Début de roman (texte retiré)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: Concours N°12 : ATHEMATHIQUE
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Début de roman (texte retiré)
Pour ma première participation à un concours de l'écritoire des ombres, je choisis un texte qui n’est pas nouveau… l’idée de base correspond à un petit texte écrit au début des années 90 quand j’ai découvert la complainte dont il est question. J’avais commencé à le réécrire en 2011 en ajoutant l’idée du livre incomplet mais avais laissé tomber. Puis lors des 24 heures de la nouvelle 2016, je l’ai vraiment repris
En plus il a un léger défaut pour une nouvelle : il y a quelques notes indispensables.
Le texte de la nouvelle n'est plus disponible pour cause de publication .
- Attention spoiler:
- http://24hdelanouvelle.org/2016/05/debut-de-roman/
et aussi la complainte chantée https://www.youtube.com/watch?v=V0IbzMGTND0
En plus il a un léger défaut pour une nouvelle : il y a quelques notes indispensables.
Le texte de la nouvelle n'est plus disponible pour cause de publication .
Dernière édition par mémoiredutemps le Jeu 13 Sep 2018 - 19:21, édité 4 fois
Re: Début de roman (texte retiré)
Je ne sais pas si un début de roman peut entrer dans le cadre de notre concours. J'attends l'avis de mes collègues avant de donner suite à ton post. Combien de signes fait ton récit ?
Re: Début de roman (texte retiré)
Non, ce n'est pas un début de roman, c'est le titre de ma nouvelle et la longueur est indiquée dans l'en-tête du fil.
Re: Début de roman (texte retiré)
Je l'ai téléchargé et lu en suivant. Très bonne lecture, mais je vais d'abord l'imprimer avant de détailler un peu plus mon avis.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Début de roman (texte retiré)
mémoiredutemps a écrit:Non, ce n'est pas un début de roman, c'est le titre de ma nouvelle et la longueur est indiquée dans l'en-tête du fil.
Okay, désolé. Ta nouvelle fait 18 000 signes. C'est le titre qui m'a trompé. Je valide ta participation.
Re: Début de roman (texte retiré)
Bravo ! Tu as réussi à installer une ambiance intéressante, digne des écrivains du XIXème, mystérieuse à petites touches autour de ce livre qui s'invite malgré la narratrice. J'ai pensé à Henri James pour l'élégance de ton écriture.
La deuxième partie nous plonge encore plus dans l'étrange avec cette forêt... Je n'en dirai pas plus à ce sujet; ce serait dévoiler l'histoire. Pourtant, j'aurais aimé une partie intermédiaire car j'ai deviné trop vite ce qui allait se passer.
Une romancière qui enquête sur une "autre" romancière : quel beau thème très bien traité !
Après ta participation, il va être difficile pour les courageux candidats à venir (dont moi-même) d'atteindre les premières places. Bonne chance ^^
La deuxième partie nous plonge encore plus dans l'étrange avec cette forêt... Je n'en dirai pas plus à ce sujet; ce serait dévoiler l'histoire. Pourtant, j'aurais aimé une partie intermédiaire car j'ai deviné trop vite ce qui allait se passer.
Une romancière qui enquête sur une "autre" romancière : quel beau thème très bien traité !
Après ta participation, il va être difficile pour les courageux candidats à venir (dont moi-même) d'atteindre les premières places. Bonne chance ^^
Re: Début de roman (texte retiré)
Merci Perroccina et Françoise, tu m’as donné deux idées et… tu me fais rougir Je n'ai que lu "le tour d'écrou" de cet auteur mais j'avais adoré car c'est ça le fantastique pour moi, laisser libre le lecteur de faire un choix entre ce qu'il voit, ce qu'il croit et ce que la raison suggère.
Autrement je mettrai dans mon premier post le lien vers la première version des 24h de la nouvelle,
- Spoiler:
- J'ai été très impressionnée par le film de Jacques Tourneur "Rendez-vous avec la peur" où les producteurs ont imposé que le monstre soit montré... Wikipedia : "Jacques Tourneur ne voulait pas que l'on voit le monstre au début et à la fin du film, c'était une idée du producteur Hal E. Chester. Ce que voulait Tourneur, c'était que l'on insère à la fin du film, lors de la scène à la gare, quatre images du monstre tuant Karswell, et les spectateurs se seraient demandé s'ils avaient vraiment vu cette image1."
Sans cela, le film aurait été le chef d’œuvre du film fantastique, là où on tremble tout au long en se disant « pourvu que ce ne soit pas vrai » et pourtant à la fin on ne sait plus où est la réalité et l’irréel
Autrement je mettrai dans mon premier post le lien vers la première version des 24h de la nouvelle,
- Attention spoiler:
- http://24hdelanouvelle.org/2016/05/debut-de-roman/
la fin est totalement différente, un peu bâclée car j’étais en retard sur mon planning.
Depuis j’ai retravaillé énormément cette seconde partie et cette fin car je veux montrer qu’elle se sent naturellement autant femme que biche, qu’elle n’est pas vraiment surprise de sa transformation qui lui apparaît comme sa seconde nature et bien sûr une fin ambiguë et ouverte. Quant à son insuccès pour l’instant, j’ai l’habitude, quelques uns de mes textes attendent longtemps et puis soudain j’ai plusieurs réponses positives alors que je n’ai souvent presque rien modifié On m’a même révélé que c’était un de mes autres textes envoyés ("L'ombre noire") qui avait parfois suscité des débats et même une fois été la cause du retard dans les résultats.
Re: Début de roman (texte retiré)
Joli texte, plein de poésie. Je trouve quand même qu'il faut éviter les notes en bas de page au possible : les expressions en alsacien n'apportent rien à l'histoire, elles auraient put être directement en français. La conclusion est un peu trop prévisible :
- Spoiler:
- La transformation de la narratrice en biche
- Spoiler:
- Des gens (Des satanistes ?) chassent les biches en sachant qu'il s'agit de femmes transformées ?
- Spoiler:
- Renaud vient délivrer sa sœur ?
Re: Début de roman (texte retiré)
Merci de ton avis, pour les notes, j’y suis obligée pour deux choses :
- le texte de la complainte
- la prononciation du prénom de mon héroïne (que je ne peux changer pour une raison perso).
Il m’arrive d’utiliser des mots ou des phrases écrits dans une autre langue, parfois je m’arrange pour en donner la signification à la suite (ici par exemple https://ecrirelirepenser.com/2016/02/21/la-gloire-de-rayo-memoire-du-temps/ ), là, ce n’est pas possible cela couperait la lecture. Je me souviens par contre avoir lu un texte au CDL Nouveau Monde truffé de mots espagnols sans traduction et en regardant dans un dico je n’ai pas souvent trouvé un sens concordant au texte, ma note s’en est ressentie, un texte doit être compréhensible, il vaut mieux soit choisir des mots facilement compréhensibles, soit les expliquer dans le corps du texte, soit faire une note.
… et une troisième : j’ai vécu en Alsace, les vieux "natifs" dans les villages mélangent couramment alsacien, français et allemand quand ils parlent. C’est particulier et c’est ce que je veux rendre : ce mélange unique en France.
- le texte de la complainte
- la prononciation du prénom de mon héroïne (que je ne peux changer pour une raison perso).
Il m’arrive d’utiliser des mots ou des phrases écrits dans une autre langue, parfois je m’arrange pour en donner la signification à la suite (ici par exemple https://ecrirelirepenser.com/2016/02/21/la-gloire-de-rayo-memoire-du-temps/ ), là, ce n’est pas possible cela couperait la lecture. Je me souviens par contre avoir lu un texte au CDL Nouveau Monde truffé de mots espagnols sans traduction et en regardant dans un dico je n’ai pas souvent trouvé un sens concordant au texte, ma note s’en est ressentie, un texte doit être compréhensible, il vaut mieux soit choisir des mots facilement compréhensibles, soit les expliquer dans le corps du texte, soit faire une note.
… et une troisième : j’ai vécu en Alsace, les vieux "natifs" dans les villages mélangent couramment alsacien, français et allemand quand ils parlent. C’est particulier et c’est ce que je veux rendre : ce mélange unique en France.
- Attention spoiler:
- Ma conclusion est prévisible, oui, surtout que je cite la complainte au début, j’ai écrit cela ainsi car le suspense ne réside pas dans cette transformation, mais ce que deviennent les victimes après.
