Séries regardées (tous supports) 2021

Eh bien j’ai commencé et fini quelques séries coréennes assez sympas, Alice, entre autres (qui n’est pas la même qu’Alice in Borderlands), My holo love, ou Are you human ?, et je commence à trouver que les Coréens sont plutôt doués. On retrouve des thématiques récurrentes, on finit par repérer pas mal de points communs, quelques trucs sont surprenants (comme cette manie de flouter les armes blanches ou ces parents qui collent des baffes à leurs enfants de plus de 30 piges), mais je suis agréablement surprise.

Et hier, gros coup de cœur, j’ai maté les 3 premiers épisodes de Resident Alien, purée quelle tranche de rire ! Un alien arrivé par accident se retrouve obligé d’apprivoiser le corps d’un humain et de s’intégrer à la vie d’une petite ville US, quiproquos, malentendus et incongruités au rdv.

Merci Raven pour ces suggestions, j'adore les prods du pays du matin calme.

J'ai vu le pilote de Resident Alien, j'attends la fin de la série pour tout mater : une tuerie !

Pour reprendre le fil au bon endroit (j'avais même pas remarqué qu'on était resté dans la section Films pendant plusieurs posts !), je viens de finir Homeland 3.
Toujours de bonnes choses mais j'ai trouvé la saison moins efficace que les 2 premières, ce qui est d'autant voyant que je m'attendais à une saison plus intense encore que les autres vu le final de la 2e. Une impression "d'éclatement" là où l'histoire me semblait vraiment liée avant. Pourtant, ça suit un schéma similaire : un fil rouge tout du long, coupé en "petits" arcs de 3-4 épisodes (cette fois, l'arc "Carrie à l'asile", puis "choper Javadi" puis l'arc final) les 3 constituant un tout cohérent puisque chacun sert à amener l'autre, comme des dominos, mais qui m'a paru moins couler de source. D'ailleurs, c'est la première fois qu'on a des ellipses il me semble, et on en enchaîne pas mal sur les derniers épisodes, ce qui renforce mon impression de manque d'unité scénaristique.

Bon, malgré tout, ça reste plaisant. Assez agréablement surpris par le final (

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).

Curieux de voir où la saison 4 va nous emmener. Tak avait déjà dit qu'avec le recul, la 3e était moins efficace que les autres, donc j'ai toute confiance que la 4e redressera vite la barre qui a légèrement flanchée pour moi.


Sinon, j'ai Resident alien dans le viseur aussi. Ce que vous en dites, Raven et Collapsus, renforce mon impatience. Mais je vais tenter de résister jusqu'à ce que la saison complète soit sortie. Si j'évite le big watching, je déteste n'avoir accès qu'à un épisode à la fois. 2 ou 3 par soir (de quoi faire 1 à 2h en gros) me parait le parfait ratio pour ne pas tout bouloter en un jour tout en ayant assez de matière pour ne pas avoir déjà tout oublié 1 semaine plus tard.

Je ne me souviens plus vraiment du coup des ellipses dont tu parles, mais dans mon souvenir, oui j'ai eu aussi cette sensation de passages à vide (ou d'éclatement, comme tu dis), qui m'ont fait paraître cette saison un peu moins soutenue que les autres.
Les moments d'égarement, avec Brody au Venezuela où je sais plus où, par exemple (surtout au début de saison) m'ont semblé par moments un peu plats, même si ça contribuait à la construction du perso -- qui reste par ailleurs l'un des plus réussis de la série à mon avis, avec un arc narratif de qualité s'étalant sur 3 saisons.

La fin m'a un peu surpris aussi, mais ce n'est pas une mauvaise chose non plus, car ça permet aussi de créer un traumatisme chez Carrie, qui est déjà plus ou moins instable émotionnellement, depuis le début.
Mais ce que j'ai adoré avec cette S3 (outre ses faiblesses), c'est le retournement de certaines situations/personnages, qui font un peu miroir, justement, avec le parcours de Brody. Je ne rentrerais pas dans les détails au risque de m'étaler sur des pages, mais je trouve que sur ce coup-là, les scénaristes ont fait preuve d'une belle finesse d'écriture.
Même si globalement, comme déjà mentionné, il y a quelques trous d'air dans cette saison, certes...

