Cédric Murphy
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Re: Cédric Murphy
Et oui, en France, ça revient moins cher d'envoyer des livres à l'étranger que dans la rue à côté de chez soi. De mémoire, ça a été instauré pour promouvoir la culture française à l'étranger (parce que franchement, pourquoi la promouvoir dans son propre pays hein).
Rassurez-vous, en Belgique, on fait tout bien : hors de prix vers n'importe où, pas question d'aider à la promotion de la culture.
Autrement, le tarif Livres et brochures, c'est entre peu de temps et beaucoup de temps. Il me semble que ça met en général une quinzaine de jours.
Rassurez-vous, en Belgique, on fait tout bien : hors de prix vers n'importe où, pas question d'aider à la promotion de la culture.
Autrement, le tarif Livres et brochures, c'est entre peu de temps et beaucoup de temps. Il me semble que ça met en général une quinzaine de jours.
Re: Cédric Murphy
C'est une logique imparable en effet.
15 jours, ça reste pas trop déconnant on va dire, même si c'est sûr que ce n'est pas d'une vitesse folle.
15 jours, ça reste pas trop déconnant on va dire, même si c'est sûr que ce n'est pas d'une vitesse folle.
Re: Cédric Murphy
En fait, c'est juste assez long pour que tu commences à stresser et à te dire qu'il va falloir en parler à l'expéditeur.
Mais jusqu'à présent, je n'ai jamais eu qu'un problème de livre non arrivé et je ne sais pas s'il avait été envoyé en tarif livres (et c'était peut-être même juste une erreur à laquelle je n'ai songé qu'après avoir redemandé et reçu mon exemplaire, du coup, je n'en ai jamais parlé)
Mais jusqu'à présent, je n'ai jamais eu qu'un problème de livre non arrivé et je ne sais pas s'il avait été envoyé en tarif livres (et c'était peut-être même juste une erreur à laquelle je n'ai songé qu'après avoir redemandé et reçu mon exemplaire, du coup, je n'en ai jamais parlé)
Re: Cédric Murphy
Je vois le genre oui ; j'attends justement un colis depuis une dizaine de jours et je commence à m'imaginer courir partout pour savoir ce que la poste a foutu et comment elle peut me rembourser.
Bon après, y a pas de raison.
Cela dit, si je récidive avec les dédicaces, je tenterai Mondial relay pour les envois en France la prochaine fois. Ils ont le suivi par défaut et je pense que leurs tarifs sont 2 fois moins exorbitants.
Bon après, y a pas de raison.
Cela dit, si je récidive avec les dédicaces, je tenterai Mondial relay pour les envois en France la prochaine fois. Ils ont le suivi par défaut et je pense que leurs tarifs sont 2 fois moins exorbitants.
Re: Cédric Murphy
Ccou,
J'ai reçu mon exemplaire ^^ Super bien emballé ! Tu n'as pas lésiné sur le scotch Ta dédicace me va droit au cœur : merci
Je te retourne le compliment...
Maintenant à moi, la découverte d'une de tes histoires toujours surprenantes.
J'ai reçu mon exemplaire ^^ Super bien emballé ! Tu n'as pas lésiné sur le scotch Ta dédicace me va droit au cœur : merci
Je te retourne le compliment...
Maintenant à moi, la découverte d'une de tes histoires toujours surprenantes.
Re: Cédric Murphy
Les colis ont vraiment été rapides à arriver, même pas 24h ! (Silence et ma sœur ont aussi déjà reçu le leur).
Et oui, le poids du scotch doit limite dépasser celui du livre Je crains toujours que l'enveloppe s'ouvre dans ces cas-là.
Content que la dédicace te plaise. Et j'espère que l'histoire te plaira tout autant !
Et oui, le poids du scotch doit limite dépasser celui du livre Je crains toujours que l'enveloppe s'ouvre dans ces cas-là.
Content que la dédicace te plaise. Et j'espère que l'histoire te plaira tout autant !
Re: Cédric Murphy
Reçu mon exemplaire aussi !
Merci pour l'envoi rapide et la (très) belle dédicace personnalisée : elle va me droit au cœur. Et très joli objet, au passage
Merci pour l'envoi rapide et la (très) belle dédicace personnalisée : elle va me droit au cœur. Et très joli objet, au passage
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Cédric Murphy
Content que ça soit arrivé vite et en bon état !
Et la dédicace est bien peu de chose à côté de tout le boulot que t'as accompli sur ce chantier (et sur d'autres).
Et la dédicace est bien peu de chose à côté de tout le boulot que t'as accompli sur ce chantier (et sur d'autres).
Re: Cédric Murphy
J'ai reçu mon colis hier. Impeccable, enveloppe pas abîmée, bien emballé, et glissé sans souci dans la boîte aux lettres.
Très jolie dédicace, merci.
J'ai été me coucher tardivement (comme d'hab, pas moyen que je m'habitue à me coucher plus tôt) mais j'ai voulu débuter le bouquin, juste pour voir quoi, Murphy a l'air tellement content de ce qu'il a écrit, j'étais curieuse.
Bon, je dois confirmer, c'est foutrement sympa. Un peu trop d'ailleurs parce que les quelques pages se sont révélées devenir toutes les pages, ce qui m'a fait éteindre la lumière à presque six heures du matin.
Je rassure tout le monde, personne n'est venu toquer durant cette nuit (reste à voir les suivantes).
Et donc, parlons un peu du contenu maintenant. Et commençons par un résumé qui, je l'espère, ne spoile pas trop :
Véronica reçoit un appel de son mari qu'elle ne peut décrocher. Plus tard, elle écoute son répondeur. Marcus semble terrorisé et l'enjoint de ne surtout pas ouvrir la porte de la nuit, même pas à lui. Le message se termine par quelques bruits angoissants.
Paniquée, la jeune femme téléphone à la police, mais avant qu'elle arrive, on toque. Se rappelant du conseil de Marcus, Véronica laisse faire, et les coups contre le bois se font de plus en plus violents, jusqu'à défoncer la porte.
Commence pour elle une nuit de terreur et d'horreur. Que se passe-t-il ? A qui peut-elle se fier ? Qu'est-il arrivé à son mari ?
On suit la jeune femme dans sa lutte pour survivre. On suit d'autres personnes aussi. Petit à petit, on découvre tout des événements qui ont mené à cette nuit terrible.
Un roman addictif dont on a envie de tourner les pages pour connaître la suite des (mes)aventures des personnages, pour en apprendre plus sur cette étrange nuit.
Les personnages sont intéressants remplis de failles qui se révèlent importantes pour l'histoire. Sans vraiment les aimer (peut-être à cause de leurs failles), on s'intéresse à leur sort.
Le style est propre, sans fautes frappantes (je n'en ai pas vu, et je n'ai pas cherché, ce qui veut dire que le récit est prenant), simple et facile sans pour autant être simpliste, ce qui est très sympa pour s'immerger dans l'histoire.
La fin est assez classique sans que cela soit un défaut et sans non plus être forcément attendue. Elle clôt en tout cas le récit de bonne façon. Mais on se demanderait bien ce qui arrive ensuite.
Les scènes plus dures sont pour moi impeccables, ni trop ni trop peu (mais je suis une lectrice/autrice de dur, ça ne me choque donc pas du tout, peut-être même oserais-je dire qu'il n'y a rien qui mérite une mention "pour personnes averties").
Quelques interrogations néanmoins, en spoiler :
Très jolie dédicace, merci.
J'ai été me coucher tardivement (comme d'hab, pas moyen que je m'habitue à me coucher plus tôt) mais j'ai voulu débuter le bouquin, juste pour voir quoi, Murphy a l'air tellement content de ce qu'il a écrit, j'étais curieuse.
Bon, je dois confirmer, c'est foutrement sympa. Un peu trop d'ailleurs parce que les quelques pages se sont révélées devenir toutes les pages, ce qui m'a fait éteindre la lumière à presque six heures du matin.
Je rassure tout le monde, personne n'est venu toquer durant cette nuit (reste à voir les suivantes).
Et donc, parlons un peu du contenu maintenant. Et commençons par un résumé qui, je l'espère, ne spoile pas trop :
Véronica reçoit un appel de son mari qu'elle ne peut décrocher. Plus tard, elle écoute son répondeur. Marcus semble terrorisé et l'enjoint de ne surtout pas ouvrir la porte de la nuit, même pas à lui. Le message se termine par quelques bruits angoissants.
Paniquée, la jeune femme téléphone à la police, mais avant qu'elle arrive, on toque. Se rappelant du conseil de Marcus, Véronica laisse faire, et les coups contre le bois se font de plus en plus violents, jusqu'à défoncer la porte.
Commence pour elle une nuit de terreur et d'horreur. Que se passe-t-il ? A qui peut-elle se fier ? Qu'est-il arrivé à son mari ?
On suit la jeune femme dans sa lutte pour survivre. On suit d'autres personnes aussi. Petit à petit, on découvre tout des événements qui ont mené à cette nuit terrible.
Un roman addictif dont on a envie de tourner les pages pour connaître la suite des (mes)aventures des personnages, pour en apprendre plus sur cette étrange nuit.
Les personnages sont intéressants remplis de failles qui se révèlent importantes pour l'histoire. Sans vraiment les aimer (peut-être à cause de leurs failles), on s'intéresse à leur sort.
Le style est propre, sans fautes frappantes (je n'en ai pas vu, et je n'ai pas cherché, ce qui veut dire que le récit est prenant), simple et facile sans pour autant être simpliste, ce qui est très sympa pour s'immerger dans l'histoire.
La fin est assez classique sans que cela soit un défaut et sans non plus être forcément attendue. Elle clôt en tout cas le récit de bonne façon. Mais on se demanderait bien ce qui arrive ensuite.
Les scènes plus dures sont pour moi impeccables, ni trop ni trop peu (mais je suis une lectrice/autrice de dur, ça ne me choque donc pas du tout, peut-être même oserais-je dire qu'il n'y a rien qui mérite une mention "pour personnes averties").
Quelques interrogations néanmoins, en spoiler :
- Spoiler:
- Je suis un peu dubitative sur le "virus". Pas son origine, pourquoi pas. Mais sur son mode de fonctionnement. Si j'ai bien compris, il agit de deux façons distinctes. Tout d'abord, il y a les patients zéro au nombre de six (Sam plus les cinq cobayes) (ce qui me fait penser que sur la fin, Luis déclare que trois lignées sont guéries, mais de fait, ce sont quatre lignées puisque Sam a été guéri aussi). Ces patients zéro sont infectés de manière lente, ce qui fait que Luis et Sam ne comprennent pas vite ce qui se passe. Ces patients zéro peuvent contaminer d'autres personnes, mais pour ces autres personnes, le virus agit presque instantanément.
Et c'est là que j'ai des doutes que je vais essayer d'expliquer. En fait, ça me semble être faux et ne marcher que parfois. Véronica en croise deux (et elle les croise bien hein, y a bien belles bagarres), mais elle n'est pas contaminée avant le troisième. Marcus a une relation avec Julia, mais sa contamination arrive par Ismael. Luis fréquente Sam intimement, mais n'est atteint que tardivement (il aurait dû l'être au moment du viol, non ?). Belen, Roger et Esteban ne sont pas contaminés par Ismael.
Bref, ça me semble un peu embrouillé à ce niveau.
Ensuite, il me paraît bizarre que tout commence à se déchaîner seulement cette nuit-là. De fait, Julia et Sam, au minimum ont capitulé devant le virus depuis un moment avant cette nuit, ils ont dû croiser des tas de personnes, même s'ils ne sont contagieux que la nuit. Il y a le mari de Julia par exemple qui logiquement devrait être contaminé et celui-ci a des activités nocturnes (soirées bowling par exemple) qui lui permettent de contaminer d'autres gens qui eux-mêmes contaminent, etc... Du coup, je me dis que les problèmes "mondiaux" (en exagérant) auraient dû se manifester plus tôt.
Re: Cédric Murphy
Wow ! Je m'attendais pas à une réception, et encore moins à une lecture, si rapide !
Merci beaucoup pour ton retour ! Je ne saurais dire à quel point je suis heureux que tu aies aimé, et surtout que tu aies aimé au point de le dévorer en une nuit.
J'espère avoir pu éclaircir les choses et ne rien oublier dans ces explications. Comme dit, j'ai tenté d'en inclure le maximum dans le texte mais d'un côté, je ne pouvais pas expliquer ce que les personnages eux-mêmes ne comprenaient pas, et d'un autre, même en expliquant ci et là, entre deux scènes de tension, forcément, ça marque beaucoup moins la mémoire à la lecture.
Merci encore pour ce retour enthousiasmant en tout cas !
Merci beaucoup pour ton retour ! Je ne saurais dire à quel point je suis heureux que tu aies aimé, et surtout que tu aies aimé au point de le dévorer en une nuit.
- Spoiler:
- Pour ton bémol en spoiler, tout est clair dans ma tête, mais je n'ai effectivement pas forcément transmis toutes les info dans le texte (les personnages eux-mêmes ont pas trop le temps de se questionner là-dessus, il était donc difficile de détailler les info nécessaires). J'ai bien inclus ces explications en partie 3, mais faut dire qu'elles sont noyées dans le flux de l'action aussi.
Pour faire court, le "virus" n'a rien de normal (ça, on l'aura remarqué). C'est-à-dire qu'il ne faut pas le prendre comme une maladie habituelle, qui contaminerait les gens de la même façon par le même biais. Comme Luis le remarque, un patient zéro subira une lente progression ; un patient de niveau 1 (contaminé par un 0) prendra "le train en marche" : son état empirera en 2 secondes pour atteindre le stade des patients 0.
