DANS LE COFFRE
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: Concours n°18 : Dans le coffre
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DANS LE COFFRE
Voilà ma modeste contribution a concours. Ce n'était pas mon thème de prédilection, loin de là. Wait and see a présent.
Elle fait 18664 SEC
DANS LE COFFRE
Et pour ceux qui ne pourrait pas accéder au pdf en lien voilà le fichier en spoiler et en entier (par contre c'est moche en terme de forme).
Elle fait 18664 SEC
DANS LE COFFRE
Et pour ceux qui ne pourrait pas accéder au pdf en lien voilà le fichier en spoiler et en entier (par contre c'est moche en terme de forme).
- DANS LE COFFRE:
- DANS LE COFFRE
- Allez, Esther ! C’est toi qui te caches et c’est à moi de te trouver. Demanda le jeune garçon sur un ton suppliant.
- Bon d’accord, mais après, tu joues tout seul, Pipou, dit-elle, résignée, à son petit frère.
Avec un grand sourire, il se mit les mains sur le visage et se retourna face au mur le plus proche pour commencer à compter. Sa sœur regarda autour d’elle, et, devant l’immensité de la maison familiale, esquissa un léger rictus avant de partir.
Elle déambulait dans le premier étage de la bâtisse, entendant les chiffres s’égrainer inlassablement. Se prenant au jeu, elle entra dans une des chambres et tomba sur un genre de malle dans laquelle elle pourrait glisser son mètre soixante-dix sans se contorsionner. En l’ouvrant, elle y trouva plusieurs couvertures, qui y rendraient son séjour d’autant plus supportable.
Elle se dépêcha de s’y engouffrer en prenant garde de faire le moins de bruit possible, alors que son petit frère avait terminé son décompte au rez-de-chaussée et partait à sa recherche.
Il hurla « J’arrive ! » et se mit à explorer les lieux. Elle l’entendait parcourir les pièces de la maison, d’abord lointain puis de plus en plus proche lorsqu’il monta au premier étage. Elle retint sa respiration quand la porte de la chambre grinça sur ses gonds. Elle attendit que le coffre s’ouvre et que sa cachette soit découverte, mais rien ne se produisit à son grand étonnement.
Le temps sembla s’étirer en longueur et, lasse de ce jeu qui n’en finissait plus, elle sortit de la malle. Elle se figea lorsque, de nouveau libre de ses mouvements, elle regarda autour d’elle. Abasourdie, elle ne put que constater qu’elle ne se trouvait plus du tout au même endroit.
Elle resta là, sans bouger, durant ce qui lui parut une éternité, puis ses yeux s’habituèrent à l’obscurité ambiante et son pouls reprit un rythme quelque peu normal.
Elle vit une lumière diffuse sous la porte. Elle hésita à ouvrir, ne sachant pas ce qu’elle découvrirait de l’autre côté, mais la curiosité l’emporta et elle actionna la poignée avec précaution. Elle donnait sur un escalier. Elle commença à descendre prudemment les marches. À son grand soulagement, aucune d’elle ne grinça jusqu’en bas de celui-ci. Elle se trouvait dans un bel appartement à la décoration sobre et élégante. Dans le couloir qui la menait à la salle à manger, un calendrier de l’année 1942 était accroché au mur. Elle entendit soudain un bruit qu’elle reconnut immédiatement. Une voix d’enfant. S’en suivit celle d’une femme puis d’un homme. Restant dans l’ombre, elle vit une famille autour d’une table garnie de mets, qui semblait plus savoureux les uns que les autres. En plus des deux parents et d’une enfant d’environ trois ans se trouvait une jeune fille de douze ou treize ans, comme elle et ce qu’elle identifia comme l’ainé qui devait avoir dans les quinze ou seize ans. L’homme attrapa un verre décoré et commença à chanter ce qui, aux oreilles d’Esther, rappelait une prière. Après celle-ci, ils se mirent à table et entamèrent le repas.
Celui-ci fut interrompu lorsque le père de famille entendit grincer le parquet sur lequel Esther se déplaçait. Il écouta distraitement d’abord puis un deuxième craquement lui fit poser ce qu’il avait dans les mains et se lever.
Lorsque Esther le vit faire, elle se hâta de quitter sa cachette et retourna se réfugier à l’étage. L’homme suivit les pas de Esther dans les marches et monta à son tour prudemment. L’escalier ne menait qu’à un couloir avec, au fond de celui-ci, une unique chambre. « Qui que vous soyez, montrez-vous avant que je ne vous trouve », lança-t-il avec un calme olympien et une confiance inébranlable dans la voix. De son côté, Esther reprit sa place dans le coffre, sachant que c’était certainement un des premiers endroits où il chercherait.
Elle se recroquevilla et ferma les yeux le plus forts qu’elle put, attendant le moment où elle serait extirpée de sa cachette. Comme elle le craignait, les pas lourds de l’homme se rapprochèrent et le couvercle s’ouvrit lentement. « Trouvé ! » résonna. Elle regarda au-dessus d’elle. « Pipou ! » dit-elle simplement avant de sortir. Le garçon observait sa sœur.
