Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°8 : Sacrifice humain
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Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Alors je sais pas pourquoi, mais j'avais pas vu ton spoiler de réponse à ma question. Mais tu n'y réponds pas vraiment.
- Spoiler:
- Moi je me demande ce que devient Angèle, dans son hôpital.
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Merci Perro Par moment en effet, le croisement des 2 vies n'était pas évident à montrer.
Tu as raison pour le titre qui dévoile trop ce que j'ai voulu faire...
Cat : je ne sais pas vraiment mais je pense
Tu as raison pour le titre qui dévoile trop ce que j'ai voulu faire...
Cat : je ne sais pas vraiment mais je pense
- Spoiler:
- qu'elle va mourir elle aussi ou alors l'athénienne pourrait se réincarner en elle... pourquoi pas ? Les vases communicants. Et c'est comme ça que parfois on se dit que l'on a vécu à une autre époque. Des images ou situations qui nous font dire qu'on les a vues déjà quelque part, dans une ancienne vie... Ce pourrait être une autre histoire mais j'ai ressenti ça parfois et ça m'intéresse ce genre d'expériences d'ailleurs
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Non, désolé, mais je n’accroche pas. Je connais la nouvelle de Cortázar, et que tu y fasses référence ne me gène pas, mais le style ne me satisfait pas. Trop impersonnel (C’est vrai que la nouvelle de Cortázar est aussi sur ce ton, mais moi j’ai du mal).
Tu décris l’histoire au lieu de nous la faire vivre. Je sais, c’est une critique que je fais souvent, mais je pense qu’il est important que le lecteur ait l’impression de voir les choses se passer plutôt que d’entendre raconter par quelqu’un d’autre. Par exemple, on sait que l’héroïne s’appelle Angèle, mais les uatres sont « ses copines », silhouettes anonymes. On n’assiste pas à l’accident : elle est réveillée par « des cris ». Il serait plus logique que ce soit le choc qui la réveille, cela enlève toute intensité à la scène : elle est dans la voiture, et elle se réveille accidentée : pas de choc, pas de douleur, pas de panique : juste « une stupeur profonde ». Ce n’est qu’un exemple de ce ton monocorde tout le long.
Ensuite, comme le dit Lester, on a beaucoup de mal à se repérer dans les passages entre l’hôpital et le sacrifice antique. Je sais qu’Angèle navigue entre les deux, mais il aurait été d’autant plus nécessaire de bien différencier les deux réalités.
Je n’ai pas trop compris l’histoire du garçon qu’elle aurait voulu épouser. Soit elle est inutile et complique d’autant plus le récit, soit c’est en rapport avec son sacrifice et je suis passé à coté. En tout cas elle n’avait pas besoin d ‘être prêtresse pour être livrée au Minotaure, puisqu’il s’agit de victimes tirées au sort. Ces détails ne servent pas à grand-chose, sinon à la confusion de l’ensemble. Sans compter des formulations bizarres comme « Elle vit précisément que le nombre de prisonniers dépassait le chiffre deux. » ( WTF ? ).
Bon, je me rends compte que j’ai été très dur, mais franchement, je trouve que tu peux mieux faire. L’idée de cet hommage à Cortázar était intéressante, mais elle manque de rigueur. Désolé, peut-être as-tu manqué de temps (Pourtant on est encore loin de l’échéance du concours !)
Tu décris l’histoire au lieu de nous la faire vivre. Je sais, c’est une critique que je fais souvent, mais je pense qu’il est important que le lecteur ait l’impression de voir les choses se passer plutôt que d’entendre raconter par quelqu’un d’autre. Par exemple, on sait que l’héroïne s’appelle Angèle, mais les uatres sont « ses copines », silhouettes anonymes. On n’assiste pas à l’accident : elle est réveillée par « des cris ». Il serait plus logique que ce soit le choc qui la réveille, cela enlève toute intensité à la scène : elle est dans la voiture, et elle se réveille accidentée : pas de choc, pas de douleur, pas de panique : juste « une stupeur profonde ». Ce n’est qu’un exemple de ce ton monocorde tout le long.
Ensuite, comme le dit Lester, on a beaucoup de mal à se repérer dans les passages entre l’hôpital et le sacrifice antique. Je sais qu’Angèle navigue entre les deux, mais il aurait été d’autant plus nécessaire de bien différencier les deux réalités.
Je n’ai pas trop compris l’histoire du garçon qu’elle aurait voulu épouser. Soit elle est inutile et complique d’autant plus le récit, soit c’est en rapport avec son sacrifice et je suis passé à coté. En tout cas elle n’avait pas besoin d ‘être prêtresse pour être livrée au Minotaure, puisqu’il s’agit de victimes tirées au sort. Ces détails ne servent pas à grand-chose, sinon à la confusion de l’ensemble. Sans compter des formulations bizarres comme « Elle vit précisément que le nombre de prisonniers dépassait le chiffre deux. » ( WTF ? ).
Bon, je me rends compte que j’ai été très dur, mais franchement, je trouve que tu peux mieux faire. L’idée de cet hommage à Cortázar était intéressante, mais elle manque de rigueur. Désolé, peut-être as-tu manqué de temps (Pourtant on est encore loin de l’échéance du concours !)
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Tout d'abord merci pour ta lecture Pala !
Non, c'est ton ressenti. J'aurais pu en effet attendre un peu mais je sais que ce texte m'aurait "hanté" et empêché d'écrire autre chose si je l'avais encore gardé. Mon premier reflexe était d'attendre et puis, ensuite, j'ai changé d'avis...
