La chambre d'amour
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°4 : Dans la maison
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La chambre d'amour
Voila ma contribution à ce concours. Je dois avouer que c'est Blahom qui m'a inspiré: l'idée m'est venue très vite après qu'il ait donné le titre provisoire de son texte, qui était au départ : "Notre vice est une chambre noire dont toi seul as la clef"
4155 signes espaces compris.
Vanessa et Fabien, tellement amoureux au bout de quatre ans de mariage, voyaient leur bonheur gâché par la mésentente sexuelle. Dés qu'ils se retrouvaient au lit, malgré la force des sentiments et la complicité qui les unissait, toute tentative tournait au fiasco : trop inhibés l'un et l'autre en raison d’éducations puritaines, chacun tentait de maladroites caresses, incapables de s'abandonner à la volupté. Jamais ils ne s'endormaient satisfaits : soit que Fabien ne puisse aller au bout de l'acte, soit qu'il réussisse, mais sans que Vanessa n'en tire aucun plaisir.
Persuadés que leur amour pouvait vaincre toutes les difficultés, ils s'étaient juré de trouver la solution : pourtant, aucun des psychologues, sexologues, gourous new-âge, thérapeutes reichiens, ni marabouts africains et sorciers wiccans consultés, ne purent résoudre le problème. C'est alors qu'ils entendirent parler du mystérieux Nathan Morella, maître en Haute-Magie. Morella trainait derrière lui une réputation sulfureuse : certains le disaient mage satanique, adepte de puissances ténébreuses. Mais, expliquait-il, il n'y a de magie ni blanche ni noire, juste des forces plus ou moins dangereuses à manipuler, pour celui qui possède la connaissance. En tout cas, les témoignages ne manquaient pas à propos de son efficacité, de problèmes résolus là où tout avait échoué. Ses tarifs étaient élevés, mais pas inabordables pour le couple, qui espérait tant de lui !
Morella leur demanda d'abord de choisir une pièce de leur grande maison, qui serait consacrée comme "chambre d'amour". Ils n'eurent pas de difficulté à en désigner une petite, située au Nord, et rarement utilisée. Son seul ameublement consistait en un lit et deux tables de nuit. "Voila qui est parfait" dit le mage. Après en avoir clôt fenêtres et volets, il s'y enferma pour y accomplir le rituel. Toute la journée, Vanessa et Fabien entendirent ses psalmodies, alternées avec des tintements de clochettes. Par moment il beuglait des incantations incompréhensibles. Lorsqu'il en sortit, à la tombée du jour, il paraissait épuisé, mais affirma que tout s'était bien passé.
–– Vous pouvez dormir et vivre où vous voulez, mais n'utilisez cette chambre que pour vous unir. Elle devra toujours rester dans le noir, c'est essentiel pour maintenir la puissance magique invoquée.
Ne faire l'amour que dans le noir ne gênait pas les époux : ils avaient déjà essayé l'obscurité, les lumières tamisées ou colorées, sans plus de résultat, jusqu'à l'opération magique. Dés le lendemain, le miracle eu lieu ! À peine se furent-ils glissés, nus, entre les draps, que leurs corps de trouvèrent, les caresses se firent d'emblée parfaites, pour l'un comme pour l'autre. Bientôt leur étreinte les mena vers une extase commune, inconnue jusqu'alors. Émerveillés par ces nouvelles possibilités, ils recommencèrent quelques instants plus tard, et atteignirent les mêmes sommets du plaisir. Cette nuit-là, ils dormirent peu...
Inutile de dire qu'ils profitèrent de leur "chambre d'amour" : à n'importe quelle heure, ils se déshabillaient sur le seuil et se précipitaient dans l'ombre bienheureuse. Sans avoir besoin de tâtonner, ils franchissaient les quelques pas vers le lit, pour s'abandonner à l'ivresse des sens sans retenue, bénissant Nathan Morella et sa magie.
