Les vingt-quatre heures de l'Échange
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Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Ton texte offre une lecture des plus divertissantes et une histoire très bien construite. J'admire ta façon de nous donner des indices et juste quelques détails qui permettent de deviner ce qui va arriver. C'est très fort !
À part le thème traité d'une manière assez limite, j'ai apprécié le concept que tu as mis en place. Comme Perro, je me dis que transférer son esprit dans un autre corps seulement une fois pas an, m'a interrogée.
Un très bon texte.
À part le thème traité d'une manière assez limite, j'ai apprécié le concept que tu as mis en place. Comme Perro, je me dis que transférer son esprit dans un autre corps seulement une fois pas an, m'a interrogée.
Un très bon texte.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci de cette lecture Françoise.
Alors pour le thème, comme je l'ai expliqué, il faut prendre "masque" au sens de déguisement, ce qui est une des définitions incontestables du mot. Il y a aussi le sens symbolique qui fonctionne : l'apparence qui est un masque qui cache autre chose (souvent plus sombre). Je pense être dans le thème.
Pour le fait d'une fois par an, j'ai répondu à Perro et je songe à trouver une raison (plausible) pour expliquer le pourquoi que j'intégrerai au texte.
Alors pour le thème, comme je l'ai expliqué, il faut prendre "masque" au sens de déguisement, ce qui est une des définitions incontestables du mot. Il y a aussi le sens symbolique qui fonctionne : l'apparence qui est un masque qui cache autre chose (souvent plus sombre). Je pense être dans le thème.
Pour le fait d'une fois par an, j'ai répondu à Perro et je songe à trouver une raison (plausible) pour expliquer le pourquoi que j'intégrerai au texte.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Salut Catherine,
Un très bon texte, pour l'instant le meilleur que j'ai lu de toi. J'ai bien aimé ce principe d'échange des corps sur une durée limitée une fois par an. La situation tripartite que tu crée est top. C'est très bien rythmé et original. En revanche, cela me semble limite au niveau du thème. Mais ce n'est que mon avis.
J'ai passé un bon moment, bravo !
Un très bon texte, pour l'instant le meilleur que j'ai lu de toi. J'ai bien aimé ce principe d'échange des corps sur une durée limitée une fois par an. La situation tripartite que tu crée est top. C'est très bien rythmé et original. En revanche, cela me semble limite au niveau du thème. Mais ce n'est que mon avis.
J'ai passé un bon moment, bravo !
Endymion- Éventreur titulaire
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Age : 45
Localisation : Persan
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci Endymion. Au niveau du thème, il faut le voir dans le déguisement endossé par les gens pendant les 24h. C'est un peu comme un carnaval revisité. Et il y a l'autre définition qui colle aussi, à savoir que tout le monde porte un masque qui cache son être profond.
- Spoiler:
- Ici cette seconde interprétation, on la retrouve dans le personnage de Mathieu, ce qu'il cache est son amour pour Linda et un côté pervers léger puisqu'il profite de l'Echange pour la posséder. Et on la retrouve surtout avec Eric qui cache sa facette psychopathe et ne la laisse sortir que durant l'Echange alors qu'il est dans le corps d'un autre.
Mais si on voulait s'amuser à analyser plus profond les personnages et leurs actes, même les deux autres (Linda et Jérôme) portent un masque de normalité qui se craquelle durant ces 24 heures.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Hello Cath. Texte bien ficelé et bien structuré autour de ces transferts de personnalités avec le finish adéquate (un peu trop expéditif peut-être) ? J'ai retrouvé une once de Cath's touch sans basculer dans le "trop". Toujours agréable. Le texte m'a bien plu mais sans atteindre le coup de coeur. Quant au respect du thème, je me suis posé la question à un moment donné. Plutôt dans le déguisement que le masque à proprement parler ? (EDIT : je viens de lire les commentaires ci-dessus après avoir posté le mien. Ne te justifie pas une énième fois ;p)
Concernant les coquilles :
- les majuscules à monsieur / madame ne s'appliquent que dans certains cas précis. Dans ton texte, il ne faudrait pas de majuscules.
- P2 : restait hors difficile
- P3 : comme tu étai(t)
- P3 : Et bien => eh bien (forme figée)
- P8 : Aie (tréma manquant)
- Le verbe "sortir" apparaît un peu trop, on doit pas être loin de la dizaine
Concernant les coquilles :
- les majuscules à monsieur / madame ne s'appliquent que dans certains cas précis. Dans ton texte, il ne faudrait pas de majuscules.
