Un auteur plein d'avenir

Merci Mnémos !

Vraiment content que ce texte soit parmi tes préférés.
Pour le pistolet sans explication, je te rejoins totalement. C'est justement ce flou angoissant que je trouve intéressant. Du coup, je ne pense pas ajouter d'explication sur ce point (à savoir que le Armand futur envoie le flingue dans l'urgence avant d'y passer), sinon peut-être comme supposition après coup, une fois la nature de la menace dévoilée.

Bon, comme tu le sais, j’ai toujours du mal avec les histoires où le temps intervient, ça me prend la tête, je me pose des tonnes de questions et je m’embrouille vite dans la chronologie

J’ai adoré le début, l’idée est excellente, réaliste, prenante. Pour moi, qui passe beaucoup de temps à mater les allées et venues de mes voisins par la fenêtre (non, je plaisante, ce sera le cas de la future moi à la retraite), j’ai tout de suite été happée par l’idée. Ensuite, j’ai trouvé l’évolution logique : les tests, ses désirs, ses hésitations, sa curiosité, bref exactement ce que j’aurais fait à sa place. Puis est venu le coup de l’arme, et là ça a commencé à m’embrouiller, puis en plus du futur on est passé aussi à des univers parallèles, et là je me suis perdue. Pour ma part, je crois qu’une simple conclusion du genre « il décide un an plus tard de jeter la boîte dans la benne en bas de chez lui, puis se ravise et revient sur ses pas pour en tirer une dernière liasse de billets avant de partir » aurait été amplement suffisante (en gros, le mec qu’il avait vu déposer la boîte n’était autre que lui-même dans un an, et un autre lui le regarde depuis la fenêtre abandonner à son tour la boîte).

Bref, une chouette histoire qui gagnerait en concision ou en explications finales, car la fin est un peu en dessous du rythme du début.

Merci Raven !
Je comprends tes réserves, d'autant si les embrouilles temporelles ne sont pas ta tasse de thé dans l'absolu, sans même parler ici du côté casse-tête chinois avec les futurs alternatifs.
Le coup de la "boucle" avec lui-même qui pose le coffret dans la poubelle à la fin, c'est une idée que je voulais éviter à tout prix en fait; c'est l'une des premières hypothèses que j'ai eues quand j'ai imaginé la scène d'intro et je pense que beaucoup (voire l'ensemble des lecteurs) ont pensé que ça finirait ainsi. Et on tombe du coup dans l'une de mes névroses d'écriture : si on sait tous où ça va dès les premières pages, je n'ai aucune motivation à y aller.
Mais ça n'empêche pas les couacs à rectifier, en particulier sur la 2e moitié du texte, je plussoie.