"Des gens (Des satanistes ?) chassent les biches en sachant qu'il s'agit de femmes transformées ?" je n’en sais rien et n’en dis rien, c’est ce que dit un peu la légende… et les "satanistes" sont des croyances apparues récemment dans cette forêt dont ont parlé les journaux locaux sans en préciser plus. Surtout qu’on peut lire ma nouvelle autrement : elle s’est endormie, a rêvé (semi-éveillée comme ça arrive parfois ?) et c’est l’appel de son frère qui l’a éveillée complètement…
" Renaud vient délivrer sa sœur ? " : peut-être oui (après avoir zigouillé les ravisseurs ?), ou au contraire est-il complice ? Ou alors ce n’est qu’un rêve ?
Re: Début de roman (texte retiré)
Ok, tu as le droit de laisser une fin ouverte, je trouve ça tout à fait respectable !
Cette histoire serait donc basée sur une légende authentique d'Alsace ? Je demande ça parce que je ne savais pas si tu avais inventé l'histoire de la femme-biche ou si elle existait déjà.
Le texte de la complainte, il serait peut-être préférable de le mettre en ouverture de l'histoire, en exergue plutôt qu'en appendice. Pour le langage local, oui, Je ne suis passé qu'une fois en Alsace, mais je l'ai constaté. Je peu comprendre que tu veuilles rendre une certaine ambiance mais ça alourdit un peu le texte sans amener à l'histoire de mettre des notes en bas de page.
Je ne veux pas non plus laisser penser que je n'ai pas aimé : il se dégage de ce texte un parfum de légende, comme ceux des chansons de Malicorne, ou, je citerai aussi le groupe Ange.
Cette histoire serait donc basée sur une légende authentique d'Alsace ? Je demande ça parce que je ne savais pas si tu avais inventé l'histoire de la femme-biche ou si elle existait déjà.
Le texte de la complainte, il serait peut-être préférable de le mettre en ouverture de l'histoire, en exergue plutôt qu'en appendice. Pour le langage local, oui, Je ne suis passé qu'une fois en Alsace, mais je l'ai constaté. Je peu comprendre que tu veuilles rendre une certaine ambiance mais ça alourdit un peu le texte sans amener à l'histoire de mettre des notes en bas de page.
Je ne veux pas non plus laisser penser que je n'ai pas aimé : il se dégage de ce texte un parfum de légende, comme ceux des chansons de Malicorne, ou, je citerai aussi le groupe Ange.
Re: Début de roman (texte retiré)
Oui, c’est une légende dans certaines régions notamment l’Alsace ce qui a donné la complainte reprise par plusieurs groupes, celle de Malicorne étant un peu différente : le premier ver et le fait qu’ils ne citent pas Marguerite alors que celle de Tri-Yann et d’un autre groupe oublient ce premier ver et la cite.
J’ai commencé cette nouvelle il y a longtemps car c’est une légende troublante (l’inceste avec viol sans le dire vraiment ?). La mettre en exergue ? Je ne sais pas, demander à Malicorne son accord si elle est publiée ? Oui sans doute..
Paladin
J’ai commencé cette nouvelle il y a longtemps car c’est une légende troublante (l’inceste avec viol sans le dire vraiment ?). La mettre en exergue ? Je ne sais pas, demander à Malicorne son accord si elle est publiée ? Oui sans doute..
Paladin
Re: Début de roman (texte retiré)
En même temps, c'est une chanson traditionnelle, elle n’appartient pas à Malicorne ou Tri Yann. Ces vieilles chansons et leurs légendes énigmatiques me touchent.
Le thème de la biche blanche qui est aussi une femme est très répandu, on le trouve dans les légendes celtiques en particulier, mais souvent celui qui se met à poursuivre cet animal se retrouve entraîné au royaume des fées. On retrouve ce sujet dans l'histoire de Thomas le Rimeur... Je m'en étais inspiré pour une histoire de fantasy urbaine : Passages, mais là, je deviens hors-sujet...
Le thème de la biche blanche qui est aussi une femme est très répandu, on le trouve dans les légendes celtiques en particulier, mais souvent celui qui se met à poursuivre cet animal se retrouve entraîné au royaume des fées. On retrouve ce sujet dans l'histoire de Thomas le Rimeur... Je m'en étais inspiré pour une histoire de fantasy urbaine : Passages, mais là, je deviens hors-sujet...
Re: Début de roman (texte retiré)
Bonjour Mémoire,
Je profite de quelques moments libres pour lire les textes du concours aujourd'hui. Après avoir lu et commenté la nouvelle de Malossep, il était logique de poursuivre par la tienne. Alors, je ne sais jamais comment dire ces choses, mais, non, je n'ai absolument pas accroché, pardonne-moi. S'agissant d'un commentaire par ailleurs fort peu enthousiaste, il m'est nécessaire de préciser les tenants et les aboutissants de mon point de vue.
