Les vingt-quatre heures de l'Échange
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Les vingt-quatre heures de l'Échange
Le voici donc. Malgré le peu de recul, je pense l'avoir bien expurgé de ses diverses scories et maladresses de premier jet. Il peut néanmoins en traîner l'une ou l'autre bien cachées.
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Dernière édition par Catherine Robert le Dim 18 Fév 2024 - 17:17, édité 2 fois
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Il n'y a pas à dire, l'urgence te va bien.
À lire ton texte, soit tu le fais tourner en boucle depuis des semaines dans ta tête pour le sortir ainsi d'un coup, soit il mûrît dans ton subconscient sans rien te dire et se révèle au dernier moment mais, je t'en prie, ne nous balance plus que tu as écrit cela entre deux portes à la va-vite, tu nous fous des complexes!
Qu'en dire? Très belle construction, très beau style, tu nous happes à la première seconde. Il n'y a pas un mot de trop. J'ai pensé, au détour d'un paragraphe, que la reine du torture-porn allait nous faire un récital, mais tu es restée si sage!
Un grand cru!
Si j'osais, je relèverais une coquille : "Même l’intermédiaire restait hors difficile pour sa bourse." Mais tu me connais, je n'oserais pas.
À lire ton texte, soit tu le fais tourner en boucle depuis des semaines dans ta tête pour le sortir ainsi d'un coup, soit il mûrît dans ton subconscient sans rien te dire et se révèle au dernier moment mais, je t'en prie, ne nous balance plus que tu as écrit cela entre deux portes à la va-vite, tu nous fous des complexes!
Qu'en dire? Très belle construction, très beau style, tu nous happes à la première seconde. Il n'y a pas un mot de trop. J'ai pensé, au détour d'un paragraphe, que la reine du torture-porn allait nous faire un récital, mais tu es restée si sage!
Un grand cru!
Si j'osais, je relèverais une coquille : "Même l’intermédiaire restait hors difficile pour sa bourse." Mais tu me connais, je n'oserais pas.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Est-ce que j'ai laissé mûrir l'idée een boucle dans un coin de mon cerveau ? Oui et non. Le truc, c'est que quand j'ai un concept, la plupart du temps, c'est juste le concept qui tourne dans ma tête et rien grand chose ne vient se greffer.
À part ça, merci de ton commentaire enthousiaste. Il me rassure un peu sur ce texte.
- Spoiler:
- Ici, j'avais l'idée de A devient B, B devient C et C devient A. Et bien sûr que ça allait mal tourner. Et l'idée a effectivement tourné, mais mon cerveau étrange refusait d' aller plus loin. Il faut que j'écrive pour que ça se débloque au fur et à mesure des mots. Cette fois, j'ai eu besoin de d'abord faire un plan, une structure, parce qu'en plus de rester uniquement sur le concept, mon cerveau s'embrouillait dans celui-ci (corps A avec conscience C, etc), ce qui n'aidait pas à aller plus loin. Quand le plan a été posé, j'ai pu débuter l'écriture dans la foulée, le plan ne me servant même plus, mes personnages étant prêts à vivre par eux-mêmes. Donc, c'est vrai que j'avais l'idée depuis plusieurs jours, mais c'était juste une idée.
Pour cette fois, j'ai voulu laisser la partie glauque hors-champs tout en laissant penser que j'allais y aller. Bon, j'ai juste supprimé le "torture" de torture-porn, même si, pour moi, le "porn" reste dans les limites et ne tombe pas dans le X pur.
À part ça, merci de ton commentaire enthousiaste. Il me rassure un peu sur ce texte.
