Partenariat Mots & Légendes
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Re: Partenariat Mots & Légendes
En tant qu'autrice, j'y suis également réticente, et je comprends ta position.
En tant que lectrice, je ne l'utilise quasiment pas, seulement quand je pars pour de courtes périodes et que je ne veux pas charger ma valise.
En tant qu'apprentie-éditrice, je suis absolument convaincue de la nécessité du passage au numérique. Certes, en France notamment (je dis France, et pas francophonie, car les chiffres parlent d'eux-mêmes, le numérique s'exporte bien en francophonie : Canada, Suisse, etc.), le numérique a du mal à décoller. Mais j'ai bien étudié les stats et c'est un passage obligé : s'il est lent à décoller, il est néanmoins en constante augmentation. Je ne vais pas vous faire un topo sur les chiffres, mais avec un investissement de 0€ (seulement un peu de temps), c'est forcément rentable. Alors même si on ne vend pas beaucoup en numérique, le peu qu'on fera nous permettra d'une part de relancer la communication sur un titre papier en bout de souffle (voire de relancer quelques ventes en papier) et, d'autre part, de réinvestir les bénéfices sur d'autres postes (illustrations, entrées de salons, etc.), donc c'est une stratégie que je n'abandonnerai pas. Pas sans lui avoir donné sa chance, en tout cas.
En revanche, nous privilégierons toujours le papier, avec un lancement en numérique trèèèèès éloigné de la sortie papier, et avec une qualité constante dans l'objet (papier bouffant, marquage à chaud sur certains titres, etc.) et la mise en page, toutes choses qu'on ne trouvera pas dans le numérique (à la mise en page, nous avons supprimé les petits dessins, par exemple, car nous pensons que seul le papier mérite de telles finitions).
Pour le piratage, j'avoue mon ignorance sur les chiffres, Ludo saura probablement nous en dire plus. Mais j'ai envie de dire que si on nous pirate, c'est qu'on fait plus envie que pitié.
En tant que lectrice, je ne l'utilise quasiment pas, seulement quand je pars pour de courtes périodes et que je ne veux pas charger ma valise.
En tant qu'apprentie-éditrice, je suis absolument convaincue de la nécessité du passage au numérique. Certes, en France notamment (je dis France, et pas francophonie, car les chiffres parlent d'eux-mêmes, le numérique s'exporte bien en francophonie : Canada, Suisse, etc.), le numérique a du mal à décoller. Mais j'ai bien étudié les stats et c'est un passage obligé : s'il est lent à décoller, il est néanmoins en constante augmentation. Je ne vais pas vous faire un topo sur les chiffres, mais avec un investissement de 0€ (seulement un peu de temps), c'est forcément rentable. Alors même si on ne vend pas beaucoup en numérique, le peu qu'on fera nous permettra d'une part de relancer la communication sur un titre papier en bout de souffle (voire de relancer quelques ventes en papier) et, d'autre part, de réinvestir les bénéfices sur d'autres postes (illustrations, entrées de salons, etc.), donc c'est une stratégie que je n'abandonnerai pas. Pas sans lui avoir donné sa chance, en tout cas.
En revanche, nous privilégierons toujours le papier, avec un lancement en numérique trèèèèès éloigné de la sortie papier, et avec une qualité constante dans l'objet (papier bouffant, marquage à chaud sur certains titres, etc.) et la mise en page, toutes choses qu'on ne trouvera pas dans le numérique (à la mise en page, nous avons supprimé les petits dessins, par exemple, car nous pensons que seul le papier mérite de telles finitions).
Pour le piratage, j'avoue mon ignorance sur les chiffres, Ludo saura probablement nous en dire plus. Mais j'ai envie de dire que si on nous pirate, c'est qu'on fait plus envie que pitié.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Partenariat Mots & Légendes
J'ai regardé pour trouver les chiffres du piratage sur le livre numérique et cela semble se situer entre 22 % et 30 %. La donnée ne semble pas tout à fait stable.
On peut ensuite voir le piratage sous deux angles :
- Le premier, c'est une perte sèche pour l'éditeur, l'équivalent d'un vol. Dans ce cas, il y a effectivement une perte de chiffre d'affaires. Et elle reste impossible à compenser. (Mais comme un pirate a dû acheter une fois le livre, on est presque dans le contexte (à hyper grande échelle) du papier, où un lecteur achète un livre et le prête à sa famille et à tous ses amis. Là aussi l'éditeur se fait carotter.)
- Le second, c'est que ces gens n'achèteraient jamais le livre. Que ce soit pour des raisons de budget, de mépris du numérique ou autres. Ils ne sont pas des consommateurs acheteurs. Sous cet angle, même si le piratage est agaçant et frustrant pour l'éditeur, cela ne change au final rien au chiffre d'affaires. Il n'y a pas perte de ventes, parce qu'il n'y aurait jamais eu de ventes.
Dans les deux cas, même l'Hadopi a avoué son incapacité à lutter contre le piratage. Il y a toutefois de bonnes pratiques pour le réduire qui sont assez bien résumées sur cet article. https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/pourquoi-pirater-des-livres-numeriques/69205
On peut d'ailleurs y voir que même un livre papier peut être sujet à piratage.
Ayant discuté de la stratégie économique des Ombres d'Elyranthe avec Raven et Catherine et m'étant occupé de la numérisation de l'anthologie Ombres, je pense que les ebooks qui seront produits seront conformes à ce qui est mis en avant dans l'article.
Il est d'ailleurs toujours possible de rajouter des DRM via le diffuseur, si cela peut rassurer. (Mais je ne le conseille pas.)
Pour ne pas rentrer dans un post fleuve (si vous avez survécu à ma prose, vous êtes courageux), j'avais résumé récemment les avantages de s'engager sur le numérique : http://motsetlegendes.com/index.php/kunena?view=topic&catid=88&id=35431&start=1170#63623
On peut ensuite voir le piratage sous deux angles :
- Le premier, c'est une perte sèche pour l'éditeur, l'équivalent d'un vol. Dans ce cas, il y a effectivement une perte de chiffre d'affaires. Et elle reste impossible à compenser. (Mais comme un pirate a dû acheter une fois le livre, on est presque dans le contexte (à hyper grande échelle) du papier, où un lecteur achète un livre et le prête à sa famille et à tous ses amis. Là aussi l'éditeur se fait carotter.)
- Le second, c'est que ces gens n'achèteraient jamais le livre. Que ce soit pour des raisons de budget, de mépris du numérique ou autres. Ils ne sont pas des consommateurs acheteurs. Sous cet angle, même si le piratage est agaçant et frustrant pour l'éditeur, cela ne change au final rien au chiffre d'affaires. Il n'y a pas perte de ventes, parce qu'il n'y aurait jamais eu de ventes.
Dans les deux cas, même l'Hadopi a avoué son incapacité à lutter contre le piratage. Il y a toutefois de bonnes pratiques pour le réduire qui sont assez bien résumées sur cet article. https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/pourquoi-pirater-des-livres-numeriques/69205
On peut d'ailleurs y voir que même un livre papier peut être sujet à piratage.
Ayant discuté de la stratégie économique des Ombres d'Elyranthe avec Raven et Catherine et m'étant occupé de la numérisation de l'anthologie Ombres, je pense que les ebooks qui seront produits seront conformes à ce qui est mis en avant dans l'article.
Il est d'ailleurs toujours possible de rajouter des DRM via le diffuseur, si cela peut rassurer. (Mais je ne le conseille pas.)
Pour ne pas rentrer dans un post fleuve (si vous avez survécu à ma prose, vous êtes courageux), j'avais résumé récemment les avantages de s'engager sur le numérique : http://motsetlegendes.com/index.php/kunena?view=topic&catid=88&id=35431&start=1170#63623
Re: Partenariat Mots & Légendes
Pala, certains auteurs le méritent bien, crois-moi
J'ai effectué quelques recherches sur cet excellent sujet qu'est le piratage. Déjà, il est grandement surestimé, même si les chiffres ne sont pas clairs. Il apparaît surtout qu'en France, vu la faible implantation du numérique, le piratage de livres est assez bas et en baisse alors même que le numérique est en hausse. Il est surtout orienté vers les gros auteurs, les ebooks chers (eh oui, un ebook peut parfois être mis en vente à peine quelques euros en-dessous du prix papier) et les fichiers possédant une DRM.
De notre côté, le prix sera assez bas (ce qui n'est pas rentable quand on considère le ratio prix/temps passé à pirater, donc dissuasif), pas de DRM mais seulement un tatouage, et on n'édite pas encore Stephen King (il insiste, pourtant, le bougre).
Donc, le risque d'être piratés est très faible pour nos ouvrages. Et, accessoirement, j'ai envie de dire que si jamais ça devait arrriver, ben le but c'est d'avoir des lecteurs, pas de gagner des sous (sinon, on se serait pas lancées là-dedans), alors si le fichier est tellement bon qu'il est piraté et devient viral, on en tirera une certaine visibilité. Mais faut pas rêver. Donc je ne me soucie pas du problème.
J'en profite pour remercier une fois de plus chaleureusement Ludo qui a fait un super boulot de la mort qui tue sur le passage d'Ombres en numérique. Il s'est arraché les cheveux (ce qui prouve qu'il lui en restait avant de nous connaître) sur les polices de Piratages (note pour moi : ne plus jamais publier Cancereugène), ce qui m'a bien amusée car j'en avais fait de même au moment de la mise en page. Il a également rectifié encore quelques bricoles (dont 2 coquilles, honte à nous), et il a poussé le perfectionnisme jusqu'à insérer les petites images dans les nouvelles. C'est moi qui lui ai demandé de les remplacer par de simples astérisques : celui qui les veut n'a qu'à acheter le papier, et puis c'est tout. Il faut, à mon sens, justifier la différence de prix entre les deux supports.
Enfin, je termine avec le numérique : Ombres est disponible depuis quelques jours sur toutes les plateformes d'ebooks (Amazon, Kobo, Apple, Google, etc.), grâce une fois de plus à Ludo qui m'a aidée dans le choix du diffuseur et les bonnes pratiques.
Nous ne l'annoncerons officiellement qu'après le BIFFF, pour ne pas trop charger la communication et parasiter la sortie de Cacesthesia. Mais je peux déjà vous dire que nous avons eu une première vente quelques heures seulement après la mise à disposition du titre, sans en avoir parlé à quiconque, ce qui est plutôt encourageant (en plus d'être surprenant).
Raven, corbeau qui vous explique tout.
J'ai effectué quelques recherches sur cet excellent sujet qu'est le piratage. Déjà, il est grandement surestimé, même si les chiffres ne sont pas clairs. Il apparaît surtout qu'en France, vu la faible implantation du numérique, le piratage de livres est assez bas et en baisse alors même que le numérique est en hausse. Il est surtout orienté vers les gros auteurs, les ebooks chers (eh oui, un ebook peut parfois être mis en vente à peine quelques euros en-dessous du prix papier) et les fichiers possédant une DRM.
De notre côté, le prix sera assez bas (ce qui n'est pas rentable quand on considère le ratio prix/temps passé à pirater, donc dissuasif), pas de DRM mais seulement un tatouage, et on n'édite pas encore Stephen King (il insiste, pourtant, le bougre).
Donc, le risque d'être piratés est très faible pour nos ouvrages. Et, accessoirement, j'ai envie de dire que si jamais ça devait arrriver, ben le but c'est d'avoir des lecteurs, pas de gagner des sous (sinon, on se serait pas lancées là-dedans), alors si le fichier est tellement bon qu'il est piraté et devient viral, on en tirera une certaine visibilité. Mais faut pas rêver. Donc je ne me soucie pas du problème.