Mais sois rassuré : la 4e est franchement plus intense et on y retrouve toutes les qualités des deux premières, avec quelques persos repoussés dans leurs derniers retranchements.
Jette un coup d'œil du côté de Quinn notamment, si tu l'aimes bien, tu seras servi

Je te rejoins sur les qualités et les effets de miroir vraiment réussis.

Les ellipses, j'aurais sans doute oublié aussi dans quelques jours.

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". Cela dit, c'étaient des ellipses à chaque fois nécessaires (on se serait vite emmerdé à suivre ces évènements en temps réel).

Pour Quinn, justement je me disais qu'il serait une "relève" idéale parmi les perso principaux. Hâte de voir ce qu'on lui réserve ; une raison de plus de vouloir me lancer dans la saison 4 dès demain (ça va être dur de résister et de garder ce visionnage pour dans 2 semaines !).

Ah oui lol je me souviens ! C'est vrai que j'avais aussi trouvé l'évolution de Brody un peu trop rapide (pour ne pas dire "forcée") durant ces passages-là, mais comme tu le dis, ça aurait chiant de le suivre au jour à jour. Mais avec le recul, ça me conforte dans l'idée que son incartade en Amérique du Sud n'avait vraiment rien d'indispensable...

Le problème avec cette série, c'est que si tu commences une saison, ça devient vite difficile de pas se l'enchaîner d'une traite en mode binge-watch lol (enfin, une fois qu'on a passé les 3-4 premiers épisodes qui sont toujours un peu mous du genou).

Pour éviter cet écueil, j'essaie de me réserver certaines séries pour le week-end. Un ou deux épisodes par soir, maxi. C'est ce que j'ai fait pour 24, histoire d'éviter le visionnage boulimique (et l'overdose qui peut vite aller avec) et ça marche plutôt bien... à condition de s'y tenir, évidemment !

100% d'accord sur tous ces points. C'est vrai que les débuts de saison ne sont pas vraiment le point fort de la série.

Pareil, mais un peu plus que le weekend, j’étends généralement ça du jeudi soir au dimanche soir. Pour des saisons de 12 épisodes, c'est le planning idéal.

Homeland saison 4, vu la semaine dernière. A mes yeux la meilleure saison, après la 2e. Et sans doute la plus intense, avec son "arc" final explosif. Les personnages partent en vrille ; sur du long-terme, ça serait lourd, mais le temps d'une descente en enfer (suite logique du final saison 3), c'était vraiment intéressant et entraînant. Seul véritable bémol : l'épisode final qui m'a donné l'impression d'avoir troqué une série d'espionnage pour un épisode des Feux de l'amour, avec la mère qui sort de nulle part, le demi-frère surprise (vous avez demandé le SAV des clichés ?)... Sérieux, les scénaristes étaient en grève ou quoi ? Bref, vraiment paradoxal.

J'ai enchaîné sur la saison 5 cette semaine, avec appréhension à cause de ce final foireux. Appréhension infondée. La saison 5 se suit très bien. Comme la 4e, je l'ai trouvée plus rythmée (les épisodes sont passés d'une moyenne de 55mn à 45mn, ce qui joue forcément). Pas de longueurs au début. Peut-être un peu plus foutraque parce que beaucoup de nouveaux personnages et une histoire un peu éclatée entre 2 intrigues (la manière d'amener la 2e est d'ailleurs très hasardeuse, je trouve), là où les saisons passées me semblaient plus recentrées. Mais ça amène un peu de nouveauté au niveau des schéma scénaristiques. Côté final, une fois encore, ce n'est pas l'épisode le plus palpitant de la saison, mais les dosages sont bien meilleurs et nous évitent un soap opéra numéro 2.
Bref, une saison imparfaite mais plaisante. Pour une 5e, c'est déjà beaucoup. Pas mal d'autres séries se sont essoufflées bien avant ça.