Paladin a écrit:Non, désolé, mais je n’accroche pas. Je connais la nouvelle de Cortázar, et que tu y fasses référence ne me gène pas, mais le style ne me satisfait pas. Trop impersonnel (C’est vrai que la nouvelle de Cortázar est aussi sur ce ton, mais moi j’ai du mal).
Dommage que tu n'aies pas plus apprécié Je voulais un traitement lisse justement... Ne pas exagérer, faire tout le contraire du texte sur l'Enfer.
[/color]Tu décris l’histoire au lieu de nous la faire vivre. Je sais, c’est une critique que je fais souvent, mais je pense qu’il est important que le lecteur ait l’impression de voir les choses se passer plutôt que d’entendre raconter par quelqu’un d’autre. Par exemple, on sait que l’héroïne s’appelle Angèle, mais les uatres sont « ses copines », silhouettes anonymes. On n’assiste pas à l’accident : elle est réveillée par « des cris ». Il serait plus logique que ce soit le choc qui la réveille, cela enlève toute intensité à la scène : elle est dans la voiture, et elle se réveille accidentée : pas de choc, pas de douleur, pas de panique : juste « une stupeur profonde ». Ce n’est qu’un exemple de ce ton monocorde tout le long.
C'était mon idée de ne pas aller dans la surenchère. J'aurais pu en effet montrer tous ces états dus au choc. Je pensais que c'était assez et aussi j'avais peur de ne pas tenir le fil de l'histoire, de me disperser en décrivant plus les copines qui de toute façon n'ont aucun rôle dans l'histoire ,
Ensuite, comme le dit Lester, on a beaucoup de mal à se repérer dans les passages entre l’hôpital et le sacrifice antique. Je sais qu’Angèle navigue entre les deux, mais il aurait été d’autant plus nécessaire de bien différencier les deux réalités.
J'ai essayé en tous cas : c'était mon challenge
Je n’ai pas trop compris l’histoire du garçon qu’elle aurait voulu épouser. Soit elle est inutile et complique d’autant plus le récit, soit c’est en rapport avec son sacrifice et je suis passé à coté.
Justement c'est pour bien la différencier de l'autre, pour la rendre aussi plus réelle. Pour moi, plus elle devient la jeune athénienne et plus des détails intimes apparaissent.
En tout cas elle n’avait pas besoin d ‘être prêtresse pour être livrée au Minotaure, puisqu’il s’agit de victimes tirées au sort. Ces détails ne servent pas à grand-chose, sinon à la confusion de l’ensemble.
Elle n'est pas prêtresse ou seulement quelques mois. Par contre, elle aimerait plutôt ce sort que d'être livrée à cet homme mûr qu'elle n'aime pas. Je l'ai incorporé à mon récit par rapport à ce que je m'imagine de la "vie" des jeunes filles à cette époque, de là mon idée (en plus du sacrifice au Minotaure) du sacrifice des jeunes filles. Elles n'avaient aucun rôle dans la vie sociale de la cité, devaient se soumettre au père ou à l'époux.
Sans compter des formulations bizarres comme « Elle vit précisément que le nombre de prisonniers dépassait le chiffre deux. » ( WTF ? ).
Je voulais juste dire qu'elle voyait qu'ils étaient plusieurs prisonniers. Jusque là, elle ne voit que "Dorine". J'avoue, c'est mal formulé.
Bon, je me rends compte que j’ai été très dur, mais franchement, je trouve que tu peux mieux faire. L’idée de cet hommage à Cortázar était intéressante, mais elle manque de rigueur. Désolé, peut-être as-tu manqué de temps (Pourtant on est encore loin de l’échéance du concours !)[/color]
Non, c'est ton ressenti. J'aurais pu en effet attendre un peu mais je sais que ce texte m'aurait "hanté" et empêché d'écrire autre chose si je l'avais encore gardé. Mon premier reflexe était d'attendre et puis, ensuite, j'ai changé d'avis...
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Bonjour Françoise,
Je suis désolée, je n'ai pas accroché à ce récit. Je connais la nouvelle originale, et j'avoue que cette version est limite un copier-coller avec un degré d'achèvement bien moindre, ce qui j'avoue m'a frustrée (parce que la nouvelle originale m'avait quand-même sacrément plu ! ).
Je trouve les allers et retours dans le temps mal gérés par rapport à l'original - parfaite, je trouve le style trop peu travaillé, les personnages manquent de corps, à mon sens. Je rejoins en ce sens l'avis de Paladin sur tous ces aspects, y compris sur le passage de l'accident : j'ai trouvé ce passage vraiment surréaliste, car normalement, c'est le choc qui réveille. Le fait de la voir se réveiller comme une fleur après l'accident m'a beaucoup gênée.
Mais bon, sans doute partais-tu avec plein de désavantages me concernant, parce que la nouvelle originale est excellente, et la barre était très très haute. Cependant, fais attention, je pense, car "écrire à la manière de", c'est entrer à mon sens dans l'univers d'un auteur, et non pas reprendre toute l'architecture scénaristique d'une nouvelle ! Je sais que tu ne pensais pas à mal, mais j'aurais tendance à te déconseiller d'envoyer cette nouvelle à un éditeur -même modifiée - car on pourrait te reprocher du plagiat, même si tu n'avais, j'en suis sûre, aucune intention mauvaise - et même, je pense que tu pensais cela comme un hommage ! Mais d'autres pourraient ne pas le voir du tout de la même façon...
Et pour la petite histoire, j'avoue que quand j'ai lu le sujet duc oncours "sacrifice humain", je me suis dit : "merde, la meilleure nouvelle que j'ai lue sur ce sujet est celle de Cortázar avec les Aztèques, comme j'aimerais être l'auteure d'une telle nouvelle ! " Je me focalisais tellement dessus que je n'arrivais pas à entrevoir d'autres possibilités scénaristiques! Comme quoi, tu n'es pas la seule à avoir été marquée par ce texte !
Bises,
Eimelle
Je suis désolée, je n'ai pas accroché à ce récit. Je connais la nouvelle originale, et j'avoue que cette version est limite un copier-coller avec un degré d'achèvement bien moindre, ce qui j'avoue m'a frustrée (parce que la nouvelle originale m'avait quand-même sacrément plu ! ).
Je trouve les allers et retours dans le temps mal gérés par rapport à l'original - parfaite, je trouve le style trop peu travaillé, les personnages manquent de corps, à mon sens. Je rejoins en ce sens l'avis de Paladin sur tous ces aspects, y compris sur le passage de l'accident : j'ai trouvé ce passage vraiment surréaliste, car normalement, c'est le choc qui réveille. Le fait de la voir se réveiller comme une fleur après l'accident m'a beaucoup gênée.
Mais bon, sans doute partais-tu avec plein de désavantages me concernant, parce que la nouvelle originale est excellente, et la barre était très très haute. Cependant, fais attention, je pense, car "écrire à la manière de", c'est entrer à mon sens dans l'univers d'un auteur, et non pas reprendre toute l'architecture scénaristique d'une nouvelle ! Je sais que tu ne pensais pas à mal, mais j'aurais tendance à te déconseiller d'envoyer cette nouvelle à un éditeur -même modifiée - car on pourrait te reprocher du plagiat, même si tu n'avais, j'en suis sûre, aucune intention mauvaise - et même, je pense que tu pensais cela comme un hommage ! Mais d'autres pourraient ne pas le voir du tout de la même façon...
Et pour la petite histoire, j'avoue que quand j'ai lu le sujet duc oncours "sacrifice humain", je me suis dit : "merde, la meilleure nouvelle que j'ai lue sur ce sujet est celle de Cortázar avec les Aztèques, comme j'aimerais être l'auteure d'une telle nouvelle ! " Je me focalisais tellement dessus que je n'arrivais pas à entrevoir d'autres possibilités scénaristiques! Comme quoi, tu n'es pas la seule à avoir été marquée par ce texte !
Bises,
Eimelle
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Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Eimelle a écrit:Bonjour Françoise,
Je suis désolée, je n'ai pas accroché à ce récit. Je connais la nouvelle originale, et j'avoue que cette version est limite un copier-coller avec un degré d'achèvement bien moindre, ce qui j'avoue m'a frustrée (parce que la nouvelle originale m'avait quand-même sacrément plu ! ).
Je voulais sublimer (dans le sens de transposer, extraire les éléments pour comprendre pourquoi ça fonctionne) cette nouvelle de Cortázar et c'est raté !(en fait, j'ai juste déconstruit mais j'ai été incapable de reconstruire ensuite une histoire nouvelle.) Me voilà bien embêtée car j'obtiens le contraire de mon intention première...
Je trouve les allers et retours dans le temps mal gérés par rapport à l'original - parfaite, je trouve le style trop peu travaillé, les personnages manquent de corps, à mon sens. Je rejoins en ce sens l'avis de Paladin sur tous ces aspects, y compris sur le passage de l'accident : j'ai trouvé ce passage vraiment surréaliste, car normalement, c'est le choc qui réveille. Le fait de la voir se réveiller comme une fleur après l'accident m'a beaucoup gênée.
Je voyais cet accident ainsi. Les cris des victimes à ses cotés l'ont sortie de son inconscience puis elle y est replongée. Je ne souhaitais pas m'appesantir là-dessus
Mais bon, sans doute partais-tu avec plein de désavantages me concernant, parce que la nouvelle originale est excellente, et la barre était très très haute. Cependant, fais attention, je pense, car "écrire à la manière de", c'est entrer à mon sens dans l'univers d'un auteur, et non pas reprendre toute l'architecture scénaristique d'une nouvelle ! Je sais que tu ne pensais pas à mal, mais j'aurais tendance à te déconseiller d'envoyer cette nouvelle à un éditeur -même modifiée - car on pourrait te reprocher du plagiat, même si tu n'avais, j'en suis sûre, aucune intention mauvaise - et même, je pense que tu pensais cela comme un hommage ! Mais d'autres pourraient ne pas le voir du tout de la même façon...
C'était pour m'améliorer. Vouloir rentrer dans le processus de cette nouvelle était plus de l'ordre de l'exercice, me concernant, mêlé à une envie de faire connaître ce sublime texte
Je ne pense pas la présenter à un éditeur car je ne la considère pas aboutie, d'une part et je me la suis appropriée pour ce concours. J'avoue que la limite est ténue mais si on cite ses sources, ce n'est pas du plagiat (que je vois plus comme reprendre les mots de l'auteur ou recopier tout un paragraphe en ne changeant que quelques mots synonymes). J'espère avoir fait autre chose.
En tous cas à partir de cette trame, je croyais avoir changé le sens, l'avoir modifiée pour coller au sacrifice des filles dans cette société grecque qui est à la base de beaucoup de mythes et légendes et pas extension, la nôtre aussi même si on a bien évolué sur ce sujet...
(PS : Il y a aussi les standards de jazz où les musiciens se servent d'une trame, comme mon mari qui joue dans plusieurs groupes de jazz et en écoute beaucoup : cette pratique est très répandue dans ce genre de musique. J'ai un peu fait pareil...)
