Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°4 : Dans la maison
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Un texte vraiment pas mauvais, qui me fait un peu penser à la malédiction de la famille Osborn dans Spiderman (on a les références qu'on peut !)
Une mise en page plus aérée du texte aurait été bienvenue. Mais à part ça, c'est plutôt bon !
Une mise en page plus aérée du texte aurait été bienvenue. Mais à part ça, c'est plutôt bon !
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Merci Paulux.
La mise en page originale était différente : il y avait notamment des alinéas. Lorsque j'ai effectué mon copier/coller, les alinéas avaient disparu. J'ai fait en sorte de les reprendre un par un. Lorsque j'ai appuyé sur "Envoyer", ma disposition est à nouveau passée à la trappe.
Si quelqu'un a une solution, je suis preneur...
Quant à ton analogie avec Spiderman, elle me plaît bien. Ici, le lapin blanc remplace le Bouffon vert.
La mise en page originale était différente : il y avait notamment des alinéas. Lorsque j'ai effectué mon copier/coller, les alinéas avaient disparu. J'ai fait en sorte de les reprendre un par un. Lorsque j'ai appuyé sur "Envoyer", ma disposition est à nouveau passée à la trappe.
Si quelqu'un a une solution, je suis preneur...
Quant à ton analogie avec Spiderman, elle me plaît bien. Ici, le lapin blanc remplace le Bouffon vert.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
- Spoiler:
- Idem pour moi, Blahom, du coup j'ai refait les alinéas avec des espaces (que je n'ai pas comptés dans le nombre de signes, évidemment.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
C'est ce que j'ai fait. Cela n'empêche pas le texte de reprendre systématiquement la forme qui était la sienne avant que je ne refasse les alinéas avec des espaces.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Assez d'accord avec ce qui précède.Paladin a écrit:Pas mal, mais, si l’utilisation des italiques permet de bien identifier les cauchemars, j'ai eu un peu de mal à différencier ce qui était du passé et du présent (Et en relisant, je vois qu'il n'y a quasiment que les cauchemars qui sont des souvenirs du passé)
Peut-être, dans la limite du nombre de signes imposés, aurais-tu pu moins développer les cauchemars (Juste des flashs : chambre rouge, sévices, et l'image du lapin) pour recentrer sur la recherche de cette chambre rouge, et sa découverte finale, avec un plus grand effet de surprise. Mais c'est facile à dire, et pas évident à faire. La conclusion est très bonne, par contre.
J'ai apprécié ma lecture, mais je trouve aussi le découpage perfectible. La description des deux cauchemars est très bonne, mais il me semble que ces séquences très rapprochées auraient eu davantage d'impact si tu avais diffusé les informations qu'elles contiennent de façon un peu plus progressive. Cela aurait permis un va-et-vient plus net entre passé et présent et peut-être une meilleure montée en puissance de l'angoisse. Il n'en reste pas moins que le texte est efficace et qu'il n'y a pas "tromperie sur la marchandise". Il n'y a pas de gants en cuir, pas de lame qui brille dans le noir, pas de tueur masqué, mais c'est bien d'un giallo qu'il s'agit. A ce titre, j'ai apprécié l'utilisation de la boîte à musique et la figure du lapin, deux symboles liés à l'enfance ici détournés de façon cruelle, comme dans certains des meilleurs films du genre.
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Merci Léonox.
À ce stade du concours, il apparaît que le problème principal réside dans la confusion effectuée par plusieurs lecteurs entre ce qui relève du passé et certains événements postérieurs. C'est ce qui revient le plus fréquemment dans les commentaires et il me faudra améliorer ce point si j'en ai le temps.
J'ai récemment eu tendance à me livrer à des "expériences" plus ou moins appréciées concernant le découpage de mes histoires - c'était déjà le cas lors du précédent concours - et cela donne des textes certes moins linéaires mais moins évidents. Je finirai bien par trouver le bon équilibre...
Je n'ai, en revanche, pas pu fignoler la progressivité des informations comme je l'aurais souhaité en raison de la brièveté du format.
"A ce titre, j'ai apprécié l'utilisation de la boîte à musique et la figure du lapin, deux symboles liés à l'enfance ici détournés de façon cruelle, comme dans certains des meilleurs films du genre."
C'était l'effet voulu et j'apprécie que ce point ait été relevé.
À ce stade du concours, il apparaît que le problème principal réside dans la confusion effectuée par plusieurs lecteurs entre ce qui relève du passé et certains événements postérieurs. C'est ce qui revient le plus fréquemment dans les commentaires et il me faudra améliorer ce point si j'en ai le temps.
J'ai récemment eu tendance à me livrer à des "expériences" plus ou moins appréciées concernant le découpage de mes histoires - c'était déjà le cas lors du précédent concours - et cela donne des textes certes moins linéaires mais moins évidents. Je finirai bien par trouver le bon équilibre...
Je n'ai, en revanche, pas pu fignoler la progressivité des informations comme je l'aurais souhaité en raison de la brièveté du format.
"A ce titre, j'ai apprécié l'utilisation de la boîte à musique et la figure du lapin, deux symboles liés à l'enfance ici détournés de façon cruelle, comme dans certains des meilleurs films du genre."
C'était l'effet voulu et j'apprécie que ce point ait été relevé.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Perso, le voyage a été immédiat. J'ai lu d'une traite sans buter sur le moindre détail que ce soit dans l'écriture, le déroulement, et l'horrible vérité.
C'est assez rare, je sors très vite d'un texte à la moindre pierre d'achoppement.
Tu as parfaitement réussi ton coup en évitant les pièges pourtant nombreux sur ce type de sujet.
Et la chute fait froid dans le dos.
Bon perso j'aurais préféré qu'il fasse cramer la baraque mais la poursuite du "jeu" est bien plus glaçante.
Félicitations.
C'est assez rare, je sors très vite d'un texte à la moindre pierre d'achoppement.
Tu as parfaitement réussi ton coup en évitant les pièges pourtant nombreux sur ce type de sujet.
Et la chute fait froid dans le dos.
Bon perso j'aurais préféré qu'il fasse cramer la baraque mais la poursuite du "jeu" est bien plus glaçante.
Félicitations.
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Géraldine, je ne te cacherai pas que ton commentaire m'est allé droit au cœur.
Merci.
Merci.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Pas de confusion dans les temps/scènes pour moi, tout m'a paru clair immédiatement. Peut-être que la confusion s'est faite après le 1er cauchemar pour certains lecteurs. La dernière phrase, en italique et au présent, concerne le personnage qui se réveille ("Lou émerge en hurlant de son cauchemar"). Selon la logique du texte, cette phrase devrait donc être au passé et sans italique. (Après, c'était peut-être voulu, question stylistique, car c'est vrai que l'enchainement au présent est vraiment bon).
Rien à redire de ce côté sinon.
On cerne vite l'histoire et où elle veut nous mener. La force du texte est plutôt du côté de ce qu'il décrit et du malaise que ça nous provoque. Sur ce coup, c'est plus que réussi.
J'aime bien la référence à Alice avec le lapin, tourné façon glauque
Après, je suis un peu partagé sur ce que tu as tenté de faire. Je me souviens vaguement qu'à l'époque, tu parlais d'un hommage aux giallo. C'est un bon hommage, on y retrouve bien le soin aux décors, aux jeux de lumières, et l'ambiance glauque. J'ai jamais été fan des giallo, sans savoir pourquoi (ces films réunissent, en théorie, tout ce que j'adore), mais là j'ai adoré, et l'hommage est parfaitement rendu à mes yeux.
Mais je me dis que, vu le peu de place permis pour écrire ce texte, tu as du coup sacrifier certaines info au profit de la description des décors et jeux d'ombres. On en sait finalement peu sur le personnage, par exemple.
D'un côté, ça donne une ambiance très réussie et prenante. De l'autre, ça donne l'impression de résumer un peu trop certains passages. Je sais pas trop qu'en penser du coup.
Si tu penses reprendre ce texte, hors concours et sans limitation de caractère, je pense que t'aurais de quoi faire une superbe novella en tout cas.
Dernier point qui me vient à l'instant : la pièce centrale de l'histoire est finalement un ensemble de panneaux en bois qu'on peut assemblés où on veut, si j'ai bien compris ? Si c'est bien ça, j'adore totalement. D'autres textes du concours ont déjà montré leur originalité par rapport à ce thème, mais là, je pense que ça surpasse tout sur ce critère.
Rien à redire de ce côté sinon.
