DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
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DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
Ce texte a été envoyé pour l'AT Sorcières adulte (il fallait le mot "Panémurgisme" en situation):
- Spoiler:
- La porte d’une maison de pierre, située sur les hauteurs d’Athènes, en l’an 610 avant J.C., s’ouvre sur une jolie adolescente, Apolline, fille d’Archestratos, quartier-maître, décédé en mer, l’année dernière.
Des boucles brunes encadrent son visage aux traits réguliers. Le rouge aux joues, elle reprend son souffle. La montée, même par temps frais, lui donne toujours chaud. En plus, elle a consacré toute sa matinée à trouver, dans les futaies alentour, les plantes rares que son protecteur, Melchior, utilise pour ses potions magiques. Par exemple, il apprécie le Panémurgisme qu’il qualifie d’organisme prodigieux. Celui-ci a l’apparence d’un champignon feuillu. On peut le confondre avec son cousin le Troll. D’ailleurs sa malice légendaire cause beaucoup de soucis aux glaneurs des environs ! On le trouve à l’ombre des arbres fruitiers. Quand il s’agit de l’attraper celui-là, il faut ruser, l’appeler par son petit nom « Pané ! ». La plupart du temps, il se cache sous l’écorce des orangers, là où le tronc se creuse de sillons profonds. Ne surtout pas sympathiser avec lui car sous des dehors charmants, il appartient aux démons mineurs, capables de s’emparer de l’esprit des gens qui croisent son regard. Il est aussi habile à se rendre invisible. Dès qu’il se montre, il faut l’endormir avec de l’essence d’amandes. Melchior utilise le pied ou le chapeau, parfois quelques feuilles afin de fabriquer plusieurs élixirs aux pouvoirs étonnants. Apolline l’aide, si besoin, à surveiller la cuisson ou la distillation des préparations ?
Apolline a dû parcourir des dizaines de kilomètres. Son âge, quatorze ans ne la dispense pas de la fatigue ou des coups de sang. Elle s'estime un peu ronde… il faudrait qu’elle arrête les pâtisseries, mais sa mère en confectionne de si délicieuses : des kalitsounia, sorte de calissons, cuits au four à bois, conservés à l’intérieur d’une belle boîte ronde entre deux couches de fleurs de citronniers séchées, des loukoumis bien tendres et tant d’autres ! Melchior, lui a recommandé d’en avaler moins. Rien que de penser aux saveurs de ces friandises lui donne l’eau à la bouche… Elle a d’ailleurs très faim : il est l’heure de manger, non ?
La jeune fille pénètre à l’intérieur de la villa. Elle marque un temps d’arrêt. Bizarre, l’odeur habituelle de fritures à base d’huile d’olive ne flotte pas dans l’air. Mama, serait-elle malade ? Pourtant, avant de partir, elle paraissait en forme ! pense Apolline tout en déposant, sur la table de la pièce commune, son panier d’osier rempli d’une racine de mandragore, de belladones et de jusquiames ainsi que le fameux Panémurgisme. Il faut faire attention qu’il ne se réveille pas. Son cri rendrait sourd toutes les personnes alentour et aussi Hercule, le chat du foyer. On dit qu’il murgit, d’où son nom.
La jeune fille prend soin de l’envelopper d’une toile noire. S’il se ranime, malgré le cyanure des amandes, il croira qu’il fait nuit et se rendormira pour de nombreuses heures jusqu’à ce que Melchior s’occupe de lui. C’est-à-dire en l’exposant dehors en plein soleil afin qu’il se dessèche.
— Maman ! C’est moi !
Melaina, mère d’Apolline ne répond pas. Sous le choc d’une funeste nouvelle portée par un messager du roi Hipparque, les pensées de la jeune sorcière se bousculent dans sa tête. Elle ne comprend pas pourquoi la fatalité s’acharne sur sa famille.
Déjà, en tant que métèque*, Melaina a eu du mal à s’imposer en société. Les sarcasmes allaient bon train : une hétaïre* comme ils disaient, voilà ce que les femmes distinguées supputaient à son encontre. La rumeur enflait, ce qui décida son mari, Phidias, à déménager vers les quartiers populaires.
À ce moment-là, elle comprit que la place d’une bonne épouse était dans le gynécée*. Heureusement, son époux la laissait sortir car son désir de connaître les plantes la poussait à explorer la nature environnante.
La mort, ensuite avait emporté son compagnon, enrôlé sur une trière *, parce que la guerre contre le tyran d’Égine l’obligeait à partir combattre. La bataille navale dirigée par Thémistocle, homme d’état et fameux stratège s’était soldée par de nombreuses pertes tant en soldats qu’en embarcations.
Dire qu’il y a plusieurs mois, elle avait pratiqué un rituel de protection, appris grâce à Melchior, afin d’éviter à sa fille le mauvais sort. Et tout ça, pourquoi ? Elle s’interroge : Qu’est-ce qu’elle a raté ? Elle s’était pourtant procurée les ingrédients dans une boutique renommée, des bougies bleues, du sel gemme, et avait recommencé sept fois de suite les jours de pleine lune.
Ce n’est pas possible ! La pensée de son échec l’empêche de se lever de sa chaise qu’elle monopolise depuis qu’un messager lui a porté la terrible nouvelle : Sa fille Apolline fera partie des prochaines sacrifiées car Athènes doit payer ce tribut au roi Minos. En expiation du soi-disant meurtre de son fils Androgée par le roi d’Athènes de l’époque, Egée.
Enfin, sa fille n’a que quatorze ans ! Et elle-même n’est qu’une apprentie de rien du tout, débutante en magie. Melchior lui a enseigné que les bases. Réussir à investir l’esprit d’un volatile pendant quelques jours fut un de ses exploits derniers, mais elle ne sait pas encore transformer les gens en animal. Donc, changer Apolline en oiseau afin qu’elle prenne la fuite très loin d’ici est exclu. De toute façon ce serait très mal vu puisque la plupart des familles d’adolescents envoyés tous les neuf ans en Crète affichent un air arrogant quand on les rencontre sur l’Agora. Les parents des sacrifiés considèrent que c’est un honneur de défendre la cité, même au prix fort : la mort d’un être cher. Comment peuvent-ils supporter ce drame car pour cette récente veuve, c’en est un !
Apolline est sa fille unique. Les femmes mariées de sa connaissance n’ont pas leur mot à dire ; elles enfanteront d’autres descendants sans problème. Elle, n'aura pas cette opportunité. Elle a préféré se mettre au service du sorcier Melchior plutôt que de subir les foudres de ces bien-nées en essayant de se remarier. Cela lui convient parfaitement !
*trière : une galère de combat antique
*métèque : étranger résident, expatrié
*hétaïre : prostituée
Le sort réservé à ces innocents la fait frémir : ils seront dévorés vivants par le Minotaure, enfermé au cœur du labyrinthe, conçu par Dédale d’où il est impossible de s’échapper.
— Mama !