- P2 : restait hors difficile
- P3 : comme tu étai(t)
- P3 : Et bien => eh bien (forme figée)
- P8 : Aie (tréma manquant)
- Le verbe "sortir" apparaît un peu trop, on doit pas être loin de la dizaine
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci de ta lecture Phanthom. Pas un coup de cœur ! Mais comment ! Qu'est-ce donc que cette rébellion du bas peuple face à une déité administratrice ? Nous allons punir cette vaine et vile révolte dans la douleur. (ouais ça faisait longtemps que j'avais plus mis un petit smiley violent).
Plus sérieusement, si tu as apprécié, c'est déjà très bien.
Le finish aurait peut-être pu être plus long, mais bon, je ne voulais pas m'étendre trop, restant sur l'idée qu'un épilogue ne doit pas être trop long. Mais c'est sûr, comme je l'ai dit, que ce qui y est évoqué serait sympa à explorer sur un format plus long.
La Cath's touch. J'y ai été un peu, mais sans plus. Je trouvais que l'histoire ne s'y prêtait pas spécialement. Donc, il n'y a pas de passages sanglants, tout est resté hors champs. Bon, j'ai mis un peu de cul pour pimenter le truc (même si j'y ai pas réfléchi avant pendant ou après), mais sans plus aussi, c'était pas le but. Bref, je pense que le dosage n'est pas trop mauvais.
Et pour le thème, bah, c'est pas bien grave. Du moment que je ne suis pas totalement hors-thème, on dira que le contrat est rempli.
Merci pour les coquilles. Madame/monsieur, va falloir que j'aille voir ça, me rappelle même pas d'avoir utilisé ces mots . Y en a deux de coquilles qui n'auraient pas été éradiquées par d'autres relectures. Le "Aïe", je ne l'aurais pas vu (mon cerveau aurait survolé le mot) et le "et bien", j'ai jamais réussi à retenir quand on met "et" et quand on met "eh". J'y vais un peu au hasard. Bon, les deux autres, une ou deux lectures supplémentaires, je les aurais dénichées, mais tant pis, je n'ai qu'à aller me fouetter pour avoir zappé une ultime relecture.
Plus sérieusement, si tu as apprécié, c'est déjà très bien.
Le finish aurait peut-être pu être plus long, mais bon, je ne voulais pas m'étendre trop, restant sur l'idée qu'un épilogue ne doit pas être trop long. Mais c'est sûr, comme je l'ai dit, que ce qui y est évoqué serait sympa à explorer sur un format plus long.
La Cath's touch. J'y ai été un peu, mais sans plus. Je trouvais que l'histoire ne s'y prêtait pas spécialement. Donc, il n'y a pas de passages sanglants, tout est resté hors champs. Bon, j'ai mis un peu de cul pour pimenter le truc (même si j'y ai pas réfléchi avant pendant ou après), mais sans plus aussi, c'était pas le but. Bref, je pense que le dosage n'est pas trop mauvais.
Et pour le thème, bah, c'est pas bien grave. Du moment que je ne suis pas totalement hors-thème, on dira que le contrat est rempli.
Merci pour les coquilles. Madame/monsieur, va falloir que j'aille voir ça, me rappelle même pas d'avoir utilisé ces mots . Y en a deux de coquilles qui n'auraient pas été éradiquées par d'autres relectures. Le "Aïe", je ne l'aurais pas vu (mon cerveau aurait survolé le mot) et le "et bien", j'ai jamais réussi à retenir quand on met "et" et quand on met "eh". J'y vais un peu au hasard. Bon, les deux autres, une ou deux lectures supplémentaires, je les aurais dénichées, mais tant pis, je n'ai qu'à aller me fouetter pour avoir zappé une ultime relecture.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Ah mais je croyais que la Cath's Touch, c'était plutôt les notes érotiques xD
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Détrompe-toi, Cath n'aime le scènes de sexe que si c'est berk et que ça se termine mal !
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Tout à fait, j'écris pas du porno (même si je m'y suis tentée une fois ou l'autre, juste pour le défi de le faire). Mais j'écris du torture-porn. Donc du X violent et/ou sanglant.
Mais ici, c'est vrai que le sexe n'est pas violent, même si en hors-champ, ça se termine mal.
