La mère sans enfant

Bon, je commence à saturer avec ce texte. Il aura au moins eu l'intérêt de me faire bouger de mes angles d'attaque habituels.

La mère sans enfant : https://drive.google.com/file/d/1umWnGiaJq94jmQL_Itac7OV9Q5qEq4up/view

25 664 SEC
Image choisie :

Je te lis ce soir Murphy!

Merci Mélodie.
De mon côté, je vais me bouger pour enfin lire ton texte que je fais attendre depuis son arrivée et celui de Perro.

J'ai téléchargé je lis demain.
Il va falloir que je me mette à google drive, même si j'ai tendance à considérer google avec réticence.

Bon bon bon j'ai lu. Du bon Murphy comme d'hab! J'apprécie beaucoup ton style. Franchement je l'ai lu vite car j'avais hâte de connaître le fin mot de l'histoire et tu m'as bien bluffée pour le coup! Très intéressante question de société et du rôle de la femme...
Tu as le nom du perso identique au mien ^^ ça m'a fait rire.
Juste au début j'aurai mis " ce sont des choses qui arrivent " au lieu de "c'est".
Bref bonne lecture!

Merci Mélodie !
Content que l'idée ait fonctionné.
J'aurais aimé aller plus loin dans l'aspect "horrifique"

Spoiler:

mais je n'ai pas trouvé comment garder mon message final autrement.

Pour le nom : les grands esprits se rencontrent ! De toute évidence, fait pas bon vivre de s'appeler Alexia, dans les parages ; je découvrirai bientôt comment la tienne s'en sort.

Murphy Myers a écrit:
Pour le nom : les grands esprits se rencontrent ! De toute évidence, fait pas bon vivre de s'appeler Alexia, dans les parages ; je découvrirai bientôt comment la tienne s'en sort.

Raté ! Il s'agissait de Marc! Prénom choisi complètement au hasard pour ma part.

Non mais c'est très bien ton histoire, pas besoin de toujours faire un truc gore ou triste à pleurer

Ah, bah j'ai choisi Marc au hasard aussi. (Alexia, un peu moins, je voulais que le prénom de la femme commence par A, en écho à la chanteuse citée en début de texte dont la musique m'a inspiré tout au long de l'écriture).
En fait, Marc est d'habitude un nom que j'évite : c'est celui d'un ancien patron que j'ai dû traîner en justice pour qu'il me paie enfin mes salaires, donc on va dire que ce nom ne se rattache pas à des souvenirs merveilleux. Mais là, vu que le personnage est un con insignifiant, je me suis dit que ça pourrait passer et je n'ai pas cherché plus loin ^^

Mais c'est bien les histoires qui dégoutent ou font pleurer ; ça prouve qu'elles sont efficaces.

Murphy, j'apprécie la façon dont tu t'es emparé de cette image et de ce qu'elle te suggérait pour écrire cette étonnante histoire, très bien rédigée et d'une rare originalité.
Il s'agit là d'une nouvelle très différente de celles que tu nous proposes d'habitude, ce qui ne l'empêche pas d'être très réussie et captivante.
J'ai beaucoup aimé.

Merci Blahom !
C'est rarement évident de sortir de ses zones de confort, donc je suis d'autant plus content que cette tentative ait fonctionné.

