Enfer Nocturne

Pas le temps de lire les autres commentaires, je poste donc un mini-avis rapide :

-relevé 1 coquille (je mets)
-la phrase "...pend sur ma tempe comme un pan de tissu" : répétition sonore, pas très joli.
- un beau méridionalisme "ensuqué" (je suis du sud donc je comprends mais ça m'a sortie de ma lecture)

Sur le coup je ne voyais pas où tu voulais en venir : je pensais à une forme extrême de parasomnie, puis j'ai supposé que c'était un loup-garou, puis un vampire, puis re-un garou^^. Bref, il m'a fallu la toute fin pour comprendre. Je ne sais pas trop pour ce qui est du respect du thème, c'est tellement vaste et subjectif comme sujet. Une écriture irréprochable ceci dit, j'ai bien aimé ce démarrage hésitant entre rêve et réalité. Puis la fin n'est pas mal non plus, on peut être un zombie mais l'enfer c'est d'en avoir conscience et de ne rien pouvoir faire contre ça.

Une excellente participation, merci pour cette lecture.

Merci de ta lecture et de ton commentaire, Raven.
Je suis ravi que mon texte t'ait plu.

Rien de bien original à rajouter aux commentaires : l'écriture est perfectible, mais c'est toujours facile de dire ça quand on n'est pas dedans, un peu de mal à comprendre les réactions du personnage, le thème qui colle sans coller.
Y'a quelque chose, une qualité évidente, mais dans l'état on a plus l'impression de lire un premier jet.

Une bonne idée bien servie par une mise en scène nerveuse et précise. Une métamorphose vécue de l'intérieur est toujours délicate à négocier mais tu t'en sors plus qu'honorablement.
Bon boulot.
"Ensuqué" (entre assommé et somnolent) comme "sagagner" (triturer, agiter avec frénésie) font partie de ces termes d'oc qui n'ont pas vraiment d'équivalent en en langue d'Oïl mais qui, à mon sens, ne sont pas moins francialisables que "tristounet".

Merci Didier et Jack de vos lectures.

Force m'est d'avouer qu'on est pas loin d'un premier jet, mais le style était plutôt voulu. J'ai malheureusement laissé passer quelques scories.

Pour ce qui est de l'argot occitan, ( je précise que je suis périgourdin avec une famille lando-béarnaise), ça reste une forme de français. Je suppose que les les québécois écrivent avec leurs propres expressions, alors, pourquoi pas nous ?
Et puis franchement, pour le coup, ensuqué, je l'ai toujours considéré comme un mot normal, mais je ferai plus gaffe à l'avenir. (qu'au moins ça ne sorte plus de façon involontaire)

"Ensuqué" ne m'avait pas gênée plus que ça, et pourtant je suis d'origine bretonne. J'aime peut-être l'exotisme.
Par contre, et à l'inverse des autres intervenants, j'ai été gênée par les sursauts de termes grossiers alors que l'ensemble du texte était plus soutenu. Pas par pudibonderie (Léonox te dirait que je jure comme un charretier coprolalique dans la vraie vie) mais juste parce que ça dénotait énormément par rapport à l'ensemble.

Et en citant Léonox, je confirme pour les adverbes, ils sont nécessaires sur certains points mais en abuser nuit et alourdit. Quand j'ai corrigé mes premières publications avec mes éditeurs, c'était un conseil qui revenait souvent : moins d'adveeeeerbe, que les moineaux se torchent avec ! Et je peux te dire que l'usage parcimonieux fluidifie ton style avec une efficacité sans pareille !

Sinon, en dépit d'une lecture assez agréable, je n'ai pas accroché à fond, faute à une certaines distanciation dans ton écriture,

Spoiler:

Mais tu dis avoir écrit ce texte quasi en seul jet, c'est vraiment encourageant ! Je suis curieuse de voir ce que tu as sous le pied avec un texte encore plus travaillé.

Merci Plumitive,

Je suis d'accord, trop d'adverbe nuit à la fluidité, mais j'aime quand-même ça. J'essaie toutefois d'être relativement parcimonieux.

J'ai horreur de me relire, et j'ai beaucoup de difficulté à me corriger... Du coup, j'arrive rarement à m'éloigner du premier jet. (mais du coup, je m'atèle à être le meilleur possible dès le début)

Ce que je travaille le plus, ce sont mes romans, mais je n'en ai plus en lecture ici. j'en remettrai peut-être un bientôt.