On ne mettra jamais assez en garde contre les méfaits du tabac, même contre ses effets très secondaires, voire inattendus. L'enchantement fut brisé quand Fabien se remit à fumer, après trois ans d’abstinence. Selon le scénario classique, il se crut capable, lors d'une fête, de reprendre « exceptionnellement » une cigarette. Quelques jours plus tard, il retournait chez le buraliste. Et le soir, il posa son paquet sur la table nuit de la chambre magique, en pensant à combien serait bonne celle fumée après l'amour.
Les hurlements du couple retentirent dans le quartier. Ils s'enfuirent de la chambre, ils s'enfuirent même, nus comme au jour de leur naissance, de la maison, où ils refusèrent de revenir vivre. En allumant sa cigarette, l'éclat furtif du briquet de Fabien avait révélé un instant l'aspect de la créature androgyne qui partageait leur lit.
4155 signes espaces compris.
Vanessa et Fabien, tellement amoureux au bout de quatre ans de mariage, voyaient leur bonheur gâché par la mésentente sexuelle. Dés qu'ils se retrouvaient au lit, malgré la force des sentiments et la complicité qui les unissait, toute tentative tournait au fiasco : trop inhibés l'un et l'autre en raison d’éducations puritaines, chacun tentait de maladroites caresses, incapables de s'abandonner à la volupté. Jamais ils ne s'endormaient satisfaits : soit que Fabien ne puisse aller au bout de l'acte, soit qu'il réussisse, mais sans que Vanessa n'en tire aucun plaisir.
Persuadés que leur amour pouvait vaincre toutes les difficultés, ils s'étaient juré de trouver la solution : pourtant, aucun des psychologues, sexologues, gourous new-âge, thérapeutes reichiens, ni marabouts africains et sorciers wiccans consultés, ne purent résoudre le problème. C'est alors qu'ils entendirent parler du mystérieux Nathan Morella, maître en Haute-Magie. Morella trainait derrière lui une réputation sulfureuse : certains le disaient mage satanique, adepte de puissances ténébreuses. Mais, expliquait-il, il n'y a de magie ni blanche ni noire, juste des forces plus ou moins dangereuses à manipuler, pour celui qui possède la connaissance. En tout cas, les témoignages ne manquaient pas à propos de son efficacité, de problèmes résolus là où tout avait échoué. Ses tarifs étaient élevés, mais pas inabordables pour le couple, qui espérait tant de lui !
Morella leur demanda d'abord de choisir une pièce de leur grande maison, qui serait consacrée comme "chambre d'amour". Ils n'eurent pas de difficulté à en désigner une petite, située au Nord, et rarement utilisée. Son seul ameublement consistait en un lit et deux tables de nuit. "Voila qui est parfait" dit le mage. Après en avoir clôt fenêtres et volets, il s'y enferma pour y accomplir le rituel. Toute la journée, Vanessa et Fabien entendirent ses psalmodies, alternées avec des tintements de clochettes. Par moment il beuglait des incantations incompréhensibles. Lorsqu'il en sortit, à la tombée du jour, il paraissait épuisé, mais affirma que tout s'était bien passé.
–– Vous pouvez dormir et vivre où vous voulez, mais n'utilisez cette chambre que pour vous unir. Elle devra toujours rester dans le noir, c'est essentiel pour maintenir la puissance magique invoquée.
Ne faire l'amour que dans le noir ne gênait pas les époux : ils avaient déjà essayé l'obscurité, les lumières tamisées ou colorées, sans plus de résultat, jusqu'à l'opération magique. Dés le lendemain, le miracle eu lieu ! À peine se furent-ils glissés, nus, entre les draps, que leurs corps de trouvèrent, les caresses se firent d'emblée parfaites, pour l'un comme pour l'autre. Bientôt leur étreinte les mena vers une extase commune, inconnue jusqu'alors. Émerveillés par ces nouvelles possibilités, ils recommencèrent quelques instants plus tard, et atteignirent les mêmes sommets du plaisir. Cette nuit-là, ils dormirent peu...
