VIGO (7000 SEC, horreur)
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Murphy Myers
Phanthom
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VIGO (7000 SEC, horreur)
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https://www.scribay.com/text/2911973/vigo--texte-court--horreur-/chapter/274325
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- VIGO", version 2 :
— Oh, le beau chien ! Mais oui, mais oui. Je suis ta maman, maintenant, se réjouit Olivia, léchée avec amour par le labrador noir de cinq ans tout juste sorti du chenil.
Bien installée à l'arrière du monospace, elle avait le sourire jusqu'aux oreilles. Le nouveau membre de la famille gigotait à ses côtés, manifestant sans retenue son enthousiasme au sortir du chenil. Les yeux réjouis de Gérald alternaient entre rétro-viseur et route. Il siffla pour capter l'attention de Vigo, lequel tenta aussitôt de se faufiler entre les deux sièges avant. Olivia l'attrapa par les flancs et l'en empêcha in extremis.
Une vingtaine de minutes plus tard, ils se garaient devant la maison : un pavillon en périphérie de la ville et son jardin tout en longueur. Le portail refermé, Olivia ouvrit la portière, détacha la laisse et contempla la joie intense de l'animal, en pleine expérience de la liberté. Il sprinta jusqu'à l'autre bout du terrain, renifla ça et là, fit ses besoins puis revint, langue au vent. Il sautilla aux pieds de ses maîtres, leur visage coloré par le crépuscule d'automne.
Vingt heures sonna. Gamelle pleine, steak haché et coquillettes furent engloutis. Premier saut dans le lit et première remontrance.
— Non Vigo ! ordonna Gérald en s'agenouillant près du panier et du coussin qu'il contenait. Toi, c'est là que tu dors !
L'animal descendit, réceptif au ton ferme et catégorique, mais s'arrêta en chemin, coincé entre le canapé qu'Olivia occupait et le meuble de télé. La queue de l'animal se courba vers le sol. Ses oreilles tombèrent plus encore, comme alourdies d'un poids. Il rampait presque. Ses yeux béants visaient le coin du plafond. Immobiles. Olivia se leva, sceptique, pour le caresser et le rassurer :
— Bah alors, qu'est-ce qui t'arrive mon loulou ? T'as vu quelque chose ?
À peine papouillé, Vigo rebroussa chemin et se réfugia sous la table à manger du salon.
— Il nous fait quoi là ? T'as vu un truc, toi ? s'enquit Gérald, stupéfait par la réaction de ce dernier.
— Non, rien du tout. Bizarre. Ah, des fois, les animaux ont peur de tout et de rien. Comme les enfants. Quand j'étais petite, on avait un chien qui avait peur des volets parce que le vent les faisait bouger.
— Mouais, admettons. Bon, on va se coucher ?
Olivia acquiesça. Vigo tremblotait, prostré au milieu des pieds de chaises. Elle parvint à l'extraire de sa cachette et l'emmener dans la chambre, lové dans ses bras. Il se calma une fois installé, non sans contrainte, dans le panier placé à côté du lit, et surtout, sous l'influence de longues et affectueuses grattouilles.
Le couple lut un quart d'heure avant d'éteindre les lumières et s'endormir dans le noir absolu.
***********
— Oh non, Vigo, se lamenta Olivia, réveillé en plein rêve au milieu de la nuit.
L'animal grognait. Gérald, immunisé par ses boules Quies, ne fut tiré des bras de Morphée que par la lumière jaunâtre.
— Mmm… Mais tu fais quoi ?!
Il retira les bouchons bleus de ses oreilles et dégagea les mèches de cheveux qui pendaient devant ses paupières, encore lestées de fatigue. Le bruit menaçant et les babines retroussées du chien répondirent à sa question.
— Y a vraiment un truc qui cloche, souligna Olivia, inquiète.
La tête de Vigo pivota avec lenteur. Ses pupilles suivaient quelque chose au plafond. Il s'assit. Ses grognements s'intensifièrent, à tel point qu'il finit par tenter de mordre ce qu'il regardait.
— Vigo ! T'arrêtes ! hurla Gérald, agacé.
La bête l'ignora, obnubilée par un danger invisible. Ses yeux descendirent alors en direction du lit. En une poignée de secondes, il quitta son panier et se rua vers ses maîtres. Olivia cria lorsqu'il bondit sur la couette pour attaquer. Gérald, par réflexe, le repoussa d'un coup de pied. La bête gémit de douleur et rampa sous le lit.
— Putain, il est fou ce clebs ! vociféra-t-il en se levant pour jeter un œil sous les lattes.
Vigo tremblait de nouveau. Terrifié. Olivia fit de même.
— Il m'a fait flipper ! Mais je sais pas, j'ai pas l'impression que c'est nous qu'il voulait chopper.
— Ben, j'espère pour lui, sinon c'est retour à la case départ.
— Vigo, allez viens ! l'invita Olivia, pourtant craintive en essayant de l'attraper.
— S'il te mord, je…
— Non, ça va aller, le coupa-t-elle sèchement, ses mains posées sur le pelage sombre pour l'extraire de son repaire de fortune.
Elle redoubla d'attention, mais impossible de calmer la bête, calée entre eux deux. Ses yeux fixaient à présent le bout du lit.
— Je comprends mieux pourquoi on l'a eu pour une bouchée de pain...
Olivia transperça Gérald de ses iris bleu océan.
— On connaît pas son passé. Si ça se trouve, c'est un chien traumatisé. Il a déjà subi un abandon et là, il atterrit dans un lieu qu'il connaît pas avec des étrangers… Laisse-lui un peu de temps avant de le condamner.
— Mouais... mais je vais rester méfiant quand même. Avec tout ce qu'on voit… Une morsure, c'est vite arrivé, tu sais.
Gérald renfonça la mousse synthétique dans ses oreilles et se recoucha. Olivia caressait le chien, toujours sur les nerfs. Elle éteignit la lumière, peu rassurée. Préoccupée. Elle s'imaginait tout et n'importe quoi quant au vécu de son petit protégé.
Dix minutes s'écoulèrent. L'hostilité de Vigo persistait. Pourtant, celle-ci se dissipa lorsqu'un heurt court et brutal se fit entendre. Même Gérald l'entendit. Le cœur battant, sa femme sursauta et alluma sa lampe de chevet. On venait d'ouvrir la porte de chambre. La poignée métallique en avait même défoncé le mur.
— Putain, c'est quoi ce bordel ! brailla le maître, aussi épouvanté que sa compagne.
— Y a… quelqu'un... dans la maison, bafouilla-t-elle, livide.
Simplement vêtu d'un boxer imitant un camouflage militaire, il ravala sa salive et s'engagea dans le couloir, illuminé par une lune incomplète dont les lueurs traversaient les fenêtres aux volets laissés ouverts. Il s'arrêta, écouta. Un silence de mort régnait, si l'on occultait l'agitation de Vigo. Il vérifia chaque accès potentiel pour un cambrioleur nocturne, chaque carreau, chaque serrure.
— Y a personne ! Tout est normal ! en informa-t-il Olivia.
Pas de réponse. Il profita du moment pour boire un verre d'eau dans la cuisine. Vigo réitéra ses aboiements. Dès lors, Gérald retourna dans la chambre à la hâte et trouva son Olivia sur le ventre, dos cabré et tête en l'air, comme tirée par une présence dans son dos, le visage de plus en plus violacé et la gorge enserrée par la laisse du chien. Vigo mordait dans le vide encore et encore, aboyant et grognant de plus belle.
Gérald accourut vers sa femme dans l'espoir de la libérer du lien qui l'asphyxiait. La force impalpable la relâcha et sa face bouffie par la congestion s'effondra dans l'oreiller. Un profond sillon, à la limite de la lacération, dessinait sa périphérie tout autour de son cou. Gérald fut alors projeté contre le mur et y resta cloué. Vigo faisait mine d'arracher des lambeaux de chair à l'intrus et malgré ses échecs consécutifs, poursuivait ses assauts.