Apolline tourne en rond, n’osant franchir la chambre de sa mère. Enfin, elle apparaît derrière un paravent de l’atelier du sorcier. Melaina s’est ressaisie à l’appel angoissé de son enfant. Elle montre un visage décomposé à sa fille qui en a oublié son besoin de se restaurer. Apolline remplit une tasse avec de l’eau d’une cruche, restée sur un guéridon. Sa soif est si grande, qu’elle répète une dizaine de fois l’opération avant de demander :
— Que se passe-t-il ?
Les mots ne franchissent pas la gorge de la maman aimée.
— Je peux t’aider à préparer le repas. Tu me dis et je fais.
Mais, sa mère ne parle pas. Ses yeux hagards regardent ailleurs.
Melchior arrive à ce moment-là. Devant l’état de sa protégée, il court chercher une fiole sur une étagère, la débouche sous ses narines. De respirer le parfum qui s’en dégage, lui redonne déjà des couleurs. Elle en avale le contenu puis ânonne en tendant un papier froissé :
— Un grand malheur… Apolline… en Crète…tribut… Minotaure…
Le sorcier déplie la feuille et parcourt les mots à toute vitesse. Apolline cherche à comprendre ; son regard va de sa mère à son protecteur qui pâlit lui aussi. Il s’assoit, pose ses coudes sur le rebord d’une table, se cache le visage car ses larmes montent.
Elle finit par annoncer d’une voix indifférente :
— Ne vous en faîtes pas, c’est mon destin…
Puis elle court se réfugier dans sa chambre.*Le jour du départ, sept garçons et autant de filles se rassemblent sur le port du Pirée. Ils grelottent sous leurs vêtements légers. L’aube se lève et la journée promet d’être encore plus froide. La jetée est déserte car les pêcheurs ne se risquent pas en mer à la fin de l’année. La famille des otages a l’interdiction d’assister au lever d’ancre des trières sacrées. Les nombreux rameurs sont déjà en place.
Pendant ce temps, Melaina s’est allongée. Son corps repose inerte sur sa couche tandis que son esprit investit celui d’un cormoran afin de suivre la traversée. Melchior qui l’a dissuadé de faire cette expérience, veillera quand même à ce que personne ne vienne la déranger.
L’immensité de la mer Méditerranée lui donne l’impression de surveiller un frêle navire. Après cinq heures de voyage, il atteint les côtes de l’île maudite, puis stoppe à Héraklion.
Elle visualise la descente et l’arrivée au palais du roi Minos. L’animal ne lui permet pas de rester longtemps en lui. Elle doit changer plusieurs fois d’hôte. Retrouver son organisme l’épuise beaucoup. À force, elle gagne en efficacité.
Le troisième jour, les prisonniers atteignent à pied les hauteurs du labyrinthe. Ils sont escortés par des gardes armés. Elle remarque que de nombreuses trouées permettent à de petits volatiles de pénétrer à l’intérieur avant les marcheurs. Mélaina force l’oiseau à survoler les murs les plus élevés et à s’engouffrer dans le labyrinthe.
Il se pose sur le rebord d’un rocher, près d’une lourde porte. Les hommes de main la déverrouillent et emmènent les jeunes gens au milieu d’une salle balayée par les courants d’air.
Le spectacle de ces adolescents et de sa fille, les pieds entravés par de lourdes chaînes scellés à même la pierre, lui retourne l’estomac. Elle doit résister au stress sinon sa concentration lui fera défaut et le cormoran l’expulsera.
Décidée à réintégrer son corps, elle s’apprête à laisser tranquille sa monture quand une horreur sans nom apparaît. La créature géante, au buste de femme ondule tel un boa vers les otages qui se recroquevillent de terreur. Apolline se renverse en arrière, puis s’évanouit. Sa mère aimerait lui parler mais c’est impossible en tant qu’oiseau. Elle n’a pas non plus la faculté de se servir d’êtres humains à moins que Melchior veuille bien lui apprendre ou se charger lui-même de cette tâche.
Le monstre tient en laisse un homme nu à tête de taureau qui semble bien docile. Voilà qu’elle attrape l’un des éphèbes, se saisit des bras du pauvre supplicié qui pousse un râle glaçant. Les chauves-souris planent à toute vitesse au-dessus des têtes. D’un geste sûr, elle arrache les membres du tronc et les enfourne au fond de sa gorge. Elle agit de la même façon avec les jambes. Le cadavre mutilé retombe pas loin d’Apolline. L’horreur serpentine attrape un autre jeune homme et le casse en deux morceaux. Du sang vient gicler sur les pieds des survivants.
Ensuite, elle détache l’un d’eux et le porte sur sa couche. Aussitôt après, elle se transforme en femme désirable. Ses seins lourds s’agitent au-dessus du pauvre garçon tétanisé.
Allongée contre lui, elle caresse son ventre et entreprend de descendre plus bas. Avec sa langue pointue, elle lèche ses parties sensibles. Ses doigts agissent aussi en malaxant le sexe. Une érection ne tarde pas à naître. Le jeune éphèbe, maintenant réveillé s’active lui aussi afin de profiter de ce moment d’extase. Il s’amuse avec les seins qui bougent au-dessus de lui. Lamia griffe son dos et l’attire entre ses jambes. Les mouvements s’accélèrent et un cri de jouissance en même temps qu’un cri d’agonie se répercutent sur les parois rocheuses. Elle redevient gigantesque et aspire la tête et le sang de son amant. Mais la bête n’est pas rassasiée pour autant et les jeux sexuels reprennent aussitôt avec un nouveau garçon. Enfin, elle détache une nubile et exige qu’elle soit prise par son partenaire. Il semble possédé par la sorcière maudite car il s’exécute tel un automate, s’appliquant à déflorer la jeune vierge qui se met à hurler de douleur.
Melaina en proie à l’effroi le plus total perd tout contact avec le cormoran et se retrouve chez elle. Il lui faut plusieurs jours avant d’émerger. Dès que ses forces le lui permettent, elle demande à s’entretenir avec son mentor. Il lui accorde une entrevue. Elle se tord les mains en avançant au milieu des flacons, creusets, bouteilles et bocaux contenant des morceaux d’animaux morts et bien d’autres choses dont elle ignore tout. Contre une étagère, pend le bâton de sorcier qu’elle ne doit absolument pas utiliser. Quand elle aura progressé, ils iront choisir une essence de bois qui constituera sa propre baguette magique. Il pose un manuel, tire un tabouret, s’assoit en une posture compatissante, prêt à l’écouter. Sa protégée ne se fait pas prier ; elle s’exclame :
— Melchior, c’est horrible !
Le sorcier fronce ses sourcils broussailleux qui se rejoignent en une ligne neigeuse. Il marque une pause avant de déclarer :
— Je sais, tu n’aurais jamais dû assister à ces scènes... Je t’avais mise en garde…
— Ce n’est pas le Minotaure, le pire…
Surpris, Melchior s’agite sur son siège tout en lâchant :
— Quoi ?
La jeune femme, imperturbable continue :
— Il y a un autre monstre qui s’accouple avec nos fils, les dévore, oblige les prisonniers à violer nos filles. Le Minotaure semble lui obéir.
De plus en plus soucieux, Melchior triture sa barbe grise. Il cherche à comprendre :
— Ah ? Et décris-le moi s’il te plaît.
— ELLE a un corps de serpent, mais un buste de femme…
Tout à coup, une histoire qu’il pensait être une légende lui revient en mémoire. Il annonce :
— Lamia ! Comment a-t-elle pu entrer dans le labyrinthe ? Si tu dis vrai, je ne vois pas ce que l’on peut faire… Révéler tes visions aura comme conséquence de nous envoyer en prison ! Personne ne nous croira !
La jeune femme de trente-quatre ans, ne peut se contenir et se met à hurler :
— Je veux tuer cette diablesse ! Donne-moi le pouvoir !
Melchior qui pourrait être son grand-père ne se laisse pas impressionner et tempère :
— Ce sera long et difficile. Moi-même, je ne suis pas assez puissant pour me mesurer à une telle furie ! Mais en souvenir d’Apolline, je vais essayer…
Radoucie, Melaina demande :
— Qui est cette créature de l’enfer ?
— Eh bien, c’est très long… Il suffit de savoir que c’est une puissante sorcière capable de se transformer en serpent de mer ou de terre mais aussi en femme séduisante… Elle raffole des nouveau-nés et des hommes jeunes. Elle a dû ensorceler le Minotaure et profite de ses proies. Je croyais qu’elle avait été vaincue, il n’en est rien d’après ce que tu me racontes.
Il se lève et entoure de ses bras les épaules de la malheureuse. Celle-ci tremble en repensant à l’épouvantable vision. Melchior, d’une stature imposante, réussit à la calmer. Elle confie :
— Au début, je voulais que ce soit toi qui te projettes jusqu’à l’esprit de ma fille afin de l’aider à surmonter ses souffrances… C’était avant de voir ce monstre ! Maintenant, je souhaite juste me venger !!!
Melchior hoche la tête puis prononce une formule qui la plonge dans un sommeil réparateur.
*
Revigorée, Melaina commence une formation accélérée de magicienne. Elle s’entraîne à accaparer l’esprit de son professeur. Pour cela, il lui prépare une décoction de Panémurgisme, drogue étonnante permettant de se dédoubler. Il ne la rejette pas quand elle entre en communication avec lui. Cela la met en confiance pendant l’exercice.
Cet apprentissage dure plusieurs mois. Entre-temps, elle continue de visiter le labyrinthe en se servant d’un cormoran. Elle n’a pas revu Apolline. Que lui est-t-il arrivé ? Cela la mine au point de devenir folle. Si Melchior ne pratiquait pas des charmes sur elle, il y a longtemps qu’elle serait morte de désespoir. Il lui permet de trouver le repos après ses voyages qui frisent l’obsession.
Un soir, alors qu’elle parcourt une fois de plus l’antre maudite, elle surprend Lamia en train d’enlever ses yeux puis de les disposer au fond d’une coupe. Aussitôt après, le monstre s’endort. Ce rituel lui donne une idée… Dans huit ans, lorsque le prochain tirage au sort désignera d’autres victimes, elle prendra possession du corps et de l’esprit d’une jeune nubile ou d’un éphèbe et l’obligera à les dérober. Elle espère qu’elle sera suffisamment familiarisée à ce moment-là avec la technique de possession d’humains.
Cette surveillance régulière lui réserve d’autres surprises moins agréables. Des cris de bébés l’amènent à parcourir des couloirs encore inexplorés. L’endroit sombre où elle se pose ressemble une pouponnière. Des jeunes mères allaitent leur enfant tandis que plus loin, l’ogresse en dévore d’autres. Elle jette des lambeaux de chairs au pied des prisonnières, d’une maigreur effrayante.
Melaina aurait dû rentrer à la maison, pourtant c’est plus fort qu’elle. Il faut qu’elle sache. On dirait bien Apolline, celle qui se traîne à quatre pattes, en tenue d’Eve, aux côtés d’un garçon nu et famélique. Elle reconnaît la couleur de ses cheveux roux malgré la saleté qui les collent en un paquet immonde. Une marque de naissance sur la fesse gauche lui ôte ses doutes. Son regard vague la fait hoqueter de rage. L’oiseau ouvre son bec et tente de déchiqueter la corde, mais la bête serpentine se tourne vers le couple. Le ventre d’Apolline, gonflé touche le sol. Elle s’arrête, son corps parcouru de spasmes. Le visage déformé par des grimaces, elle écarte les cuisses. Une tête de nourrisson apparaît, puis son corps entier tombe par terre. Vive comme l’araignée, Lamia empoigne le nouveau-né et le déchiquette à pleine dents. Elle lance des morceaux au mâle qui ne se fait pas prier et les engloutit avec avidité. Le Minotaure, homme à tête de taureau, maintenu par une entrave autour de son cou, observe la scène depuis un coin obscur de la caverne. Lamia caresse son pénis jusqu’à l’érection puis s’offre à lui. Ils copulent ensemble sous les regards affolés d’Apolline. Plus tard, la sorcière exige que l’animal et la jeune parturiente s’accouplent. Sous les coups de butoir, la pauvre mortelle succombe, déchirée en deux.
La mère foudroyée perd connaissance et se retrouve à suffoquer sur son matelas. Melchior se dépêche de l’asperger d’eau de Panémurgisme. En plein délire, elle décrit l’obscène scène ainsi que les détails au sujet des yeux que Lamia enlève au moment de dormir.
Lorsqu’elle se remet de ses émotions, Melchior est à son chevet. Face à cette femme désespérée, il ne sait quoi entreprendre. Doit-il la seconder ? L’option trotte en lui depuis le début, mais il ne veut pas s’imposer. Son apprentie qui atteint le deuxième niveau en sorcellerie a fait de la lutte avec cette entité maléfique une affaire personnelle.*La routine s’installe à nouveau dans la maisonnée du sorcier. Malgré son grand âge, il fabrique et vend encore ses préparations uniques qui soignent tous les maux sauf la perte d’Apolline. Aucune plante ne peut effacer les souvenirs. Parce qu’il souhaite canaliser la colère de son élève, le vieux mage conseille de confectionner un voile, très fin avec des étoupes de Panémurgisme, Une première étape consiste à extraire les fibres de la plante démoniaque. Après différentes actions très longues, Melaina obtient des brins qu’elle met de côté en attendant le moment idéal pour les assembler à l’aide d’un métier à tisser manuel. C’est surtout les nuits de pleine lune qu’elle entrecroise les fameux fils. À chaque parcelle de tissu fabriqué, Melchior attrape son bâton et envoie des ondes d’énergie dessus. Il récite des formules en ancien grec qu’elle apprendra plus tard. La plante aux propriétés surnaturelles donne une étoffe d’une grande finesse mais il en faut beaucoup pour réaliser une surface ridicule. Toutes ces opérations lui prennent des années entières. Lorsque l’ouvrage sera achevé, suffisamment grand pour recouvrir un corps entier, Melchior apportera la touche finale. Il aspergera une brume de particules garantissant l’invisibilité à celui qui se trouverait dessous. Cette personne pourrait même se déplacer dans le temps et l’espace si l’on prononce deux mots précis « panémur, murgipar».
*
Lorsque Melchior se rend à l’Agora, les jours de marché, la vue d’enfants vigoureux l’entraîne à une mélancolie douloureuse. Le temps et les potions atténuent les souffrances de Melaina, mais le souvenir d’Apolline resurgit à tout moment. Son caractère affable s’est transformé en fiel malsain. Que faire pour qu’elle s’apaise ?
Bientôt, elle essaiera le voile en panémurgisme sur quelqu’un. Il faut qu’il demande l’aide à un de ses amis, Hélias. Ce dernier vient le saluer et propose son neveu, plus jeune, Thalès, qui se présente le lendemain au domicile du sorcier. Avec lui, l’élève teste les difficultés. Il doit se fermer à l’intrusion. Son caractère, propice aux idées tranchées ne lui laisse pas de place. Elle échoue souvent les premières fois et s’épuise. Enfin, trois mois plus tard à raison d’un entraînement par semaine, elle franchit la barrière et contrôle les pensées et gestes de Thalès. Elle l’oblige à faire le tour de la maison, à attraper des objets et à sortir dehors pendant de longues minutes. Au cours d’une autre séance, il revêt le voile. Melaina énonce « Panémur » et la magie opère. Son maître constate la totale invisibilité du jeune homme. Il obéit aux ordres sans problème. Hercule, le chat ne s’aperçoit pas de sa présence car d’habitude, il vient se frotter contre les jambes des invités.
L’apprentie termine la journée en sautant de joie. Il lui reste à maîtriser les sorts de transformation sur autrui. Comme ils sont irrévocables, ce n’est pas une bonne idée de lancer les formules sur Thalès bien que cela la démange !
Avec le temps qui lui reste, puisqu’elle a terminé le tissage, elle étudie, grâce au grimoire des sortilèges, la meilleure façon de changer un individu en volatile ou en insecte. Elle souhaite libérer les captifs et c’est la seule solution possible. Mais il lui faut patienter jusqu’à ce que tous franchissent la porte du labyrinthe. Si elle accomplit trop tôt les métamorphoses, le roi ou Lamia se douteront de quelque chose. Le roi renouvèlera sa demande de chairs fraîches et tout repartira à zéro. Il pourrait déclarer la guerre à Athènes et ce serait pire. Lamia peut se sauver et ne plus reparaître, alors qu’il faut la surprendre afin de l’anéantir.
Melaina assimile des formules d’invocation destinées à appeler des démons majeurs. Afin qu’ils l’aident à affaiblir sa rivale ou mieux qu’ils la détruisent. Pour y parvenir, elle s’adonne à des rituels de conjuration. Certains se montrent et lui obéissent en lui accordant ce qu’elle souhaite, c’est à dire un pouvoir renforcé. Seulement ils lui demandent de se soumettre aux sabbats pendant le culte de Dionysos. Un des démons vient la chercher et la porte sur son dos jusqu’au cimetière où se tient le grand rassemblement bi-annuel. Elle fait partie des initiés, participant à des messes noires, blasphémant et ripaillant autour d’une table. De novice elle devient une sorcière de premier rang. Puis au cours d’une de ces orgies, le diable apparaît.
Il griffe son pied gauche et prélève son sang en suçant la blessure puis d’un coup de corne lui appose sa marque. Elle agit en cachette de Melchior qui lui a toujours interdit de s’adonner à ce genre de magie noire. Mais elle ne peut repousser la puissance que lui confère son appartenance au Dieu Cornu même s’il lui prendra son âme. Celle-ci assurera sa victoire en dépit de sa déchéance. C’est le prix à payer pour être apaisée. Elle se réjouit à l’avance de pouvoir exécuter son plan !*La date fatidique du prochain tirage au sort approche. Par malheur il a encore lieu en cette fin d’année du VI ème avant J.C.
Le matin du rassemblement des prochaines victimes destinées au Minotaure, Melchior se rend sur place avec le voile qu’il attache à un coffre de mouillage, autour d’un anneau. Personne ne fait attention à lui car il s’est recouvert du tissu particulier, lui offrant une invisibilité temporaire. Ensuite, il prononce un sort qui le transforme en volatile. Il sait réaliser cette métamorphose sur lui mais pas sur les autres. Un blocage s’est opéré en lui depuis que sa femme lui avait demandé de le faire sur elle. Elle souhaitait parcourir aussi l’immensité du ciel. Ils s’envolèrent ensemble, mais, elle fut attrapée par un aigle au-dessus de Delphes. Il n’eut pas le temps de renverser le charme et elle périt, dévorée. Le souvenir de ce jour tragique lui étreint le cœur. Depuis, il n’arrive plus à réaliser ce genre de magie. Dommage, il aurait bien délivré ces quatorze jeunes de leur destin ignoble.
Pendant ce temps, Melaina qui s’est étendue sur sa couche, se concentre pour visualiser le lieu de rassemblement des sacrifiés, sur le port. Elle commence par déplacer son esprit à l’intérieur d’un glaros puis repère une nubile musclée et active. Le transfert s’accomplit comme elle l’espérait. Pas de résistance à craindre pour l’instant. La sorcière de troisième niveau, à présent, lui demande de s’emparer de l’étole, ce qu’elle exécute aussitôt. Les gardes l’observent, mais ne s’interposent pas. Ensuite Melaina reste neutre jusqu’aux chemins pentus qui mènent au labyrinthe. La sorcière ne doit plus se faire remarquer sinon des changements se verront sur le visage de la prisonnière. Les juges en Crète, l’examine afin de s’assurer de sa virginité. Melaina ressent l’angoisse au travers de l’esprit juvénile et imagine Apolline face à ces odieux personnages. Sa colère remonte à la surface de sa mémoire. Elle bout d’attendre.
Quatre jours passent, puis la longue marche commence, encadrée de gardes armés. Les contours pierreux du labyrinthe et les dalles lisses du chemin d’accès se concrétisent. La fatigue se fait sentir. Melaina est obligée de stimuler la pauvre fille car plusieurs fois, elle stoppe sa progression, épuisée par le manque de sommeil et l’interminable montée jusqu’aux contreforts. Le bruit d’une lourde porte que l’on claque se fait entendre. Elle résonne longtemps au fond des couloirs où les hommes armés ont laissé les proies humaines. Leurs liens cisaillent les poignets, pourtant aucun des gardiens ne les détache. Ceux-ci ne savent pas que deux monstres vont s’en repaître.
Commence alors l’attente dans un silence de mort, juste interrompu par les plaintes et prières des sacrifiés. Celle que Melaina a investi, reste prostrée en une position fœtale. Le choc de la vision de Lamia surgissant des ténèbres, provoque son évanouissement. La réactivation de l’épisode d’horreur crée une tension chez Melaina qui intervient pour que la fille regarde quand même. Comme elle l’avait craint, Lamia démembre deux jeunes garçons, puis se transforme en femme désirable. Elle choisit un éphèbe qui subit une fellation ainsi qu’un acte charnel imposé. La créature a une emprise totale sur les mâles. Elle continue avec d’autres prisonniers qu’elle finit par dévorer.
Pendant tout le spectacle des supplices, la possédée triture le voile ramassé au port d’Athènes, Le Pirée.