Cela-dit, certains m'ont déjà fait la remarque que j'avais tendance à mettre du sexe assez facilement dans mes textes, mais ça doit être inconscient parce que j'ai oublié que j'en avais mis après quelques jours.
Donc, finalement, je ne sais pas trop.
Mais ici, c'est vrai que le sexe n'est pas violent, même si en hors-champ, ça se termine mal.
Cela-dit, certains m'ont déjà fait la remarque que j'avais tendance à mettre du sexe assez facilement dans mes textes, mais ça doit être inconscient parce que j'ai oublié que j'en avais mis après quelques jours.
Donc, finalement, je ne sais pas trop.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Très bonne idée de départ. C'est bien écrit (comme d'hab). Les 18 pages se dévorent sans problème.
Je crois, cependant, qu'une idée aussi brillante aurait gagné à être exploitée de façon plus approfondie. Certains commentateurs ont insisté, à juste titre, sur les problèmes éthiques, philosophiques et juridiques soulevés par l'utilisation de cette technologie. Tu me rétorqueras bien sûr qu'il t'aurait fallu davantage de temps et d'espace, un tel sujet pouvant sans problème donner lieu à un roman.
Quelques points me chiffonnent :
- pourquoi cela ne se produit-il qu'une fois par an ? OK, cela sert les desseins du tueur. Mais quid de la société de Jérôme ?
- comment peut-on accepter de prêter son corps à un inconnu ? Je conçois parfaitement que, dans une société techniquement très avancée, des gens très défavorisés puissent accepter (ou être contraints) de louer leur corps pendant un laps de temps déterminé, ce qui serait l'équivalent des pauvres qui vendent leurs organes, ou de la prostitution classique (des gens qui louent leur corps, pour reprendre la formule consacrée).
-
- Linda Morel ou Linda Dorcel ? S'agit-il de la fille de Marc ?
Malgré ces petits défauts, j'ai passé un agréable moment, Catherine.
Je crois, cependant, qu'une idée aussi brillante aurait gagné à être exploitée de façon plus approfondie. Certains commentateurs ont insisté, à juste titre, sur les problèmes éthiques, philosophiques et juridiques soulevés par l'utilisation de cette technologie. Tu me rétorqueras bien sûr qu'il t'aurait fallu davantage de temps et d'espace, un tel sujet pouvant sans problème donner lieu à un roman.
Quelques points me chiffonnent :
- pourquoi cela ne se produit-il qu'une fois par an ? OK, cela sert les desseins du tueur. Mais quid de la société de Jérôme ?
- comment peut-on accepter de prêter son corps à un inconnu ? Je conçois parfaitement que, dans une société techniquement très avancée, des gens très défavorisés puissent accepter (ou être contraints) de louer leur corps pendant un laps de temps déterminé, ce qui serait l'équivalent des pauvres qui vendent leurs organes, ou de la prostitution classique (des gens qui louent leur corps, pour reprendre la formule consacrée).
-
- Spoiler:
- la lecture de tes réponses précédentes laisse entendre que des indices suggèrent que Frilomo est un tueur en série.
- Spoiler:
- Pour le reste, Éric me fait davantage penser à un queutard invétéré qu'à un tueur. Cela dit, l'idée qu'il mette à profit ces 24 heures annuelles pour assassiner ses victimes s'avère très intéressante en soi.
- Linda Morel ou Linda Dorcel ? S'agit-il de la fille de Marc ?
Malgré ces petits défauts, j'ai passé un agréable moment, Catherine.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci pour ta lecture et ton commentaire.
Oui, ça mériterait un traitement plus long, mais ça m'aurait demandé plus de temps (si tant est que j'en aie été capable), je n'ai donc qu'évoqué les problèmes éthiques, philosophiques et juridiques de façon à ce qu'on voie qu'ils ne sont pas occultés. Mais j'ai conscience qu'il y a des trucs à reprendre sur le fond.
Pour le "une fois par an seulement", comme j'ai déjà répondu, je n'y ai absolument pas songé au moment de l'écriture (à l'exception du concept, c'est vraiment venu d'un coup). Je voyais juste le côté plus marqué du thème (genre carnaval ou Halloween). Je conçois que ça puisse interroger. Je devrais soit transformer, soit trouver la bonne réponse à cette question. Je dois dire que je préférerais la deuxième solution.