Il y a le thème tout d'abord et cette histoire de biche blanche. Pourquoi pas. C'est presque un classique de la littérature finalement. La traque d'un animal immaculé et la grande question de savoir ce qui se cache derrière cet animal. Cela m'a fait penser au Lai de Lanval. Mais, je n'ai jamais réellement accroché à ce genre et il était par conséquent difficile de me passionner sur ce thème. Les déclencheurs avec le livre laissé dans le parc, le rendez-vous qui ne se passe pas bien, ne m'ont pas non plus paru des plus pertinents. Je suis, par ailleurs resté complètement extérieur à ton style d'écriture que j'ai trouvé très descriptif. Comme Paladin, j'ai trouvé que les notes de bas de page n'apportaient rien sinon peut-être de me sortir un peu plus du récit (la note de bas de page appelle la vérification de ce qui est mis dans ces notes, résultats cela implique des allers-retours entre les notes et le récit et le récit et les notes). Certaines images m'ont semblé étranges, comme celle de la biche et du vélo, etc.
Finalement ce qui me gène le plus, c'est le manque de dynamisme de l'ensemble. Le côté statique du récit, conféré tant par le thème que par le traitement de ce dernier (manière d'entrer dans le sujet, peu de dialogue, beaucoup de descriptions, caractère linéaire de la narration) et le style utilisé en l'espèce (la scène de la chasse par ailleurs emploie énormément le verbe avoir, ce qui alourdit l'ensemble et lui fait perdre en fluidité).
Du coup, la fin de la nouvelle n'a guère suscité de surprise ou d'intérêt en ce qui me concerne et tu m'en vois désolé. Le 'problème' n'est pas tant finalement que l'on comprend assez rapidement ce qu'il va advenir de la narratrice, mais qu'une fois arrivé le dernier mot le lecteur que je suis n'éprouve aucun sentiment particulier pour ton héroïne.
Sans doute un thème aussi classique aurait-il mérité une narration plus moderne, ne serait-ce que pour briser les codes. Mais encore une fois Mémoire, sache que ce n'est que mon point de vue, lequel est par ailleurs très largement contrebalancé par les propos de Françoise notamment...
Je profite de quelques moments libres pour lire les textes du concours aujourd'hui. Après avoir lu et commenté la nouvelle de Malossep, il était logique de poursuivre par la tienne. Alors, je ne sais jamais comment dire ces choses, mais, non, je n'ai absolument pas accroché, pardonne-moi. S'agissant d'un commentaire par ailleurs fort peu enthousiaste, il m'est nécessaire de préciser les tenants et les aboutissants de mon point de vue.
Il y a le thème tout d'abord et cette histoire de biche blanche. Pourquoi pas. C'est presque un classique de la littérature finalement. La traque d'un animal immaculé et la grande question de savoir ce qui se cache derrière cet animal. Cela m'a fait penser au Lai de Lanval. Mais, je n'ai jamais réellement accroché à ce genre et il était par conséquent difficile de me passionner sur ce thème. Les déclencheurs avec le livre laissé dans le parc, le rendez-vous qui ne se passe pas bien, ne m'ont pas non plus paru des plus pertinents. Je suis, par ailleurs resté complètement extérieur à ton style d'écriture que j'ai trouvé très descriptif. Comme Paladin, j'ai trouvé que les notes de bas de page n'apportaient rien sinon peut-être de me sortir un peu plus du récit (la note de bas de page appelle la vérification de ce qui est mis dans ces notes, résultats cela implique des allers-retours entre les notes et le récit et le récit et les notes). Certaines images m'ont semblé étranges, comme celle de la biche et du vélo, etc.
Finalement ce qui me gène le plus, c'est le manque de dynamisme de l'ensemble. Le côté statique du récit, conféré tant par le thème que par le traitement de ce dernier (manière d'entrer dans le sujet, peu de dialogue, beaucoup de descriptions, caractère linéaire de la narration) et le style utilisé en l'espèce (la scène de la chasse par ailleurs emploie énormément le verbe avoir, ce qui alourdit l'ensemble et lui fait perdre en fluidité).
Du coup, la fin de la nouvelle n'a guère suscité de surprise ou d'intérêt en ce qui me concerne et tu m'en vois désolé. Le 'problème' n'est pas tant finalement que l'on comprend assez rapidement ce qu'il va advenir de la narratrice, mais qu'une fois arrivé le dernier mot le lecteur que je suis n'éprouve aucun sentiment particulier pour ton héroïne.