- Spoiler:
- J'avais plusieurs craintes. Le concept n'était-il pas déjà-vu ? Le déroulé me semblait prévisible. Je n'étais pas sûre d'être suffisamment dans le thème. Et je me demandais si le texte était suffisamment vivant (le show et le tell). Avec toutes ces questions, j'attendais avec impatience et stress les premiers retours.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Excellent texte ! pour moi, le meilleur de tous les concours où tu as participé (et que j'ai pu lire!) Pour une fois, j'ai bien tout compris, on a un début et une fin
J'ai cru m'embrouiller, mais au finale non. C'est quand même un sacré bordel lol
"Il venait d’avoir dix- huit ans" ...pas pu m'empêcher de chanter
Bref très bon texte! Cela aurait été dommage que tu ne participes pas!
Rien à avoir, mais une connaissance avait écrit une nouvelle de ce genre (thème d'échange de corps) et il était excellent aussi.
J'ai cru m'embrouiller, mais au finale non. C'est quand même un sacré bordel lol
"Il venait d’avoir dix- huit ans" ...pas pu m'empêcher de chanter
Bref très bon texte! Cela aurait été dommage que tu ne participes pas!
Rien à avoir, mais une connaissance avait écrit une nouvelle de ce genre (thème d'échange de corps) et il était excellent aussi.
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
- Messages : 1242
Date d'inscription : 07/12/2018
Age : 38
Localisation : Dordogne
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci Mélodie. Contente de t'avoir accroché complètement cette fois.
Ça ne m'étonne pas que le concept ait déjà été traité, l'idée n'est pas nouvelle, mais j'espère que le manque d'originalité n'est pas trop marqué et que j'ai réussi à lui donner une touche.
Ça ne m'étonne pas que le concept ait déjà été traité, l'idée n'est pas nouvelle, mais j'espère que le manque d'originalité n'est pas trop marqué et que j'ai réussi à lui donner une touche.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Très bon texte, super fluide : ça se lit avec grand plaisir, et l’idée est vraiment sympa. La fin m’a un petit peu laissé sur ma faim (disons que les problèmes potentiels – usage fait du corps par autrui – sont un peu vite expédiés), mais ça n’enlève rien à l’impression générale qui, pour ma part, est celle d’un excellent texte. Merci pour cette lecture !
Sacripan- Écritoirien émasculé
- Messages : 353
Date d'inscription : 03/10/2020
Age : 43
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci à toi pour ta lecture et ton commentaire.
Il est vrai que la fin ne fait qu'effleurer tous les débats qui pourraient naître d'un tel procédé. J'ai donc juste mentionner quelques points pour donner à réflexion et il y aurait matière à de grandes discussions.
Il est vrai que la fin ne fait qu'effleurer tous les débats qui pourraient naître d'un tel procédé. J'ai donc juste mentionner quelques points pour donner à réflexion et il y aurait matière à de grandes discussions.
- Spoiler sur la conclusion:
- Si un tel concept existait, le corps peut-il encore être considéré comme seule identité (c'est quand même notre corps qui fait notre identité légale) ? Quid de la conscience qui l'occupe ? Dans le cas d'un crime durant un échange, qui est coupable, le corps, l'esprit ou les deux ? L'esprit étant parasité par les pulsions/instincts du corps peut-il être absous ? Mais l'esprit étant malgré tout aux commandes, ne serait-il pas coupable ? A l'inverse, les pulsions du corps provoquant le crime, ne serait-ce pas lui le vrai coupable, et par là sa conscience d'origine ? Mais celle-ci étant dans un autre corps, n'a rien fait ? Et quid de ce cas où l'esprit originel du corps n'est plus et où le corps originel de l'esprit n'est plus ? Etc.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Oui, les questionnements sont d’ordre philosophique. Dans le fond d’ailleurs, le corps lui-même participe de la pensée, et les émotions jouent dans le processus de décision. « L’esprit désincarné », ça n’existe pas !
- Spoiler:
- C’est d’ailleurs un aspect très intéressant de ton texte, qui prend en compte ce fond de pulsions que ressentent les « emprunteurs ». Tout l’aspect « habitus/habitudes » sonne très juste et montre la complexité de l’idée derrière.
C’est d’ailleurs cet aspect qui rend insolubles les questions que tu poses. Tu le dis à un moment : le perso est en « pilote automatique », comment donc pourrait-on le tenir pour responsable d’un crime dans ces conditions ? Et de l’autre côté, pourquoi le propriétaire du corps le serait, alors qu’en conscience il n’était pas présent au moment des faits ? C’est insoluble ! Un crime sans coupable (et/ou un alibi parfait - pour une prochaine nouvelle peut-être ? ).
Sacripan- Écritoirien émasculé
- Messages : 353
Date d'inscription : 03/10/2020
Age : 43
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Je ne suis pas assez versée en droit et peu encline aux recherches documentaires que pour me lancer dans une nouvelle qui explorerait cet aspect. Mais ce serait un truc bien sympa à imaginer.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
L'histoire est sacrément originale et la chute vraiment bien trouvée. En revanche je ne sais pas si tu n'es pas un border-line au niveau du thème. Les rois personnages sont bien campés et chacun déroule bien son propre morceau d'histoire jusqu'à ce que tous se rejoignent. J'ai aussi apprécié la question certes effleurée de la responsabilité entre corps d'emprunt mais qui conserve un certain lien avec la conscience d'origine et la la conscience hôte. Comme Eric le pense à un moment, cela demande un peu d'entrainement (et sans doute un mental fort) pour passer outre à une pulsion venue du corps. Qui sait ? Peut-être qu'un jour les juristes auront à répondre à une telle question.
Comme d'habitude ton style est agréable à lire, ça valait le coup d'attendre.
En revanche une petite question : pourquoi une fois par an seulement ?
Comme d'habitude ton style est agréable à lire, ça valait le coup d'attendre.
En revanche une petite question : pourquoi une fois par an seulement ?
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Merci de la lecture Perro.
Oui, comme je l'ai dit à Sacripan, je n'ai fait qu'effleurer le côté juridique, plus pour ouvrir des pistes de réflexion et amener l'histoire un peu ailleurs que juste un récit de fiction (et puis je trouvais ça assez amusant). Mais je ne voulais pas non plus que ça occulte le récit qui pour moi devait rester un récit de fiction et pas un essai sur la responsabilité corporelle et/ou intellectuelle si un tel cas de figure devait arriver un jour.
Pourquoi une fois par an ? Bin, j'en sais rien, c'est venu comme ça. Ça me faisait un peu penser à un Halloween revisité et ça faisait plus masque dans mon esprit je suppose. Du coup, je n'ai pas songé à rendre ça possible tout au long de l'année. Mais je suis sûre qu'on pourrait trouver tout un tas de raisons qui expliquerait ce choix.
Oui, comme je l'ai dit à Sacripan, je n'ai fait qu'effleurer le côté juridique, plus pour ouvrir des pistes de réflexion et amener l'histoire un peu ailleurs que juste un récit de fiction (et puis je trouvais ça assez amusant). Mais je ne voulais pas non plus que ça occulte le récit qui pour moi devait rester un récit de fiction et pas un essai sur la responsabilité corporelle et/ou intellectuelle si un tel cas de figure devait arriver un jour.
Pourquoi une fois par an ? Bin, j'en sais rien, c'est venu comme ça. Ça me faisait un peu penser à un Halloween revisité et ça faisait plus masque dans mon esprit je suppose. Du coup, je n'ai pas songé à rendre ça possible tout au long de l'année. Mais je suis sûre qu'on pourrait trouver tout un tas de raisons qui expliquerait ce choix.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Oulà ! Pour moi, c'est hors sujet.
Tu nous proposes une histoire de changement de corps. Durant 24 heures, pour une somme rondelette, on peut louer le corps d'un autre...
Tu nous proposes une histoire de changement de corps. Durant 24 heures, pour une somme rondelette, on peut louer le corps d'un autre...
- Détails:
- C'est rigolo, surtout si on est une femme et qu'on habite un homme qui se tape sa femme.
Sauf que voilà, durant ces 24 heures, les corps laissés en location peuvent être habités. Coïncidence, celui de la femme, Linda, va être loué par un certain Mathieu.
Le corps de Mathieu va être loué par un certain Eric.
Et Linda, dans le corps d'Eric, va se taper la rouquine, au grande dam de Mathieu, qui est habité par d'Eric.
Donc, Eric dans le corps de Mathieu la retrouve et la massacre, et se fait massacrer.
Les corps de Linda et de Mathieu sont donc morts.
Eric a tué sa femme et ses enfants (pourquoi ? C'est pas clair) ; il est emprisonné. Sauf qu'à l'intérieur, il y a Linda.
La criminelle est Linda, et ce que je comprends, c'est qu'inconsciemment, son corps savait ce qu'elle faisait avec sa rouquine de femme, et il ne l'a pas supporté. Bof.
Toujours est-il que le master of puppets se débarrasse des corps, et entame un nouveau projet à base d'androïdes.
Bien que hors sujet, c'est plutôt une histoire qui aurait convenu au thème « corps » ; cependant, ce n'est pas mal. Un poil tiré par les cheveux, mais ça se laisse lire.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
J'avais des doutes sur le thème, mais en même temps, on peut estimer qu'il y est un peu comme au carnaval. Lorsqu'on "loue" le corps d'un autre, on pose un masque sur soi, on est déguisé. Ce qui est quand même une des fonctions principales du masque : se cacher.
Mais si tu t'es laissé porter par le rythme, eh bien, c'est déjà très bien. Peut-être qu'avec une seconde lecture, tu verras mieux tous les indices. Et peut-être que je me goure complètement et qu'il faudrait plus de détails.
Quant à la rapidité d'exécution, y a pas de mérites, c'est ma façon d'écrire et j'avais quand même le concept en tête depuis plusieurs jours, même si uniquement sa base se contentait de tourner dans mon crâne.
Merci de ta lecture.
- Spoiler:
- Peut-être un peu tiré par les cheveux, mais j'y vois plutôt une part de coïncidences et une part de choix. Seul Mathieu a vraiment choisi un corps qu'il voulait posséder sexuellement dans sa vie normale, Linda a eu un corps au hasard (celui d'Eric), quant à Eric, il a choisi Mathieu au hasard, juste pour sa banalité. Coïncidences étonnantes, mais bon on peut avoir des coïncidences étonnantes dans la vie réelle aussi.
Corps Eric/esprit Linda a tué sa famille poussé par les pulsions du corps d'Eric qui est un psychopathe. J'ai quand même laissé pas mal d'indices pour le suggérer.
Quand on habite un corps, on reste soi, mais le corps loué parasite quand même l'esprit qui l'habite, surtout si on n'a pas l'habitude. Ce qui est le cas de Linda. Je crois avoir laissé assez d'indices là aussi. Donc, Linda tue effectivement la famille d'Eric, mais elle y est presque obligée par les pulsions du corps qu'elle habite. Les flashs qu'elle a durant son expérience étaient là pour le suggérer. J'ai aussi sous-entendu qu'Eric est tout à fait au courant de l'existence de ces interférences puisqu'il n'avait jamais laissé son corps à louer avant cette édition.
Ah oui, esprit-Eric n'est absolument pas au courant du massacre de sa famille, j'ai bien dit à un moment qu'il ne devait rentrer que le lendemain des 24h de l'Echange. Donc, il n'agresse pas corps-Linda pour ça, mais juste parce qu'il est un psychopathe. Il se cherchait sa proie annuelle et le hasard a fait que esprit-Mathieu a trouvé amusant d'inviter corps-Mathieu.
Donc, pour résumer, Linda loue Eric qui loue Mathieu qui loue Linda. Et je trouvais amusant d'en tuer suffisamment dans les six (trois corps trois esprits) pour poser un problème éthique/philosophique/juridique.
Mais si tu t'es laissé porter par le rythme, eh bien, c'est déjà très bien. Peut-être qu'avec une seconde lecture, tu verras mieux tous les indices. Et peut-être que je me goure complètement et qu'il faudrait plus de détails.
Quant à la rapidité d'exécution, y a pas de mérites, c'est ma façon d'écrire et j'avais quand même le concept en tête depuis plusieurs jours, même si uniquement sa base se contentait de tourner dans mon crâne.
Merci de ta lecture.
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
En voilà un triangle original ! Une sorte de "Feydeau" sardonique où tout le monde (je ne compte pas Jérôme) est cocu à la fin. Si le thème de l'échange corporel n'est pas franchement inédit, tu as su en tirer un chassé-croisé aussi étonnant que personnel avec un sens de l'orchestration qui m'a laissé pantois. (Pas ton genre d'habitude mais c'est bien d'avoir osé.)
La conformité avec le thème, on peut en discuter mais comme ton récit illustre la question du siège profond de la personnalité, je ne le trouve pas fondamentalement déplacé. Quand ce qu'on tient pour réel n'est peut-être qu'apparence...
J'ai aussi apprécié l'écriture claire et maîtrisée, notamment les changements de sexe, pas évidents à traiter.
Bien vus également les petits bugs que tu as pris soin de glisser dans la mécanique du transfert :
Excellent.
La conformité avec le thème, on peut en discuter mais comme ton récit illustre la question du siège profond de la personnalité, je ne le trouve pas fondamentalement déplacé. Quand ce qu'on tient pour réel n'est peut-être qu'apparence...
J'ai aussi apprécié l'écriture claire et maîtrisée, notamment les changements de sexe, pas évidents à traiter.
Bien vus également les petits bugs que tu as pris soin de glisser dans la mécanique du transfert :
- Spoiler:
- gifle intempestive pour Linda, baignoire sabot pour Eric et ce paragraphe (page 5) "l'impression d'avoir quelqu'un en elle..."
- Spoiler:
- Le corps hôte de Linda lui est attribué aléatoirement, celui d'Eric est choisi (il a les moyens) mais celui de Mathieu est clairement ciblé, ce qui implique, outre une surveillance très rapprochée de Linda, qu'il soit entré sur ses talons pour être sûr de son coup. Or elle le connaît, peu mais assez pour ne pas manquer de le remarquer. (Comme voisin, il aurait pu l'accompagner pour la rassurer - c'est une première pour elle. mais peu importe.)
Excellent.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
- Messages : 2415
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: Les vingt-quatre heures de l'Échange
Et bien merci de cette lecture Jack. Ça me fait bien plaisir que tu aies apprécié.
Pour le petit flou
Pour le petit flou
- Spoiler:
- Effectivement, je me rends compte soudain que Mathieu qui obtient le corps de Linda, ça fait un peu "oh tiens, comme par hasard, il savait et il l'a obtenu comme ça sans aucune difficulté".
Ce que j'avais en tête (et que j'aurais peut-être dû glisser dans le texte) : Mathieu sait que Linda participe à l'Echange, ils sont voisins, ils discutent un peu quand ils se croisent, elle le lui a dit. Il a très vite décidé d'en profiter pour louer son corps. Je n'ai pas réfléchi au fait que ça faisait un peu trop facile. Mais on peut supposer que soit, il l'a suivie de loin, soit il a eu de la chance, le corps était encore dispo quand il est arrivé. Voire un peu des deux.
Pas vraiment eu l'impression d'écrire un truc différent des mes autres textes, j'analyse peu quand je me lance, mais c'est peut-être effectivement un peu différent, c'est plus construit (fallait bien en même temps que ça le soit avec le concept de base).tu as su en tirer un chassé-croisé aussi étonnant que personnel avec un sens de l'orchestration qui m'a laissé pantois. (Pas ton genre d'habitude mais c'est bien d'avoir osé.)
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