- Ça va, Esther ? T’as l’air bizarre.
La jeune fille ne l’écoutait que d’une oreille. Elle scrutait partout comme pour avoir la certitude que ce qu’elle voyait était bien la réalité. Elle se tourna finalement vers son frère avec un grand sourire.
- T’inquiètes pas, Pipou. J’ai juste dû m’endormir. Ça va mieux maintenant. Allez ! viens ! On va rejoindre papi et mamie. Lui dit-elle avant de sortir de la chambre.
Après cet événement, les jours qui suivirent redevinrent aussi calmes et monotones qu’ils devaient l’être. Rien d’étrange ou d’inattendu ne bouscula leur quotidien.
Trois années s’écoulèrent, mais cette expérience qu’avait vécue Esther cachée dans ce coffre resta ancrée dans sa mémoire. La mort de leur grand-père vint mettre un coup d’arrêt à la douceur des séjours dans la maison familiale. Tout le monde se réunit pour un dernier au revoir puis la journée se termina dans la demeure où un vide immense s’était créé malgré la présence d’amis et de proches.
Entourée de tous les siens, grand-mère Hannah, assise dans une bergère, regarda l’assemblée.
- Paul, mon cher et tendre Paul et ses parents étaient des « justes ». En 1942, Paul et sa famille m’ont hébergée et caché des Allemands et des rafles lorsque les Allemands ont emmené la mienne.
À ces mots, un étonnement général ébranla tout l’auditoire.
- C’est… c’était l’amour de ma vie et toutes ces années passées à ses côtés ont été les plus belles de mon existence. Nos enfants et nos petits enfants sont notre récompense. Il doit, certainement, se sentir très heureux de tous vous voir ici aujourd’hui. Par contre, il vous aurait aussi surement demandé, à tous, de mettre des chaussons pour ne pas abimer le parquet, affirma-t-elle avec un sourire.
Cette dernière déclaration fit rire ou pleurer la plupart des personnes présentes.
- Merci à vous tous, amis et membres de notre famille, d’être venus, proclama-t-elle. Chacun d’eux présenta ses condoléances avant de prendre congé.
Après le départ de la majorité d’entre eux, Esther alla voir Hannah. Elle la serra dans ses bras durant un long moment. Elle attrapa ensuite une chaise, s’assit à côté d’elle et la scruta droit dans les yeux.
- Grand-mère. Tu n’avais jamais dit à personne que grand-père et sa famille étaient des « Justes » et que tu étais juive.
Hannah se redressa dans son fauteuil, prit la main d’Esther dans la sienne et laissa errer son regard dans la pièce.
- J’avais 12 ans en 1942. Commença-t-elle à expliquer. Nous habitions dans un immeuble cossu pour l’époque. Maman était une artiste peintre reconnue pour ses talents de portraitiste et mon papa était menuisier-ébéniste. Lorsque les Allemands et la police française sont entrés dans les premiers appartements, ma mère m’envoya avec mon frère ainé et ma sœur cadette chez des voisins français pour qui mon père avait travaillé. Ils connaissaient l’antipathie envers le régime de Vichy et les nazis de ces personnes. Les parents de Paul, puisque tu as compris que c’était eux que nous ont cachés, nous ont intimé l’ordre de ne jamais dire que nous étions juifs à qui que ce soit. Je crois que c’est pour ça que jusqu’à aujourd’hui, nous avons gardé le secret Paul et moi.
- Mais... Et tes frères et sœurs ?
- Mon frère ainé, Isaac, a rejoint la résistance immédiatement après l’arrestation et la déportation de ma famille. Il ne supportait plus de se taire et de se sentir inutile. Ma sœur cadette, Sarah, est morte de la poliomyélite au début des années 50.
Esther vit une larme rouler sur la joue d’Hannah et l’enlaça. Elles restèrent comme ça une poignée de secondes avant que la grand-mère ne se redresse.
- Je vais aller prendre l’air dans le jardin. Ça me fera le plus grand bien, dit-elle tout en s’exécutant.
Esther la suivit des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision. Elle se leva de sa chaise à son tour et entreprit de monter à l’étage. Cette discussion avec sa grand-mère résonna comme la réminiscence de l’expérience étrange qu’elle avait vécue plusieurs années auparavant. Elle grimpa les quelques marches quatre à quatre puis se dirigea vers la chambre.
Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle fut ramenée 3 ans en arrière. Tout était exactement comme dans son souvenir. Elle s’en approcha prudemment sans trop savoir pourquoi et l’ouvrit. Elle regarda les couvertures à l’intérieur quelques secondes, puis jeta un dernier coup d’œil vers la porte. Elle monta dans le coffre et le referma sur elle. Une fois dans le noir, elle laissa ses sensations prendre le dessus et tenta de sentir de nouveau le subtil changement dans l’air qui semblait être le signe du voyage qu’elle avait effectué cette année-là. Elle ne sut combien de temps elle patienta, mais ce fut suffisant pour se rendre compte que rien ne s’était produit.