J'en profite pour remercier une fois de plus chaleureusement Ludo qui a fait un super boulot de la mort qui tue sur le passage d'Ombres en numérique. Il s'est arraché les cheveux (ce qui prouve qu'il lui en restait avant de nous connaître) sur les polices de Piratages (note pour moi : ne plus jamais publier Cancereugène), ce qui m'a bien amusée car j'en avais fait de même au moment de la mise en page. Il a également rectifié encore quelques bricoles (dont 2 coquilles, honte à nous), et il a poussé le perfectionnisme jusqu'à insérer les petites images dans les nouvelles. C'est moi qui lui ai demandé de les remplacer par de simples astérisques : celui qui les veut n'a qu'à acheter le papier, et puis c'est tout. Il faut, à mon sens, justifier la différence de prix entre les deux supports.
Enfin, je termine avec le numérique : Ombres est disponible depuis quelques jours sur toutes les plateformes d'ebooks (Amazon, Kobo, Apple, Google, etc.), grâce une fois de plus à Ludo qui m'a aidée dans le choix du diffuseur et les bonnes pratiques.
Nous ne l'annoncerons officiellement qu'après le BIFFF, pour ne pas trop charger la communication et parasiter la sortie de Cacesthesia. Mais je peux déjà vous dire que nous avons eu une première vente quelques heures seulement après la mise à disposition du titre, sans en avoir parlé à quiconque, ce qui est plutôt encourageant (en plus d'être surprenant).
Raven, corbeau qui vous explique tout.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Partenariat Mots & Légendes
Je ne suis pas contre. Si ça peut nous faire connaître, tout est bon à prendre. De toute façon, on ne pourra jamais lutter contre le piratage. Avec l'expérience du guide de Guy Kermen (mon seul truc vendu sur Amazon), ça me rapporte 100 euros par an et, surtout, on a eu des membres intéressants ici grâce à lui. Alors, je dis oui.
Re: Partenariat Mots & Légendes
Ah, et j'ai oublié, mais vous pouvez admirer la jolie bannière dans le slider du forum M&L (oui, j'ai employé le mot "slider", j'ai appris un nouveau mot et je me la pète) (reste à savoir si je l'utilise bien ), avec Cacesthesia mis en avant : http://motsetlegendes.com
Raven, corbeau qui connaît des mots (et des légendes) (comment ? Ça fait que 25 fois que je vous la fais, celle-là !)
Raven, corbeau qui connaît des mots (et des légendes) (comment ? Ça fait que 25 fois que je vous la fais, celle-là !)
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Partenariat Mots & Légendes
Même avis que Zaroff, d'autant si le numérique est utilisé en "seconde souffle".
Par contre, Raven, inutile d'être King pour se faire pirater, ça touche très bien les petits auteurs inconnus aussi.
Pour cause, un de mes textes l'a été il y a 2 ans, et pourtant, j'attends toujours la gloire et la richesse . Et je connais de nombreux auteurs qui se lancent à peine (= qui s'éditent depuis 1 à 3 ans en gros) qui ont subi le même sort.
Les pirates se moquent bien que le livre soit cher, réputé ou quoi ; ils piratent pour pirater et, le plus souvent, ne lisent même pas ce qu'ils chopent.
De même, si 1 à 3€ est considéré comme un tarif cher pour un ebook, alors oui, les pirates ne visent que les ebooks chers... J'ai des dizaines d'exemples en tête, et aucun de ces ebooks ne dépassaient ces tarifs-là.
Ça n'arrive pas qu'aux autres, aux "grands" et aux "trop chers" donc. Ça peut tomber sur n'importe quel livre, n'importe quand. Un ami s'est même fait pirater en moins de 20 jours ; il n'avait pas encore pris le temps de communiquer sur son livre et attendait encore la réception de ses exemplaires papier...
Cela dit, si ça n'arrive pas qu'aux autres, ce n'est pas aussi dévastateur qu'on le pense. Alors non, on ne le prend pas comme une bonne nouvelle quand on découvre qu'on est passé sur le grill et on voudra toujours jouer les entremetteurs entre notre poing et la gueule du pirate concerné, même des années après. Mais on fait avec et on finit par constater que, en effet, le piratage n'a visiblement pas affecté les ventes.
