Les Masques de Gholtan

La semaine dernière, je déclarai forfait. Le texte que j'avais péniblement rédigé ne me convenait pas et j'aurais eu honte de vous l'infliger.
Jeudi soir, j'ai eu une idée. J'ai commencé à la développer, l'ai reprise vendredi matin et vendredi soir. J'ai achevé le tout samedi. Aujourd'hui, j'ai procédé à quelques menues corrections et suis en mesure de poster cette histoire de 21 690 signes intitulée "Les Masques de Gholtan".
 
Bonne lecture !




https://drive.google.com/file/d/1WyNxAQzYau63pXcSS8igAJXxSayEKy1o/view

Merci pour ta participation car elle est réussie.
Ton histoire bien conçue, avec ce qu'il faut de suspense, d'actions, d'informations données par OC9 prouve que tu fais partie des très bons auteurs de ce forum (et comme Pala l'a dit, des plus actifs en terme de participations   ). Thème respecté.
En deux mots : j'aime

Merci pour ce retour rapide, Françoise.  
Je suis ravi d'apprendre que cette petite histoire, écrite très rapidement, te plaît. En tout cas, c'est tout ce que j'étais en mesure de proposer cette fois.
J'ai peut-être bien fait de renoncer à terminer le texte dystopique déprimant que j'avais initialement prévu de proposer.

J'adore les textes à la première personne, au ton désabusé, celui des antihéros avec le brin d'humour acide de ceux qui n'ont plus d'illusions. J'ai aimé le texte de Cancereugène pour ce ton, le tien est légèrement différent, mais j'y retrouve cette ambiance.
Alors, on ne va pas se la faire  à la précieuse: c'est bon, c'est bien écrit, ça m'a emmené d'un seul tenant du début à la fin, j'ai adoré cette histoire.
Avec même un moment où j'ai ri. J'ai même pensé, ou dit, un "putain il a osé!" quand j'ai lu:

Spoiler:

Alors, même si on voit arriver la fin de loin, un très bon texte et un très bon moment de lecture.

Je n'ai pas encore eu le temps de lire le texte de Cancer, alors je ne saurais dire...
Il n'empêche que je suis sincèrement content que tu aies apprécié, Trantor. Après avoir définitivement abandonné mon texte dystopique suintant l'ennui, j'ai opté pour une forme plus ludique et pour un "space opera" à l'ancienne, très "pulp" dans l'esprit. Il est vrai que c'est la seule forme de science-fiction qui me procure un réel plaisir, en tant que rédacteur s'entend.
Je n'ai cependant pu m'empêcher d'y ajouter un fond plus substantiel (si je puis dire), en rapport avec une certaine actualité, sinistre et grotesque en même temps...


""putain il a osé!""

Spoiler:

Très sympa ce texte Blahom, de l'humour, des voyages, des civilisations, du sexe et des mélanges d'informations et de narrateurs, c'est bien réussi. Pour ma part, j'aurais peut-être attendu un rien de plus, la conclusion me semble un poil trop évidente, coulant de source. Mais c'est peut-être pour chipoter

Concernant la conclusion, je ne sais trop. Il me semblait qu'elle n'était pas si évidente que ça mais ce n'est que mon avis. Il y a aussi un clin d’œil à un film célèbre (je suis persuadé que la référence sautera aux yeux de Paladin, connaissant ses centres d'intérêt assez proches des miens dans ce domaine).
Et puis, ce texte ayant été rédigé à l'arrache, ce qui est inhabituel en ce qui me concerne, je ne doute pas que certains points pourraient être revus et améliorés. D'un autre côté, j'aime assez le côté spontané de l'ensemble.    


Merci Paulux.

L'histoire exploite bien l'actualité et sa dualité sinistre et loufoque et franchement cela fonctionne bien. Certes les fait que OC9 mette du temps à déceler le danger à se découvrir le visage manque de crédibilité à mon avis mais ce n'est pas non plus choquant et sans cela ton histoire ne fonctionne pas.
Le perso principal une une vraie présence et rappelle les "héros" des romans SF des années 50 : genre mal dominant, cela confère un petit air vintage à ta nouvelle qui n'est pas déplaisant.
Le style est agréable et se marie bien avec l'histoire.
Bref un fort bon moment de lecture.

"Le perso principal une une vraie présence et rappelle les "héros" des romans SF des années 50..."
Je pense avoir été influencé par le personnage de Northwest Smith, baroudeur de l'espace, imaginé par Catherine L. Moore. Beaucoup de héros de S.-F. vintage sont dans cette veine (cf. Han Solo).
"Certes les fait que OC9 mette du temps à déceler le danger à se découvrir le visage manque de crédibilité à mon avis..."
J'entends parfaitement cela. Si j'avais disposé de plus de temps, j'aurais pu améliorer ce point, en imaginant, par exemple, que, dans un premier temps, OC n'a eu accès qu'à une partie des données. Cela dit, je n'ai pas l'impression que ça plombe le récit.
Merci pour ton retour, Perro.