Déçue, elle ouvrit le couvercle pour sortir. C’est alors qu’elle reconnut la chambre dans laquelle elle avait « atterri » la première fois. Ravie de revenir dans ce lieu, mais en même temps anxieuse de ce qu’elle allait retrouver à l’étage en dessous, elle se leva sans un bruit et se dirigea, comme trois ans auparavant, vers la porte du grenier. Comme précédemment, elle descendit le plus silencieusement possible les marches qui la menaient à l’appartement. Mais cette fois, elle ne fit rien pour rester discrète. Elle sut à ce moment-là que le pire était encore à venir et qu’elle pourrait peut-être « faire la différence » en prévenant ces gens du danger qui les attendait et peut-être leur permettre d’échapper à un destin tragique.
Elle avança dans la lumière de la pièce. L’homme, voyant Esther, se leva d’un bond puis les autres membres de la famille se retournèrent.
- Qu’est-ce que tu fais ici jeune fille ? Qu’est-ce que tu fais chez nous ? demanda-t-il en contournant la table.
La mère, remarquant la mine grave et triste d’Esther, retint le père. Lorsque leurs yeux se croisèrent, elle lui prit la main et sourit, ce qui le calma.
- Approche ! dit-elle.
Les trois enfants la regardaient comme une bête curieuse.
- Allez dans vos chambres, leur intima-t-elle, d’un ton qui laissait peu de place à la discussion.
Ils s’exécutèrent tous, non sans protestation, mais un doigt levé et une attitude désapprobatrice suffirent à les faire obéir. Y compris l’ainé. Quand ils furent sortis de la pièce, la mère invita Esther à s’assoir en face d’elle et son mari les imita. Ne sachant quoi répondre lorsqu’ils lui posèrent une nouvelle fois la question sur sa présence chez eux, Esther resta quasiment muette. Sans connaitre les raisons qui la perturbaient, ils sentaient bien que la situation la mettait mal à l’aise. Elle ne réussit qu’à évoquer la mort de son grand-père avant de fondre en larme.
Instinctivement, la mère la prit dans ses bras. Peu importait, qui elle était et d’où elle arrivait, à ce moment précis, ce n’était qu’une jeune fille perdue qui avait besoin de leur aide. Après leur étreinte, elle la regarda, recoiffa ses cheveux puis lui sourit.
- Je m’appelle Rachel, le grand benêt, ici présent, qui me sert de mari c’est Aram. Tu as faim ? demanda-t-elle
Esther répondit d’un signe de tête et Rachel envoya Aram à la cuisine. Aram revint avec une assiette de ragout et un verre d’eau. Esther n’avait rien avalé depuis la veille de l’enterrement. Elle ne se fit pas prier et dévora, avec appétit, ce qu’on lui offrait. Alors que la jeune fille mangeait, Rachel attrapa son bloc et un fusain et commença à un dessin de la scène. Elle avait cette manie de toujours faire des esquisses de tout ce qui l’entourait et surtout des personnes autour d’elle. Les murs de l’appartement étaient tapissés de croquis des enfants à différents âges, d’Aram ou même de parfaits inconnus. Esther ne ferait pas exception.
Après ce repas expéditif et silencieux, ils sentirent que la Esther, qui leur faisait face, semblait plus détendue qu’à son entrée dans la pièce. Malgré cela, ils ne purent que lui soutirer son prénom. Esther. Pas un mot sur les raisons de sa venue ne filtra d’entre ses lèvres et ils n’insistèrent pas pour ne pas la braquer davantage. La soirée se déroula calmement. Les petites blagues et les sujets de conversations lancés par Aram la ponctuaient de manières anodines et sympathiques. Elles permettaient de détendre l’atmosphère face à une jeune fille dont le regard se perdait dans les flammes vacillantes de la cheminée. Au fil du temps, Esther se décontracta quelque peu et les plaisanteries d’Aram finirent par la faire sourire puis rire franchement. Rachel comme à son habitude était assise dans un fauteuil, occupée à croquer un nouveau dessin d’Esther qui trônerait fièrement sur un des murs de l’appartement.
Lorsque la pendule sonna onze heures du soir, il fut hors de question, pour la mère de famille, de la laisser partir, peu importe les raisons de sa présence chez eux. Ils sentirent qu’ils pouvaient se fier à elle sans vraiment savoir pourquoi. Rachel expliqua à Esther qu’elle coucherait dans la chambre d’ami. Celle-ci acquiesça sans même protester et elles montèrent ensemble à l’étage.
Elle comprit immédiatement que cette pièce était celle qui contenait le coffre.
Lorsque Rachel la quitta pour aller se mettre au lit, Esther attendit patiemment que tout le monde soit endormi avant de redescendre. Elle chercha quelque chose pour transcrire ce qu’elle ressentait. Elle vit le bloc à dessin de Rachel posé sur un guéridon juste à côté de la cheminée, l’attrapa, en déchira la première feuille puis retourna dans la chambre. Au dos de celle-ci, elle écrivit frénétiquement comme pour ne pas oublier un détail important qu’elle voulait qu’ils sachent. Elle ignorait si ce qu’elle venait de coucher sur le papier changerait quoi que ce soit à l’avenir ou au destin de cette famille, mais si elle n’avait qu’une infime chance d’améliorer certaines choses, elle la saisirait.
