Le Tabernacle ( texte retiré )

L'initiateur du thème ayant précisé lui-même qu'il fallait prendre le terme de coffre au sens large, j'en ai profité!  

*Texte retiré pour publication externe*

Bonne lecture!
Il me tarde de lire vos avis...

Trantor / Lucky-Luke a dégainé. C'est imprimé, il ne reste plus qu'à lire...

C'est drôle, on parlait justement d'Amon Düül II avec Tak, sur le fil musique. Il y a une conflagration du Verbe créateur dans l'univers, une résonnance à travers l'espace et le temps jusqu'à aujourd'hui et maintenant.

Je crois que ce texte mériterait un développement romanesque, car l'idée est très bonne et profonde. En ce qui concerne le thème, ce coffre s'inscrit dans la weird fiction/horreur cosmique à la Lovecraft et CA Smith, ce qui est très original... C'est Ze coffre, quoi! Il y aurait peut-être un travail à faire sur l'équilibre des parties du texte, mais encore, même pas certain. Je crois que c'est juste à mes yeux la partie la plus délicate à gérer. Ensuite je suis un très mauvais critique, comme tu as pu déjà le remarquer, probablement.
C'est agréable de voir que les qualités littéraires de l'Apocalypse peuvent encore inspirer de grands textes.

Moi qui pensait être le dernier être vivant à avoir connu Amon Düül... fallait que je tombe sur un nid de zombies.

Merci de ton retour, Hellaz. C'est vrai qu'en l'écrivant, j'ai pensé qu'il y avait là matière à un roman. Bon, quand j'aurais fini celui-ci, si je n'ai pas d'autres idées en chemin, je creuserai de ce coté...

Je pense que je vais me répéter, mais tu as des idées lumineuses ! En commençant de lire, je n'aurais jamais imaginé qu'en partant de l'Inquisition,

Spoiler:

De belles perspectives que tu nous offres là.
Pourquoi pas un nouveau roman, hein ?

Merci Françoise!
+2 pour en faire un roman... faudra que j'y pense!

Quand je suis arrivée à la fin de ton texte, je me suis exclamée : "Ah oui, quand même!" Bon c'est difficile de commenter sans spoiler mais je vais tenter de me sortir de ce difficile exercice.

Ecriture : Comme d'habitude, c'est fluide et agréable à lire. Vraiment une belle plume.
Les personnages : Antonin et Amon ont une vraie présence chacun dans leur temporalité. Ils ont un seul défaut, mais ce n'est pas de leur faute : le texte est trop court et on a envie de les découvrir et de les accompagner davantage dans leurs recherches et questionnements.
L'histoire : On peut dire que tu as vu les choses en grand tout en faisant tenir le tout dans un format court mais complet. Maintenant qu'on se connait et que nous sommes juste entre nous : Tu peux avouer, es-tu un Seigneur du Temps ? A ma connaissance, il n'y a qu'eux qui soient capables de faire rentrer l'univers dans une cabine de police.
L'idée : Tu l'avais deviné, je la trouve tout simplement géniale. Toi ce n'est pas à 100km de distance que tu souffles les bougies, c'est depuis la lune.

En conclusion : c'est un travail brillant qui a un seul défaut : c'est trop court : ON VEUT PLUS D'HISTOIRE !

Merci du retour, Perro. Voici le 3eme avis me suggérant de faire un format long de cette nouvelle... va vraiment falloir que j'y réflechissse.

Quant aux Seigneurs du Temps, il y a bien longtemps que moi et les miens ne parlons plus à ces prétentieux...

Serais-tu passé par chez les Jésuites, Trantor ? On sent la connaissance théologique, qui a l’air relativement poussée. Sinon, l’idée est intéressante, et le style impeccable, comme d’habitude.

Sacripan a écrit:Serais-tu passé par chez les Jésuites, Trantor ? On sent la connaissance théologique, qui a l’air relativement poussée. Sinon, l’idée est intéressante, et le style impeccable, comme d’habitude.

Marci Sacripan!
Eh oui, il est temps de faire mon coming-out: j'ai fait mes études au Petit Séminaire de StRoch, puis au Collège Episcopal de St Barthélemy :-), deux établissements jésuites, avant d'aller à l'Ecole Royale Militaire. Ca laisse des traces...

La référence aux pourvoyeurs de musique cosmique d'Amon Düül est bienvenue et en phase avec le récit.
L'aspect eschatologique de cette histoire m'a davantage touché que les sous-entendus scatologiques de celle du concours précédent.  
Je viens justement de relire l'excellent Pâques noires de James Blish. La première partie de ton texte dégage le même genre d'atmosphère. La suite, moins métaphysique et davantage orientée science-fiction, m'a rappelé "Les Neuf Milliards de noms de Dieu", célèbre nouvelle de Clarke.
Contrairement à d'autres commentateurs, j'estime que le format "nouvelle" est parfaitement adéquat et je ne retire aucun sentiment de frustration de la brièveté de la nouvelle, bien au contraire.
J'ai apprécié la lecture de ce "Tabernacle", original et rédigé dans une langue riche et précise.
Un très bon texte, Trantor.

Merci Blahom!

Trantor a écrit:Eh oui, il est temps de faire mon coming-out: j'ai fait mes études au Petit Séminaire de StRoch, puis au Collège Episcopal de St Barthélemy :-), deux établissements jésuites, avant d'aller à l'Ecole Royale Militaire. Ca laisse des traces...

Houla, tu ne fais pas les choses à moitié ! Si tu en es sorti indemne, c’est tout ce qui compte.

Blahom a écrit:La suite, moins métaphysique et davantage orientée science-fiction, m'a rappelé "Les Neuf Milliards de noms de Dieu", célèbre nouvelle de Clarke.

Je n’avais plus le titre, mais à moi aussi (je l’avais lu dans Le Matin des Magiciens).

Blahom a écrit:Contrairement à d'autres commentateurs, j'estime que le format "nouvelle" est parfaitement adéquat et je ne retire aucun sentiment de frustration de la brièveté de la nouvelle, bien au contraire.

Là aussi, complètement d’accord avec Blahom.

Faut pas croire tout ce qu'on dit sur les Jésuites et l'Ecole Royale Militaire. En vrai, c'est pire  
Plus sérieusement, je souhaite à tout le monde le même parcours, moi je n'en ai retiré que du bien... sans doute le formatage diront certains...

Dis Trantor, à quoi tu marches, quand tu écris ? Parce que là, moi je comparerais pas ça à du Clarke ou du Asimov, mais aux délires mystico-théologiques de Philip K.Dick dernière période ! Bon, plus sérieusement, c'est encore du Trantor, peut-être un peu moins limpide que celui des deux autres concours, plus difficile à suivre, mais quand même toujours d'un niveau tellement élevé !

Pour me laisser aller à mes tendances zoophiliques amateur de diptères, malgré mes faibles connaissances en la matière, que le "Verbe" de l'Evangile de Jean puisse être défini comme "l’information, la connaissance, le savoir absolu " : il s'agirait plus du Logos, de la parole créatrice de Dieu, et donc qui n'est pas toute Sa substance, pas plus que la parole d'un homme n'est sa substance. Mais bien sûr, ce n'est pas très important, ici il s'agit de fiction, pas d'un traité théologique. Je suis étonné par contre que tu n'ai pas relevé, que la Nouvelle Jérusalem, à la fin de l'Apocalypse, est décrite comme étant cubique, ce qui colle bien au thème du coffre, de la boite et du tabernacle :

Apocalypse 21 a écrit:15 Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille.
16 La ville avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales.