Dernier cadeau

J'ai lu , et malgré le fait que je me méfie désormais des histoires de vampires, j'ai bien apprécié l'écriture, et le déroulement de l'histoire : la chute en particulier, qui est assez surprenante et originale. Tu as su éviter les banalités gnangnan style Stéphanie Meyer et consorts, tout en respectant les fondamentaux du mythe. Moi, carrément, je dis "bravo", surtout compte tenu du fait qu'une histoire courte est ce qui est le plus difficile à écrire.

Merci Lester, c'est vrai qu'on a beaucoup écrit sur les vampires. Ce mythe est tellement ancien...

Ben... Tellement ancien, je ne suis pas sûr. Mais que le sujet ait été surexploité n'importe comment par n'importe qui, c'est certain. Tu as eu le grand mérite de produire une bonne histoire classique en évitant pas mal d'écueils.

Je suis d'accord avec lester. Un mythe n'est jamais éculé lorsque l'auteur parvient à transcender son imagination. Un auteur génial parviendra toujours à surprendre le lecteur. Par tous les moyens possibles et envisageables.

Pour les vampires, Anne Rice a su dépoussiérer le mythe en son temps. Et puis, twilight, hélas !

Malheureusement, le thème vampirique a été totalement galvaudé et surexploité par une foule de faiseuses bitlitesques qui ont pollué le motif au point que c'est courageux de l'aborder maintenant.
Anne Rice, on aime ou on n'aime pas, mais c'est un vrai écrivain. Pas Meyer et ses épigones.

Dagobert a écrit:Pour les vampires, Anne Rice a su dépoussiérer le mythe en son temps. Et puis, twilight, hélas !

Tout à fait d'accord! Depuis longtemps les vampires étaient montrés comme des êtres maléfiques voués à Satan, Anne Rice a renouvelé le mythe avec ses vampires plutôt amoraux et septiques, voire même athées! Alors a commencé un mouvement d'humanisation de la figure du vampire, jusqu'au cucul la praline de Twilight...Aujourd'hui on peut encore écrire sur ce sujet mais il faut pouvoir prendre de nouvelles voies.

Il faudra que j'essaye Anne Rice...

Quant aux nouvelles voies, c'est vrai que c'est pas évident... Dans ce texte, j'avais envie de retourner les rôles : la nana - limite capricieuse - et pas du tout dominée et celui qui détient la puissance, l'éternité, mais amoureux au point de tout abandonner.

Et puis le "ils partirent sur les chemins et saignèrent heureux", j'avais pas envie... Elle avait un beau mâle, elle en voulait plus, tant pis pour elle... Le mieux est l'ennemi du bien.

Pari réussi, Sandra.

C'est un très bon texte, en effet ! Merci pour le partage, Sandra !