Moi aussi je suis tombée sous le charme... Grand séducteur
Contrairement à ce que tu écris, je trouve le titre parfaitement approprié.
La nouvelle se lit d’une traite, hors de question de la lâcher une fois commencée, tant la dualité dans laquelle se débat Alexia est intrigante. La psychologie de ton personnage est fort bien développée, même si parfois on peut se demander comment elle parvient à conserver les idées claires dans toutes cette histoire : il y a de quoi devenir folle.
Au départ j’ai cru qu’il s’agissait d’une sorte de déni à l’envers de celui de Lucie Hennebelle dans « Syndrome E », puis tu pars dans une toute autre direction. Du coup tu parviens à surprendre ton lecteur deux fois consécutives en prenant à chaque fois bien le temps de poser les ambiances sans malgré tout exploser le nombre de signes : là, bravo !
L’image est parfaitement reconnaissable même si je regrette de n’avoir pas trouvé de référence à Marr’Sric’Mhir sur internet. (Je n’aimerais pas avoir à le prononcer celui-là.)
En résumé une excellente participation que j’ai lu avec plaisir.
3 petits points à retravailler tout de même, on ne se refait pas :
P1 : « Sa nouvelle thèse » laisse penser qu’elle en a déjà écrit une. Alexia est-elle en post-doc ? Certes cela n’a pas d’importance mais cela est un peu en contradiction avec sa méthode de travail un peu désordonnée. Mais là je pinaille.
P2 : « mais c’est rien de nouveau » : formulation à revoir
P5 : « une créature pareille » : pour un bébé, de la part d’une grand-mère gâteuse c’est bizarre comme expression, j’aurais plutôt employé un pareil amour.

Merci Perro !

Spoiler:

Marr’Sric’Mhfir (à force d'entraînement, on arrive à le prononcer sans trop de mal ) est une invention pure, tout comme sa sœur Vahya'Mhfir'Skaa. D'ailleurs, je planche sur le nom d'une 3e sœur pour boucler la "trilogie", vu que les sorcières vont si souvent par 3.
Désolé pour la déception googlelienne mais d'un autre côté, content d'avoir rendu la légende assez "crédible" pour que tu la penses "réelle".

La thèse m'a posé problème : Alexia étant anthropologue, ce genre de travaux de recherche est monnaie courante et le seul terme qui me venait pour désigner ça était donc "thèse". Sauf que le mot "thèse" renvoie d'instinct à "étudiante", en effet. Le "nouvelle thèse" indiquait qu'elle n'en est pas à son coup d'essai, oui.

Spoiler:

Bien vu pour "une créature pareille" ; je pensais jouer sur l'ironie de la formulation (on peut parler de "créature" dans le sens "sublime" du terme) mais c'était avec le recul une fausse bonne idée.

Pour "mais c'est rien de nouveau", par contre, je ne comprends pas ce qui bloque ? Sûr que c'est pas la formulation la plus chiadée qui soit, mais ça me semble être le genre de "mauvaise" formulation récurrente dans un dialogue lambda.

Encore merci en tout cas !

Salut Murphy,

Je m'engage à le lire, ce soir ou demain A très vite.

Merci Carmin

Hey, Murphy !

J'ai lu et, ouais, j'ai apprécié cette nouvelle également, tu tiens là une histoire aux déroulements psychologiques forts, en cela, je vise le deuil de la fausse couche.

Nous les hommes n'avons pas de fausses couches juste de mauvais tirs, car qui dit fausses couches dit, mauvais sperme, les choses se font rarement seuls surtout concernant un enfant. L'idée de la sorcière au nom assez complexe est très séduisante et tu l'as très bien géré. D'ailleurs, tu trouves que sort de tes sentiers et bien je trouve justement que tu arrives dans un lieu autre qui amène ton lecture à réfléchir sur des questions existentielles, voires sombres et ça pour moi, c'est un peu comme aborder l'horreur, mais d'un point de vue réaliste.

Je crois qu'à l'avenir, tu devrais écrire des nouvelles à caractère psychologique et sombre, l'horreur ce n'est pas un thème aisé à aborder, mais c'est tellement plus percutant avec une dimension philo & psycho.
Et finalement, avec "La mère sans enfant" tu prends la voie future la plus ambitieuse c'est-à-dire effrayer autrui avec la réalité. Après, je dis ça mais je n'ai pas tout lu de toi... mais, ouais, là tu soulèves l'horreur de la Vie, bravo !

Merci, j'ai passé un bon moment, merci.

PS Très beau style !