Ensuite il faut un "choc émotionnel" pour basculer. Pour Véronica, c'est la révélation sur son mari qui sert de pivot. Pour Marcus, c'est le stress de sa "prise d'otage". Pour Luis, c'est de confronter son violeur. Chaque basculement arrivant en prime à la fin d'une série entière de mésaventures qui auront peu à peu rongé les nerfs et le mental des personnages.
Marcus ne se change pas en présence de Julia parce que coucher avec une contaminée n'a rien de traumatisant et que la transmission ne se fait pas "physiquement" (pas comme une MST donc) ; elle se fait au niveau mental.
Ajouté à ça les "défenses mentales" de chacun. Véronica lutte contre "Maria" dans sa tête jusqu'au moment où elle comprend qui est son agresseur. Luis, lui, n'est pas atteint car il est déjà parano depuis son enfance. C'est dit plusieurs fois : là où les autres s'effondrent, lui garde son sang-froid. D'où sa résistance particulièrement haute par rapport aux autres (il a été pensé ainsi justement parce qu'il me fallait un personnage qui garde la tête sur les épaules jusqu'au bout, ou presque).
Pour les patients zéro, ce terme concerne juste les contaminés qui ont suivi l'expérience de Luis. Sam est à part, même si contaminé d'origine aussi effectivement. Lui est décontaminé avant la "grande explosion" dans tous les cas. D'où le fait que la "traque" qui suit ne concerne que 5 contaminés.
Enfin pour l'explosion cette nuit-là et pas avant, ça rejoint ce que je disais plus haut sur la façon dont le virus se répand : un patient niveau 1 atteint direct le niveau d'un patient 0. Au final, c'est comme si l'Humanité n'était qu'une seule personne, et sa contamination se fait de manière progressive, "subtile" (il y a bien des crimes avant la fameuse nuit, mas on n'en parle pas, ça passe pour des crimes habituels) et c'est cette nuit, après quelques mois, que la dernière frontière est franchie et qu'on ne peut plus nier qu'il se passe quelque chose.
J'espère avoir pu éclaircir les choses et ne rien oublier dans ces explications. Comme dit, j'ai tenté d'en inclure le maximum dans le texte mais d'un côté, je ne pouvais pas expliquer ce que les personnages eux-mêmes ne comprenaient pas, et d'un autre, même en expliquant ci et là, entre deux scènes de tension, forcément, ça marque beaucoup moins la mémoire à la lecture.
Merci encore pour ce retour enthousiasmant en tout cas !
Re: Cédric Murphy
Ok. Merci de ces explications.
L'élément principal, je dirais, qui me manquait, finalement, c'est :
Et comme dit : on se demanderait bien ce qui arrive ensuite. (message subliminal pour une suite).
L'élément principal, je dirais, qui me manquait, finalement, c'est :
- Spoiler:
- Le choc émotionnel ultime pour basculer. Peut-être était-il inséré et ma lecture de nuit m'a fait le zapper. Et je le comprends bien pour Véronica et Marcus. Pour Luis, je me dis que le viol de la part de l'homme qu'il aime, c'est quand même un fameux de choc, là, ça aurait été pas mal d'avoir un indice supplémentaire.
Pour l'explosion qui survient de façon cataclysmique pour tous au même moment presque, manque l'indice que l'humanité réagit finalement presque comme une seule entité qui explose au même moment. Mais là encore, il est possible que j'aie zappé l'indice.
Et comme dit : on se demanderait bien ce qui arrive ensuite. (message subliminal pour une suite).
Re: Cédric Murphy
- Spoiler:
- Pour le choc émotionnel et les contaminés qui suivent un processus unique, comme une seule personne, je l'ai évoqué, mais sans doute que j'ai pas assez insisté dessus (et puis l'info est perdue dans un passage explicatif assez lourd aussi ; au moment où Luis et Sam font leur "enquête" sur le chat qui saigne.
Pour Luis par contre, mea culpa ; j'ai tant retravaillé sa partie que l'info a dû gicler à un moment (j'ai supprimé et reformulé pas mal des scènes à cet endroit). Il y a bien sûr le choc du viol, mais sans la composante "exposition" au Hyde qui va avec. Exposition qui arrive au moment de la confrontation suivante du coup.
