BLOODFIST de Schweinhund

Léonox serait-il le prochain Lynch ? Il en a l'étoffe le lascar.

Il n'y aura jamais qu'un seul Lynch, mon ami. Et c'est tant mieux.
Néanmoins, j'avoue que ton haut de page est magnifique.

Et c'est vrai que c'est la deuxième fois en peu de temps qu'Amaranth me compare au créateur de Twin Peaks (la meilleure série de l'histoire comme chacun sait). J'avoue que je ne sais trop que répondre à ça, sinon que c'est faire beaucoup d'honneur à mon sale petit bouquin.

Alors Amaranth, comme décidément tu as décidé de persister et signer, et puisque je ne vois pas comment te remercier pour ta très belle critique, permets-moi de te prendre au mot en acceptant ton cadeau. J'arborerai désormais ton cri du coeur en signature.

Tu y rejoins dès à présent un certain Zaroff. Méfie-toi de lui, c'est un bizarre.
Un conseil d'ami: s'il te propose des chips Lay's ou des céréales, refuse.

Léonox a écrit: Méfie-toi de lui, c'est un bizarre.
Un conseil d'ami: s'il te propose des chips Lay's ou des céréales, refuse.

Et c'est valable pour tous les trucs en sachets. Sauf les M&M'S. Faut jamais plaisanter avec les M&M'S.

Amaranth persiste et signe, part 2. Et gratifie Bloodfist d'un incroyable 9/10.
Mademoiselle, "merci" ne me paraît plus suffisant. Alors j'ajoute ça:

Bloodfist. Schweinhund

Le chien-porc n'est pas mort. Il bave et grogne encore. (Et fait des rimes de merde, aussi.)

Certain(e)s d'entre vous le savent, je squatte le blog créé par Zaroff depuis un moment. Et j'ai eu en décembre l'idée d'une rubrique consacrée à mon bouquin, dans l'esprit de celle que mon cher numéro six avait créée pour le sien. Si vous voulez savoir pourquoi, j'explique tout dans le premier billet. Et si vous voulez savoir comment, allez jeter un oeil sur les quatre autres.

Un nouvel article est posté tous les quinze jours depuis début janvier. Les dix prochains sont déjà prêts. On va continuer comme ça jusqu'à ce que mort s'ensuive épuisement des stocks et du lectorat. Pour les intrépides, les curieux et/ou les déviants, c'est par ici que ça se passe: http://gorezaroff.over-blog.com/tag/bloodfist/

Ça fait déjà un moment que j'avais découvert tout cela (sauf le dernier billet en date que je viens de lire).
Je suis le blog de Zaroff en invisible muette, mais avec un certain plaisir ou un plaisir certain. Que ce soit l'un ou l'autre de nos deux lascars, j'apprécie leurs talents de critique et je ne m'ennuie jamais à les lire dans cet exercice.

Merci Cath. C'est un véritable plaisir de partager mon blog avec ce renégat de Léonox. On se marre bien et nous avons un bon rythme de parutions. Léonox me verse bien évidemment un loyer conséquent pour que je le garde à mes côtés.

Jolies chroniques ! Si cela n'avait pas déjà été fait, ça donnerait clairement envie de le lire !

Belles chroniques, en effet. Au risque de me répéter, je confirme ce qu'écrivent ces chroniqueurs : pour moi, ce qui fait la force et l'intérêt de "Bloodfist", c'est son style. L'écriture de ce court roman est époustouflante de recherche, de culture et de maîtrise. Si Lautréamont et Baudelaire revenaient en ce siècle, peut-être qu'ils écriraient ce genre de "Gore"...

Catherine Robert a écrit:Le Schweinhund est trop modeste. Et on attend impatiemment son prochain roman.

Je te réponds ici pour deux raisons. D'une, ça me permet de ne pas polluer le topic du roman de ce fumier de Guy Kermen Janus, et de deux, il m'est ainsi possible d'intercaler un nouveau message après celui de Lester. Auquel je n'ai pas osé répondre tellement il m'a coupé la chique. J'ai donc préféré renvoyer le chien-porc dans sa niche-bauge et faire le mort pendant un mois (certains diront que je n'ai pas eu beaucoup à me forcer, et ils auront bien raison).

Parce que Schweinhund n'est pas modeste. Il est lucide. Voire extra-lucide. Et tel une Madame Irma du Gore, il persiste: autant il prédit un bel avenir à l'auteur qui utilise le pseudonyme de Janus, autant en ce qui le concerne, le credo reste "No future". Et il n'en démordra pas. En même temps, avec une telle mâchoire, ce serait dommage. En conclusion, ce mystérieux "on" qui attendrait "impatiemment" le prochain roman de Schweinhund risque d'être un peu déçu.