Après en avoir terminé, elle déposa la lettre sur l’oreiller, s’habilla rapidement puis, après avoir regardé une dernière fois autour d’elle, ouvrit le coffre, s’y glissa, le referma sur elle et attendit. Dans la pénombre de la boite dans laquelle elle se trouvait, des milliers de questions se bousculaient. Elle sentit le sommeil la rattraper et s’assoupit.
Elle se réveilla en sursaut et mit quelques secondes à retrouver ses esprits et ses repères. Elle souleva le couvercle juste assez pour jeter un coup d’œil à l’environnement proche. La pièce était plongée dans le noir. Seule la lumière du soleil filtrée, au travers des persiennes de la fenêtre et des rideaux entrouverts.
Elle sortit et s’étira. Un parfum de pain grillé, d’œuf au plat et de café chaud lui parvint. À ces effluves se mêlèrent des voix qu’elle ne reconnut pas. Elle descendit dans le grand salon. Sa grand-mère était là, toujours fringante, assise dans son fauteuil favori.
- Esther ! s’exclama-t-elle. Toi, tu as senti l’odeur du brunch ! lança-t-elle.
La jeune fille ne sut quoi répondre. Elle esquissa un sourire gêné et haussa les épaules comme pour signifier qu’on ne pouvait rien cacher à Hannah.
- Va voir ta grand-tante dans la cuisine. Lui dit-elle.
Esther fronçait les sourcils, car sa « grand-tante » était morte au début des années cinquante d’après ce que sa grand-mère lui avait expliqué. Elle s’exécuta malgré tout. Quelqu’un s’activait effectivement aux fourneaux, sortant une plaque de cookies chauds du four.
- Tante Sarah ?
La femme la déposa sur le plan de travail et se retourna. Esther fut frappée par les traits de la personne qui lui faisait face. Elle avait quelques années de plus, mais elle lui rappelait Rachel.
- Tu tombes bien, ma chérie. Est-ce que tu peux apporter ça dans le salon. Demanda-t-elle en lui fourrant un plat rempli de toasts dans les mains.
- Euh… bien sûr... tante Sarah. Bredouilla-t-elle.
Elle regarda la femme de retour aux fourneaux avant de sortir de la cuisine. Elle revint auprès d’Hannah qui lisait. Elle s’assit à côté d’elle.
- Grand-mère ? Je peux te poser une question ?
- Évidemment, ma chérie.
- Tu te rappelles m’avoir dit que ta petite sœur était morte de la poliomyélite au début des années cinquante ?
Hannah fixa Esther avec un mélange d’étonnement et d’affection.
- En rangeant les affaires de ton grand-père, j’y ai retrouvé une lettre que ma mère m’avait donnée avant de nous quitter. J’avais oublié son existence bien que ce soit, certainement, l’objet le plus précieux que notre famille possède.
Elle déplaça son livre et tendit une enveloppe jaunie par le temps à Esther. La jeune fille l’attrapa et, regardant Hannah, l’ouvrit pour en sortir le contenu. Elle avait été écrite sur du papier à la texture épaisse. Les premiers mots lui firent écarquiller les yeux. Elle les reconnut immédiatement. C’était ceux qu’elle avait rédigés quelques heures auparavant dans la chambre d’ami de Rachel et Aram. Elle retourna la lettre et ce qu’elle vit lui fut plus que familier. Au dos de la feuille était dessiné son visage.
- Ton arrière-grand-mère n’a eu de cesse de raconter l’histoire de cette jeune fille, arrivée de nulle part un soir de 1942 et qui s’est évaporée comme elle était venue. Elle n’avait laissé, pour seul témoignage de son passage chez nous, que cette lettre et ce portrait d’elle ce soir-là. Ce message a sauvé la vie de ma famille, mais aussi de la majorité des personnes qui habitaient l’immeuble et le quartier. Nous nous sommes enfuis en Angleterre. Grâce à Paul et ses parents, nous avons pu atteindre Douvres ou un bateau nous attendait. Une fois à bord, Paul prit la décision de venir avec nous et sauta sur le pont du navire qui commençait à quitter le quai. Mon frère est retourné en France et a rejoint la résistance. Il a malheureusement été arrêté et fusillé en 1943. Nous sommes revenus en France à la fin de la guerre. Nous avons tous participé à reconstruire le pays. Mon père, grâce à son métier, permit à ceux qui avaient tout perdu de se sentir de nouveau chez eux et ma mère avec son art, redonna l’espoir à ceux qui en manquaient. Cette maison et ce qu’elle contient sont le résultat de ce que cette jeune fille nous a aidés à bâtir.
Esther, les larmes aux yeux et la gorge nouée par l’émotion, ne put que plonger son regard dans celui d’Hannah.
- Tout ça t’appartiendra un jour, ma chérie. C’est ton héritage. Les « Justes » n’ont jamais cherché la reconnaissance pour leurs actes, ils ont simplement fait ce qu’ils pensaient être justifiés.