Pour la suite, je m'attendais à ce que quelqu'un l'évoque. Il n'y en a pas de prévu au départ, mais j'avoue y penser quand même. D'un côté parce que j'aimerais bien revenir sur les perso secondaires (le mari de Julia par exemple, qu'on ne revoit pas alors qu'il avait sa petite histoire aussi), d'un autre parce que j'ai aussi l'idée d'une "suite" où, en trouvant un antidote, Luis créerait un chaos inversé : le monde deviendrait tout gentil, trop gentil ; si bien que ne serait-ce que griller un feu rouge deviendrait passible de peine de mort. Mais le délire serait assez différent, dans le genre dystopique. Reste à savoir si je trouve la motivation et le temps pour tenter cette "Aube derrière la porte".
Re: Cédric Murphy
- Spoiler:
- une suite inversée : intéressant. Mais dans une société bisounours, peine de mort ou répression seraient logiquement impossibles. Comment des tout gentil gentil pourraient se résoudre à punir ou exécuter. Mais j'aime l'idée. Et j'aime bien le titre en écho.
En parlant du mari de Julia, ça me fait penser : mais qu'est-elle donc devenue cette Julia ?
Re: Cédric Murphy
- Spoiler:
- C'est encore un concept assez lointain, je n'ai pas vraiment réfléchi aux détails. Après, je ne trouve pas l'idée d'un monde bisounours vraiment opposée à la peine de mort et compagnie. Au contraire, pour créer et préserver un tel monde, il faudrait "tuer le mal dans l’œuf" et recourir à ces moyens extrêmes. Le moindre signe agressif (genre des conducteurs qui s'insultent) engendrait la mort. Je crois d'ailleurs qu'un livre ou un film a déjà utilisé cette idée ; je ne sais plus lequel, mais ça m'évoque vaguement quelque chose en tout cas.
Pour Julia, je n'ai pas pu m'y attarder en effet. On sait qu'elle est décontaminée et qu'elle a fui sa maison pendant l'incendie du quartier (Luis y repasse pour récupérer le chat, mais il n'est plus là et Julia non plus). Comme elle n'est que secondaire et qu'il n'y avait pas grand-chose à ajouter à son sujet (elle fuit, puis tente de remettre de l'ordre dans sa vie et d'assumer ce que son Hyde a tenté de faire), je n'ai pas trouvé important d'y revenir dans l'épilogue.
Mais une possible suite, un jour peut-être, aurait de quoi combler les "lacunes" de ce côté, voire de revenir sur des personnages anecdotiques pour les fouiller un peu (comme la vieille sénile avec ses ciseaux qui veut noyer un gamin).
Re: Cédric Murphy
- Spoiler:
- Oui, mais je trouve que ça colle pas. Désinhibition totale d'un côté, ça mène à tous les excès : logique. Inhibition totale de l'autre, ça devrait mener à l'impossibilité de quoique ce soit. Comment quelqu'un de totalement gentil pourrait-il donner la mort ? Quoique si tu reprends le même schéma, avec seulement le jour et le soleil comme inhibiteur, la nuit, les contaminés-gentils pourraient très bien vouloir préserver le monde bisounours. Alors que dans le schéma premier, les contaminés détestent ce qu'ils font la nuit et ne veulent que sortir de cet enfer (et en conséquence, ils sont tout à fait d'accord de collaborer à une solution), dans le schéma second, à l'inverse, ils adoreraient ce monde où tout le monde s'aime et feraient tout pour le protéger. Cela-dit, le jour, ils seraient horrifiés de ce qu'ils auraient fait la nuit tout comme dans le schéma premier, donc, leur but devrait être de rendre le virus permanent pour ne plus avoir à faire du mal ou commettre des excès (je les vois bien s'enfermer la nuit aussi du coup pour se préserver de leur moi normal capable de mauvaises choses, mêmes toutes petites). Sauf que s'ils arrivent à leur fin, bin, c'est simple, le monde est foutu parce l'air de rien, un monde où tout le monde serait inhibé et n'oserait plus rien faire mènerait à une société totalement statique où la moindre initiative serait impossible à cause du risque qu'elle ait du mauvais en suite ou simplement à cause des questions que l'inhibé se poserait (genre : est-ce que je dois le faire ou pas ? Et donc, je le fais pas). Le "j'ose ou j'ose pas" à son paroxysme. Le "est-ce que c'est bien ce que je fais/vais faire" à l'excès.
Mais tu me diras que dans le schéma premier, les contaminés aimeraient bien aussi perdurer les effets lorsqu'ils sont éveillés, ce qui les mène à vouloir "se sauver" de leur geôle dressée par le moi normal.
Le genre de concept casse-tête qui m'amuse (preuve : le pavé).
Bref, il y a un potentiel de malade et si tu arrives à dépatouiller tout ça et à pondre une histoire, je suis preneuse.
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