7 JOURS CHRONO.

Je plussoie Tak en tous points.

T'as déjà sacrément avancé et je ne doute pas qu'avec un plan et quelques notes annexes, tu trouveras comment rassembler tous les éléments pour la seconde partie.

Après, ne te prends peut-être pas trop la tête sur certains détails : qu'on nomme dans une discussion un personnage qu'on ne verra jamais par la suite, je ne trouve pas ça dérangeant du tout ; au contraire, pour moi, ça montre que les personnages ont une vie en dehors du récit, et que tout ce qu'ils disent ou font ne se rapportent pas forcément à l'intrigue décidée par l'auteur.
Après, c'est un parti-pris, certains diront que chaque détail doit avoir son importance dans l'histoire, d'autres diront que c'est plus réaliste si on agrémente les scènes de quelques info mineures sans incidence pour la suite. Et puis, d'un côté comme de l'autre, on en revient à une question de dosage, comme toujours. Mais aucun doute que tu trouveras le bon ; j'ai rarement lu des textes plus maitrisés que les tiens, alors je m'en fais vraiment pas de ce côté.

Bon courage en tout cas !

J'ai terminé mes copies hier ! Par conséquent, j'ai pu me remettre à écrire. J'ai passé aujourd'hui la barre des 300000 sec. Mon texte fait actuellement 304137 sec. Environ six pages aujourd'hui. Je continuerai ce week-end avant de me remettre à préparer des sujets pour les examens de seconde session et de voir un nouveau tombereau de copies s'abattre sur moi.

Content de voir que t'arrives à t'y remettre entre 2 impératifs.
Vivement la fin des examen, que tu aies le temps de souffler un peu et d'embrayer sur la suite.

Bien joué, Silence ! 300 000 signes ? eh ben, il commence à peser lourd ton petit bébé
Vivement en effet que t'aies un peu de temps libre pour pouvoir y mettre les bouchées triples (ton fan-club commencerait presque à s'impatienter...).

Merci Tak, merci Murphy !
Oui, 300000 signes... Je n'en reviens pas moi-même, cela me paraît totalement incroyable. Je me suis fixé une date limite pour finir le premier jet, j'espère que je réussirai à m'y tenir même si elle est encore assez éloignée. En tout cas, on peut dire que cette histoire me mène à faire des trucs auxquels je ne me suis encore jamais essayé. Là, j'ai décidé qu'il était temps pour l'un de mes personnages, POTUS, de faire un beau discours sur la situation dans laquelle se trouve son pays. Par conséquent, je cherche à droite, à gauche, des exemples de discours officiels. Je collecte aussi quelques citations (Washington, Lincoln, Jefferson et tous ceux dont les noms se terminent en "on") pour le côté lyrique. Je n'ai jamais eu l'occasion d'écrire ce genre de chose. Et je n'ai pas spécialement envie de me foirer non plus parce que tel que j'envisage mon récit, le discours du président constituera sans doute le passage à ce que j'imagine être la troisième partie de mon histoire.
Sur le fond, il y a d'ores et déjà, je le sais, tout un tas de choses à reprendre plus tard. Mais je m'en cogne, plus tard, c'est pas tout de suite !

300 000 signes Whaou ! Respect monsieur. Surtout entre les paquets de copies et les sujets de session 2 à préparer. T'as acheté un retourneur de temps sur le chemin de traverse ou quoi ?

J'adore l'idée Perro ! Non, pas de retourneur de temps (Hermione n'a pas voulu me prêter le sien, elle est méchante !). J'essaie d'écrire tous les jours, un chapitre ou un demi chapitre par jour. Aujourd'hui, j'ai empiété sur la préparation des examens pour écrire deux courts chapitres dont le fameux discours du président des EU. Cela m'a permis de dépasser les 200 pages. Si, si. Là, je suis dans mon canapé, les gosses joue dans le jardin et je réfléchis à la fin de mon histoire (la troisième partie donc). J'ai quelques idées (provisoires pour le moment) concernant le Climax. Ah et aussi, un titre m'est venu au cours de l'après-midi : ZONE MORTE. Mais j'ai deux problèmes concernant ce titre. D'abord parce que cela pourrait laisser croire à une histoire de zombies. Or, ce n'est pas une histoire de zombie. Surtout, je viens de me rendre compte que ZONE MORTE en anglais, ça donnait DEAD ZONE autrement dit un titre de S. King. Et comme par hasard, j'ai revu le film la semaine dernière... Fait chier...

Difficile de juger le titre sans connaître l'histoire. Si on suit quand même une histoire horrifique et surnaturelle, ç'aurait peut-être de quoi éclipser facilement les zombies que pourraient évoquer le titre.
Pour le livre de King, par contre, y a rien à faire (à part remonter le temps et l'empêcher de publier ce livre ).

Après, t'as le temps de jouer avec les différentes notions de l'histoire pour trouver un autre titre qui t'évitera ces écueils. Peut-être en cherchant du côté des synonymes, ce genre de choses.