Des doigts se formèrent sous la mandibule de Gérald et moulèrent sa peau. La puissance de cette prise aérienne était telle qu'elle lui écrasa muscles et cartilages laryngés. Privé d'air et les vaisseaux comprimés, la mort survint rapidement. Son corps s'écroula au pied du mur. Une concavité se forma dans la couette, au bord du lit. Vigo, quant à lui, opta pour la fuite dans une autre pièce, prisonnier de la maison. Les cheveux châtains d'Olivia se replacèrent derrière son oreille, révélant une partie de ses traits inertes.
********
— Non mais je rêve ! explosa Valérie, bénévole au chenil, en garant son véhicule sur le parking du personnel. Je vais les incendier !
Vigo était attaché à la grille par sa laisse, vigilant, le regard porté sur un banc de l'autre côté de la rue, celui-là même où son premier maître l'observait également, dans l'attente de découvrir ses prochains propriétaires. Vigo lui appartenait, mais au moins, au chenil, quelqu'un prendrait soin de lui avec plus de détachement. Aucun être ne l'avait jamais autant aimé que ce chien, de son vivant. Et personne d'autre n'aurait l'occasion de partager son amour. Personne.
Dernière édition par Phanthom le Jeu 8 Aoû 2019 - 12:39, édité 3 fois
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
J'ai bien aimé l'histoire, simple mais efficace.
Le style est toujours globalement bon, même si cette fois j'ai relevé quelques maladresses :
"chenil" x2 à 2 phrases d'intervalles au début ; pas la répétition la plus choquante qui soit, mais je me dis qu'il y a moyen de trouver une formulation différente pour la seconde phrase.
"Une vingtaine de minutes de plus tard, ils furent de retour à la maison" : ici, 2 choses ; une coquille "de plus tard", sans doute suite à une hésitation entre "20mn de plus" et "20mn plus tard".
Puis le "ils furent" qui devrait, à mon avis, être un "ils étaient".
Voire "ils arrivaient à la maison" ou tout autre équivalent qui éviterait un verbe être.
A ce sujet, il y a 2-3 "fut/furent" dans le texte qui gagneraient à être reformulés avec des verbes forts. Je ne suis pas pour l'élimination totale des verbes faibles, mais "fut" et "furent", s'ils sont parfaitement corrects techniquement parlant, n'ont jamais une sonorité très heureuse à mon sens.
"Son corps traduisait la peur." : la phrase est correcte, mais je la trouve faible par rapport au reste, trop tell et pas assez show alors qu'il y a pourtant matière. On sait déjà que le chien baisse la queue (phrase précédente). Pourquoi ne pas continuer sur cette lancée et décrire ces signes qui traduisent la peur (grognement, dos courbé, tête basse, que sais-je d'autre). Ca donnerait une scène d'autant plus visuelle et donc efficace que la phrase actuelle que je trouve trop floue et presque survolée.
"j'ai pas l'impression que c'est nous qu'il voulait choppe r. "
"Soudain, elle cessa, lequel arrêt s'accompagna d'un heurt court et brutal." = la formulation "lequel arrêt" me parait maladroite. J'aurais trouvé plus fluide quelque chose dans le genre "l'agitation cessa alors qu'un heurt court et brutal retentissait plus loin" ou un équivalent, qui serait plus direct. Je pense aussi qu'une précision du genre "plus loin" serait utile. En l'état, on a un moment de flottement ; le "heurt" dont on parle concerne-t-il un coup que le maître aurait porté au chien ou, comme confirmé plus tard, à un meuble déplacé (ou une porte ouverte d'un coup, en l’occurrence).