Des pas et des grognements stoppent la récréation morbide de Lamia. Le Minotaure, accompagné d’enfants monstrueux apportent des récipients où flotte un liquide à l’odeur répugnante. Ils les déposent au pied des séquestrés. Melaina se demande d’où ils sortent, surtout les bambins, âgés de sept ou huit ans. Serait-ce les rejetons des deux monstres ? Certains présentent la même particularité que Lamia, à la fois humaine et serpent. D’autres possèdent la face et les cornes du géant à tête de taureau. Parmi les effroyables êtres, gambadent quelques petits d’hommes, d’une maigreur affreuse.
Lamia frappe ses mains l’une contre l’autre. Les arrivants se figent, puis repartent au cœur du labyrinthe, tels des automates. Elle les suit, en se retournant souvent en direction de ses futures proies qu’elle effraie en lâchant un rire abominable.
Enfin, le silence retombe, ponctué de claquements de dents et de prières murmurées.*Melaina qui ne laisse pas la jeune fille s’endormir, lui ordonne de se lever et de se couvrir du voile qui la rend invisible et masque son odeur. Les cordes qui enserraient ses poignets tombent au sol. Elle accomplit la volonté de son ensorceleuse. Nul besoin de voir ou d’entendre. Guidée par l’esprit qui la possède, elle arrive devant une vaste fosse creusée à même la roche. En bas, Lamia semble endormie. La nubile s’approche d’une niche dans laquelle est posée le réceptacle convoité. Ses mains ne tremblent pas lorsqu’elle revient à son point de départ, portant le bocal où flottent deux globes laiteux qu’elle abandonne par terre. Aussitôt, ils éclatent et se liquéfient sous la puissance d’un sortilège que Melaina projette contre la paroi de la poterie. Elle continue de s’enfoncer en empruntant des passages sombres sous la direction de la mère d’Apolline qui projette de trouver l’engeance des monstres. Après des mètres de galeries sinueuses, des petites silhouettes trapues apparaissent. Elles semblent dormir, blotties les unes contre les autres, sans défense, sur des paillasses.
La magicienne, en proie à la fatigue, rassemble ses dernières forces. Elle doit se rappeler les mots utiles à la transformation en insectes. Finalement, grâce à un acharnement constant, sa volonté s’impose : des mouches zigzagant devant les murs remplacent les corps obscènes.
Puis elle repart vers la salle commune. Là, Melaina se dépêche de formuler les tournures magiques permettant aux rescapés, sauf celle qui va lui servir d’intermédiaire, de devenir des cygnes capables de s’échapper de leur prison. Lorsqu’elle les aperçoit s’envolant vers la voute étoilée, un poids immense se libère en elle.
Cette fois, elle donne l’autorisation de sombrer jusqu’au lendemain.*Des hurlements de harpie, la font sursauter. Melaina reprend le commandement du cerveau de la vierge. Elle lui ordonne de se cacher derrière une colonne et se barricade contre l’afflux d’ondes maléfiques.
Lamia a constaté le vol de ses yeux et court en tous sens en proie à la démence. À un moment, sa queue de serpent frôle la pierre qui s’effrite. Ne pouvant réajuster ses orbites, aveugle, elle se cogne partout.
Elle passe tout près d’elles. Melaina en profite pour faire scander l’incantation d’une voix puissante qui domine le tapage :
J’appelle Cerbère et Belzébuth ! Que les flammes consument jusqu’à la dernière goutte de sang cette impie, j’ai nommé Lamia dont les crimes innombrables doivent cesser ! Faites-la souffrir à petit feu. Que la torture soit proportionnelle au mal répandu sur ces contrées à cause d’elle. Son supplice doit être infini ! Qu’elle rejoigne le Tartare !
Soudain un souffle ardent emprisonne l’abominable créature. L’air déjà empeste la chair grillée. Lamia se contorsionne et tente de fuir le brasier qui mord ses entrailles. La douleur est terrible, mais c’est une force de la nature. Elle serre les crocs et concentre toute son énergie à trouver une parade. Son pouvoir permet de chasser l’incendie, de l’éloigner un peu. Elle pense appeler ses prisonniers et les obliger à retrouver ses précieux yeux. Mais elle ne sent pas leur odeur acide, puant la terreur. Sa vigueur et ses capacités magiques l’abandonnent. Elle ne réussit pas à se concentrer sur eux.
Aveugle, elle espère que ses autres sens lui feront retrouver le chemin vers les profondeurs de la caverne d’où elle n’aurait jamais dû sortir. Elle ne peut plus garder le minotaure sous son emprise : l’envoûtement est rompu. Celui-ci redevient le terrible monstre, que Minos a abandonné dans le labyrinthe imaginé par l’architecte Dédale. Lamia jure de récupérer toutes ses facultés. Elle se sent affaiblie, mais pas vaincue.
Belzébuth apparaît sous la forme d’un bouc suivi d'une longue queue. Il exige une contrepartie. Sans attendre l’autorisation, il dépèce la jeune nubile afin de se rassasier de son sang.
L’esprit de Melaina est propulsé hors du corps sans vie. Il retrouve celui qu’elle avait quitté cinq jours plus tôt sur sa couche. Mais elle ne réussit pas à émerger. Ses sens et sa raison restent englués à l’intérieur d’une spirale qui l’emprisonne. Elle ne peut revenir à la réalité, bloquée au centre d’un vertige sans fin.
Melchior la soigne du mieux possible. Son état atone l’inquiète. Pendant un mois, il veille sur elle, lui faisant ingurgiter ses meilleures potions. Un matin, ses yeux s’ouvrent. Son protecteur, penché au-dessus d’elle lui sourit. Ils s’étreignent pendant de longues minutes.*
Depuis, tous les neuf ans, afin de s’assurer que Lamia ne reviendra pas, elle se sert d’un jeune sacrifié qui lui permet de traverser incognito le labyrinthe. Il se couvre du voile de Panémurgisme car il reste toujours à la même place sur le sol siliceux de la caverne. Pour l’instant, la créature à queue de serpent n’a pas foulé son terrain de chasse et de débauches. Le Minotaure a péri par manque de proies à dévorer. Elles s’envolent dès le premier jour avant qu’il ne les détecte.
Par une belle matinée d’été, elle ne trouve pas Melchior, installé à son laboratoire. Il lui a laissé une lettre sur la table de la cuisine :
Chère Melaina, tu es devenue une des meilleures sorcières de ton temps. Je te laisse continuer mon œuvre. Éloigne-toi du satanisme. Adieu.
Il n’est pas réapparu. Longtemps, elle s’est demandée s’il n’a pas choisi de se métamorphoser en animal. Mais lequel ? En matou ? Il est vrai qu’un chaton s’est invité dans le jardin, peu de temps après. Elle lui a donné un bol de Panémurgisme à boire. Il a adoré.
Elle ne vieillit pas grâce à sa condition de servante du Dieu Cornu. Il l’a écoutée quand elle a demandé l’immortalité. Ainsi, elle continue de surveiller le labyrinthe et de lui offrir quelques victimes, des hommes changés en porc qu’elle choisit parmi ceux qui martyrisent leur épouse. Elle ne regrette pas d’avoir désobéi à Melchior.