En ce qui me concerne, en tout cas, mon seul livre piraté sur les 5 en ligne était déjà celui qui avait le plus de succès à l'époque, et l'est toujours aujourd'hui encore.
Après, si ça ne semble pas l'avoir affecté, comment savoir s'il n'aurait pas eu le double de ventes sans piratage ? et donc le double de commentaires ? Ça restera un mystère.
Par contre, Raven, inutile d'être King pour se faire pirater, ça touche très bien les petits auteurs inconnus aussi.
Pour cause, un de mes textes l'a été il y a 2 ans, et pourtant, j'attends toujours la gloire et la richesse . Et je connais de nombreux auteurs qui se lancent à peine (= qui s'éditent depuis 1 à 3 ans en gros) qui ont subi le même sort.
Les pirates se moquent bien que le livre soit cher, réputé ou quoi ; ils piratent pour pirater et, le plus souvent, ne lisent même pas ce qu'ils chopent.
De même, si 1 à 3€ est considéré comme un tarif cher pour un ebook, alors oui, les pirates ne visent que les ebooks chers... J'ai des dizaines d'exemples en tête, et aucun de ces ebooks ne dépassaient ces tarifs-là.
Ça n'arrive pas qu'aux autres, aux "grands" et aux "trop chers" donc. Ça peut tomber sur n'importe quel livre, n'importe quand. Un ami s'est même fait pirater en moins de 20 jours ; il n'avait pas encore pris le temps de communiquer sur son livre et attendait encore la réception de ses exemplaires papier...
Cela dit, si ça n'arrive pas qu'aux autres, ce n'est pas aussi dévastateur qu'on le pense. Alors non, on ne le prend pas comme une bonne nouvelle quand on découvre qu'on est passé sur le grill et on voudra toujours jouer les entremetteurs entre notre poing et la gueule du pirate concerné, même des années après. Mais on fait avec et on finit par constater que, en effet, le piratage n'a visiblement pas affecté les ventes.
En ce qui me concerne, en tout cas, mon seul livre piraté sur les 5 en ligne était déjà celui qui avait le plus de succès à l'époque, et l'est toujours aujourd'hui encore.
Après, si ça ne semble pas l'avoir affecté, comment savoir s'il n'aurait pas eu le double de ventes sans piratage ? et donc le double de commentaires ? Ça restera un mystère.
Re: Partenariat Mots & Légendes
Je me rappelle que j'avais trouvé Greta (qui pourtant n'a jamais eu de publication numérique) sur un site de piratage. Et ce site proposait quasiment tout le catalogue Trash (pas mal de Rivière Blanche aussi). Je me suis même demandée si l'entourloupe n'était pas ailleurs, du genre ils ont même pas le livre en fait, et ça ne sert qu'à pénétrer sur ton pc ou à pirater des données. Et comme je n'ai pas osé aller voir plus loin qu'apercevoir mon bouquin sur ce site, bin j'en sais toujours rien.
Cela-dit, je pense comme Raven que la majorité de ceux qui achètent du piraté n'achèteraient pas du papier ou de l'officiel. Je ne dis pas qu'on ne perd pas une vente ou l'autre, mais ça doit être minime.
De toute façon, on doit faire avec. Papier ou numérique, on n'est pas à l'abri du piratage et on peut rien y faire.
Cela-dit, je pense comme Raven que la majorité de ceux qui achètent du piraté n'achèteraient pas du papier ou de l'officiel. Je ne dis pas qu'on ne perd pas une vente ou l'autre, mais ça doit être minime.
De toute façon, on doit faire avec. Papier ou numérique, on n'est pas à l'abri du piratage et on peut rien y faire.