Et pour la petite histoire, j'avoue que quand j'ai lu le sujet duc oncours "sacrifice humain", je me suis dit : "merde, la meilleure nouvelle que j'ai lue sur ce sujet est celle de Cortázar avec les Aztèques, comme j'aimerais être l'auteure d'une telle nouvelle ! " Je me focalisais tellement dessus que je n'arrivais pas à entrevoir d'autres possibilités scénaristiques! Comme quoi, tu n'es pas la seule à avoir été marquée par ce texte !
C'est sûr et pour dépasser ce stade, j'ai pris cette nouvelle à bras le corps, pour la décortiquer, comprendre l'attrait que j'avais, la faire descendre de son piédestal comme Dali et La Joconde sans la parodier non plus.
Tant pis, c'est raté mais je ne suis plus focalisée dessus et peux éventuellement concevoir un autre scénario
Bises,
Eimelle
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Je te livre en vrac ce qui m'est passé par la tête au fur et à mesure de ma lecture :
"Le chiffre 3 précédé du signe moins" : un peu alambiqué
"envelopper d'une douce torpeur" : envelopper d'une douce chaleur ou les plonger dans une douce torpeur
Euh, elle a pas le sommeil léger, c'est le moins qu'on puisse dire^^ A la limite les cris qui précèdent le choc, au moment où la voiture fait une embardée, mais pas les cris après. En gros, si elles étaient toutes mortes sur le coup, elle dormirait encore^^
Ensuite, tu dis qu'elle ne peut pas bouger (cou/colonne vertébrale) donc je ne sais pas si elle est position de voir tous ces détails, y compris les visages de ses compagnes.
Quelques rares coquilles, je l'ai trouvé bien relu à ce niveau-là, ce qui méritait d'être souligné.
Des formulations parfois redondantes qui alourdissent le texte et m'ont régulièrement sortie de ma lecture ( "d'avoir verser (sic) de trop nombreuses larmes", "épuisée par la fatigue"), quelques passages un peu forcés pour annoncer la couleur (une petite voix [...] pour se conformer aux attentes de la collectivité"). Notamment la phrase "cette personne qui lui laissait entrevoir une partie de sa condition avait déjà abdiqué". Je comprends ce que tu veux dire mais ça me paraît artificiel, jusque là je n'avais pas eu le sentiment qu'elle vivait vraiment malgré elle dans un autre corps, soumise à sa loi et sans possibilité aucune d'intervenir. Et pourtant, en écrivant, je me rends compte que oui, tu l'avais signalé, mais j'étais restée en dehors.
A ce moment-là, je comprends mieux pourquoi tu as insisté sur sa vie d'avant (au début, je me suis demandé pourquoi ne pas avoir directement commencé après l'accident, par son réveil, au lieu de nous parler de tout et de rien), a contrario, je trouve que tu n'insistes pas assez sur ce contraste, son incompréhension, elle ne se pose pas trop de questions jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Je n'ai pas très bien saisi le passage du elle au je. Je me suis dit que petit à petit, elle prenait possession du corps de l'autre, mais finalement pas convaincue car il n'y a qu'une occurrence. Surtout que tu oscilles entre renseignements hyper précis sur les rites, les us et coutumes et à côté elle s'étonne de comprendre une langue inconnue. La transition est trop abrupte, mais je comprends qu'il aurait probablement fallu plus de signes pour la rendre progressive.
"Elle vit précisément que... dépassait le chiffre deux." Oui, ok, je comprends qu'à ce moment là elle pensait qu'elles n'étaient que deux, mais c'est vraiment une tournure bizarre (en fait, là je me suis marrée, j'ai imaginé une bataille où les soldats face à des milliers d'adversaires se diraient "tiens, on dirait qu'ils dépassent précisément le chiffre deux" (en fait, il me semble qu'il y a beaucoup de nombres qui dépassent précisément le chiffre deux^^) bon tu l'auras compris là aussi je suis sortie du truc mais j'ai trouvé ça bien rigolo).
Blague à part, j'ai adoré la fin, ce basculement d'un esprit à l'autre.
En conclusion :
Ton idée et son traitement étaient vraiment excellents pour ce concours. Peut-être trop ambitieux ? Une double vision du sacrifice religieux (consenti/forcé) à deux époques diamétralement opposées, avec tout ce que ça comprend comme idées préconçues sur le sujet, et surtout du point de vue du sacrifié. Avec un point de départ tel que celui-là, tu avais déjà pas mal de points en main. Malheureusement, pour moi en tout cas, ça joue en ta défaveur car je pense que tu aurais pu en faire quelque chose de beaucoup plus abouti (tu peux toujours, d'ailleurs). Le rendu est trop inégal : certains passages coulent d'eux-mêmes et d'autres accrochent.
D'une manière générale (à mon humble avis), j'ai l'impression que tu postes parfois des textes en sachant que tu pourrais encore les améliorer (tu le dis dans les textes pour les AT). Si tu sais quand un texte n'est pas fini-fini (et ça, ça n'est pas donné à tout le monde, d'être capable de juger ses propres textes), pourquoi ne pas prendre un peu + de temps pour les finitions ? C'est pas trop le sujet ici et ça pourrait faire l'objet d'un débat, mais c'est une impression que j'avais (ou alors, tout simplement, tu satures quand tu restes trop sur le même texte et tu as envie de passer à autre chose ?)
Bon, tout ça pour dire que je ne sais pas trop quoi en penser, mais thème vraiment respecté selon mes critères, bon travail de recherches, excellentes idées, et bon traitement sur une grosse partie. Ce sont les points négatifs qui me chiffonnent, bien que peu nombreux ils en sont d'autant plus marquants par leur différence de niveau rapport au reste.