J'ai aussi entendu dire que les saisons suivantes avaient plus de rythme (certains les comparant à 24h, même si j'imagine qu'on en reste très loin). Voilà qui fait envie, en tous cas !

Pour le final de la S4, j'ai lu beaucoup de critiques à ce sujet, mais en ce qui me concerne ça ne m'a pas dérangé, c'est bien aussi d'avoir un regard sur la vie perso de Carrie, même si question rythme, ça retombe en effet comme un soufflé, après les précédents épisodes ébouriffants (oui, oui, je suis comme ça, moi !).

De mon côté, avant de reprendre Homeland, justement, je fais une petite pause avec Snowpiercer, qui est pas mal du tout, même si un peu formulaïque par moments. Mais en contrepartie, il y a Jennifer Connely qui imprime une sacrée présence à l'écran et qui mérite à elle seule qu'on y passe un peu de temps. Je verrais à la fin de cette saison si je continue le voyage ou non, mais pour le moment c'est plutôt chouette -- bien que pas transcendant non plus, précise-je.

Voir la vie perso de Carrie est super, oui, mais c'est la manière de le faire dans cet épisode précis qui m'a posé problème. D'autres épisodes avant l'avaient fait avec succès, en évitant ce syndrome "Feux de l'amour" étrange.

Snowpiercer, même avis, ça se regarde bien. J'ai commencé en cours de semaine dernière, me reste 2 épisodes pour finir la saison. Pas la série du siècle, il m'arrive souvent de faire autre chose à côté pendant le visionnage, mais assez intéressante pour vouloir voir la suite quand même. Et puis, qui sait, peut-être que la saison 2 me "scotchera" vraiment devant l'écran ; pas mal de séries m'ont fait cet effet, un début sympa sans être transcendant, puis une montée en puissance/en intérêt au fil des épisodes, voire d'un saison à une autre.

J'ai vu The Stand, donc la nouvelle version du Fléau de Stephen King : alors, ce n'est pas LA série de l'année, mais elle est plaisante à regarder. Comme le disais Sacripan bien plus haut dans le fil, le choix de raconter l'histoire de l'épidémie non pas chronologiquement, mais en flash-backs est plutôt bon, et ça évite, contrairement à la série des années 90, d'en faire des tonnes sur la pandémie, on en a pas besoin en ce moment (encore que l'histoire d'une pandémie qui tue 99% de la population, ça permet de relativiser celle de Covid qui n'en tue qu'1% et même pas).
Sinon l'histoire me semble assez fidèle, contrairement à d'autres série inspirées de King, comme Brume qui avait franchement très peu de rapport avec le novella ! J'ai lu le roman il y bien longtemps, plus de vingt ans, mais il me semble qu'Harold y était moins un incel psychopathe que dans la série, et que Las Végas où se regroupe les troupes de Randal Flagg était moins une sorte d'enfer de la violence et beaucoup plus trompeur quand à ses objectifs : il me semble même qu'un des personnage est séduit par la solidarité de ses habitants (Dans cette nouvelle série, on y voit même les partisans de Flagg se droguer, alors que dans la roman Flagg fait crucifier les toxicos à tel point il les déteste).
Enfin, je crois que King a scénarisé le dernier épisode qui rajoute des rebondissements inutiles (sauf sans doute pour préparer une saison 2) : à mon avis, il aurait mieux fait de se tenir à sa conclusion originelle !

Marrant, c'est l'un des premiers retours positifs que j'ai eu de cette série lol les autres que j'ai pu lire l'ont littéralement massacré. M'enfin, j'y jetterais peut-être un oeil un de ces jours, par curiosité...