Sur ces mots, elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre et Hannah glissa un « merci Esther » à sa petite fille. Elles seules seraient les gardiennes de ce détail, loin d’être anodin, dans la grande Histoire.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: DANS LE COFFRE
Et bien voilà!
Bon, on va pas se mentir, tu ne t'es pas foulé pour le titre!
Quant à la chute, sans rien dévoiler, on la sent arriver à des kilomètres
Cela dit, c'est bien écrit, c'est agréable, la construction et les personnages sont attachants. Une scène m'a gêné, celle où...
Au final, j'ai passé un bon moment.
Bon, on va pas se mentir, tu ne t'es pas foulé pour le titre!
Quant à la chute, sans rien dévoiler, on la sent arriver à des kilomètres
Cela dit, c'est bien écrit, c'est agréable, la construction et les personnages sont attachants. Une scène m'a gêné, celle où...
- Spoiler:
- Esther se montre à la famille, et où... rien ne se passe. Elle mange, elle dessine, elle papote et va dormir. Moi, si je trouve une jeune fille dans l'escalier un soir, j'insisterais un peu plus...
Un autre détail, le repas. En 42, pour avoir une table bien garnie, il fallait être collabo, ou fermier. Ce qui n'est pas le cas de Rachel et d'Aram.
Au final, j'ai passé un bon moment.
Re: DANS LE COFFRE
Une histoire pleine de bonnes idées.
Cela dit, tout comme Trantor, j'ai passé un bon moment à lire ton texte.
Nous avons d'ailleurs un point commun : moi non plus, je ne me suis pas foulé pour le titre (à moins qu'une illumination de dernière minute ne m'amène à le modifier).
- Spoiler:
- Le principe de ce coffre permettant de voyager dans le temps me plaît beaucoup. J'ai aussi beaucoup aimé le moment où la gamine croit qu'elle est découverte et se retrouve face à son frère.
- Spoiler:
- J'avoue aussi préférer les histoires qui se terminent mal.
Cela dit, tout comme Trantor, j'ai passé un bon moment à lire ton texte.
Nous avons d'ailleurs un point commun : moi non plus, je ne me suis pas foulé pour le titre (à moins qu'une illumination de dernière minute ne m'amène à le modifier).
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: DANS LE COFFRE
Je dois dire que j'avais aucune fucking idée pour le titre.
Concernant l'histoire, j'ai un manque de pratique flagrante. J'en suis conscient et je risque encore d'enchainer les textes pas folichon et les histoire un peu bancale le temps de faire quelques progrès.
C'est pas faux Trantor. Merci. J'ai zappé cet état de fait historique a l'écriture. je devrais être plus vigilant sur la période historique a l'avenir.
Blahom, c'est vrai que la deuxième partie sonne un peu mou. Je me doutais que le coté émotionnel n'aurait peut-être pas trop d'écho positif. Une grande partie d'entre vous sont plutôt lovecraftien et aime le sombre et le torturé
C'est un genre que j'ai lu a une époque mais je n'affectionne plus autant qu'avant en écrire. Et je dois avouer qu'en ce moment j'ai besoin de choses positive d'où peut-être cette nouvelle.
Concernant l'histoire, j'ai un manque de pratique flagrante. J'en suis conscient et je risque encore d'enchainer les textes pas folichon et les histoire un peu bancale le temps de faire quelques progrès.
C'est pas faux Trantor. Merci. J'ai zappé cet état de fait historique a l'écriture. je devrais être plus vigilant sur la période historique a l'avenir.
Blahom, c'est vrai que la deuxième partie sonne un peu mou. Je me doutais que le coté émotionnel n'aurait peut-être pas trop d'écho positif. Une grande partie d'entre vous sont plutôt lovecraftien et aime le sombre et le torturé
C'est un genre que j'ai lu a une époque mais je n'affectionne plus autant qu'avant en écrire. Et je dois avouer qu'en ce moment j'ai besoin de choses positive d'où peut-être cette nouvelle.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: DANS LE COFFRE
Le thème est parfaitement respecté, pour tout dire, j'avais aussi pensé à un coffre dans un grenier qui sert de passage mais j'ai abandonné par peur d'une redite de Narnia mais tu as su éviter cet écueil et créer une histoire bien cohérente et originale.
Le personnage d'Esther est bien campé, de même que celui de la grand_mère : les deux apportent son ciment à l'histoire.
Le récit est agréable à lire et la fin avec la "résurrection" de la grand-tante est bien trouvée.
Bref, c'est une bonne participation en ce qui me concerne.
Edit : je viens de lire les autres commentaires. Je me suis fait les mêmes réflexions que Trantor au cours de ma lecture, mais finalement, prise dans le récit je ne me suis pas arrêtée dessus.
Le personnage d'Esther est bien campé, de même que celui de la grand_mère : les deux apportent son ciment à l'histoire.
Le récit est agréable à lire et la fin avec la "résurrection" de la grand-tante est bien trouvée.