Elle consulte souvent sa boule de cristal : un certain Thésée doit éliminer, dans cent ans, le Minotaure et ainsi mettre fin à ces sacrifices infâmes de vierges. Il trouvera le monstre déjà mort et peut-être Lamia. Saura-t-il l’anéantir ?
Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
J'avoue être mitigé sur ce texte. :/
Il y a de superbes idées. Les scènes gore avec Lamia sont bien malsaines et marquantes, j'ai adoré. Le mélange avec le Minotaure est bien vu aussi.
Mais en l'état, j'ai l'impression d'avoir lu un résumé détaillé plus que l'histoire finale. Il y a, je pense, trop d'éléments agencés, dont certains pourraient être supprimés sans gêne pour l'histoire.
Par exemple, le ou les paragraphes sur le passé du sorcier, et pourquoi il se refuse aujourd'hui à la magie. Je ne pense pas que ce soit une info nécessaire à ce moment-ci de l'histoire, et c'est un parfait exemple de ce que j'entends par "résumé" : pour vraiment entrer dans l'esprit et les émotions du personnage, il aurait fallu limite un flashback pour qu'on vive avec lui ce qui s'est passé. Ou, plus simple en tout point, juste supprimer cet élément, voire n'en faire qu'une phrase basique au tout début quand on présent ce personnage (de type "il refuse de toucher à la magie depuis que...", et puis on passe à autre chose). Mais expliquer cela en narration plus ou moins détaillée, vers la fin de l'intrigue, je pense que ça complique l'histoire plus qu'autre chose.
Quelques scènes bien orchestrées auraient tout aussi bien fait le boulot en fait : une scène d'intro avec la gamine, puis le dialogue de la mère avec le sorcier pour essayer de sortir la fille de là, ensuite la 1ere rencontre avec Lamia (en l'état, je dirais que c'est à partir de cette scène que l'aspect "résumé" prend vraiment le dessus), puis ellipse, quelques lignes pour expliquer le plan de la mère et ce qu'elle a fait durant tout ce temps et affrontement final. (Voire 1 scène pour le moment où elle invoque le diable la 1ere fois). Puis conclusion. 4-5 scènes auraient suffi pour tout inclure (voire bien plus mais je pars du principe que tu voulais rester dans un format nouvelle).
Je trouve aussi l'intervention du diable un peu dommage. Enfin, pas son intervention en tant que tel, mais la dénomination "diable" ou "Belzébuth" qui dénote avec le reste je trouve. On a le Minotaure, la Lamia, on est clairement dans de la mythologie grecque. Pourquoi ne pas avoir utilisé le pendant grec du diable du coup ? Même si Hadès ne correspond pas entièrement, ç'aurait été l'occasion de dire qu'il est à l'origine des diables tels qu'on les connait aujourd'hui dans les légendes. Ou bien inventer carrément ta propre version. L'essentiel serait sauf : la mère se tournerait vers la magie noire et vendrait son âme au mal suprême.
Pour le mot Panégur-quelque-chose, je ne sais pas les règles qu'étaient celles de l'AT, mais le mot me semble un peu forcé. Tu le remets à plusieurs endroits, rarement pour les mêmes raisons (c'est un champignon au début, puis une sorte de mandragore, et on l'utilise pour toutes les potions imaginables finalement). Ou alors c'est moi qui ait mal compris sa fonction. D'autant plus dommage que s'il fallait juste caser ce mot quelque part pour être dans le terme, la formule finale me parait parfaite pour ça. Une façon originale de caser le terme justement, sous une forme où on l'attend pas.
Enfin, mais ça rejoint l'impression de résumé dont j'ai parlé, certains passages m'ont paru compliqués ou embrouillés. Trop d'éléments explicatifs et d'intervenants, j'ai failli m'y perdre. Sur ce point, j'ai peu d'idées de suggestions, je fais moi-même face à ce problème dans mon texte actuel : trop de choses à expliquer et aucune idée de comment tout agencer pour que ça soit clair et compréhensible du premier coup.
Mon message détaille beaucoup ce qui a gêné ma lecture, mais je tiens à préciser que j'ai beaucoup aimé les idées, encore une fois. En fait, j'y retrouve les mêmes éléments que dans Mort vivant, du concours, mais en plus extrêmes. Mort vivant a aussi un côté résumé, mais bien plus léger qu'ici, qui fait que ça m'a pratiquement pas gêné. Dans l'autre sens, le côté malsain de Mort vivant se retrouve ici aussi mais amoindri par cet aspect "survolé", alors qu'il y aurait matière, au contraire, à rendre tout ça plus malsain encore que Mort vivant ! Avec une histoire que je trouve très originale en plus.
Je sais pas si tu penses retravailler ce texte (il me semble que c'est un dérivé d'un autre texte déjà, et je comprendrais totalement que t'aies eu ta dose en la matière, étant moi-même incapable d'utiliser un texte comme base pour en faire un tout nouveau). Mais si tu tentes, je veux bien lire au fur et à mesure chaque scène, si ça peut aider à voir si l'aspect résumé est encore présent ou non. Je pense vraiment que tu as matière à faire quelque chose d'au moins aussi bon que Mort vivant, en tout cas.
Il y a de superbes idées. Les scènes gore avec Lamia sont bien malsaines et marquantes, j'ai adoré. Le mélange avec le Minotaure est bien vu aussi.
Mais en l'état, j'ai l'impression d'avoir lu un résumé détaillé plus que l'histoire finale. Il y a, je pense, trop d'éléments agencés, dont certains pourraient être supprimés sans gêne pour l'histoire.
Par exemple, le ou les paragraphes sur le passé du sorcier, et pourquoi il se refuse aujourd'hui à la magie. Je ne pense pas que ce soit une info nécessaire à ce moment-ci de l'histoire, et c'est un parfait exemple de ce que j'entends par "résumé" : pour vraiment entrer dans l'esprit et les émotions du personnage, il aurait fallu limite un flashback pour qu'on vive avec lui ce qui s'est passé. Ou, plus simple en tout point, juste supprimer cet élément, voire n'en faire qu'une phrase basique au tout début quand on présent ce personnage (de type "il refuse de toucher à la magie depuis que...", et puis on passe à autre chose). Mais expliquer cela en narration plus ou moins détaillée, vers la fin de l'intrigue, je pense que ça complique l'histoire plus qu'autre chose.
Quelques scènes bien orchestrées auraient tout aussi bien fait le boulot en fait : une scène d'intro avec la gamine, puis le dialogue de la mère avec le sorcier pour essayer de sortir la fille de là, ensuite la 1ere rencontre avec Lamia (en l'état, je dirais que c'est à partir de cette scène que l'aspect "résumé" prend vraiment le dessus), puis ellipse, quelques lignes pour expliquer le plan de la mère et ce qu'elle a fait durant tout ce temps et affrontement final. (Voire 1 scène pour le moment où elle invoque le diable la 1ere fois). Puis conclusion. 4-5 scènes auraient suffi pour tout inclure (voire bien plus mais je pars du principe que tu voulais rester dans un format nouvelle).