Inutile de dire qu'ils profitèrent de leur "chambre d'amour" : à n'importe quelle heure, ils se déshabillaient sur le seuil et se précipitaient dans l'ombre bienheureuse. Sans avoir besoin de tâtonner, ils franchissaient les quelques pas vers le lit, pour s'abandonner à l'ivresse des sens sans retenue, bénissant Nathan Morella et sa magie.
On ne mettra jamais assez en garde contre les méfaits du tabac, même contre ses effets très secondaires, voire inattendus. L'enchantement fut brisé quand Fabien se remit à fumer, après trois ans d’abstinence. Selon le scénario classique, il se crut capable, lors d'une fête, de reprendre « exceptionnellement » une cigarette. Quelques jours plus tard, il retournait chez le buraliste. Et le soir, il posa son paquet sur la table nuit de la chambre magique, en pensant à combien serait bonne celle fumée après l'amour.
Les hurlements du couple retentirent dans le quartier. Ils s'enfuirent de la chambre, ils s'enfuirent même, nus comme au jour de leur naissance, de la maison, où ils refusèrent de revenir vivre. En allumant sa cigarette, l'éclat furtif du briquet de Fabien avait révélé un instant l'aspect de la créature androgyne qui partageait leur lit.
Dernière édition par Paladin le Lun 11 Juil 2016 - 13:56, édité 1 fois
Re: La chambre d'amour
Pas mal comme idée Tu nous livres là un texte abouti et une fin très peu conventionnelle, en forme d'humour noir.
J'ai apprécié ta participation ^^
J'ai vu quelques petites erreurs :
"la force des sentiments et la complicité qui les unissait
(unissaient)
"ils s'étaient juré" (jurés)
"leurs corps de trouvèrent" (se).
Et le mot dès (accent grave à la place de l'aigu)
J'ai apprécié ta participation ^^
J'ai vu quelques petites erreurs :
"la force des sentiments et la complicité qui les unissait
(unissaient)
"ils s'étaient juré" (jurés)
"leurs corps de trouvèrent" (se).
Et le mot dès (accent grave à la place de l'aigu)
Re: La chambre d'amour
Nous remercierons donc Sergio Martino pour ses titres à rallonge si évocatifs et inspirants.
On retrouve là ton univers polisson. J'adore la fin (même si je l'avais vue venir).
En tout cas, j'ai aimé.
Françoise : "ils s'étaient juré" ne s'accorde pas. C'est l'équivalent de "ils avaient juré à eux", donc pas de S.
On retrouve là ton univers polisson. J'adore la fin (même si je l'avais vue venir).
- Spoiler:
- Cela m'a rappelé le film From Beyond inspiré de Lovecraft.
En tout cas, j'ai aimé.
Françoise : "ils s'étaient juré" ne s'accorde pas. C'est l'équivalent de "ils avaient juré à eux", donc pas de S.
Dernière édition par Blahom le Lun 11 Juil 2016 - 14:00, édité 1 fois
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: La chambre d'amour
Et oui, c'est sûr qu'on ne peut guère développer sur ce format-là !
J'ai encore laissé des fautes, pourtant, je me suis lu et relu !
Merci de votre lecture, Françoise et Blahom !
J'ai encore laissé des fautes, pourtant, je me suis lu et relu !
Merci de votre lecture, Françoise et Blahom !
Re: La chambre d'amour
Oui, c’est très exactement ce qui m’a marqué dans ton texte et celui de Paladin, vous avez choisi une approche narrative. Ça permet sans doute de rentrer plus de background dans un si petit texte, mais après ça donne un côté « histoire racontée ».Blahom a écrit:Le seul reproche que je ferai, c'est que l'on a parfois l'impression de lire un résumé. Cela tient sans doute au format imposé qui empêche tout développement (le même reproche peut sans doute m'être adressé).