Re: Partenariat Mots & Légendes
Il y a beaucoup de sites d'arnaques de ce type, oui. On les reconnait vite en général : ils demandent un numéro de CB dès le 1er clic (mais "promis, pas un centime ne sera prélevé" bien sûr ) ; ils proposent des "faux aperçus" des 1eres pages (qui sont floutés tant qu'on ne s'est pas inscrit, bien sûr) ; ils ont une flopée de faux commentaires élogieux sous le livre en question (100 commentaires pour un livre dispo que depuis 2 jours ; on y croit...) ; ils demandent d'installer tel ou tel virus logiciel pardon, pour pouvoir télécharger le livre ensuite, etc.
Pour les exemples dont je parlais, on obtenait bien les livres concernés sans arnaque derrière. J'ai pas eu peur de tester pour ma part ; je sais différencier les arnaques des vrais piratages, donc je m'en fais pas trop de ce côté. Si bien que je sers d'ailleurs "d'enquêteur" pour mes amis auteurs piratés maintenant : dès que ça arrive à l'un d'eux, il vient me demander de vérifier si c'est vrai ou pas. C'est comme ça que j'ai compris par l'exemple qu'en effet, ça n'arrive pas qu'aux autres ni aux plus célèbres.
Pour les exemples dont je parlais, on obtenait bien les livres concernés sans arnaque derrière. J'ai pas eu peur de tester pour ma part ; je sais différencier les arnaques des vrais piratages, donc je m'en fais pas trop de ce côté. Si bien que je sers d'ailleurs "d'enquêteur" pour mes amis auteurs piratés maintenant : dès que ça arrive à l'un d'eux, il vient me demander de vérifier si c'est vrai ou pas. C'est comme ça que j'ai compris par l'exemple qu'en effet, ça n'arrive pas qu'aux autres ni aux plus célèbres.
Re: Partenariat Mots & Légendes
Je suis totalement d'accord avec tout ce que tu as écrit, Murphy !
Cela correspond à mes différentes expériences liées au piratage, ils sont hyper motivés et je crois qu'ils ne regardent pas forcément à la popularité de l'auteur ou de la ME. Ils y voient en librairie numérique, ils se disent que ça vaut le coup et voilà...
J'avais perdu beaucoup de temps à essayer de faire retirer un de mes livres de ces sites. Mais même si j'avais réussi à le faire retirer, en contactant directement l'hébergeur du fichier, cela n'avait servi à rien. L'ebook était de retour deux jours plus tard.
En ce sens, je me suis beaucoup demandé si inclure un message dans les ebooks, un petit mot genre "si vous avez lu ce livre numérique sans l'avoir acheté, laissez-nous au moins un petit commentaire sur Amazon ou les réseaux sociaux pour soutenir nos auteurs", ne pourrait pas permettre au moins d'y gagner au change.
Je joue beaucoup avec l'idée, sans avoir encore la certitude que c'est utile et si ça ne revient pas à accepter le piratage. (Puis j'ai du mal à évaluer l'impact sur le vrai lecteur.)
L'arnaque à la CB m'avait bien fait rire sur le coup, quand j'étais tombé dessus !
Cela correspond à mes différentes expériences liées au piratage, ils sont hyper motivés et je crois qu'ils ne regardent pas forcément à la popularité de l'auteur ou de la ME. Ils y voient en librairie numérique, ils se disent que ça vaut le coup et voilà...
J'avais perdu beaucoup de temps à essayer de faire retirer un de mes livres de ces sites. Mais même si j'avais réussi à le faire retirer, en contactant directement l'hébergeur du fichier, cela n'avait servi à rien. L'ebook était de retour deux jours plus tard.
En ce sens, je me suis beaucoup demandé si inclure un message dans les ebooks, un petit mot genre "si vous avez lu ce livre numérique sans l'avoir acheté, laissez-nous au moins un petit commentaire sur Amazon ou les réseaux sociaux pour soutenir nos auteurs", ne pourrait pas permettre au moins d'y gagner au change.
Je joue beaucoup avec l'idée, sans avoir encore la certitude que c'est utile et si ça ne revient pas à accepter le piratage. (Puis j'ai du mal à évaluer l'impact sur le vrai lecteur.)
L'arnaque à la CB m'avait bien fait rire sur le coup, quand j'étais tombé dessus !
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