On cerne vite l'histoire et où elle veut nous mener. La force du texte est plutôt du côté de ce qu'il décrit et du malaise que ça nous provoque. Sur ce coup, c'est plus que réussi.
J'aime bien la référence à Alice avec le lapin, tourné façon glauque
- Spoiler:
- Au début, je pensais même que le lapin était une déformation du mental du personnage. Qu'en gros, il se souvenait d'un lapin géant pour ne pas se souvenir de l'oncle, bien humain (quoi que pas dans tous les sens du terme), qui lui a fait ça. Ça rejoint la fuite de la réalité que les gens connaissent en cas de traumatisme grave, je crois. On se détache de la réalité et on oublie ou s'en souvient en modifiant des détails.
Mais le fait que ça soit un vrai costume est encore plus glauque. Et tes explications sur le fait que certains pédophiles se déguisent réellement pour rendre les témoignages non crédibles en a rajouté une couche dans le malsain. Je l'ignorais totalement, et ça rend la relecture de l'histoire encore plus sombre.
Après, je suis un peu partagé sur ce que tu as tenté de faire. Je me souviens vaguement qu'à l'époque, tu parlais d'un hommage aux giallo. C'est un bon hommage, on y retrouve bien le soin aux décors, aux jeux de lumières, et l'ambiance glauque. J'ai jamais été fan des giallo, sans savoir pourquoi (ces films réunissent, en théorie, tout ce que j'adore), mais là j'ai adoré, et l'hommage est parfaitement rendu à mes yeux.
Mais je me dis que, vu le peu de place permis pour écrire ce texte, tu as du coup sacrifier certaines info au profit de la description des décors et jeux d'ombres. On en sait finalement peu sur le personnage, par exemple.
D'un côté, ça donne une ambiance très réussie et prenante. De l'autre, ça donne l'impression de résumer un peu trop certains passages. Je sais pas trop qu'en penser du coup.
Si tu penses reprendre ce texte, hors concours et sans limitation de caractère, je pense que t'aurais de quoi faire une superbe novella en tout cas.
Dernier point qui me vient à l'instant : la pièce centrale de l'histoire est finalement un ensemble de panneaux en bois qu'on peut assemblés où on veut, si j'ai bien compris ? Si c'est bien ça, j'adore totalement. D'autres textes du concours ont déjà montré leur originalité par rapport à ce thème, mais là, je pense que ça surpasse tout sur ce critère.
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Murphy, merci pour ce commentaire détaillé.
"La dernière phrase, en italique et au présent, concerne le personnage qui se réveille ("Lou émerge en hurlant de son cauchemar"). Selon la logique du texte, cette phrase devrait donc être au passé et sans italique. (Après, c'était peut-être voulu, question stylistique, car c'est vrai que l'enchainement au présent est vraiment bon). "
Oui, c'était voulu, histoire d'abolir les frontières entre cauchemar et réalité et d'actualiser le réveil du personnage.
La place m'a manqué pour ce qui relève de la caractérisation et le thème du concours étant "Dans la maison", j'ai préféré décrire les cauchemars survenus en ce lieu. En cela, je demeure dans l'esprit du "giallo", les grands maîtres du genre étant généralement peu portés sur la direction d'acteurs (Bava, Argento, Fulci). J'ai écrit la phrase précédente en souriant, dans la mesure où je ne prétends bien sûr pas me mesurer aux grands noms cités plus haut...
"Dernier point qui me vient à l'instant : la pièce centrale de l'histoire est finalement un ensemble de panneaux en bois qu'on peut assemblés où on veut, si j'ai bien compris ? Si c'est bien ça, j'adore totalement. D'autres textes du concours ont déjà montré leur originalité par rapport à ce thème, mais là, je pense que ça surpasse tout sur ce critère."
Oui, les paravents et la lumière rouge permettent de modifier l'apparence et les dimensions de la pièce dans laquelle l'oncle torture l'enfant. Peut-être s'agit-il toujours de la même pièce, vraisemblablement une chambre, peut-être pas...
Voici à quoi pourrait ressembler le tonton lapin :
"La dernière phrase, en italique et au présent, concerne le personnage qui se réveille ("Lou émerge en hurlant de son cauchemar"). Selon la logique du texte, cette phrase devrait donc être au passé et sans italique. (Après, c'était peut-être voulu, question stylistique, car c'est vrai que l'enchainement au présent est vraiment bon). "
Oui, c'était voulu, histoire d'abolir les frontières entre cauchemar et réalité et d'actualiser le réveil du personnage.