En tout cas bravo pour l'idée, excellente ! Et merci pour la lecture
"Le chiffre 3 précédé du signe moins" : un peu alambiqué
"envelopper d'une douce torpeur" : envelopper d'une douce chaleur ou les plonger dans une douce torpeur
Euh, elle a pas le sommeil léger, c'est le moins qu'on puisse dire^^ A la limite les cris qui précèdent le choc, au moment où la voiture fait une embardée, mais pas les cris après. En gros, si elles étaient toutes mortes sur le coup, elle dormirait encore^^
Ensuite, tu dis qu'elle ne peut pas bouger (cou/colonne vertébrale) donc je ne sais pas si elle est position de voir tous ces détails, y compris les visages de ses compagnes.
Quelques rares coquilles, je l'ai trouvé bien relu à ce niveau-là, ce qui méritait d'être souligné.
Des formulations parfois redondantes qui alourdissent le texte et m'ont régulièrement sortie de ma lecture ( "d'avoir verser (sic) de trop nombreuses larmes", "épuisée par la fatigue"), quelques passages un peu forcés pour annoncer la couleur (une petite voix [...] pour se conformer aux attentes de la collectivité"). Notamment la phrase "cette personne qui lui laissait entrevoir une partie de sa condition avait déjà abdiqué". Je comprends ce que tu veux dire mais ça me paraît artificiel, jusque là je n'avais pas eu le sentiment qu'elle vivait vraiment malgré elle dans un autre corps, soumise à sa loi et sans possibilité aucune d'intervenir. Et pourtant, en écrivant, je me rends compte que oui, tu l'avais signalé, mais j'étais restée en dehors.
A ce moment-là, je comprends mieux pourquoi tu as insisté sur sa vie d'avant (au début, je me suis demandé pourquoi ne pas avoir directement commencé après l'accident, par son réveil, au lieu de nous parler de tout et de rien), a contrario, je trouve que tu n'insistes pas assez sur ce contraste, son incompréhension, elle ne se pose pas trop de questions jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Je n'ai pas très bien saisi le passage du elle au je. Je me suis dit que petit à petit, elle prenait possession du corps de l'autre, mais finalement pas convaincue car il n'y a qu'une occurrence. Surtout que tu oscilles entre renseignements hyper précis sur les rites, les us et coutumes et à côté elle s'étonne de comprendre une langue inconnue. La transition est trop abrupte, mais je comprends qu'il aurait probablement fallu plus de signes pour la rendre progressive.
"Elle vit précisément que... dépassait le chiffre deux." Oui, ok, je comprends qu'à ce moment là elle pensait qu'elles n'étaient que deux, mais c'est vraiment une tournure bizarre (en fait, là je me suis marrée, j'ai imaginé une bataille où les soldats face à des milliers d'adversaires se diraient "tiens, on dirait qu'ils dépassent précisément le chiffre deux" (en fait, il me semble qu'il y a beaucoup de nombres qui dépassent précisément le chiffre deux^^) bon tu l'auras compris là aussi je suis sortie du truc mais j'ai trouvé ça bien rigolo).
Blague à part, j'ai adoré la fin, ce basculement d'un esprit à l'autre.
En conclusion :
Ton idée et son traitement étaient vraiment excellents pour ce concours. Peut-être trop ambitieux ? Une double vision du sacrifice religieux (consenti/forcé) à deux époques diamétralement opposées, avec tout ce que ça comprend comme idées préconçues sur le sujet, et surtout du point de vue du sacrifié. Avec un point de départ tel que celui-là, tu avais déjà pas mal de points en main. Malheureusement, pour moi en tout cas, ça joue en ta défaveur car je pense que tu aurais pu en faire quelque chose de beaucoup plus abouti (tu peux toujours, d'ailleurs). Le rendu est trop inégal : certains passages coulent d'eux-mêmes et d'autres accrochent.
D'une manière générale (à mon humble avis), j'ai l'impression que tu postes parfois des textes en sachant que tu pourrais encore les améliorer (tu le dis dans les textes pour les AT). Si tu sais quand un texte n'est pas fini-fini (et ça, ça n'est pas donné à tout le monde, d'être capable de juger ses propres textes), pourquoi ne pas prendre un peu + de temps pour les finitions ? C'est pas trop le sujet ici et ça pourrait faire l'objet d'un débat, mais c'est une impression que j'avais (ou alors, tout simplement, tu satures quand tu restes trop sur le même texte et tu as envie de passer à autre chose ?)
Bon, tout ça pour dire que je ne sais pas trop quoi en penser, mais thème vraiment respecté selon mes critères, bon travail de recherches, excellentes idées, et bon traitement sur une grosse partie. Ce sont les points négatifs qui me chiffonnent, bien que peu nombreux ils en sont d'autant plus marquants par leur différence de niveau rapport au reste.
En tout cas bravo pour l'idée, excellente ! Et merci pour la lecture
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Merci beaucoup pour ce long commentaire. Tu es indulgente finalement . Je suis d'accord avec toi sur tous les points... Et je suis très contente que tu aies "compris" ce que je voulais faire même si parfois, c'est maladroit.
Raven a écrit:Je te livre en vrac ce qui m'est passé par la tête au fur et à mesure de ma lecture :
"Le chiffre 3 précédé du signe moins" : un peu alambiqué
Oui
"envelopper d'une douce torpeur" : envelopper d'une douce chaleur ou les plonger dans une douce torpeur
En effet, c'est pas terrible. Tes suggestions collent mieux.