Autrement sur le texte de Paladin plus spécifiquement, pas de remarques à faire. Oui la fin se laisse entrevoir par l’insistance de maintenir le noir dans la pièce, mais rien de bien gênant.
Ce que j’aime bien, c’est surtout la phrase qui amène à basculer vers la chute de l’histoire « On ne mettra jamais assez en garde contre les méfaits du tabac » parce qu’elle justifie et rend plus vivante l’option narration. C’est bien une histoire qu’on nous raconte, et celui qui raconte, par cette phrase, devient présent.
Pour l’histoire en elle-même, je n’arrive pas me prononcer, je ne suis toujours pas le bon public pour ça... donc voilà ! Je l’ai lu avec curiosité & plaisir, c’est bien écrit, dans le thème.
Re: La chambre d'amour
Merci TwT et Zaroff!
J'ai pensé aussi en écrivant que j'étais plus dans le résumé que dans la narration, mais je n'ai pas trop su faire autrement. Par contre, j'aurais pu moins insister sur la nécessité de rester dans le noir. Ça aussi, j'y ai pensé en écrivant., mais la solution était plus facile : j'aurais juste dû faire une allusion en passant.
J'ai pensé aussi en écrivant que j'étais plus dans le résumé que dans la narration, mais je n'ai pas trop su faire autrement. Par contre, j'aurais pu moins insister sur la nécessité de rester dans le noir. Ça aussi, j'y ai pensé en écrivant., mais la solution était plus facile : j'aurais juste dû faire une allusion en passant.
Dernière édition par Paladin le Jeu 14 Juil 2016 - 10:34, édité 1 fois
Re: La chambre d'amour
Bonne idée. Dans la forme, ça fait un peu description plutôt que nouvelle. Le format imposait sans doute une approche beaucoup plus resserrée. C'est dommage pour l'immersion. N'empêche que la conclusion est bien amenée.
Re: La chambre d'amour
Hé hé hé, un très bon texte où on retrouve quelques-uns de tes thèmes fétiches. J'ai bien aimé le ton, notamment. Un petit côté conteur, surtout le passage avec la mise en garde contre le tabac (sur le coup ça m'a semblé dénoter, puis j'ai remis le reste dans la perspective histoire de comptoir ou conte de fin de soirée). Les coquilles sont rares (surtout ce vilain "clôt" ^^), la pièce est bien isolée du reste de la maison avec ce goût d'interdit façon Barbe Bleue. J'ai senti venir la fin
Un excellent texte avec beaucoup d'humour, et surtout léger, ce qui le démarquera probablement du reste des copies.
- Spoiler:
- à force d'insister sur le noir obligatoire, mais je pensais qu'il y avait un autre couple ou que ce serait le magicien. Je trouvais ça un peu compliqué. Le coup de l'androgyne est non seulement excellent mais colle mieux que ce que je m'étais imaginé
Un excellent texte avec beaucoup d'humour, et surtout léger, ce qui le démarquera probablement du reste des copies.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Localisation : au fond à droite
Re: La chambre d'amour
Merci Raven!
Oui, j’ai beaucoup relu ce coup-ci pour limiter les coquilles (Que je n'ai pas complétement évitées non plus). Mais je me rends compte des deux grosses faiblesses de mon texte: le coté trop "narratif" (Chose que je reproche souvent aux autres mais qui m'a posé problème à cause de la limitation de signes) et le fait que j'ai attiré l'attention du lecteur en insistant trop sur l'obscurité obligatoire (Comme un bleu !)
C'est sans doute dû aussi au fait que j'ai voulu "expédier" ce texte trop vite. Pour tout dire, je viens de le réécrire en essayant de corriger ces faiblesses, et en plus, je vois que ça ne dépasse pas les 5000 signes!
Ça m'a donné l'idée de l'intégrer dans un ensemble avec d'autres textes courts, chacun tournant sur une pièce de différentes maisons, et d'en faire ainsi comme un mini-recueil... Encore faut-il que j'ai des idées pour d'autres pièces !