Pourquoi accepter de prêter son corps à un inconnu ? Perso, j'y vois juste une histoire de tentation. Les moins riches ont aussi envie de cette expérience, alors pour pouvoir se l'offrir sans épargner durant toute leur vie, ils n'ont que la solution de mettre leur propre corps à la location. L'Echange est cher, c'est un produit clairement de luxe. Un prix exorbitant qui a une raison : si tout le monde pouvait prendre la formule premium, il n'y aurait pas de corps à louer.
Oui, ça mériterait un traitement plus long, mais ça m'aurait demandé plus de temps (si tant est que j'en aie été capable), je n'ai donc qu'évoqué les problèmes éthiques, philosophiques et juridiques de façon à ce qu'on voie qu'ils ne sont pas occultés. Mais j'ai conscience qu'il y a des trucs à reprendre sur le fond.
Pour le "une fois par an seulement", comme j'ai déjà répondu, je n'y ai absolument pas songé au moment de l'écriture (à l'exception du concept, c'est vraiment venu d'un coup). Je voyais juste le côté plus marqué du thème (genre carnaval ou Halloween). Je conçois que ça puisse interroger. Je devrais soit transformer, soit trouver la bonne réponse à cette question. Je dois dire que je préférerais la deuxième solution.
Pourquoi accepter de prêter son corps à un inconnu ? Perso, j'y vois juste une histoire de tentation. Les moins riches ont aussi envie de cette expérience, alors pour pouvoir se l'offrir sans épargner durant toute leur vie, ils n'ont que la solution de mettre leur propre corps à la location. L'Echange est cher, c'est un produit clairement de luxe. Un prix exorbitant qui a une raison : si tout le monde pouvait prendre la formule premium, il n'y aurait pas de corps à louer.
- Spoiler:
- Oui Eric Frilomo est un tueur en série cyclique qui tue une fois par an. J'ai disséminé des indices légers : les flashs de Linda surtout. Le passage sur Eric peut laisser penser au tueur en série, mais ça devait rester ambigu, c'est peut-être pour ça que tu l'as vu uniquement comme un queutard (c'est aussi une piste mise consciemment pour laisser le doute). Bref, c'est peut-être trop léger.
Me suis trompée dans le nom ? Lol, faudra que je vérifie ça.- Linda Morel ou Linda Dorcel ? S'agit-il de la fille de Marc ?
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
"Pour le "une fois par an seulement", comme j'ai déjà répondu, je n'y ai absolument pas songé au moment de l'écriture (à l'exception du concept, c'est vraiment venu d'un coup). Je voyais juste le côté plus marqué du thème (genre carnaval ou Halloween)."
Le fait que cela ne se produise qu'une fois par an ne m'aurait pas interpellé s'il s'était agi d'une fête ou d'un rituel religieux. Or, il s'agit ici d'un bizness lucratif visant à enrichir le patron sans scrupules d'une grosse société. Dans ces conditions, pourquoi se limiter de la sorte ? Certainement pas pour des raisons éthiques comme nous le prouve la fin.
"Me suis trompée dans le nom ?"
La fin de la page 2 met en avant une certaine Linda Morel qui devient Linda Dorcel, page 17. M'enfin, c'est peut-être pour accentuer le côté érotique de l'histoire...
Le fait que cela ne se produise qu'une fois par an ne m'aurait pas interpellé s'il s'était agi d'une fête ou d'un rituel religieux. Or, il s'agit ici d'un bizness lucratif visant à enrichir le patron sans scrupules d'une grosse société. Dans ces conditions, pourquoi se limiter de la sorte ? Certainement pas pour des raisons éthiques comme nous le prouve la fin.
"Me suis trompée dans le nom ?"
La fin de la page 2 met en avant une certaine Linda Morel qui devient Linda Dorcel, page 17. M'enfin, c'est peut-être pour accentuer le côté érotique de l'histoire...
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Tu nous fait là un exercice de virtuose ! Même si le thème du changement de corps à souvent été traité, tu l'aborde du point de vue de l'intime : en effet, dans ce genre de situation théorique, oú l'on se trouve dans un corps de l'autre genre, est-ce que le corps suit l'esprit ? Qu'en est-il des pulsions ? Et je ne suis pas déçu de te voir sortir de ton créneau habituel du torture-porn, où tu brille, mais tu nous montres ici tes autres capacités !
Bon, in cauda venenum , comme disait celui qui avait une MST : ton texe fait parti de ceux qui sont très bon mais limite pour le thème : est-ce qu' ont peu dire qu'un corps d'emprunt edt un masque ? Je ne suis pas sûr !
