Seul

Hello, je continu mon travail sur ma reprise. Je n'avais pas prévu d'écrire chaque jour mais je ressens le besoin de le faire alors pourquoi se priver. Et puis c'est pas le temps qui me manque en ce moment donc bon....

Je tente toujours de travailler mes temps, traquer les verbes faibles etc.

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Il ouvrit les yeux. Tout était très clair, lumineux et il eut du mal à ne pas les refermer. L’homme essaya de se redresser, mais un douleur au crâne le fit sursauter. Il passa sa main à l’arrière de sa tête et sentit une belle bosse assez douloureuse. Il se redressa doucement. Il tenta de se rappeler ce qu’il faisait ici, mais se rendit vite compte qu’il ne savait même plus comment il s’appelait. L’inconnu avait beau tenter de chercher un indice sur lui, cela lui était impossible. C’est comme si un épais brouillard s’était installé dans son esprit, l’empêchant d’accéder aux moindres de ses souvenirs.
Il se redressa et s’inspecta à la recherche du moindre détail qui aurait pu lui faire rappeler qui il était et ce qu’il faisait ici. Sa tenue décontractée lui fait déjà penser qu’il n’était pas en train de travailler. Il portait des baskets sales, un pantalon de jogging gris clair, un haut sportswear à capuche et un bandeau sur le poignet. J’étais en train de courir. Ou, je ne sais pas, mais je courais.
Son crâne lui faisait mal. Et il avait l’impression que plus il essayait de rechercher une information sur lui, plus ça tapait dans sa tête. Il devait sortir d’ici et rapidement pour rechercher son identité. Mais il se rendit immédiatement compte qu’il y allait avoir un problème. Il se trouvait dans une pièce blanche et lumineuse, sans porte ni fenêtre. Tout était lisse et aseptisé. Juste un meuble avec deux tiroirs et un petit coffre style coffre à bijoux sur le dessus. Il s’approcha du meuble et tenta d’ouvrir le premier tiroir du haut. Bloqué… Il sentit de la colère monter en lui. Il ne savait pas qui il était, ce qu’il faisait ici et surtout ce mal de crâne qui tapait de plus en plus chaque minute. Il posa la main sur le second tiroir et tira dessus. Verrouillé également. L’inconnu asséna un grand coup de poing sur le dessus du meuble. Le petit coffre sursauta et il entendit un petit clic. Il observa le coffre et le pris dans sa main droite. Un tout petit tiroir sur le bas semblait s’être débloqué. Avec le bout de ses ongles, il prit la petite poignée et tira dessus. Un bout de papier plié s’y trouvait. L’inconnu le prit et l’ouvrit. Une inscription était écrite dessus : « Bonjour Joe ».

Un texte bien intrigant (il y aurait matière à en faire un début de nouvelle pour le concours du moment).

Pour les verbes faibles, il y en a par endroits, mais ce n'est pas forcément dramatique du moment qu'ils ne sont pas en excès. Là, le dosage me parait pas mal de ce côté.

Pour gagner en puissance, il y a aussi certaines info qu'on peut suggérer. Par exemple : "il prit la petite poignée et tira dessus" peut devenir tout simplement "il tira sur la poignée", idée qui induit bien que, pour tirer dessus, il doit d'abord passer ses doigts autour.
Mais ça, c'est du chipotage, et je pense toujours que l'écriture se travaille une étape à la fois ; ici, le but était de faire gaffe aux temps et verbes faibles. Côté temps, je ne vois rien à redire, et côté verbes, comme dit, c'est un bon début.

Par rapport à l'atelier par contre, je trouve que la description est assez restreinte : peu développée et peu importante pour l'histoire (elle indique comment il est habillé, mais on passe vite à autre chose, je veux dire).

Bonjour Stéphane, je suis du même avis que Murphy : effectivement il est peut-être plus sage de se corriger thématique par thématique, donc tu as atteint ton objectif. En revanche si ce début d'histoire donne envie d'en savoir plus, il manque clairement de descriptions.

Essaye la lecture à voix haute de tes textes quand ils sont courts comme ça, je t'assure que ça fait merveille, encore plus quand c'est quelqu'un d'autre qui lit.