Euh, elle a pas le sommeil léger, c'est le moins qu'on puisse dire^^ A la limite les cris qui précèdent le choc, au moment où la voiture fait une embardée, mais pas les cris après. En gros, si elles étaient toutes mortes sur le coup, elle dormirait encore^^
Je me demande pourquoi j'ai mis après. Il va falloir que je relise ce passage pour me remettre dans le bain et voir pourquoi j'ai écrit ça !
Ensuite, tu dis qu'elle ne peut pas bouger (cou/colonne vertébrale) donc je ne sais pas si elle est position de voir tous ces détails, y compris les visages de ses compagnes.
C'est vrai. Faut que je revois sérieusement ce passage...
Quelques rares coquilles, je l'ai trouvé bien relu à ce niveau-là, ce qui méritait d'être souligné.
Tant mieux mais peut mieux faire
Des formulations parfois redondantes qui alourdissent le texte et m'ont régulièrement sortie de ma lecture ( "d'avoir verser (sic) de trop nombreuses larmes", "épuisée par la fatigue"), quelques passages un peu forcés pour annoncer la couleur (une petite voix [...] pour se conformer aux attentes de la collectivité"). Notamment la phrase "cette personne qui lui laissait entrevoir une partie de sa condition avait déjà abdiqué". Je comprends ce que tu veux dire mais ça me paraît artificiel, jusque là je n'avais pas eu le sentiment qu'elle vivait vraiment malgré elle dans un autre corps, soumise à sa loi et sans possibilité aucune d'intervenir. Et pourtant, en écrivant, je me rends compte que oui, tu l'avais signalé, mais j'étais restée en dehors.
A ce moment-là, je comprends mieux pourquoi tu as insisté sur sa vie d'avant (au début, je me suis demandé pourquoi ne pas avoir directement commencé après l'accident, par son réveil, au lieu de nous parler de tout et de rien), a contrario, je trouve que tu n'insistes pas assez sur ce contraste, son incompréhension, elle ne se pose pas trop de questions jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Peut-être mais c'était délicat.
Je n'ai pas très bien saisi le passage du elle au je.
Hum, c'est carrément une erreur ! Au début, j'avais écrit à la première personne et ensuite j'ai changé et oublié cette phrase Comme quoi, malgré les relectures, des détails nous échappent, enfin m'échappent. Je reste trop plongée dans l'histoire, c'est pour ça.
Je me suis dit que petit à petit, elle prenait possession du corps de l'autre, mais finalement pas convaincue car il n'y a qu'une occurrence. Surtout que tu oscilles entre renseignements hyper précis sur les rites, les us et coutumes et à côté elle s'étonne de comprendre une langue inconnue. La transition est trop abrupte, mais je comprends qu'il aurait probablement fallu plus de signes pour la rendre progressive.
Tu as raison, c'est à tenter. Allonger pour rendre cette possession plus cohérente.
"Elle vit précisément que... dépassait le chiffre deux." Oui, ok, je comprends qu'à ce moment là elle pensait qu'elles n'étaient que deux, mais c'est vraiment une tournure bizarre (en fait, là je me suis marrée, j'ai imaginé une bataille où les soldats face à des milliers d'adversaires se diraient "tiens, on dirait qu'ils dépassent précisément le chiffre deux" (en fait, il me semble qu'il y a beaucoup de nombres qui dépassent précisément le chiffre deux^^) bon tu l'auras compris là aussi je suis sortie du truc mais j'ai trouvé ça bien rigolo).
Une de mes nombreuses maladresses.
Blague à part, j'ai adoré la fin, ce basculement d'un esprit à l'autre.
Qui est celle, à peu de choses près de "La nuit face au ciel" de Cortázar. Je n'ai pas trop de mérite.
En conclusion :
Ton idée et son traitement étaient vraiment excellents pour ce concours. Peut-être trop ambitieux ? Une double vision du sacrifice religieux (consenti/forcé) à deux époques diamétralement opposées, avec tout ce que ça comprend comme idées préconçues sur le sujet, et surtout du point de vue du sacrifié. Avec un point de départ tel que celui-là, tu avais déjà pas mal de points en main. Malheureusement, pour moi en tout cas, ça joue en ta défaveur car je pense que tu aurais pu en faire quelque chose de beaucoup plus abouti (tu peux toujours, d'ailleurs). Le rendu est trop inégal : certains passages coulent d'eux-mêmes et d'autres accrochent.
C'est exactement ma "vision" du thème. Et aussi le sacrifice des filles à une époque lointaine mais aussi auj, en écho à ces jeunes qui "sacrifient" leur vie en se mettant en danger, que j'aurais pu creuser plus...
D'une manière générale (à mon humble avis), j'ai l'impression que tu postes parfois des textes en sachant que tu pourrais encore les améliorer (tu le dis dans les textes pour les AT). Si tu sais quand un texte n'est pas fini-fini (et ça, ça n'est pas donné à tout le monde, d'être capable de juger ses propres textes), pourquoi ne pas prendre un peu + de temps pour les finitions ? C'est pas trop le sujet ici et ça pourrait faire l'objet d'un débat, mais c'est une impression que j'avais (ou alors, tout simplement, tu satures quand tu restes trop sur le même texte et tu as envie de passer à autre chose ?)
En fait, je sature et ne sais pas trop si mon texte mérite que je m'y attarde. S'il vaut le coup. Alors pour les AT, je suis demandeuse de lecteurs / trices qui pointeront le bon et le moins bon. Je ne me rends pas si bien compte que ça mais de toute façon je sais que n'importe quel texte est perfectible. Je suis quand même du genre à beaucoup douter...