Bon, in cauda venenum , comme disait celui qui avait une MST : ton texe fait parti de ceux qui sont très bon mais limite pour le thème : est-ce qu' ont peu dire qu'un corps d'emprunt edt un masque ? Je ne suis pas sûr !
Dernière édition par Paladin le Jeu 24 Déc 2020 - 12:03, édité 1 fois
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci de ta lecture Paladin.
Niveau thème, oui, on peut dire que le texte est dedans.
Pour commencer, il s'agit d'une sorte de fête annuelle, comparable à Halloween ou au carnaval. Plutôt que de s'affubler d'un costume et d'un masque comme dans ces fêtes ancestrales, ici, les gens vont louer un corps. De ce fait, ce corps devient un déguisement/un masque derrière lequel l'emprunteur est caché et avec lequel il peut faire la fête pendant vingt-quatre heures. C'est d'ailleurs pour ça que j'avais choisi un truc sur vingt-quatre heures plutôt qu'un truc qui pourrait se faire n'importe quand (même si j'y ai pas réfléchi consciemment au moment de l'écriture, je sais qu'inconsciemment, c'est la raison).
Ensuite, il y a la signification symbolique qu'on rattache au masque. On vit tous avec un masque invisible qui cache une partie de nous, et surtout la partie plus laide de nous. Tous mes protagonistes lorsqu'ils sont dans le corps d'emprunt se laissent aller, plus ou moins, à ce qu'il y a de réprimé/caché en eux parce que cachés par leur "masque" d'emprunt, ils se sentent plus autorisés à monter leurs facettes réprimées.
D'un côté, ils se masquent et de l'autre, ils se démasquent.
En fait, si on avait précisé que le masque devait être l'objet habituel qui cache le visage, je ne dis pas, là, je n'aurais pas été dans le thème. Mais ce n'est pas le cas. Surtout que malgré cette absence de l'objet, il y a quand même le déguisement.
Bref, ce n'est pas bien grave. Je pense être dans le thème, mais il est logique que chacun voie celui-ci de façon plus ou moins différente. Et il est vrai que j'ai toujours tendance à chercher au-delà du sens premier d'un thème pour proposer une vision différente (pas la première fois qu'on me dit que je suis limite par rapport au thème).
Niveau thème, oui, on peut dire que le texte est dedans.
Pour commencer, il s'agit d'une sorte de fête annuelle, comparable à Halloween ou au carnaval. Plutôt que de s'affubler d'un costume et d'un masque comme dans ces fêtes ancestrales, ici, les gens vont louer un corps. De ce fait, ce corps devient un déguisement/un masque derrière lequel l'emprunteur est caché et avec lequel il peut faire la fête pendant vingt-quatre heures. C'est d'ailleurs pour ça que j'avais choisi un truc sur vingt-quatre heures plutôt qu'un truc qui pourrait se faire n'importe quand (même si j'y ai pas réfléchi consciemment au moment de l'écriture, je sais qu'inconsciemment, c'est la raison).
Ensuite, il y a la signification symbolique qu'on rattache au masque. On vit tous avec un masque invisible qui cache une partie de nous, et surtout la partie plus laide de nous. Tous mes protagonistes lorsqu'ils sont dans le corps d'emprunt se laissent aller, plus ou moins, à ce qu'il y a de réprimé/caché en eux parce que cachés par leur "masque" d'emprunt, ils se sentent plus autorisés à monter leurs facettes réprimées.
D'un côté, ils se masquent et de l'autre, ils se démasquent.
En fait, si on avait précisé que le masque devait être l'objet habituel qui cache le visage, je ne dis pas, là, je n'aurais pas été dans le thème. Mais ce n'est pas le cas. Surtout que malgré cette absence de l'objet, il y a quand même le déguisement.
Bref, ce n'est pas bien grave. Je pense être dans le thème, mais il est logique que chacun voie celui-ci de façon plus ou moins différente. Et il est vrai que j'ai toujours tendance à chercher au-delà du sens premier d'un thème pour proposer une vision différente (pas la première fois qu'on me dit que je suis limite par rapport au thème).
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Oui, ça se discute. Le masque a été utilisé de façon métaphorique dans d'autres textes, par exemple dans celui de Sacripan, où il me semblait tout à fait adapté. Pour le tien, je ne dis pas non, mais j'ai juste un doute. Ce qui n'empêche que je le trouve excellent.
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