Oui, j’ai beaucoup relu ce coup-ci pour limiter les coquilles (Que je n'ai pas complétement évitées non plus). Mais je me rends compte des deux grosses faiblesses de mon texte: le coté trop "narratif" (Chose que je reproche souvent aux autres mais qui m'a posé problème à cause de la limitation de signes) et le fait que j'ai attiré l'attention du lecteur en insistant trop sur l'obscurité obligatoire (Comme un bleu !)
C'est sans doute dû aussi au fait que j'ai voulu "expédier" ce texte trop vite. Pour tout dire, je viens de le réécrire en essayant de corriger ces faiblesses, et en plus, je vois que ça ne dépasse pas les 5000 signes!
Ça m'a donné l'idée de l'intégrer dans un ensemble avec d'autres textes courts, chacun tournant sur une pièce de différentes maisons, et d'en faire ainsi comme un mini-recueil... Encore faut-il que j'ai des idées pour d'autres pièces !
Re: La chambre d'amour
Tiens c'est marrant parce que ça m'a aussi donné des idées pour d'autres pièces, ce thème, avec l'intention de faire le tour de la maison. Les grands esprits...
Bah, moi aussi j'ai expédié, je me rends compte que j'aurais pu améliorer plein de détails, mais bon, on n'a pas toujours le temps qu'on veut. On rebossera plus tard. A la retraite (en gros j'attends ta copie pour septembre^^)
Bah, moi aussi j'ai expédié, je me rends compte que j'aurais pu améliorer plein de détails, mais bon, on n'a pas toujours le temps qu'on veut. On rebossera plus tard. A la retraite (en gros j'attends ta copie pour septembre^^)
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: La chambre d'amour
Salut Paladin,
Un bon texte que le tien, même si je suis un peu du même avis que mes camarades. Le ton est, comme l'explique Raven, celui d'un conteur, ce qui te ressemble assez au final, mais d'un autre côté cela donne, ainsi que le soulignent Cancer, TWWT et quelques autres, quelque chose d'assez explicatif, ce qui te ressemble assez peu pour le coup ! Est-ce grave pour autant ? Absolument pas, du moins pas selon mes critères ! Parce que le coup de la fin est vraiment très bien trouvé. Je veux dire par là qu'il est on ne peut plus logique, naturel et surprenant. Bref, j'ai bien aimé ton histoire !
Un bon texte que le tien, même si je suis un peu du même avis que mes camarades. Le ton est, comme l'explique Raven, celui d'un conteur, ce qui te ressemble assez au final, mais d'un autre côté cela donne, ainsi que le soulignent Cancer, TWWT et quelques autres, quelque chose d'assez explicatif, ce qui te ressemble assez peu pour le coup ! Est-ce grave pour autant ? Absolument pas, du moins pas selon mes critères ! Parce que le coup de la fin est vraiment très bien trouvé. Je veux dire par là qu'il est on ne peut plus logique, naturel et surprenant. Bref, j'ai bien aimé ton histoire !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: La chambre d'amour
Merci Silence!
Ha mais moi je suis très mécontent de moi : parce que je crois que je tenais une bonne idée, et j'ai bâclé par flemme, parce que je voulais avoir fini mon texte pour la mi-juillet, et pouvoir me consacrer à d'autres choses. Et eu final, je fais exactement ce que je reproche souvent aux autres : un récit très extérieur, où on lit l'histoire, mais on ne la vit pas... Depuis, je me fouette !
Ha mais moi je suis très mécontent de moi : parce que je crois que je tenais une bonne idée, et j'ai bâclé par flemme, parce que je voulais avoir fini mon texte pour la mi-juillet, et pouvoir me consacrer à d'autres choses. Et eu final, je fais exactement ce que je reproche souvent aux autres : un récit très extérieur, où on lit l'histoire, mais on ne la vit pas... Depuis, je me fouette !
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