Bon, tout ça pour dire que je ne sais pas trop quoi en penser, mais thème vraiment respecté selon mes critères, bon travail de recherches, excellentes idées, et bon traitement sur une grosse partie. Ce sont les points négatifs qui me chiffonnent, bien que peu nombreux ils en sont d'autant plus marquants par leur différence de niveau rapport au reste.
Je ne me suis pas suffisamment détachée de mon intention. C'est ma faute : en général, je crois atteindre mon objectif. J'ai cette impression d'avoir fait le maximum. D'après les autres commentaires, c'est moitié raté ! Ce qui fait que tu as parfaitement le droit de ne pas être satisfaite et en plus tu me montres où j'ai pêché. Maintenant, j'y vois plus clair. L'écart entre mon idée de départ et le résultat assez moyen en fin de compte me saute aux yeux (ce qui n'était pas le cas quand j'ai posté mon texte)...
En tout cas bravo pour l'idée, excellente ! Et merci pour la lecture
Merci à toi. Avec toutes tes remarques, je pourrais y revenir et reprendre ces passages problématiques afin d'atteindre une meilleure compréhension générale.
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Je viens de lire tous les comms, j'avais pas capté cette histoire d'hommage, de toute façon j'ai pas lu la nouvelle en question, donc ça ne change rien à l'affaire (sauf que maintenant j'ai envie de la lire). Je vois que dans l'ensemble tout le monde est d'accord sur les quelques points relevés, quand tu dis que c'est moitié raté, n'oublie pas que ça signifie que c'est moitié réussi.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
C'est pas si mal. Je ne connais pas Cortazar alors pour la comparaison.
j'avais relevé aussi cette incohérence du personnage qui ne pense qu' à s'amuser mais est aussi trés cultivée...
Mais bon, on a vu pire et parfois par des auteurs bien plus connu.
Oui le titre fait un peu"spoiler'''.
j'avais relevé aussi cette incohérence du personnage qui ne pense qu' à s'amuser mais est aussi trés cultivée...
Mais bon, on a vu pire et parfois par des auteurs bien plus connu.
Oui le titre fait un peu"spoiler'''.
ranulf- Apprenti égorgeur
- Messages : 80
Date d'inscription : 06/10/2015
Age : 68
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Je suis un peu embêté parce que je rejoins pas mal des avis déjà énoncés plus haut et qui divergent les uns des autres.
J'ai bien aimé le début, j'ai trouvé l'immersion dans l'histoire simple et rapide. C'est vrai que ça peut paraître un peu trop raconter par moments, surtout son réveil après accident (mais j'ai supposé qu'étant limite ivre morte, elle ne se souvenait simplement pas de l'accident lorsqu'elle se réveille dans les décombres).
Toute la partie qui suit a été simple et plaisante à lire pour moi.
C'est au début de la transition que ça se complique. Comme Paladin, le passage sur l'homme dans le village m'a paru assez inutile et l'arrivée dans l'autre vie confuse, bien que j'ai assez vite saisi ce que tu voulais faire passer comme message.
Ensuite, le "retournement final" me laisse mitigé. J'adore le concept, et juste pour ça, je veux maintenant lire cette fameuse nouvelle de Cortazar dont je trouve le titre super d'ailleurs. Mais en même temps, ça m'a laissé sur ma faim : comme Catherine, je voulais savoir ce qui arriverait à Angèle dans son hosto, moi.
En plus de cet aspect-là, ça m'a aussi donné l'impression que le sacrifice n'était qu'un accessoire dans l'histoire, là pour coller au concours plus qu'autre chose. Parce qu'au final, c'est cette transition le coeur du récit, tout l'intérêt réside dans ce concept, et il peut bien arriver n'importe quoi aux 2 héroïnes, ça ne changera pas grand chose au processus.
Voilà du coup pour mon avis assez flou, je dois avouer. En bref, le concept est génial, mais j'ai l'impression que tu t'aies rajouté des contraintes en voulant rester dans l'ombre de ce Cortazar en quelques sortes (je ne connais pas sa nouvelle, mais j'ai cette impression au vu de ce que tu en dis en commentaire et des avis des autres écritoriens), au lieu de reprendre juste l'idée et de la manier à ta sauce ; de même le thème du concours me parait assez secondaire dans ton texte. Mais tout ça n'empêche pas la lecture d'avoir été plaisante pour moi, le concept super, et les personnages bien faits. C'est donc un cas de "quitte et double" pour moi, parce qu'il y a autant d'éléments qui me convainquent pas trop que de points positifs à mes yeux.
J'ai bien aimé le début, j'ai trouvé l'immersion dans l'histoire simple et rapide. C'est vrai que ça peut paraître un peu trop raconter par moments, surtout son réveil après accident (mais j'ai supposé qu'étant limite ivre morte, elle ne se souvenait simplement pas de l'accident lorsqu'elle se réveille dans les décombres).
Toute la partie qui suit a été simple et plaisante à lire pour moi.
C'est au début de la transition que ça se complique. Comme Paladin, le passage sur l'homme dans le village m'a paru assez inutile et l'arrivée dans l'autre vie confuse, bien que j'ai assez vite saisi ce que tu voulais faire passer comme message.
Ensuite, le "retournement final" me laisse mitigé. J'adore le concept, et juste pour ça, je veux maintenant lire cette fameuse nouvelle de Cortazar dont je trouve le titre super d'ailleurs. Mais en même temps, ça m'a laissé sur ma faim : comme Catherine, je voulais savoir ce qui arriverait à Angèle dans son hosto, moi.