J'AI ENFIN FINI !
Non... Pas mon texte, mais les corrections de copies et les examens. Il ne me reste plus que les jurys la semaine prochaine. J'ai donc avancé au ralenti pendant ces dernières semaines, mais j'ai avancé tout de même. Mon texte pour le moment fait 65400 mots, soit 381933 sec pour un total (en courrier New police 12 double interligne) de 317 pages. Je ne sais toujours pas où j'en suis dans mon histoire. Est-ce le milieu, les deux-tiers, le dernier quart ? Aucune idée. Je n'ai aucune idée de fin ou alors si mais j'en ai tellement qui me viennent que je ne peux pas dire comment les choses vont s'achever.
Ma vie étant désormais plus calme, je vais donc pouvoir retrouver mon rythme de croisière pendant le confinement, soit un chapitre par jour.
J'espère que je parviendrai à terminer ce manuscrit. Je me dis en plus que ce n'est que le premier jet. Une fois achevé, il restera encore le temps de repos, la relecture, une ou plusieurs réécriture(s), la recherche de lecteurs test, de nouvelles corrections, et puis quoi ? J'en ferai quoi au final de ce texte ? Je ne crois pas vraiment à une publication en maison d'édition (pour tout dire je n'y crois pas du tout) et je ne me sens pas capable de me lancer dans l'auto-édition. De là à ce que la chose reste dans le fond de mon tiroir, il n'y à pas des kilomètres. Mais au moins j'aurai écrit un truc...

Lol ! J'y ai cru le temps de quatre mots.
Contente que tu puisses t'y replonger un peu plus et que tes corrections exam sont derrière toi et c'est bien que tu aies pu, malgré ces exam, garder une partie de tes pensées dans ton projet, il n'y a donc pas eu de pause et tu n'es donc pas sorti de l'histoire. Plus qu'à dérouler du coup.
Quant à savoir ce que tu en feras après, pas la peine de te questionner là-dessus, ce n'est pas le moment. Surtout que te connaissant, tu dois estimer cela mauvais et pas assez bon pour un éditeur. Hors te connaissant, nous les membres de l’Écritoire, on sait que c'est certainement très bon et qu'il y aura forcément un éditeur intéressé.

Merci Catherine ! Je sais que ce n'est pas le moment de me poser la question, mais vois-tu, c'est une question que l'on me pose. Du moins c'est la question que me posent celles et ceux de mon entourage qui sont au courant de mon histoire de manuscrit. "Et qu'est-ce que tu comptes en faire ?". Et au final c'est une foutrement bonne interrogation, "Je n'en sais rien !". Et puis, il y a aussi l'excitation d'écrire quelque-chose d'assez long et, peut-être d'ici à quelques semaines ou mois, d'avoir écrit quelque-chose d'assez long. Ça j'avoue c'est assez incroyable. Je laisse mes personnages vivre leur vie, voir où ils me mènent et j'avance. Tout cela mis bout à bout, fait que je n'arrête pas de me questionner sur le devenir de cette histoire. Peut-être finira-t-elle sur l'Écritoire, qui sait ?Curieusement, cela ne m'empêche pas d'écrire. Cela aurait même plutôt tendance à me motiver, c'est assez étrange dans le fond.

Dans un sens, je trouve dommage qu'on te pose cette question (naturel, bien sûr, mais dommage). L'écriture en elle-même est pour moi une première fin en soi. "Tu comptes en faire quoi ?" suppose que ça n'a pas d'utilité si ça ne finit pas publié. Or, c'est déjà super d'arriver au bout d'un tel chantier, quoi qu'il arrive ensuite !

Ensuite, si ça peut te rassurer, l'autoédition n'a rien d'aussi compliqué qu'on le dit et, quand on s'appelle Silence, trouver un éditeur ne sera pas non plus bien difficile, c'est certain.

Sinon, pas merci pour la feinte de ta 1ere phrase. Comme Catherine, le temps de 2 secondes, j'y ai cru !

La question de mes proches est en effet naturelle. Elle me fait un peu penser à celle que l'on me posait quand je me suis inscrit en thèse : "mais pour faire quoi ?", mais en moins pernicieux. D'une certaine façon, cette question m'aide aussi beaucoup. Elle me permet de me projeter à un moment où, précisément, je risque d'avancer moins vite puisque je ne sais pas du tout où j'en suis. L'intrigue est lancée depuis un moment, l'élément déclencheur est passé, les personnages sont dans le bain. Si je m'écoutais, je dirais que j'en suis au milieu, à un moment où il ne se passe pas grand chose, où tout semble en devenir. Dès lors la question de savoir ce que je vais faire de cette histoire n'est pas mauvaise puisqu'elle me permet de me projeter vers l'achèvement de mon premier jet. C'est un peu comme de la visualisation. Une forme de motivation.
Bon, je ne suis pas aussi optimiste que vous (Catherine et toi, Murphy) sur mes chances de succès auprès des maisons d'édition (d'ailleurs, je pourrais te dire la même chose Murphy !), raison pour laquelle l'autoédition me paraît beaucoup plus tentante surtout avec des exemples de choix comme Trantor ou toi dans les parages.
Merci pour vos encouragements.

Au-delà de tout ça, le devenir de ce travail, sa finalité, etc. (et, comme on dit, ce n'est pas la destination qui compte mais le voyage), je suis surtout bluffée par ta rapidité : c'est comme si (vu de l'extérieur en tout cas), il y avait ce truc qui ne demandait qu'à sortir de toi, presque dans l'urgence (un chapitre par jour, non mais allô quoi ) (), maintenant et pas plus tard. Comme si ça t'avait pris comme ça. Quelle avancée ! Je suis épatée par ta capacité à construire si rapidement quelque chose de structuré sur un aussi long format quand moi-même je suis incapable de savoir ce que je vais écrire le paragraphe suivant !

Bravo !

Hell-o
J'ai apprécié ce que j'ai lu. Je repasserai à l'occasion pour lire la suite quand elle sera disponible.