"Il vérifia chaque accès potentiel de choix pour un cambrioleur nocturne" = chaque accès potentiel" tout court me semblerait plus efficace ; ici le cumul des adjectifs donne un aspect lourd à la formulation, d'autant qu'ils donnent 2 idées là où 1 seule devrait être mise en avant à mes yeux (les accès sont soit potentiels ; ce qui collerait au contexte ; soit "de choix", c'est-à-dire de qualité, ce qui me parait étrange comme idée pour un type qui s'attend à un cambrioleur).
"faire connaissance" sans s à la fin
Comme tu vois, ce sont des points de détail pour la plupart, plus ou moins subjectifs et plus ou moins importants les uns par rapport aux autres.
En tout cas, je le répète, j'ai aimé ce texte qui utilise avec efficacité les codes du genre et qui arrive à brosser une histoire complète et claire en peu de scènes.
Le style est toujours globalement bon, même si cette fois j'ai relevé quelques maladresses :
"chenil" x2 à 2 phrases d'intervalles au début ; pas la répétition la plus choquante qui soit, mais je me dis qu'il y a moyen de trouver une formulation différente pour la seconde phrase.
"Une vingtaine de minutes de plus tard, ils furent de retour à la maison" : ici, 2 choses ; une coquille "de plus tard", sans doute suite à une hésitation entre "20mn de plus" et "20mn plus tard".
Puis le "ils furent" qui devrait, à mon avis, être un "ils étaient".
Voire "ils arrivaient à la maison" ou tout autre équivalent qui éviterait un verbe être.
A ce sujet, il y a 2-3 "fut/furent" dans le texte qui gagneraient à être reformulés avec des verbes forts. Je ne suis pas pour l'élimination totale des verbes faibles, mais "fut" et "furent", s'ils sont parfaitement corrects techniquement parlant, n'ont jamais une sonorité très heureuse à mon sens.
"Son corps traduisait la peur." : la phrase est correcte, mais je la trouve faible par rapport au reste, trop tell et pas assez show alors qu'il y a pourtant matière. On sait déjà que le chien baisse la queue (phrase précédente). Pourquoi ne pas continuer sur cette lancée et décrire ces signes qui traduisent la peur (grognement, dos courbé, tête basse, que sais-je d'autre). Ca donnerait une scène d'autant plus visuelle et donc efficace que la phrase actuelle que je trouve trop floue et presque survolée.
"j'ai pas l'impression que c'est nous qu'il voulait choppe r. "
"Soudain, elle cessa, lequel arrêt s'accompagna d'un heurt court et brutal." = la formulation "lequel arrêt" me parait maladroite. J'aurais trouvé plus fluide quelque chose dans le genre "l'agitation cessa alors qu'un heurt court et brutal retentissait plus loin" ou un équivalent, qui serait plus direct. Je pense aussi qu'une précision du genre "plus loin" serait utile. En l'état, on a un moment de flottement ; le "heurt" dont on parle concerne-t-il un coup que le maître aurait porté au chien ou, comme confirmé plus tard, à un meuble déplacé (ou une porte ouverte d'un coup, en l’occurrence).
"Il vérifia chaque accès potentiel de choix pour un cambrioleur nocturne" = chaque accès potentiel" tout court me semblerait plus efficace ; ici le cumul des adjectifs donne un aspect lourd à la formulation, d'autant qu'ils donnent 2 idées là où 1 seule devrait être mise en avant à mes yeux (les accès sont soit potentiels ; ce qui collerait au contexte ; soit "de choix", c'est-à-dire de qualité, ce qui me parait étrange comme idée pour un type qui s'attend à un cambrioleur).
"faire connaissance" sans s à la fin
- Spoiler:
- Enfin, la toute dernière scène pourrait être plus impactante je pense. D'un côté en réduisant les info sur Valérie ; on a juste besoin de savoir qu'elle est bénévole au chenil ; les détails sur sa voiture nous détournent inutilement du sujet et m'ont induit en erreur : j'ai cru que la scène serait de son point de vue, comme elle était mise en avant de la sorte. Or, Valérie ne peut pas voir le fantôme ; j'ai donc bugué un instant à me demander comment elle pouvait savoir que chien et maître s'entre-regardaient ainsi.