Je trouve aussi l'intervention du diable un peu dommage. Enfin, pas son intervention en tant que tel, mais la dénomination "diable" ou "Belzébuth" qui dénote avec le reste je trouve. On a le Minotaure, la Lamia, on est clairement dans de la mythologie grecque. Pourquoi ne pas avoir utilisé le pendant grec du diable du coup ? Même si Hadès ne correspond pas entièrement, ç'aurait été l'occasion de dire qu'il est à l'origine des diables tels qu'on les connait aujourd'hui dans les légendes. Ou bien inventer carrément ta propre version. L'essentiel serait sauf : la mère se tournerait vers la magie noire et vendrait son âme au mal suprême.
Pour le mot Panégur-quelque-chose, je ne sais pas les règles qu'étaient celles de l'AT, mais le mot me semble un peu forcé. Tu le remets à plusieurs endroits, rarement pour les mêmes raisons (c'est un champignon au début, puis une sorte de mandragore, et on l'utilise pour toutes les potions imaginables finalement). Ou alors c'est moi qui ait mal compris sa fonction. D'autant plus dommage que s'il fallait juste caser ce mot quelque part pour être dans le terme, la formule finale me parait parfaite pour ça. Une façon originale de caser le terme justement, sous une forme où on l'attend pas.
Enfin, mais ça rejoint l'impression de résumé dont j'ai parlé, certains passages m'ont paru compliqués ou embrouillés. Trop d'éléments explicatifs et d'intervenants, j'ai failli m'y perdre. Sur ce point, j'ai peu d'idées de suggestions, je fais moi-même face à ce problème dans mon texte actuel : trop de choses à expliquer et aucune idée de comment tout agencer pour que ça soit clair et compréhensible du premier coup.
Mon message détaille beaucoup ce qui a gêné ma lecture, mais je tiens à préciser que j'ai beaucoup aimé les idées, encore une fois. En fait, j'y retrouve les mêmes éléments que dans Mort vivant, du concours, mais en plus extrêmes. Mort vivant a aussi un côté résumé, mais bien plus léger qu'ici, qui fait que ça m'a pratiquement pas gêné. Dans l'autre sens, le côté malsain de Mort vivant se retrouve ici aussi mais amoindri par cet aspect "survolé", alors qu'il y aurait matière, au contraire, à rendre tout ça plus malsain encore que Mort vivant ! Avec une histoire que je trouve très originale en plus.
Je sais pas si tu penses retravailler ce texte (il me semble que c'est un dérivé d'un autre texte déjà, et je comprendrais totalement que t'aies eu ta dose en la matière, étant moi-même incapable d'utiliser un texte comme base pour en faire un tout nouveau). Mais si tu tentes, je veux bien lire au fur et à mesure chaque scène, si ça peut aider à voir si l'aspect résumé est encore présent ou non. Je pense vraiment que tu as matière à faire quelque chose d'au moins aussi bon que Mort vivant, en tout cas.
Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
Merci beaucoup Murphy de ton avis détaillé.
Je vais me laisser le temps car c'est vrai que pour l'instant, j'ai trop travaillé ce texte et je sature ... Je n'ose vous mettre une autre version, qui était destinée à l'AT "Tombé des voiles".
Tout ce que tu soulèves me paraît exact et demande à être revu. J'ai tendance en effet à "résumer" beaucoup; tu as raison : j'abuse.
Si tu penses qu'il mérite un nouvel éclairage, je verrai à te le faire lire quand je serai décidée ou plutôt quand le texte m'appellera de nouveau.
Hadès, j'y ai pensé mais je n'ai pas su comment l'incorporer d'une manière naturelle à cette histoire et oui, il n'incarnait pas assez le mal absolu.
Pour ce qui est du panémurgisme, en fait c'est une plante magique dont on peut extraire des substances aux propriétés différentes (mais j'ai dû raté sa présentation en fait, maintenant que tu me dis n'avoir pas saisi ce que c'était) et qui pourrait présenter des formes différentes. Il fallait mettre ce mot en situation, pas seulement le citer. Je ne sais pas si j'ai réussi : tes interrogations prouvent que non !
Je mets tes propositions en attente. Elles sont toutes valables et pertinentes.
*Contente* pour la comparaison avec "Mort Vivant" qui diffuse aussi une ambiance vénéneuse : Que tu aies aimé quand même les idées me fait bien plaisir
Je vais me laisser le temps car c'est vrai que pour l'instant, j'ai trop travaillé ce texte et je sature ... Je n'ose vous mettre une autre version, qui était destinée à l'AT "Tombé des voiles".
Tout ce que tu soulèves me paraît exact et demande à être revu. J'ai tendance en effet à "résumer" beaucoup; tu as raison : j'abuse.
Si tu penses qu'il mérite un nouvel éclairage, je verrai à te le faire lire quand je serai décidée ou plutôt quand le texte m'appellera de nouveau.
Hadès, j'y ai pensé mais je n'ai pas su comment l'incorporer d'une manière naturelle à cette histoire et oui, il n'incarnait pas assez le mal absolu.
Pour ce qui est du panémurgisme, en fait c'est une plante magique dont on peut extraire des substances aux propriétés différentes (mais j'ai dû raté sa présentation en fait, maintenant que tu me dis n'avoir pas saisi ce que c'était) et qui pourrait présenter des formes différentes. Il fallait mettre ce mot en situation, pas seulement le citer. Je ne sais pas si j'ai réussi : tes interrogations prouvent que non !
Je mets tes propositions en attente. Elles sont toutes valables et pertinentes.
*Contente* pour la comparaison avec "Mort Vivant" qui diffuse aussi une ambiance vénéneuse : Que tu aies aimé quand même les idées me fait bien plaisir
Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
Personnellement, je n'aurais aucun problème à lire cette autre "version", vu que finalement, ce sont de véritables histoires à part entière et pas seulement un remaniement d'une même intrigue.
Si on se base seulement du point de vue des idées et scènes dérangeantes, ce texte serait facilement mon texte préféré de toi. Donc aucun problème pour y revenir si un jour tu tentes de remodifier cette histoire.
Le panémurgisme (je vais y arriver...) est bien mis en situation du coup, c'est juste que j'avais pas compris son concept. Il faut dire que le mot en lui-même me tord les neurones, alors forcément, ça facilite pas les explications.
Si on se base seulement du point de vue des idées et scènes dérangeantes, ce texte serait facilement mon texte préféré de toi. Donc aucun problème pour y revenir si un jour tu tentes de remodifier cette histoire.
Le panémurgisme (je vais y arriver...) est bien mis en situation du coup, c'est juste que j'avais pas compris son concept. Il faut dire que le mot en lui-même me tord les neurones, alors forcément, ça facilite pas les explications.
Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
Les mots bizarres de La Cabane ne sont pas faciles à retenir, à intégrer ou à imaginer Pour la dernière Antho jeunesse, c'était Piptarquie et l'avant-dernière Patapaf. Il y eut le "stégobulle" , la tour de Pise, lunettes de soleil, le Wondoling...
Je vais poster "re" Destins Croisés" alors et je crois qu'elle est plus gore encore !!! Des passages reviennent, peu modifiés : ceux dans la grotte surtout.
