Un secret bien au chaud

Une belle participation, si tu veux mon avis.
Ceci dit, comme beaucoup, j'ai regretté que le court signage ne t'aies pas permis de développer certains aspects de ton texte (l'évolution de ton personnage, par exemple, sa prise de conscience du pouvoir qui l'habite, la fin un peu précipitée). C'est d'autant plus dommage que ta plume toujours affûtée et accrocheuse en diable convient très bien à ce genre de textes courts et percutants. J'ai beaucoup apprécié l'accroche de ton récit et la facilité avec laquelle tu nous esquisses le portrait psychologique de cette fillette "pas comme les autres". Son handicap, la solitude qui en résulte, etc.
Malheureusement, la conclusion arrive trop vite et il manque un peu de liant entre les différentes saynètes. Ceci dit, avec une ou deux pages supplémentaires, je suis sûr que tu aurais matière à en faire un putain de truc !
J'ai bien aimé la touche dérangeante dans l'avant-dernier paragraphe, à laquelle on ne s'attend absolument pas. Mention spéciale également pour la gerbe de fleurs embrasées : superbe image, puissante et évocatrice à la fois

Spoiler:

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Du bon Zaroff dans l'exécution, donc, mais qui ne tient pas toutes ses promesses à cause du manque du développement et du final un brin trop précipité. Dommage...

Merci Tak. Il est vrai que ce format ne me convient guère. Mais je tente.

Zaroff a écrit:Merci Tak. Il est vrai que ce format ne me convient guère. Mais je tente.

Dis pas ça, tu peux être très bon sur du court : j'ai encore en tête tes petits boulets de canon du dernier Violences. Mais il est vrai que là c'est du court avec thème imposé+deadline assez courte elle aussi. Les contraintes sont multiples, ça joue pas mal.

Une très agréable variation sur le thème classique

Spoiler:

Merci à toi.

Vraiment un excellent récit qui prend aux tripes dès les premiers mots. Certes King à écrit "Charlie" également, mais ta façon de traiter le récit est vraiment bien choisie, forte et implacable.
J'ai vraiment apprécié, et pour un écrit aussi court, ça donne quand même un sacré contenu, bravo Zaroff !

Merci Paulux. Tu me fais chaud au coeur.

Encore une fois, Amaranth résume mon sentiment. Du coup, je n'ai rien à dire de plus que : "j'ai vraiment apprécié ce texte, malgré sa brièveté".

Merci ma cocotte.

Catherine Robert a écrit:Encore une fois, Amaranth résume mon sentiment. Du coup, je n'ai rien à dire de plus que : "j'ai vraiment apprécié ce texte, malgré sa brièveté".

Les femmes disent souvent ça à Zaroff, " J'ai aimé, mais ton texte est trop court"... Ah, non, c'est pas "ton texte" qu'elles disent, en fait...

Bien sûr. Jaloux, va.

Salut, en lisant la fin de ton texte son titre en devient trash.
Je ne sais pas si ce thème est classique, mais je crois les commentaires précédents. Le début est pas mal et on rentre repaidement dans l'intrigue... La fin en revanche est moins chaleureuse, cela dit. Lol

Mais ce secret, est bien élaboré, car c'est un sujet piquant que tu abordes avec une facilité deconcertante que ça choc moins... Quoi ça peut soulever d'étrange questions sur ce thème brûlant.

J'ai apprécié cette lecture, merci.

A bientôt.

Merci à toi.

Ah ah ! J'avais envie de traiter le thème de l'autocombustion spontanée, mais je n'ai pas trouvé sous quel angle l'attaquer. Ici, mine de rien, tu y fais allusion, mais en traitant de la pyrokynésie : joli doublé pour ce qui est de la thématique imposée.
La référence à King est clairement assumée, mais tu t'en affranchis en parvenant à y ajouter un côté bien plus glauque avec cette chute. Chute que j'ai adorée, malheureusement la transition ("La fillette tomba dans une profonde dépression. Son père vint la border tous les soirs durant des mois.") est un peu expédiée à cause de la limite de signage, dommage : amener ça un poil plus lentement renforcerait le côté dramatique. Quant à la toute fin, le doute qui persiste, le côté héréditaire du phénomène, rien à dire.
Niveau psychologie, c'est bien amené : le classique rejet de la différence, la frustration du handicap, la rancœur qui se mue en haine, attisée par le jeune âge, c'est logique, bien ancré dans la réalité. L'escalade des "tests", à égale mesure de l'escalade du plaisir ressenti, est bien rendue. Même le passage à la station-service est logique, pas exagéré : il est on ne peut plus normal à cet âge-là de souhaiter la mort des gens qui nous ont blessés, alors quand en plus on a les moyens de passer à l'acte impunément...

Un excellent texte, un poil à l'étroit dans son format, avec une double excellente chute. Moi, j'adore.

Merci ma belle. Moi aussi, je pensais prendre mon temps pour relater les déviances du père. Mais, comme tu le dis, pas assez de marge pour tout traiter correctement.