D'un autre côté en réservant ladite chute pour la toute dernière ligne. Ici, "de son vivant" arrive 3 phrases avant la fin, là où je pense que ç'aurait dû être les derniers mots (histoire qu'on ait le doute sur la nature du personnage jusqu'au bout, même si on la soupçonne avant).
Dans la même idée, le proprio fantôme est paradoxal : il jalouse les nouveaux proprio, veut que son chien reste à lui, et en même temps, il le ramène au chenil plutôt que, je sais pas, s'enfuir avec dans la forêt par exemple, et attend de "faire connaissance avec les prochains proprio". J'aime le double sens dans "faire connaissance", mais il amène aussi l'idée d'un proprio enclin à la rencontre et au partage (l'expression "faire connaissance" est connotée positivement ; ça ajouté au fait qu'il ramène le chien donc...). "Découvrir" ou un verbe du genre serait peut-être moins dans le jeu des doubles sens, mais serait plus neutre et donc plus en accord avec le ressenti du fantôme.
Comme tu vois, ce sont des points de détail pour la plupart, plus ou moins subjectifs et plus ou moins importants les uns par rapport aux autres.
En tout cas, je le répète, j'ai aimé ce texte qui utilise avec efficacité les codes du genre et qui arrive à brosser une histoire complète et claire en peu de scènes.
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
Merci de tes retours et de ta lecture. J'en avais déjà corrigé pas mal sur Scribay. C'est chiant d'avoir le même texte sur plusieurs supports et personne ici ne semble lire sur Scribay. Dommage car le système d'annotation est extrêmement pratique. Je reprendrai quelques points que tu as soulevés qui ne l'avaient pas été jusque là
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
Scribay a l'air pratique, j'avoue, et peut-être qu'un jour je m'y inscrirai d'ailleurs.
Mais pour l'instant, je ne veux pas me disperser sur tous les sites de bêta-lecture (j'ai l'impression que, chaque semaine, on m'en conseille un nouveau). Je suis déjà inutilement sur Wattpad (j'y ai posté un texte et je n'y suis jamais retourné), alors rien que l'idée de m'inscrire sur un autre me fatigue d'avance.
Content si j'ai pu relever des points inédits en tout cas.
Mais pour l'instant, je ne veux pas me disperser sur tous les sites de bêta-lecture (j'ai l'impression que, chaque semaine, on m'en conseille un nouveau). Je suis déjà inutilement sur Wattpad (j'y ai posté un texte et je n'y suis jamais retourné), alors rien que l'idée de m'inscrire sur un autre me fatigue d'avance.
Content si j'ai pu relever des points inédits en tout cas.
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
Salut Phantom !
Tu nous proposes là un texte plutôt sympa et bien tourné, mais j'ai remarqué aussi quelques coquilles. Par exemple :
"La queue de l'animal se courba vers le sol. La queue de l'animal se courba vers le sol." : Erreur de manip' certainement, mais la phrase est en double.
"La tête se Vigo pivota avec lenteur."
"Des doigts se formèrent sous la mandibule et moulèrent sa peau. La puissance de cette prise aérienne était telle qu'elle lui écrasa muscles et cartilages laryngés. Privé d'air et les vaisseaux comprimés, la mort survint rapidement. Son corps s'écroula au pied du mur. Une concavité s'esquissa dans la couette, au bord du lit. Vigo, quant à lui, opta pour la fuite dans une autre pièce, prisonnier de la maison."
J'avoue, j'ai dû relire ce paragraphe, car le sujet de la phrase précédente était Vigo et je m'imaginais donc que c'était lui la victime... avant de me rendre compte que c'était Gérald ! Il te suffirait simplement de rajouter un pronom ou une petite précision à ce sujet pour rendre ce passage plus clair.