Merci pour ton intérêt, cela me touche.
Je vais poster "re" Destins Croisés" alors et je crois qu'elle est plus gore encore !!! Des passages reviennent, peu modifiés : ceux dans la grotte surtout.
Merci pour ton intérêt, cela me touche.
Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
J'ai l'impression que plus ça va, plus les mots sont atroces. Ca promet pour leur prochain AT !
Si les seules scènes conservées sont celles des grottes, c'est parfait, c'est mes passages préférés !
Si les seules scènes conservées sont celles des grottes, c'est parfait, c'est mes passages préférés !
Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
D'abord ce que j'ai remarqué au fil de ma lecture :
Répétition d’Apolline :
« Melchior utilise le pied ou le chapeau, parfois quelques feuilles afin de fabriquer plusieurs élixirs aux pouvoirs étonnants. Apolline l’aide, si besoin, à surveiller la cuisson ou la distillation des préparations ?
Apolline a dû parcourir des dizaines de kilomètres. »
A quoi sert le point d’interrogation ?
Formulation lourde :
« La jeune fille prend soin de l’envelopper d’une toile noire. S’il se ranime, malgré le cyanure des amandes, il croira qu’il fait nuit et se rendormira pour de nombreuses heures jusqu’à ce que Melchior s’occupe de lui. C’est-à-dire en l’exposant dehors en plein soleil afin qu’il se dessèche. »
Le passage des actes et réflexions de la jeune fille à ceux de la mère n’est pas clair.
« et avait recommencé sept fois de suite les jours de pleine lune. » Ce n’est pas plutôt les nuits de pleine lune ?
« Melchior lui a enseigné que les bases. » : Melchior ne lui a enseigné que les bases.
Tu as prévu des chapitres ? Pourquoi les explications des mots en plein milieu du texte ?
« De respirer le parfum qui s’en dégage, lui redonne déjà des couleurs. Elle en avale le contenu puis ânonne en tendant un papier froissé » tu peux enlever le « de » du début de phrase.
« Melchior qui l’a dissuadé de faire cette expérience, veillera quand même à ce que personne ne vienne la déranger. » Melchior qui a tenté de la dissuader serait plus logique
« Retrouver son organisme l’épuise beaucoup. À force, elle gagne en efficacité » Il manque un mot de liaison entre ces deux phrases : mais, en revanche, pourtant...
« Elle fait partie des initiés, participant à des messes noires, blasphémant et ripaillant autour d’une table. De novice elle devient une sorcière de premier rang. Puis au cours d’une de ces orgies, le diable apparaît. » Je ne suis pas certaine qu’il faille lui donner le nom de diable, c’est un anachronisme. Je pense qu'il y a assez de dieux dans le panthéon grec ou éventuellement égyptien pour faire en trouver un qui fait l'affaire
« Par malheur il a encore lieu en cette fin d’année du VI ème avant J.C. » Phrase pas claire.
J'ai fini la lecture. Toujours cette histoire de diable qui me tarabuste : comment une simple sorcière peut-elle résister à Belzébuth,, ce n'est pas crédible.
L'histoire en elle-même est bien agencée mais la façon de la raconter ne va pas, tout se passe comme si on était dans la tête de ton personnage du coup c'est très linéaire. Il n'y a pas ou quasiment pas de dialogues, on ne se sent pas immergé dans l'histoire mais plutôt spectateur regardant par les yeux de quelqu'un d'autre. Il faut absolument que tu retravailles ça car sinon l'histoire en elle-même est très bien.
Répétition d’Apolline :
« Melchior utilise le pied ou le chapeau, parfois quelques feuilles afin de fabriquer plusieurs élixirs aux pouvoirs étonnants. Apolline l’aide, si besoin, à surveiller la cuisson ou la distillation des préparations ?
Apolline a dû parcourir des dizaines de kilomètres. »
A quoi sert le point d’interrogation ?
Formulation lourde :
« La jeune fille prend soin de l’envelopper d’une toile noire. S’il se ranime, malgré le cyanure des amandes, il croira qu’il fait nuit et se rendormira pour de nombreuses heures jusqu’à ce que Melchior s’occupe de lui. C’est-à-dire en l’exposant dehors en plein soleil afin qu’il se dessèche. »
Le passage des actes et réflexions de la jeune fille à ceux de la mère n’est pas clair.
« et avait recommencé sept fois de suite les jours de pleine lune. » Ce n’est pas plutôt les nuits de pleine lune ?
« Melchior lui a enseigné que les bases. » : Melchior ne lui a enseigné que les bases.
Tu as prévu des chapitres ? Pourquoi les explications des mots en plein milieu du texte ?
« De respirer le parfum qui s’en dégage, lui redonne déjà des couleurs. Elle en avale le contenu puis ânonne en tendant un papier froissé » tu peux enlever le « de » du début de phrase.
« Melchior qui l’a dissuadé de faire cette expérience, veillera quand même à ce que personne ne vienne la déranger. » Melchior qui a tenté de la dissuader serait plus logique
« Retrouver son organisme l’épuise beaucoup. À force, elle gagne en efficacité » Il manque un mot de liaison entre ces deux phrases : mais, en revanche, pourtant...
« Elle fait partie des initiés, participant à des messes noires, blasphémant et ripaillant autour d’une table. De novice elle devient une sorcière de premier rang. Puis au cours d’une de ces orgies, le diable apparaît. » Je ne suis pas certaine qu’il faille lui donner le nom de diable, c’est un anachronisme. Je pense qu'il y a assez de dieux dans le panthéon grec ou éventuellement égyptien pour faire en trouver un qui fait l'affaire
« Par malheur il a encore lieu en cette fin d’année du VI ème avant J.C. » Phrase pas claire.
J'ai fini la lecture. Toujours cette histoire de diable qui me tarabuste : comment une simple sorcière peut-elle résister à Belzébuth,, ce n'est pas crédible.
L'histoire en elle-même est bien agencée mais la façon de la raconter ne va pas, tout se passe comme si on était dans la tête de ton personnage du coup c'est très linéaire. Il n'y a pas ou quasiment pas de dialogues, on ne se sent pas immergé dans l'histoire mais plutôt spectateur regardant par les yeux de quelqu'un d'autre. Il faut absolument que tu retravailles ça car sinon l'histoire en elle-même est très bien.
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Re: DÉ-VOILÉE (version Destins Croisés) à tendance SORCIERES
Merci Perro... Oui, je dois pouvoir mieux faire.
C'est vrai qu'il y avait un délai assez court et que je n'ai pas pu faire relire par plusieurs personnes compétentes comme ici. Et je ne veux pas trop saouler non plus avec mes participations aux concours
Si le courage ou l'envie me reprend de revoir encore ce texte, c'est avec plaisir que je suivrai tes recommandations et celles de Murphy.
C'est vrai qu'il y avait un délai assez court et que je n'ai pas pu faire relire par plusieurs personnes compétentes comme ici. Et je ne veux pas trop saouler non plus avec mes participations aux concours
Si le courage ou l'envie me reprend de revoir encore ce texte, c'est avec plaisir que je suivrai tes recommandations et celles de Murphy.
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