En plus de cet aspect-là, ça m'a aussi donné l'impression que le sacrifice n'était qu'un accessoire dans l'histoire, là pour coller au concours plus qu'autre chose. Parce qu'au final, c'est cette transition le coeur du récit, tout l'intérêt réside dans ce concept, et il peut bien arriver n'importe quoi aux 2 héroïnes, ça ne changera pas grand chose au processus.
Voilà du coup pour mon avis assez flou, je dois avouer. En bref, le concept est génial, mais j'ai l'impression que tu t'aies rajouté des contraintes en voulant rester dans l'ombre de ce Cortazar en quelques sortes (je ne connais pas sa nouvelle, mais j'ai cette impression au vu de ce que tu en dis en commentaire et des avis des autres écritoriens), au lieu de reprendre juste l'idée et de la manier à ta sauce ; de même le thème du concours me parait assez secondaire dans ton texte. Mais tout ça n'empêche pas la lecture d'avoir été plaisante pour moi, le concept super, et les personnages bien faits. C'est donc un cas de "quitte et double" pour moi, parce qu'il y a autant d'éléments qui me convainquent pas trop que de points positifs à mes yeux.
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Merci Ranulf et Murphy d'avoir lu ce texte qui en effet paraît inapproprié pour diverses raisons, toutes évoquées depuis le début...
J'ai essayé et suis restée trop près du modèle (comme je l'avais dit sur "directive" = un carcan). C'était voulu pour m'obliger à entrer dans une structure, créer autre chose à partir de là.
Même si je veux bien boire le verre de Raven, à moitié plein... Les avis sont plutôt mitigés.
J'ai essayé et suis restée trop près du modèle (comme je l'avais dit sur "directive" = un carcan). C'était voulu pour m'obliger à entrer dans une structure, créer autre chose à partir de là.
Même si je veux bien boire le verre de Raven, à moitié plein... Les avis sont plutôt mitigés.
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
D'habitude j'adore te lire Françoise parce que tu crée une atmosphère toujours très personnelle que j'apprécie et où j'aime bien m'immerger, mais là j'avoue n'ai pas accroché. J'ai été très vite larguée en fait parce qu'il manque un "je ne sais quoi" qui donnerait un supplément d'âme à ton histoire et ça m'a vraiment empêchée de m'immerger dedans. Du coup je ne sais pas vraiment quoi penser de ce texte.
Désolée.
Désolée.
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Salut Françoise,
Je dois avouer, je n'ai pas accroché. Dès les deux premières phrases tu m'as sorti du truc. Je trouve en effet qu'une fille qui se bourre la tronche et passe ses nuits en boîte n'est pas franchement quelconque, mais c'est ptet simplement parce que je n'en fréquente pas, et n'en ai jamais fréquenté. En plus, quelconque revêt pour moi un aspect négatif que ordinaire ou normal n'ont pas et qui ne suscite pas mon intérêt. Si encore il y avait eu une pointe d'ironie pour atténuer la chose... mais là, le ton est franc, ça n'engage pas des masses.
Ensuite, certaines de tes formulations sont trop ampoulées pour moi. J'ai l'impression que tu cherches à dire les choses de manière originale, et que tu ne maîtrises pas bien tes tournures. (il est aussi possible que je sois simplement hermétique à ce style là)
Dans le développement, tes transitions m'ont laissé dans le flou et certains détails antiques m'ont complètement largué. Certains termes, certains noms me sont étrangers (et pourtant je ne suis pas inculte de ce côté-là, même si ma connaissance reste très globale), et j'ai trouvé que tu les lâchais un peu trop vite. Ce n'est pas rédhibitoire en soi (pas mal d'auteurs font du lâcher de noms intempestif), mais là ça contrastait trop avec le flou du reste, ça manquait d'équilibre.
L'exercice était tout de même périlleux et tu ne t'en tires pas si mal que ça. Il fallait le tenter !
Je dois avouer, je n'ai pas accroché. Dès les deux premières phrases tu m'as sorti du truc. Je trouve en effet qu'une fille qui se bourre la tronche et passe ses nuits en boîte n'est pas franchement quelconque, mais c'est ptet simplement parce que je n'en fréquente pas, et n'en ai jamais fréquenté. En plus, quelconque revêt pour moi un aspect négatif que ordinaire ou normal n'ont pas et qui ne suscite pas mon intérêt. Si encore il y avait eu une pointe d'ironie pour atténuer la chose... mais là, le ton est franc, ça n'engage pas des masses.
Ensuite, certaines de tes formulations sont trop ampoulées pour moi. J'ai l'impression que tu cherches à dire les choses de manière originale, et que tu ne maîtrises pas bien tes tournures. (il est aussi possible que je sois simplement hermétique à ce style là)
Dans le développement, tes transitions m'ont laissé dans le flou et certains détails antiques m'ont complètement largué. Certains termes, certains noms me sont étrangers (et pourtant je ne suis pas inculte de ce côté-là, même si ma connaissance reste très globale), et j'ai trouvé que tu les lâchais un peu trop vite. Ce n'est pas rédhibitoire en soi (pas mal d'auteurs font du lâcher de noms intempestif), mais là ça contrastait trop avec le flou du reste, ça manquait d'équilibre.
L'exercice était tout de même périlleux et tu ne t'en tires pas si mal que ça. Il fallait le tenter !
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
- Messages : 1307
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Destins Croisés PUBLIÉ chez Evidence Editions
Merci Géraldine et k2. Bon, j'ai été trop ambitieuse d'un côté (vouloir me frotter à un grand auteur) et trop timide de l'autre (style impersonnel ou mal maîtrisé).
Je ferai mieux la prochaine fois...
Je ferai mieux la prochaine fois...
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