- Une question ?:
- À dire vrai, l'idée de la biche blanche et la relation de Renaud et de sa soeur aurait pu ouvrir une sorte de voie vers un sous-thème tel que celui de l'inceste par exemple. Sans vouloir forcer le trait, une biche immaculée, ne serait-ce pas un symbole de pureté ? Et le fait que son frère soit chasseur, ne pourrions-nous pas en faire une sorte de lien malsain envers sa soeur ? C'est juste une question que je me suis posée après coup.
Sans doute un thème aussi classique aurait-il mérité une narration plus moderne, ne serait-ce que pour briser les codes. Mais encore une fois Mémoire, sache que ce n'est que mon point de vue, lequel est par ailleurs très largement contrebalancé par les propos de Françoise notamment...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Début de roman (texte retiré)
Merci de ton avis Silence, je sais très bien que mes textes ne plaisent pas à tous... mais ce que craint l'écrivaine est l'indifférence, pas la critique. Même si je change de style assez souvent, certains n'aimeront pas ce que j'écris que ce soit le sujet, la manière de le traiter ou même le type de sujet et ce texte n’appartient pas à mon genre de prédilection, la fable commençant dans l’humour déjanté et se terminant en drame... mais je sais aussi que, participant au CDL Nouveau Monde et auparavant à des jurys, il arrive que des textes réussissent à faire l’unanimité, c’est rare toutefois.
Ici, j’ai choisi la première personne du passé, c’est inévitablement un point de vue subjectif dans lequel l’auteur s’implique forcément même s’il y a toujours une certaine distance.
Toutefois certains éléments du texte me sont personnels : j’ai un de mes amis écrivain français qui a vu un de ses écrits joué au théâtre à Montréal, mon éditeur est québécois et un autre éditeur québécois était prêt à publier ma novella (qui pourrait être adaptable au théâtre… il y a 80% de dialogues !) à condition que je la rende politiquement correcte (j’ai refusé bien sûr). Je suis en partie alsacienne/allemande, j’ai vécu en Alsace et l’histoire de la machine à écrire est véridique, j’ai tapé mes premiers textes sur la vieille Remington de mon père. Et enfin ma mère aurait dû s’appeler Margit.
J’ai choisi de débuter sur un petit mystère : on lui a remis/confié un livre et pas n’importe lequel, un roman qui raconte une histoire vécue mais plus qu’inhabituelle. Tout au long je n’apporte pas de certitudes, pas de vérités et comme j’ai répondu à Paladin, toute la fin peut être interprétée comme un rêve semi-éveillé.
Parfois je suis très descriptive, parfois je vais à l’essentiel, c’est selon le sujet, selon mon humeur, selon ce que je souhaite que le lecteur ressente.
J’ai dit pourquoi ces notes : deux sont indispensables et je pense que mettre dans le corps du texte la manière de prononcer Margit ne conviendrait pas, cela couperait bien plus la lecture.
Pour les dialogues, cela dépend du texte, parfois on me reproche de trop en mettre. J’aurai pu en insérer au début, avec son frère ou l’aubergiste, mais cela allongerait le texte au détriment justement des descriptions et de l’avancée de l’intrigue.
Je ne comprends pas du tout ta remarque "(la scène de la chasse par ailleurs emploie énormément le verbe avoir, ce qui alourdit l'ensemble et lui fait perdre en fluidité). " Je ne crois pas avoir abusé du verbe avoir non auxiliaire, par contre une partie est au plus que parfait… Cette utilisation d’avoir ou être non auxiliaires est une des remarques que je fais le plus souvent en tant que bêta-lectrice, quel dommage de ne pas utiliser la richesse du français !
J’ai choisi d’être classique dans ma rédaction pour donner une certaine ambiance, habituellement j’ose beaucoup en flirtant avec les limites du français mais le terme " narration plus moderne ", je ne comprends pas trop ce que tu entends par là ?
Mais j’ai retenu… j’ai déjà un peu modifié grâce à Françoise, je pense ajouter, suite à tes remarques, un peu plus de descriptions : les deux femmes Margit et Margot
Ici, j’ai choisi la première personne du passé, c’est inévitablement un point de vue subjectif dans lequel l’auteur s’implique forcément même s’il y a toujours une certaine distance.
