Appel à textes - avant-première

Pas de boule au ventre pour moi, plutôt une hyperexcitation de tous les jours tant que les résultats ne sont pas tombés, et un méga pic d'adrénaline quand je vois le mail dans la boîte. Que j'ouvre immédiatement. Ensuite, si c'est un refus, je trépigne de rage en cherchant pourquoi mon texte a été refusé (chose absolument inconcevable ), genre ont-ils publié leurs potes, leurs frères et sœurs, leur banquier ? Il me faut une raison autre que mon texte.
Par contre, j'en ai un peu honte, mais quand je suis prise, plus rien, plus d'excitation : je suis contente, mais je ne ressens pas ce plaisir et cette tension que je ressens dans l'attente du résultat, tout retombe comme un soufflé et je dois chercher un autre AT pour trouver mon shoot d'adrénaline.

Quant à Silence, méfie-toi : tu fais partie de ces auteurs qui n'ont pas besoin de participer pour être sélectionnés, on vient te chercher directement.

Je me sens à peine blasé en comparaison... Dès mes 1ers AT, il me semble que j'étais assez neutre déjà, côté attente. Bien sûr, il y a ce coup de pression à la réception du mal. Mais entre l'envoi du texte et ce fameux mail, c'est un peu le désert de mon côté. Je ne pense plus trop à l'AT, plein d'autres projets lui piquent la vedette dans ma tête. Si bien que, quand je reçois la réponse, je suis tellement préoccupé par mille autres trucs que la réponse me passe presque au-dessus (je veux dire que la joie d'une acceptation est très éphémère, et la déception d'un refus quasi inexistante).

Mes sensations sont proches de celles de Catherine.
Je vois la réponse, je ne l'ouvre pas tout de suite. J'attends le bon moment. J'essaie de me remémorer mon texte, ses chances d'être pris ou pas. Je me dis que ça ne cadre peut-être pas avec le thème. Enfin, quand j'ai presque accepté l'idée qu'il serait refusé pour de mauvaises raison, j'ouvre le mail. Et je lis.
Si c'est un refus, j'oublie les mauvaises raisons et j'essaies de trouver les bonnes. Car en réalité, il y a toujours de très bonnes raisons de refuser un texte. Elles ne sont pas toujours exprimées alors il faut prendre du recul.
Si c'est accepté, je suis super content. Et je me demande si c'est lié à la qualité de mon texte ou plutôt à son accord avec la thématique ou la ligne éditoriale de l'éditeur.
J'essaie de ne pas me reposer sur mes acquis, car ces acquis sont déterminés par des opinions très subjectives. J'ai publié quelques textes, et les retours me sont rarement favorables. Ca permet de relativiser.

Raven a écrit:j'en ai un peu honte, mais quand je suis prise, plus rien, plus d'excitation

Ah c'est moche ! Tu as pensé à voir un sexologue ?

... effectivement, vu comme ça, c'est tout de suite moins affriolant

Pala !

Bon, mine de rien, il va falloir qu'on se cale avec Cath pour faire le point, j'ai compté et dans notre pré-sélection on est déjà à 310.000 signes au sommaire, alors je crois que ça va être dur de caser les 5-6 autres textes en balance... Il va falloir resserrer les choix.

Ouch! Vous visez combien de signes? Bon courage pour choisir!

Elle ne veut absolument pas d'une antho en sept tomes. Pourtant, j'ai bien argumenté. Je lui ai dit que Harry Potter faisait sept tomes, ainsi que la Tour sombre (si l'on ne compte pas son faux huitième). Mais rien à faire.
Mais franchement, c'est dur de faire des choix alors qu'il reste pas mal de bons textes en balance. Et pourtant, je vais batailler pour un texte que j'ai vraiment adoré. Et je sens qu'elle va batailler pour un autre.
On verra.

A moins de vous lancer dans une antho annuelle comme Otherlands Continuum !

Bonne idée Pala !!

310 000 sec, en format poche, ça donne dans les 400 pages (presque 500 avec une marge énorme), c'est pas déconnant.
En format moyen ou grand (les formats souvent utilisés pour des antho), ça doit ramener le tout dans les 300 pages, voire 400 et quelques dans le pire des cas.

(Oui, je suis spécialiste à mes heures perdues des conversions nombre de SEC/mots/pages selon les formats).

Oh ben ça va, on peut mettre 600 pages en format A5 non ?

Par contre, je me disais que les lecteurs en aurait peut-être un peu marre de lire Elyranthe par ci Elyranthe par-là

Comment vont les pourparlers? Pas trop violents j'espère

Déjà Cath m'envoie une liste avec des textes auxquels j'ai (selon elle) envoyé un OUI à l'auteur alors qu'ils sont même pas dans ma liste Ensuite elle change ses choix (eh oui, son éternelle incapacité à choisir ), donc des textes surlignés en vert (pour lesquels je veux bien réviser mon jugement) se retrouvent soudain en orange (pour du orange, je relis pas le texte moi).

Je vais revoir tout ça dimanche, là j'étais dans les pourparlers avec l'imprimeur pour nos prochaines publis.

Une antho annuelle ? Quand il faut 6 mois pour lire les textes ? Je veux bien, mais que les années bissextiles alors

Mélodie : le but était précisément que le mot Elyranthe se grave dans la tête des lecteurs et des auteurs, d'où ce thème. On ne nous oubliera pas^^ (et c'est pas plus lassant que les AT avec mots imposés comme Piptarquie).

Eh mais je me suis référée au tableau Excell et sa colonne "réponse envoyée". Normalement je ne me suis pas gourrée, le premier bloc de ma liste récapitulative, ce sont ces textes-là. Ensuite, les quatre textes sur lesquels, on est presque décidées. Puis un texte qui devrait se rajouter et un texte pour lequel je bataille férocement. Et doit pas y avoir de textes orange passés en vert. Le contraire, oui.
Mais c'est sûr, je peux m'être embrouillée.
Faut pas croire, on avance quand même.