Sinon, j'ai fini la 1e saison de Snowpiercer et si le mega-cliffhanger de la fin donne forcément envie de regarder la suite, globalement j'ai pas été transporté non plus. Le point de départ est pourtant excellent, mais j'ai trouvé dommage que la question des luttes des classes (pourtant au coeur du système narratif) ne soit pas davantage traité. De la même façon, j'ai eu du mal à comprendre l'évolution de certains persos ou certaines lignes narratives abandonnées comme des malpropres sur le côté de la voie. On reste finalement dans le pur produit Netflix, pas forcément indigne d'intérêt, mais ultra-calibré et pas si passionnant dans le fond, malgré un très bon concept...
Heureusement que Jennifer Connely (bis) est là pour faire le spectacle : en fin de compte, c'est elle le plus gros effet spécial du show

The Stand, je n'ai pas dit que c'est génial, mais je l'ai regardé sans ennui, c'est déjà ça. Sinon les avis sont souvent partagés, mais dans le genre adaptation de King il y a bien pire (The Mist, Under the Dome...)

Snowpiercer, pas non plus la série de la décennie, mais j'ai été pris dans le suspense, et c'est déjà pas mal. Pour la lutte de classes, j'ai trouvé qu'elle était bien présente, avec une certaine analyse : les riches ne sont pas forcément "méchants", mais ils défendent leurs privilèges, ce qui se fait au détriment des wagons de défavorisés. Après, pour les lignes narratives, vu que ce sont plusieurs scénaristes qui font l'histoire un peu au jour le jour, c'est sûr que des choses sont abandonnées en route, c'est souvent comme ça dans les séries.

Sur Netflix
Love death and robots : Cette seconde salve comporte huit épisodes alors que la première en comportait dix-huit. Petite déception, mais il vaut mieux faire plus court et bien faire.
J'ai trouvé cette deuxième saison un peu moins originale que la première, mais elle reste d'un bon niveau. Il y a toujours cette impression d'anthologie écrite par divers auteurs, j'aime bien.
1. Le robot et la vieille dame. Science-fiction ou anticipation. Une vieille dame se retrouve attaquée par son robot ménager. Plutôt sympa avec des touches d'humour comme la voix du SAV tout le long forcément décalée.
2. Ice. Science-fiction. J'ai trouvé cet épisode un peu vain même si bien réalisé.
3. Groupe d'intervention. Un des meilleurs et un des plus horribles (pas une horreur graphique cela-dit, plus dans le propos). Dans une société futuriste, on suit l'agent Briggs chargé de réguler la surpopulation.
4. Snow et le désert. Comme l'épisode 2, je l'ai trouvé un peu vain. C'est bien fait, mais on a l'impression qu'il manque un truc, que c'est un bout d'histoire.
5. De si hautes herbes. Sympa. Le genre d'histoires sans réponses. Un train qui s'arrête en rase campagne, un passager qui fait un tour dans les hautes herbes, et ces hautes herbes sont loin d'être sans danger.
6. La surprise de Noël. Sympa aussi cette histoire de deux gamins qui veulent voir leurs cadeaux au milieu de la nuit, avec un Père Noël assez particulier.
7. Module de secours. C'est bien raconté, mais c'est déjà-vu.
8. Le géant noyé. Un des meilleurs. Le cadavre d'un géant échoué sur une plage et la curiosité autour de lui. Ça ne raconte pas grand chose, mais ça le fait vraiment bien. Ça a un côté mélancolique et métaphorique.

Sur la RTBF (chaîne belge, mais ça passe aussi pour le moment sur France 2 je pense), six épisodes.
Plan B : Florence découvre sa fille morte dans son lit. Suicide. Dévastée, elle ne comprend pas. Bientôt, une inconnue lui parle de Plan B, une technologie qui fait remonter le temps. Après avoir douté (bien sûr), elle va tenter de sauver sa fille. Le concept est pas mal (mais j'aime les concepts autour du temps), les acteurs jouent bien, la psychologie des personnages est fouillée. Mon seul bémol étant qu'au final c'est quand même un peu trop positif pour moi.

Spoiler:

Mis à part ce bémol, j'ai quand même bien aimé.

On est en train de se refaire tout Games of Thrones... C'est fou ce qu'on a oublié des choses, avec les années !