Bref, c'est une bonne participation en ce qui me concerne.
Edit : je viens de lire les autres commentaires. Je me suis fait les mêmes réflexions que Trantor au cours de ma lecture, mais finalement, prise dans le récit je ne me suis pas arrêtée dessus.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: DANS LE COFFRE
Merci pour ta lecture et ton commentaire Perro. Ce qui m'importe pour le moment, c'est que l'histoire reste malgré tout cohérente et agréable à lire. Et, comme j'ai dit dans un autre post, j'ai encore une belle marge de progression pour me porter au niveaux de Trantor pour ne citer que lui. Son statut de retraité ne fait pas tout. Écrire, écrire et écrire encore tout en prenant en compte les avis et les conseils qu'on nous donne ne peux que nous faire progresser. Je sais ce qui me reste à faire.
Trantor a tout a fait raison sur le passage qu'il cite dans son commentaire et sur la cohérence historique. Ce sont des erreurs que je n'ai pas vu a la relecture. Des choses sur lesquelles je vais devoir travailler pour éviter de les reproduire.
Trantor a tout a fait raison sur le passage qu'il cite dans son commentaire et sur la cohérence historique. Ce sont des erreurs que je n'ai pas vu a la relecture. Des choses sur lesquelles je vais devoir travailler pour éviter de les reproduire.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: DANS LE COFFRE
J'ai bien accroché à cette histoire de coffre, de
Très bon texte et thème traité totalement. Traitement classique qui fait le job.
- Spoiler:
- voyage dans le temps
- Spoiler:
- déportation, je n'ai pas compris son mutisme. Je lui criais "mais parle !". Il aurait fallu un élément extérieur à la situation, quelque chose qui explique cet état de "choc". Là, j'ai un peu décroché, j'avoue. Ensuite, ça s'explique avec le dessin... peu crédible pour moi.
Très bon texte et thème traité totalement. Traitement classique qui fait le job.
Re: DANS LE COFFRE
Merci Françoise pour la lecture et ton commentaire.
effectivement, il manque cruellement quelque chose a cette scène. Je vais laisser le texte reposer quelques temps et le retravailler avec vos commentaires en tête.
effectivement, il manque cruellement quelque chose a cette scène. Je vais laisser le texte reposer quelques temps et le retravailler avec vos commentaires en tête.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Localisation : Toulouse
Re: DANS LE COFFRE
Hello, Kalcidian !
Comme d'autres, j'ai trouvé que le thème choisi est intéressant et se prête très bien à celui du concours, à travers ce coffre de tous les possibles.
J'ai plutôt bien aimé, même si tout ça devient en effet assez prévisible dans la seconde partie, une fois que le personnage
Mais tu as fait le choix de rester dans le positif et sur l'affect et c'est un choix sur lequel je n'ai pas grand-chose à dire. Je soulignerais juste quelques petites formulations à revoir et des emplois parfois un peu trop répétés de verbes faibles qui peuvent nuire à la variété de l'ensemble (et donc au plaisir de lecture), mais au final il n'y a pas beaucoup à faire et nul doute qu'en reprenant l'habitude de l'écriture, tu gommeras rapidement ces petits défauts
Une sympathique entrée en matière, donc. Me reste plus qu'à découvrir les 10 autres textes !
Comme d'autres, j'ai trouvé que le thème choisi est intéressant et se prête très bien à celui du concours, à travers ce coffre de tous les possibles.
J'ai plutôt bien aimé, même si tout ça devient en effet assez prévisible dans la seconde partie, une fois que le personnage
- Spoiler:
- retourne dans le passé en 1942, donc.
- Spoiler:
- où la fille retourne dans le passé pour sauver cette famille, donc, mais où elle ne leur dit absolument rien. Alors oui, elle laisse son petit mot sur le dos du dessin, mais je m'attendais à une résolution un peu plus franche de sa part... Tout en me disant qu'elle faisait une sacrée connerie, car le continuum espace-temps n'aime pas trop qu'on se joue de lui, en général lol
Mais tu as fait le choix de rester dans le positif et sur l'affect et c'est un choix sur lequel je n'ai pas grand-chose à dire. Je soulignerais juste quelques petites formulations à revoir et des emplois parfois un peu trop répétés de verbes faibles qui peuvent nuire à la variété de l'ensemble (et donc au plaisir de lecture), mais au final il n'y a pas beaucoup à faire et nul doute qu'en reprenant l'habitude de l'écriture, tu gommeras rapidement ces petits défauts
Une sympathique entrée en matière, donc. Me reste plus qu'à découvrir les 10 autres textes !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: DANS LE COFFRE
Cet aspect retour dans le passé/futur via un coffre m'a fait penser aux grandes heures de la "cinquième" dimension (souvenez-vous) - ouais, j'ai souvenir d'histoires de cette sorte, pas forcément "evil", mais avec un réel attrait émotionnel. L'époque évoquée prête évidemment à l'émotion, de même que les intentions du personnage lorsqu'il décide de retourner au fond du coffre. Ce final emprunt de nostalgie m'a beaucoup plu.
L'ensemble m'a paru séduisant, j'ai vraiment apprécié.
L'ensemble m'a paru séduisant, j'ai vraiment apprécié.
Re: DANS LE COFFRE
Merci Tak et Cancer pour votre lecture et vos commentaires.
Concernant les verbes faibles que tu souligné dans ton com Tak, ça. Fait partie des choses sur lesquelles je vais devoir m'améliorer effectivement. Je péché la dessus par manque de pratique j'imagine. Je réécrirai le passage que Catherine et toi avaient évoqué. Effectivement il pose un problème de rythme où en tout cas il manque des action politique r faire avancer l'histoire. En l'état il est presque inutile.
Je pense que cette histoire a un potentiel certain mais une grosse réécriture s'impose pour la sortir de sa coquille.
Concernant les verbes faibles que tu souligné dans ton com Tak, ça. Fait partie des choses sur lesquelles je vais devoir m'améliorer effectivement. Je péché la dessus par manque de pratique j'imagine. Je réécrirai le passage que Catherine et toi avaient évoqué. Effectivement il pose un problème de rythme où en tout cas il manque des action politique r faire avancer l'histoire. En l'état il est presque inutile.
Je pense que cette histoire a un potentiel certain mais une grosse réécriture s'impose pour la sortir de sa coquille.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: DANS LE COFFRE
Pour le titre, on a bien précisé qu'il ne fallait pas se prendre le chou avec, mais quand même, il vaut mieux éviter d'utiliser l'intitulé du concours, si tout le monde avait fait pareil, on se retrouvait avec douze textes ayant pour titre "Dans le Coffre", ça aurait posé problème... Bon, mais c'est pas le cas, je dis ça juste pour les prochaines fois !
C'est vrai qu'on voit quand même un peu la fin venir, et je plussoie aussi à la double remarque de Trantor :
Un autre truc bizarre :
Quelques formules maladroites, comme
ou quand tu dis :
alors qu'en réalité elle pense qu'il ne s'est rien produit parce qu'elle ne ressent rien, mais ça c'est produit, elle est revenue dans le passé. Donc plutôt dire quelque chose comme "Elle ne sut combien de temps elle patienta, mais, ne sentant aucun changement, elle ouvrit le couvercle..."
Pour les verbes faibles, c'est une habitude à prendre : à mesure qu'on rédige ses phrases, on repère les verbes faibles et cherche à changer la formulation. C'est pas toujours facile, mais ça fait partie du travail de l'écriture.
Sinon, c'est une histoire plutôt bien construite, façon Twilight Zone, classique dans le déroulement, mais agréable à lire.
C'est vrai qu'on voit quand même un peu la fin venir, et je plussoie aussi à la double remarque de Trantor :
Trantor a écrit:
- Spoiler:
Esther se montre à la famille, et où... rien ne se passe. Elle mange, elle dessine, elle papote et va dormir. Moi, si je trouve une jeune fille dans l'escalier un soir, j'insisterais un peu plus...
Un autre détail, le repas. En 42, pour avoir une table bien garnie, il fallait être collabo, ou fermier. Ce qui n'est pas le cas de Rachel et d'Aram.
Un autre truc bizarre :
- Spoiler:
- Qu'Hanna ait caché qu'elle était juive pendant l'occupation, ok, mais pourquoi continuer à le cacher après la guerre ?
Quelques formules maladroites, comme
. Il aurait été plus simple et plus correct d'écrire : "Ils savaient que ces personnes détestaient le régime de Vichy et les nazis"Ils connaissaient l’antipathie envers le régime de Vichy et les nazis de ces personnes.
ou quand tu dis :
Elle ne sut combien de temps elle patienta, mais ce fut suffisant pour se rendre compte que rien ne s’était produit.
alors qu'en réalité elle pense qu'il ne s'est rien produit parce qu'elle ne ressent rien, mais ça c'est produit, elle est revenue dans le passé. Donc plutôt dire quelque chose comme "Elle ne sut combien de temps elle patienta, mais, ne sentant aucun changement, elle ouvrit le couvercle..."
Pour les verbes faibles, c'est une habitude à prendre : à mesure qu'on rédige ses phrases, on repère les verbes faibles et cherche à changer la formulation. C'est pas toujours facile, mais ça fait partie du travail de l'écriture.
Sinon, c'est une histoire plutôt bien construite, façon Twilight Zone, classique dans le déroulement, mais agréable à lire.
Re: DANS LE COFFRE
Merci Pala pour ton commentaire. Il en ressort les même faiblesse que sur les autres commentaires. Vous êtes tous cohérents, c'est une bonne chose . Je vais le laisser reposer quelques temps le reprendrais a travers le prisme de vos commentaires. Merci encore.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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Re: DANS LE COFFRE
Je me rappelle un peu de ton texte pour le concours Images, et bien, il n'y a pas photo, les progrès sont flagrants. Bien sûr, il y a encore une belle marge de progression, mais ton texte est cohérent (de souvenir, l'autre dont je parle manquait de cohérence ou de clarté), avec une histoire mignonne, pas foutrement originale, mais ce point n'est pas bien grave.
Bien sûr, mes penchants naturels me poussent vers plus de noir, mais ça ne joue pas. Par contre, ce qui est un peu dommage, c'est que le texte est prévisible à partir du moment où la grand-mère explique son passé. Mais à l'inverse de mes petits camarades, ça ne m'a pas du tout gênée qu'elle ne dise rien quand elle arrive dans la famille (mais ça se rapprocherait assez de ce qu'un de mes personnages pourraient faire et d'un "défaut" qu'on me souligne fréquemment aussi : le manque de péripéties ou le coup de mou durant le récit).
Au niveau formel, il y a un peu de travail en vue. Rien de dramatique, rassure-toi. Des fautes de syntaxe (tu oublies souvent de repréciser le sujet quand il y a besoin), des coquilles de-ci de-là, des phrases maladroites et beaucoup de phrases qui commencent par "elle", parfois qui se suivent. Mais il s'agit de retravailler la forme, donc, ce qui est bien plus facile que de retravailler le fond.
Pour le thème, il est traité de façon classique mais tout à fait dedans.
Pour résumer, un texte perfectible et sans prétention (ce qui n'est pas un reproche), mais qui a été bien agréable à lire.
Ah oui, ton texte m'a fait penser à un texte que j'ai écrit il y a déjà bien longtemps : La photo (cherchez pas, il n'est plus sur le forum, il a été publié, quoique depuis le temps, je pourrais le remettre). L'histoire était tout à fait différente, mais la fin ressemblait à la tienne (enfin un peu parce qu'elle était malgré tout différente aussi), bien que pour la version publiée, je l'avais changée pour donner un épilogue sombre au récit. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ce texte finalement.
Bref, on s'en fout, continue d'écrire, tu ne peux que progresser je pense.
Bien sûr, mes penchants naturels me poussent vers plus de noir, mais ça ne joue pas. Par contre, ce qui est un peu dommage, c'est que le texte est prévisible à partir du moment où la grand-mère explique son passé. Mais à l'inverse de mes petits camarades, ça ne m'a pas du tout gênée qu'elle ne dise rien quand elle arrive dans la famille (mais ça se rapprocherait assez de ce qu'un de mes personnages pourraient faire et d'un "défaut" qu'on me souligne fréquemment aussi : le manque de péripéties ou le coup de mou durant le récit).
Au niveau formel, il y a un peu de travail en vue. Rien de dramatique, rassure-toi. Des fautes de syntaxe (tu oublies souvent de repréciser le sujet quand il y a besoin), des coquilles de-ci de-là, des phrases maladroites et beaucoup de phrases qui commencent par "elle", parfois qui se suivent. Mais il s'agit de retravailler la forme, donc, ce qui est bien plus facile que de retravailler le fond.
Pour le thème, il est traité de façon classique mais tout à fait dedans.
Pour résumer, un texte perfectible et sans prétention (ce qui n'est pas un reproche), mais qui a été bien agréable à lire.
Ah oui, ton texte m'a fait penser à un texte que j'ai écrit il y a déjà bien longtemps : La photo (cherchez pas, il n'est plus sur le forum, il a été publié, quoique depuis le temps, je pourrais le remettre). L'histoire était tout à fait différente, mais la fin ressemblait à la tienne (enfin un peu parce qu'elle était malgré tout différente aussi), bien que pour la version publiée, je l'avais changée pour donner un épilogue sombre au récit. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ce texte finalement.
Bref, on s'en fout, continue d'écrire, tu ne peux que progresser je pense.
Re: DANS LE COFFRE
Merci pour ce commentaire, Catherine. Le texte précédent était clairement plus brouillon. je l'ai écrit trop vite, pas suffisamment relu et posté alors qu'il était loin d'être prêt. J'ai conscience que ce texte ci est encore perfectible sur de nombreux points. Et tout les commentaires ou presque pointent vers les mêmes soucis. J'ai d'autres textes en écriture ou en réécriture. J'espère que je réussirais a contourner ces ornières et a vous offrir des histoires plus aboutie encore.
Effectivement la forme est plus simple a retravailler quand le fond est déjà plus ou moins stable et cohérent. Je m'en rends compte également.
Vos retours a tous me conforte dans la direction que j'ai décidé de prendre. Merci a tous. Je crois qu'au delà du concours, c'est vos retours qui m'importe le plus. C'est grâce a eux que je pourrait m'améliorer et peut-être, un jour, intégrer une antho si l'un de mes texte est suffisamment abouti pour ca.
Effectivement la forme est plus simple a retravailler quand le fond est déjà plus ou moins stable et cohérent. Je m'en rends compte également.
Vos retours a tous me conforte dans la direction que j'ai décidé de prendre. Merci a tous. Je crois qu'au delà du concours, c'est vos retours qui m'importe le plus. C'est grâce a eux que je pourrait m'améliorer et peut-être, un jour, intégrer une antho si l'un de mes texte est suffisamment abouti pour ca.
kalcidian- —Couteau Suisse des arts — Disciple des mystères mystérieux
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