Hello! J'ai bien aimé..par contre je l'ai lu en deux fois à deux jours d'intervalles alors les détails...désolée...

J'ai vu la fin venir vite mais le déroulement est plaisant. Comme d'habitude j'apprécie ta structure non linéaire très plaisante pour moi. Et j'ai adoré le mot final dont j'avais compris tout de suite la teneur mais qui est vraiment crédible avec le temps passé. Bref une bonne histoire bien écrite !

Merci pour ce sympathique retour, Mélodie.

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J'étais un poil déçu au départ.
Car ça commençait super bien, les détails « space opérant (!) » m'ont paru bien racontés, le voyage, l'avarie du vaisseau, la découverte d'une planète autrefois civilisée, mais qui a sombré...
Et puis, j'ai été un peu déçu car on retombe sur une intrigue directement calquée sur la crise du Covid.
Déception peu à peu dissipée, car tu sais raconter ton histoire. C'est fluide, bien amené.
Le dénouement suit une logique imparable.
Quelques répétitions très proches sont à déplorer : estimables/estimait ; rare ; pudeur
Autre chose, il m'a semblé incohérent que le personnage, affublé d'un casque avec bouteille à oxygène, soit affecté par les vapeurs de la fleur brûlée...
C'est un détail, mais ça m'a un peu sorti du texte, car je me suis demandé si le personnage s'était déjà délesté de ses ustensiles, ce qui n'est évidemment pas le cas, car c'est justement la clé du dénouement...

J'ai écrit ce texte très rapidement, du coup les éventuelles répétitions sont inévitables J'avoue être très sensible à cette question et mon travail de relecture de dimanche dernier a essentiellement porté là-dessus. Il est possible que certaines d'entre elles aient échappé à ma vigilance.  
En revanche, tu as entièrement raison sur ce point : "Autre chose, il m'a semblé incohérent que le personnage, affublé d'un casque avec bouteille à oxygène, soit affecté par les vapeurs de la fleur brûlée..." C'est plus qu'incohérent, c'est une faute irrémissible qui me plonge dans une profonde consternation. C'est digne d'un certain Ed Wood.  Il faudra que je reprenne ce point.

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En tout cas, merci pour ta lecture on ne peut plus attentive, Cancer.

De la S-F de pacotille plus que vintage (quatre-vingtage au moins !) qui m'a rappelé les invraisemblances d'un Vargo Statten, si ce n'étaient les clins d'oeil parodiques qui instaurent un second degré bienvenu :

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Avec l'autre allusion aux récits d'explorateurs du siècle avant-dernier,

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tu réussis à marier ces deux références archi-usées pour traiter d'un sujet d'une brûlante et contagieuse actualité, le tout débouchant sur une fable jubilatoire mais pas si extrapolée que ça.
Bien trouvé et bien joué.

Techniquement, je relève ce qui, pour moi, est un défaut de narration : Tu débutes ton récit au présent, tu aurais dû y revenir pour le dernier paragraphe. Entre les deux, peu importe, mais pas au terme : si tu peux peux raconter ta propre fin au passé, c'est forcément que tu as survécu. Alors, soit tu exposes ces dernières pensées au présent, soit...

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A propos de références, outre Northwest Smith, j'ai deux autres aventuriers des étoiles fétiches : Eric John Stark (Leigh Brackett) et Earl Dumarest (E.C. Tubb).
- "Costigan" est le nom d'un héros de Bob Howard aux mésaventures héroï-comiques : "Sailor" Steve Costigan, un mataf aux poings d'acier mais au coeur d'artichaud. Adorable.
Mais tu dois connaître...

Ah oui, le fameux rayon de sept millions de kilomètres... En fait, il s'agissait de sept mille kilomètres mais cette aberration ne m'a pas sauté aux yeux lorsque je me suis relu dimanche. De toute façon, j'ai toujours été nul en maths. Mais c'est bien d'avoir relevé cette énormité.

"Techniquement, je relève ce qui, pour moi, est un défaut de narration : Tu débutes ton récit au présent, tu aurais dû y revenir pour le dernier paragraphe."
J'avais initialement prévu de finir au présent, de façon à créer un effet de symétrie mais j'ai renoncé au dernier moment, ayant craint de briser le rythme des derniers paragraphes. Cela dit, je comprends parfaitement ton point de vue.

Bien vu pour Howard, sauf que je ne pensais pas à Sailor Steve Costigan mais à Stephen Costigan, un autre héros howardien.

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Merci pour ce commentaire, Jack.