Toutefois certains éléments du texte me sont personnels : j’ai un de mes amis écrivain français qui a vu un de ses écrits joué au théâtre à Montréal, mon éditeur est québécois et un autre éditeur québécois était prêt à publier ma novella (qui pourrait être adaptable au théâtre… il y a 80% de dialogues !) à condition que je la rende politiquement correcte (j’ai refusé bien sûr). Je suis en partie alsacienne/allemande, j’ai vécu en Alsace et l’histoire de la machine à écrire est véridique, j’ai tapé mes premiers textes sur la vieille Remington de mon père. Et enfin ma mère aurait dû s’appeler Margit.
J’ai choisi de débuter sur un petit mystère : on lui a remis/confié un livre et pas n’importe lequel, un roman qui raconte une histoire vécue mais plus qu’inhabituelle. Tout au long je n’apporte pas de certitudes, pas de vérités et comme j’ai répondu à Paladin, toute la fin peut être interprétée comme un rêve semi-éveillé.
Parfois je suis très descriptive, parfois je vais à l’essentiel, c’est selon le sujet, selon mon humeur, selon ce que je souhaite que le lecteur ressente.
J’ai dit pourquoi ces notes : deux sont indispensables et je pense que mettre dans le corps du texte la manière de prononcer Margit ne conviendrait pas, cela couperait bien plus la lecture.
Pour les dialogues, cela dépend du texte, parfois on me reproche de trop en mettre. J’aurai pu en insérer au début, avec son frère ou l’aubergiste, mais cela allongerait le texte au détriment justement des descriptions et de l’avancée de l’intrigue.
Je ne comprends pas du tout ta remarque "(la scène de la chasse par ailleurs emploie énormément le verbe avoir, ce qui alourdit l'ensemble et lui fait perdre en fluidité). " Je ne crois pas avoir abusé du verbe avoir non auxiliaire, par contre une partie est au plus que parfait… Cette utilisation d’avoir ou être non auxiliaires est une des remarques que je fais le plus souvent en tant que bêta-lectrice, quel dommage de ne pas utiliser la richesse du français !
J’ai choisi d’être classique dans ma rédaction pour donner une certaine ambiance, habituellement j’ose beaucoup en flirtant avec les limites du français mais le terme " narration plus moderne ", je ne comprends pas trop ce que tu entends par là ?
Mais j’ai retenu… j’ai déjà un peu modifié grâce à Françoise, je pense ajouter, suite à tes remarques, un peu plus de descriptions : les deux femmes Margit et Margot
Re: Début de roman (texte retiré)
Les notes ne m'ont absolument pas dérangé, bien au contraire (j'adore ce type de renvois érudits).
Un texte bien écrit et intéressant, prenant même par moments, mais auquel je reprocherai une fin par trop ambiguë (je suis navré d'écrire que je fais partie des "lecteurs (qui) ne comprennent pas la chute qui est voulue ouverte." )
Cela ne me gêne pas lorsqu'il s'agit de ce que Louis Vax appelait le "fantastique pur", oscillant entre une explication naturelle (par exemple, folie du narrateur) et une explication surnaturelle (cf. "Le Horla" et "La Vénus d'Ille").
Ici, je ne comprends tout simplement pas la conclusion.
J'ai d'autant plus de mal à formuler ces réserves que ta nouvelle a un extraordinaire potentiel.
Un texte bien écrit et intéressant, prenant même par moments, mais auquel je reprocherai une fin par trop ambiguë (je suis navré d'écrire que je fais partie des "lecteurs (qui) ne comprennent pas la chute qui est voulue ouverte." )
Cela ne me gêne pas lorsqu'il s'agit de ce que Louis Vax appelait le "fantastique pur", oscillant entre une explication naturelle (par exemple, folie du narrateur) et une explication surnaturelle (cf. "Le Horla" et "La Vénus d'Ille").
Ici, je ne comprends tout simplement pas la conclusion.
- Spoiler:
- Le frère est-il une sorte de Barbe bleue s'apprêtant à tuer Margit ? Margit a-t-elle rêvé les événements qui précèdent ? Les personnages ont-ils été précipités dans une dimension parallèle ou sont-ils condamnés à revivre, de manière cyclique, certaines horreurs ? À moins qu'il ne soit ici question de réincarnation ?
J'ai d'autant plus de mal à formuler ces réserves que ta nouvelle a un extraordinaire potentiel.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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