trouve en fait qu'il se répète beaucoup. Et il y a trop de phrases exclamatives, aussi. Je crois que ce discours gagnerait à être beaucoup plus ramassé et, comme l'a dit Murphy, aéré par des phrases de narration. C'est un discours, donc le fils utilise la rhétorique. Et la rhétorique, ça se joue autant avec les mots qu'avec les gestes. Y a peut-être un truc à développer de ce côté-là (mais uniquement si tu considères que ce discours est important: sinon, t'embête pas!).
Comme Cancereugène, j'ai aussi vu ce petit côté mythologie grecque dans le fait que les dieux interviennent dans l'histoire des hommes, se font châtier pour ça, etc. J'aime bien, parce que j'ai pas vu ça souvent (à noter que je suis pas non plus spécialiste de la fantasy, alors je peux me tromper).
Je trouve que tu décris un peu trop. Je comprends bien qu'il faut décrire le monde pour qu'on se l'imagine, mais j'ai parfois un peu décroché parce que, à mon goût, tu t'appesantis sur des petits détails (dans le palais, notamment) qui n'ont pas un grand intérêt.
Un truc que je trouve pas très crédible: l'accueil des deux types par le consul. Je trouve assez bizarre que, de toutes les personnes présentes dans la salle du trône, seuls le consul, les deux hôtes et le chef des armées parlent. Tous les autres sont simples spectateurs; au bout d'un moment, on se demande même s'ils sont toujours là tellement tu nous dis rien d'eux! J'aurais plutôt vu un accueil "officiel" avec toute la cour, puis une entrevue privée avec juste les personnes intéressées: le chef des armées, les deux envoyés, le consul.
Dernier truc qui n'a rien à voir: avant de rédiger ton message, clique sur la dernière icône de la fenêtre de réponse, la page cornée. Tu vas voir, ça te changera la vie.
Pour quelqu'un qui a commencé à écrire il y a seulement un an, franchement, c'est très bien. Bon, c'est pas encore tout à fait ça, mais y a pas de quoi avoir honte.
Vu que les précédents commentateurs ont déjà pas mal débroussaillé, je sais pas trop quoi ajouter... alors je vais balancer ce qui me passe par la tête dans le désordre le plus complet!
Pour l'italique, en effet il vaut mieux éviter de le mettre dans tous les dialogues. À la limite, tu peux le garder quand la déesse parle, parce qu'elle le fait dans la tête du roi.
Je suis d'accord avec Cancereugène et Murphy: le discours du fiston à l'enterrement du roi est un peu long. Je trouve en fait qu'il se répète beaucoup. Et il y a trop de phrases exclamatives, aussi. Je crois que ce discours gagnerait à être beaucoup plus ramassé et, comme l'a dit Murphy, aéré par des phrases de narration. C'est un discours, donc le fils utilise la rhétorique. Et la rhétorique, ça se joue autant avec les mots qu'avec les gestes. Y a peut-être un truc à développer de ce côté-là (mais uniquement si tu considères que ce discours est important: sinon, t'embête pas!).
Comme Cancereugène, j'ai aussi vu ce petit côté mythologie grecque dans le fait que les dieux interviennent dans l'histoire des hommes, se font châtier pour ça, etc. J'aime bien, parce que j'ai pas vu ça souvent (à noter que je suis pas non plus spécialiste de la fantasy, alors je peux me tromper).
Je trouve que tu décris un peu trop. Je comprends bien qu'il faut décrire le monde pour qu'on se l'imagine, mais j'ai parfois un peu décroché parce que, à mon goût, tu t'appesantis sur des petits détails (dans le palais, notamment) qui n'ont pas un grand intérêt.
Un truc que je trouve pas très crédible: l'accueil des deux types par le consul. Je trouve assez bizarre que, de toutes les personnes présentes dans la salle du trône, seuls le consul, les deux hôtes et le chef des armées parlent. Tous les autres sont simples spectateurs; au bout d'un moment, on se demande même s'ils sont toujours là tellement tu nous dis rien d'eux! J'aurais plutôt vu un accueil "officiel" avec toute la cour, puis une entrevue privée avec juste les personnes intéressées: le chef des armées, les deux envoyés, le consul.
Dernier truc qui n'a rien à voir: avant de rédiger ton message, clique sur la dernière icône de la fenêtre de réponse, la page cornée. Tu vas voir, ça te changera la vie.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Les légendes perdues d'Aëgane
Naëlle a écrit:Dernier truc qui n'a rien à voir: avant de rédiger ton message, clique sur la dernière icône de la fenêtre de réponse, la page cornée. Tu vas voir, ça te changera la vie.
Merci, ça va m'éviter quelques crises de nerf.
Grâce à tous vos commentaires, me voilà parti vers une troisième écriture qui s'annonce plus importante que prévue. Certains points que je ne soupçonnais pas et d'autres que je n'avais pas remarqué enfermé dans mon texte.
Je retravaille le tout et je reviendrais avec un récit plus abouti, merci à tous.
Invité- Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» A la recherche des illusions perdues
» La Tour Sombre 3 : Terres perdues
» L'odeur des Légendes
» Partenariat Mots & Légendes
» Roman : Les Terres de Légendes
» La Tour Sombre 3 : Terres perdues
» L'odeur des Légendes
» Partenariat Mots & Légendes
» Roman : Les Terres de Légendes
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum