LAVEZ-VOUS LES MAINS

Merci Perro ^^ Oui, j'avais envie de rattacher mon histoire à cette crise, mais sans que ce soit dans une actualité préoccupante (alors que mes essais tournaient autour d'une manière trop directe). Tant mieux si tu as très bien aimé ; j'en suis heureuse car ce n'était pas facile en fait comme thème et à mettre en place (mine de rien )

Ça je veux bien te croire.

J'ai beaucoup apprécié. L'aspect craspec, gore, rapproche le texte de la série Z, et après tout, cela peut justifier certaines réactions décalées voire idiotes de la part des personnages, mais à mes yeux, l'essentiel, c'est le rythme, l'énergie, et au final, le délire.
Ce n'est pas d'une folle originalité, je me demande même si le thème est vraiment respecté, car situation cauchemardesque ne signifie pas "venue du fond des âges" ; la référence au Covid ne m'a pas dérangé.
Bref, j'ai bien aimé !

Merci Cancer ^^ Je me suis bien amusée en tous cas (malgré la difficulté du thème) à écrire ce petit texte aux allures de série Z.
Après pour le respect du dit thème, j'ai simplifié, surtout que Pala m'avait répondu (je ne sais plus où) que le mot venu qui m'ennuyait, était entre parenthèses donc facultatif. Alors ça donnait Cauchemar du fond des âges que j'ai interprété comme quelque chose qui resurgit d'une génération à l'autre :

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J'avoue que ça peut paraître hors sujet...

Texte très bien écrit, agréable à lire… la rédaction oui… l’histoire est grouillante à souhait, presque trop finalement… En la lisant je pensais aux cauchemars qui ont dû hanter le sommeil de nos ancêtres quand ils cherchaient à tout goûter et que certains aliments vivants, crus ou cuits devaient amener de sacrés cauchemars !
On situe mal le repas dans l’histoire, problème de temps de conjugaison ?
Une chose m’a quand même gênée : quand Germain entre dans l’appartement il sent ces choses bizarres et n’allume pas, la vision est pourtant notre meilleur atout et dans l’obscurité on est en position affaiblie. Et il continue sans allumer pour ne pas réveiller sa femme alors qu’au bout de peu de temps il devrait surtout s’inquiéter pour son état plus que le risque de la réveiller.

Un récit bien construit qui m'a donné la chair de poule. Le côté "horrifique" est bien amené et le cauchemar est bien présent. (Heureusement que je ne l'ai pas lu avant de manger, moi qui aie tendance à lire à ce moment là et hais les asticots.)

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Merci Mémoire d'avoir souligné l'aspect "forme" plutôt réussie... quant au comportement de Germain, je n'ai pas insisté, mais

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. Il est vrai qu'allumer la lumière aurait pu être un réflexe possible ; j'ai préféré privilégier les sensations en aveugle (certainement qu'un autre auteur ferait mieux que moi).
Tu as raison au sujet du passage qui évoque le repas (le passé au mauvais temps) soulevé par Pala aussi.
@Lyra : merci également et d'avoir réveillé chez toi des sensations peu ragoutantes me va bien ^^

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Bonjour Françoise,

Finalement, dans ta nouvelle, je me demande si le plus effrayant n’est pas que des gens évoquent encore Koh-Lanta en 2040^^.

Plus sérieusement, je suis venu sur le fofo pour mieux découvrir le gore, le noir de chez noir, le macabre, et avec ta nouvelle je suis servi ! C’est un plaisir jouissif que de lire ce feu d’artifice de vomi, d’acide, et d’yeux qui pendouillent. Sans oublier les bestioles répugnantes. Ta nouvelle se déguste comme un repas gastronomique de dégueulasseries, avec la traditionnelle farandole de desserts en forme d’apothéose dans l’escalade de la décomposition physique.

Pour ce qui concerne les trous normands qui aident à faire descendre les mets, on a le droit par exemple à une évocation de la crise sanitaire actuelle. Tu parviens à glisser quelques ignominies en plus, mais l’exercice est un peu casse gueule. Non pas que tu l’aies raté, mais remettre le nez du lecteur dans cette débandade affreuse risque de le sortir du monde merveilleux de l’Imaginaire.

Edit : J’ai lu les commentaires avant de publier, et ai vu les références aux séries B ou Z. Je pense, à titre personnel, que l’on se rapproche plus d’un délire qui m’a fait pensé aux premiers films de Peter Jackson (Bad taste et Brain Dead pour citer ces deux chefs-d’œuvre). Donc on serait plutôt dans un style inclassable, où le gore mâtiné d’effets comiques et la démesure transcendent les genres car il y un élément important en plus… le talent.

Cauchemardesque, et que ce soit lié à la nourriture en rajoute une louche. Par contre je me suis demandé où était le côté « du fond des âges » Je ne suis pas amateur de gore, mais je suis capable de passer outre pour apprécier les qualités du texte. l’histoire est bien menée et bien écrite, malgré les quelques formulations bizarres et problèmes de temps relevés par les commentaires précédents. J’ai pensé à des films de série B, genre « la nuit des vers géants » ou à certaines histoires des "Contes de la crypte."  Que se passe-t-il au juste à la fin, ils sont sous l’emprise des bestioles ingérées, ils sont zombifiés ?

@Memoire : oui, mais

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@Collapsus : je prends tous tes compliments, merci pour ce commentaire enthousiaste. Je ne connais pas les premiers films de Peter K dont tu parles ; il va falloir que je trouve le temps de les voir... J'avoue que j'ai chargé la mule pour ce coup-ci Je me suis fait plaisir et si tu as aimé, eh bien, moi très contente.
@Tobermory : Le fond des âges

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Pour Françoise et celles et ceux qui liraient ce message : ne me suivez pas quand quand je cite un "chef d'oeuvre". Comme certains sur le forum, j'ai un sens assez particulier du sublime.

En ce qui me concerne, j'ai bien aimé, mais en émettant quelques réserves cependant.

Pour le positif : J'ai trouvé ton texte intéressant et bien construit, sans trop d'éléments digressifs (impression que je ressens souvent en te lisant) et dans une veine horrifique « fun » (dans le sens qu'elle est là plus pour divertir que pour choquer ou terrifier, même si on ne se marre pas non plus à se rouler par terre).
Les petites descriptions gores sont plaisantes et amènent ton texte dans une direction assez différente de ce que tu fais habituellement, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Un très bon rythme à noter, également, faisant qu'on a pas le temps de s'ennuyer.
Quant au clin d’œil avec notre crise actuelle, moi je l'ai trouvé plutôt sympa, c'est amené de façon ludique sans s'appesantir sur la question et ça rebondit sur le risque éventuel d'une nouvelle grosse pandémie, en mode infection généralisée bien dégueu' : au final, c'est plutôt bien vu, sans en faire trop non plus.

Pour le moins bon : Il reste tout de même quelques détails incongrus ici et là (des réactions bizarres de ton personnage, comme d'autres l'ont déjà souligné), ainsi que deux ou trois broutilles de pure forme. Mais j'ai eu surtout du mal avec la thématique. Si le cauchemar est bien là, j'ai pas bien compris ton idée sur le « venu du fond des âges ». J'ai lu tes quelques explications en spoiler, mais dans ce cas, tu aurais peut-être dû davantage insister sur cette tradition s'ancrant aussi bien dans la famille que dans les coutumes du pays. Et nous faire ressentir tout le poids de ce passif... Car en l'état, c'est juste pour moi un détail secondaire d'intrigue, alors que ton texte devrait justement censé être centré là-dessus, puisque c'est le thème du concours.
Ceci dit, je conçois que ce n'était pas un thème évident et comme d'habitude, chacun le traite à sa façon, avec ses propres armes.

Au final, ça reste quand même une proposition intéressante et qui aura eu le mérite de te faire sortir de ta zone de confort – point auquel je suis très sensible dans l'appréciation d'un texte. Plutôt un bel essai, donc !

Je réalise que j'étais à côté de la plaque pour le traitement du thème : pour moi, le "fond des âges" concernait les insectes qui provoquent tout ça, qui sont au cœur de l'intrigue (et même son moteur), et qui existent depuis... le fond des âges donc.
De ce côté, ça me semble parfaitement raccord au thème, même si c'était par inadvertance apparemment.

Murphy Myers a écrit:Je réalise que j'étais à côté de la plaque pour le traitement du thème : pour moi, le "fond des âges" concernait les insectes qui provoquent tout ça, qui sont au cœur de l'intrigue (et même son moteur), et qui existent depuis... le fond des âges donc.

Je te rassures : j'étais parti sur la même idée, après ma lecture (puis je suis allé voir les explications de Françoise en spoiler et j'ai fait "glups !").