La place m'a manqué pour ce qui relève de la caractérisation et le thème du concours étant "Dans la maison", j'ai préféré décrire les cauchemars survenus en ce lieu. En cela, je demeure dans l'esprit du "giallo", les grands maîtres du genre étant généralement peu portés sur la direction d'acteurs (Bava, Argento, Fulci). J'ai écrit la phrase précédente en souriant, dans la mesure où je ne prétends bien sûr pas me mesurer aux grands noms cités plus haut...
"Dernier point qui me vient à l'instant : la pièce centrale de l'histoire est finalement un ensemble de panneaux en bois qu'on peut assemblés où on veut, si j'ai bien compris ? Si c'est bien ça, j'adore totalement. D'autres textes du concours ont déjà montré leur originalité par rapport à ce thème, mais là, je pense que ça surpasse tout sur ce critère."
Oui, les paravents et la lumière rouge permettent de modifier l'apparence et les dimensions de la pièce dans laquelle l'oncle torture l'enfant. Peut-être s'agit-il toujours de la même pièce, vraisemblablement une chambre, peut-être pas...
Voici à quoi pourrait ressembler le tonton lapin :
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Nos deux textes ont beaucoup de points communs. C'est un truc de dingue. On serait pas sur la même longueur d'onde toi et moi par hasard ? XD
J'ai adoré ton texte, même si je suis pas sûre de comprendre une chose.
Bon en gros y a un esprit ou un truc de ce style qui prend possession des adultes et les obligent à faire du mal aux enfants. Mais je comprends pas vraiment ce qui arrivent aux enfants une fois qu'ils sont capturés par le lapin blanc, ou je suis pas sûre… J'ai peur d'être partie trop loin, ou peur d'avoir bien compris.
D'ailleurs je me demande aussi si l'oncle Tim s'est fait posséder, ou si finalement c'est bien lui qui fait du mal à Lou petit, et qui vient prendre possession de Lou adulte pour atteindre Jay.
Jolie photo. J'ai fait une aquarelle de mon lapin blanc hier en plus. On peut noter au moins une différence entre nos lapins. Le tien est bourreau, le mien est victime.
J'ai adoré ton texte, même si je suis pas sûre de comprendre une chose.
Bon en gros y a un esprit ou un truc de ce style qui prend possession des adultes et les obligent à faire du mal aux enfants. Mais je comprends pas vraiment ce qui arrivent aux enfants une fois qu'ils sont capturés par le lapin blanc, ou je suis pas sûre… J'ai peur d'être partie trop loin, ou peur d'avoir bien compris.
D'ailleurs je me demande aussi si l'oncle Tim s'est fait posséder, ou si finalement c'est bien lui qui fait du mal à Lou petit, et qui vient prendre possession de Lou adulte pour atteindre Jay.
Jolie photo. J'ai fait une aquarelle de mon lapin blanc hier en plus. On peut noter au moins une différence entre nos lapins. Le tien est bourreau, le mien est victime.
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
"Bon en gros y a un esprit ou un truc de ce style qui prend possession des adultes et les obligent à faire du mal aux enfants."
C'est une possibilité mais certainement pas une certitude... Les adultes qui font du mal aux enfants sont-ils forcément "possédés" ? C'est certes rassurant mais le mal n'est-il pas consubstantiel à l'humanité ?
L'oncle Tim était peut-être intrinsèquement mauvais. Peut-être a-t-il été "contaminé" ? N'aurait-il pas fait de mauvaises rencontres dans sa jeunesse ?
On raconte que les victimes de violences reproduisent ce qu'elles ont subi. Cela pourrait expliquer le comportement de Lou à la fin. Dans ce cas, ce serait inextricable et l'enfant serait lui aussi condamné à reprendre le flambeau.
L'intérêt de ce type d'histoire, c'est que chacun peut l'interpréter à sa façon.
"J'ai fait une aquarelle de mon lapin blanc hier en plus. On peut noter au moins une différence entre nos lapins. Le tien est bourreau, le mien est victime."
Victime un jour, bourreau le lendemain, telle pourrait être la morale de l'histoire, si tant est qu'il y ait une morale.