En effet, aucun format long n'est prévu dans l'immédiat. Mais peut-être que la bête prépare autre chose... Et peut-être même qu'elle en parlera dans la seconde partie de cet entretien: http://gorezaroff.over-blog.com/2015/04/interview-de-schweinhund-par-zaroff-part-1.html

A suivre le 04 mai...

En conclusion, ce mystérieux "on" qui attendrait "impatiemment" le prochain roman de Schweinhund risque d'être un peu déçu.

Ce mystérieux "on", c'est moi, mais ce mystérieux "on", c'est aussi plein d'autres lecteurs. Et effectivement, ça me déçoit un peu (beaucoup) de devoir attendre encore ce prochain roman. Car quoique en dise le Schweinhund, il a beaucoup de talent et ce n'est pas moi qui le dis, pas uniquement, mais presque tous ceux qui l'ont lu.

Quant à la première partie de l'interview, je l'ai bien évidemment lue et j'attends la suite, intriguée. Intéressant entretien d'ailleurs. Surtout la partie sur ton rapport à l'écriture. Je trouve toujours instructive et fascinante la vision d'un auteur sur l'écriture, sur son écriture. J'y découvre des similitudes et des différences avec mon propre rapport aux mots.

Moi, ce qui me déçoit, déjà, c'est de devoir attendre le 4 mai pour avoir la suite!

En fait, c'est moi qui ai demandé à Zaroff de couper l'entretien en deux quand j'ai réalisé que l'ensemble faisait... 12 000 signes. Une fois n'est pas coutume, j'ai donc eu pitié de mes lecteurs. Et ça nous a permis de maintenir un peu de suspense en faisant durer le plaisir.

En attendant la suite et fin de l'interview, un nouveau billet a été posté aujourd'hui. Il est constitué d'une chronique du roman postée sur ce fil l'an dernier. Encore merci à son auteure.

Par ailleurs, un article de la catégorie "Bloodfist" a reçu il y a quelque temps un commentaire que j'ai trouvé très intéressant. Je profite de l'occasion pour le copier/coller ci-dessous:

Un lecteur sympathique a écrit:Je ne connais pas les polémiques autour de ce bouquin. Je vais juste me permettre une (toute petite) critique. Je suis totalement client des bouquins de chez Trash Edition. Ouais ! Ce Bloodfist n'est pas mon préféré. Ce n'est pas non plus celui que j'aime le moins. Est-il "trop bien" écrit ? Sans doute. En tout cas, le style est effectivement très voyant. A titre personnel, ce qui m'a vraiment surpris et ralenti dans ma lecture, ce sont les jeux de mots. Il y en a trop. C'est virtuose, à certains moments, il faut bien le reconnaître... "Dans la forme j'allai vers lui, mais dans le fond, il y a des tiroirs. Un double-fond, donc, et les tréfonds de mes bas-fonds sont l'alchimie de mon malaise"; C'est dans la forme particulièrement bon, mais dans le cadre d'un roman "immédiat", c'est sans doute trop ambitieux.
N'en reste pas moins que ce bouquin est tout à fait à sa place dans une collection non commerciale (j'imagine qu'elle l'est un peu, mais certainement moins que feu "Gore") spécialisée dans un genre bien défini... Donc bravo,..

La personne qui a émis cet avis est membre de ce forum. Bien sûr, je ne vous dirai pas de qui il s'agit. Quant à l'article dont il est question, comme les commentaires n'apparaissent que si on en demande l'affichage, les curieux/ses devront fouiner un peu pour trouver ma réponse.

Hihihihihi ! Bon, bin, la curieuse de service va se mettre à fouiner alors.

Edit : et j'ai trouvé donc. L'article, le commentaire et l'auteur mystérieux du-dit commentaire.

Moi aussi.

J'en ai profité pour relire l'article en question et une petite question me vient : Nécrorian a-t-il trouvé tous les trash trop bien écrits ou c'était bloodfist qui était visé plus particulièrement ? (parce qu'ils ont quand même tous un style relativement différents, enfin ceux que j'ai lu, même s'ils sont tous de qualité, bien écrits, c'est certain. Il y a en quand même qui auraient un style plus proche de ce qu'on attendrait dans ce genre, non ?).

Ce n'est que mon avis personnel et je comprends très bien que ce ne soit pas le cas de tout le monde, mais le style ne m'avait pas du tout ralentie dans ma lecture, j'avais trouvée celle-ci vraiment fluide (ce qui m'avait d'ailleurs étonnée, mais un peu comme Naëlle, je ne me suis probablement pas autant arrêtée sur les réflexions, jeux de mot que j'aurais dû, voulu. Le rythme m'avait aussi emportée).