Ceci dit, j'ai bien aimé ta description des premiers pas d'un animal de compagnie dans sa nouvelle famille, très réussie et attachante (j'ai eu peur pour Vigo d'ailleurs, car il semble être un très gentil chien : tu as donc bien fait de trucider sa famille et de le laisser en vie, le contraire m'aurait plombé le moral pour la journée ).
Sinon la chute est réussie et bien amenée, même si on la sent un peu venir à l'avance. Qu'importe, le plaisir de lecture est bien présent et je ne me suis pas ennuyé, pour moi c'est tout ce qui compte !
Malgré quelques imperfections, un texte de belle de tenue au final. Au plaisir, Phantom
Tu nous proposes là un texte plutôt sympa et bien tourné, mais j'ai remarqué aussi quelques coquilles. Par exemple :
"La queue de l'animal se courba vers le sol. La queue de l'animal se courba vers le sol." : Erreur de manip' certainement, mais la phrase est en double.
"La tête se Vigo pivota avec lenteur."
"Des doigts se formèrent sous la mandibule et moulèrent sa peau. La puissance de cette prise aérienne était telle qu'elle lui écrasa muscles et cartilages laryngés. Privé d'air et les vaisseaux comprimés, la mort survint rapidement. Son corps s'écroula au pied du mur. Une concavité s'esquissa dans la couette, au bord du lit. Vigo, quant à lui, opta pour la fuite dans une autre pièce, prisonnier de la maison."
J'avoue, j'ai dû relire ce paragraphe, car le sujet de la phrase précédente était Vigo et je m'imaginais donc que c'était lui la victime... avant de me rendre compte que c'était Gérald ! Il te suffirait simplement de rajouter un pronom ou une petite précision à ce sujet pour rendre ce passage plus clair.
Ceci dit, j'ai bien aimé ta description des premiers pas d'un animal de compagnie dans sa nouvelle famille, très réussie et attachante (j'ai eu peur pour Vigo d'ailleurs, car il semble être un très gentil chien : tu as donc bien fait de trucider sa famille et de le laisser en vie, le contraire m'aurait plombé le moral pour la journée ).
Sinon la chute est réussie et bien amenée, même si on la sent un peu venir à l'avance. Qu'importe, le plaisir de lecture est bien présent et je ne me suis pas ennuyé, pour moi c'est tout ce qui compte !
Malgré quelques imperfections, un texte de belle de tenue au final. Au plaisir, Phantom
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
Merci de ta lecture et de tes retours. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas corrigé de telles coquilles... A partir de combien de relectures devient-on aveugle ? xD (EDIT : en fait, je n'ai pas posté la mise à jour du texte... -_-)
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
J'ai beaucoup aimé ce texte. Le sujet est original et j'aimerais presque en lire plus au sujet de ce couple étrange.
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
J'ai moins apprécié cette histoire-ci, mais elle demeure sympa.
J'ai relevé quelques coquilles que je ne peux pas corriger... j'attendrai qu'il reparaisse sur Scribay (sourires)
J'ai relevé quelques coquilles que je ne peux pas corriger... j'attendrai qu'il reparaisse sur Scribay (sourires)
Epitaph- Apprenti égorgeur
- Messages : 41
Date d'inscription : 10/07/2020
Age : 43
Re: VIGO (7000 SEC, horreur)
J'ai beaucoup apprécié ton texte.
Quand on parle des esprit, on pense forcément à ce qu'ils peuvent faire physiquement ou moralement aux humains, donc j'aime cette approche en commençant par les réaction du chien.
Bonne continuation
Quand on parle des esprit, on pense forcément à ce qu'ils peuvent faire physiquement ou moralement aux humains, donc j'aime cette approche en commençant par les réaction du chien.
Bonne continuation
Hindi- Apprenti égorgeur
- Messages : 57
Date d'inscription : 23/03/2020
Age : 33
Localisation : Isère
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