"Nos deux textes ont beaucoup de points communs. C'est un truc de dingue. On serait pas sur la même longueur d'onde toi et moi par hasard ?"
Certains parleraient de "coïncidence significative"...
L'essentiel est que tu aies apprécié ce texte.
Merci à toi.
C'est une possibilité mais certainement pas une certitude... Les adultes qui font du mal aux enfants sont-ils forcément "possédés" ? C'est certes rassurant mais le mal n'est-il pas consubstantiel à l'humanité ?
L'oncle Tim était peut-être intrinsèquement mauvais. Peut-être a-t-il été "contaminé" ? N'aurait-il pas fait de mauvaises rencontres dans sa jeunesse ?
On raconte que les victimes de violences reproduisent ce qu'elles ont subi. Cela pourrait expliquer le comportement de Lou à la fin. Dans ce cas, ce serait inextricable et l'enfant serait lui aussi condamné à reprendre le flambeau.
L'intérêt de ce type d'histoire, c'est que chacun peut l'interpréter à sa façon.
"J'ai fait une aquarelle de mon lapin blanc hier en plus. On peut noter au moins une différence entre nos lapins. Le tien est bourreau, le mien est victime."
Victime un jour, bourreau le lendemain, telle pourrait être la morale de l'histoire, si tant est qu'il y ait une morale.
"Nos deux textes ont beaucoup de points communs. C'est un truc de dingue. On serait pas sur la même longueur d'onde toi et moi par hasard ?"
Certains parleraient de "coïncidence significative"...
L'essentiel est que tu aies apprécié ce texte.
Merci à toi.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Localisation : Sud-Est
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
Oh ! Un amateur de Bis italien ! Qui cite Sergio Martino !
C'est marrant, sur les 4 nouvelles que j'ai lues pour l'instant, c'est la 3ème où le viol est un élément central.
Comme un peu tout le monde, j'ai senti un certain déséquilibre : à partir de la rencontre avec les Key, c'est un peu trop précipité. Foutue contrainte du nombre de signes, hein ! Si jamais tu te sens motivé pour réécrire ta nouvelle sans cette limitation, je serai ton lecteur !
Par contre, je n'ai pas eu de difficultés à comprendre directement ce qui relève respectivement du présent et du passé.
Fin perverse comme il se doit.
C'est marrant, sur les 4 nouvelles que j'ai lues pour l'instant, c'est la 3ème où le viol est un élément central.
Comme un peu tout le monde, j'ai senti un certain déséquilibre : à partir de la rencontre avec les Key, c'est un peu trop précipité. Foutue contrainte du nombre de signes, hein ! Si jamais tu te sens motivé pour réécrire ta nouvelle sans cette limitation, je serai ton lecteur !
Par contre, je n'ai pas eu de difficultés à comprendre directement ce qui relève respectivement du présent et du passé.
Fin perverse comme il se doit.
Re: Notre vice est une chambre rouge dont toi seul as la clé
"C'est marrant, sur les 4 nouvelles que j'ai lues pour l'instant, c'est la 3ème où le viol est un élément central."
Marrant, je ne sais pas, mais exact puisque tu as lu les textes d'Ulysse et de Catherine. Comme quoi, même une pioche "aléatoire" peut déboucher sur du sens... Cela pourrait d'ailleurs donner lieu à un scénario...
En tout cas, je suis content d'avoir touché un amateur éclairé de ciné Bis. J'apprécie grandement ce que Martino a réalisé dans les années 70 (même si je n'ai pas tout vu).
Je suis allé voir ton site et ai constaté que tu avais apprécié Deathgasm, sympathique film dont il me semble avoir parlé, il y a quelques mois, dans la partie "cinéma".
Merci Sangore.
Marrant, je ne sais pas, mais exact puisque tu as lu les textes d'Ulysse et de Catherine. Comme quoi, même une pioche "aléatoire" peut déboucher sur du sens... Cela pourrait d'ailleurs donner lieu à un scénario...
En tout cas, je suis content d'avoir touché un amateur éclairé de ciné Bis. J'apprécie grandement ce que Martino a réalisé dans les années 70 (même si je n'ai pas tout vu).
Je suis allé voir ton site et ai constaté que tu avais apprécié Deathgasm, sympathique film dont il me semble avoir parlé, il y a quelques mois, dans la partie "cinéma".
Merci Sangore.
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