Le cycle de Fhann - Cyléane
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Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Attention, vous parlez là du présent de narration, qui peut en effet s’utiliser dans un texte au passé, mais pour mettre en avant un moment d'action vif:
« Je ne trouvai point Mme de Warens ; on me dit qu'elle venait de sortir pour aller à l'église. C'était le jour des Rameaux de l'année 1728. Je cours pour la suivre : je la vois, je l'atteins, je lui parle… »
J.-J. ROUSSEAU, Les Confessions
Mais dans le cas du texte de Robins, il s'agit d'une description des lieux, le présent de narration ne s'applique pas!
« Je ne trouvai point Mme de Warens ; on me dit qu'elle venait de sortir pour aller à l'église. C'était le jour des Rameaux de l'année 1728. Je cours pour la suivre : je la vois, je l'atteins, je lui parle… »
J.-J. ROUSSEAU, Les Confessions
Mais dans le cas du texte de Robins, il s'agit d'une description des lieux, le présent de narration ne s'applique pas!
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Je n'ai pas lu, mais au moins ainsi, passé-présent sont expliqués plus dans les détails, car ces petites digressions sur l'utilisation du présent dans le passé sont justes.
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
C'est le présent de narration qui permet l'actualisation d'une action passée.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
J'ai relevé une coquille à la fin de la première page : c'est "argentée"
Attention aux À(alt+183), il faut mettre les accents sur les majuscules.
Mais sont sont biens les seuls défauts que j'ai relevé sur la forme.
Sur le fond il est plus difficile de se prononcer. Joli petit moment idyllique avant que ne commencent les ennuis. On sent qu'il va se produire quelque chose mais il en faudrait plus pour se déterminer.
Le style est légèrement précieux ce qui convient bien à l'histoire sans ce que cela soit lourd.
C'est prometteur, mais il faut la suite.
Attention aux À(alt+183), il faut mettre les accents sur les majuscules.
Mais sont sont biens les seuls défauts que j'ai relevé sur la forme.
Sur le fond il est plus difficile de se prononcer. Joli petit moment idyllique avant que ne commencent les ennuis. On sent qu'il va se produire quelque chose mais il en faudrait plus pour se déterminer.
Le style est légèrement précieux ce qui convient bien à l'histoire sans ce que cela soit lourd.
C'est prometteur, mais il faut la suite.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Merci pour ton retour Perroccina. Et merci pour les erreurs que tu m'as signalé.
La suite arrive bientôt.
La suite arrive bientôt.
Invité- Invité
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Voici la suite.
Tout d'abord le PDF Ici.
et la version lisible depuis le Forum
Bien que l’on fût la veille du grand départ, l’ambiance n’était pourtant pas à la morosité entre les murs du château. Tout le palais était en effervescence. Les hommes s’employaient à déplacer les meubles et porter les bagages, alors que les femmes s’activaient à plier vêtements et linges de maison. Impossible de déambuler dans les couloirs sans croiser une servante en train de courir ou une noble dame donnant des instructions concernant le déplacement du mobilier à de solides gaillards.
Venant du salon des dames, on pouvait entendre des rires cristallins. Toutes les jeunes filles exclues des préparatifs avaient en effet trouvé refuge en ce lieu. Cette salle était pour elles synonyme de détente et de plaisir, l’endroit où toutes ensemble, elles brodaient, discutaient, plaisantaient, riaient et même parfois dansaient.
Certes, l’endroit était plutôt petit, mais il se voulait agréable et confortable. Les murs étaient recouverts de tentures de couleur verte et agrémentés de nombreux miroirs de toutes tailles. Dans chaque coin de la pièce, lesdites tentures étaient recouvertes de grandes fleurs roses, blanches et jaunes qui trouvaient racines dans d’énormes récipients de pierre. Toutes les chaises et fauteuils de l’endroit étaient occupés par des jeunes filles aux coiffures sophistiquées. À cause du manque de place, certaines d’entre elles étaient assises à même le sol sur de doux tapis de peaux qui recouvraient le plancher. Les damoiselles étaient vêtues d’amples robes de soie aux couleurs variées, mais toujours dans les tons clairs. Chacune des occupantes du salon affichait un sourire radieux et pour cause, aujourd’hui, elles recevaient la visite de sir Ilarin Preselin. L’un des plus beaux hommes du palais !
Le chevalier se tenait au milieu de la pièce, vêtu de ses habits de cour, un pantalon noir et une chemise blanche. L’homme approchait de la trentaine, sa musculature saillante et ses cheveux blonds qu’il portait mi-longs faisaient de lui la coqueluche de ces dames.
Ilarin était en train de narrer ses aventures à son charmant auditoire. Il en était à son passage préféré, sa rencontre avec le gigantesque troll des bois. Il tenait dans la main gauche le tisonnier de la cheminer comme s’il s’agissait de sa fidèle épée et mimait son combat contre l’horrible monstre.
Le chevalier battait l’air avec son arme improvisée tout en sautant et criant, soudain il se prit les pieds dans un tapis ! Il tomba à la renverse et s’écroula sur une table basse qui céda sous son poids !
Des cris et des éclats de rire résonnèrent. Ilarin se releva péniblement. D’une main, il se massait la nuque tout en se remettant debout.
Sans qu’il comprenne pourquoi un silence de plomb s’abattit sur la pièce. Les filles ne disaient plus un mot et se tenaient au garde à vous ! Le chevalier entreprit de scruter le salon.
Dans l’encadrure d’une des portes se tenait dame Gersandre. La grosse femme restait silencieuse, son regard balaya la pièce de droite à gauche et s’arrêta net sur sir Presselin. Elle le fixa durant quelques secondes, on avait l’impression que des éclairs allaient sortir de ses yeux. Finalement la gouvernante poussa un soupir de dédain et traversa la pièce afin d’emprunter le passage menant dans les quartiers royaux.
Bien qu’il restât silencieux, Ilarin n’était pas impressionné par dame Gersandre, sa mauvaise humeur et son tempérament colérique lui étaient plus que familiers. Non à cet instant ce qui attirait toute son attention était la jeune beauté qui suivait la gouvernante. Une ravissante blonde, encore une adolescente, certes pas très grande, mais qu’importe sa taille lorsque l’on voit sa longue chevelure, son doux visage et ses proportions parfaites.
Le chevalier restait béat devant les formes avantageuses de la jeune fille. Elle portait une longue tunique blanche, la tenue des servantes.
Comment se faisait-il qu’il n’ait jamais remarqué ce joli brin de femmes avant ?
Ilarin en était presque contrarié, il pensait connaître au moins de vue les plus belles damoiselles du palais. Après une courte réflexion le bellâtre en arriva à la conclusion qu’en temps normal cette domestique ne devait pas côtoyer les nobles gens, elle était sûrement affectée aux tâches de nettoyage des parties du château les moins fréquentées par la fine fleur de la cour.
Mais alors… Si ce raisonnement était juste, pourquoi suivait-elle l’intendante dans les quartiers royaux ?
Quoi qu’il en soit, elle avait peur. Son port et sa démarche ne trahissaient pas cette émotion, mais c’est dans ses yeux que ce sentiment se lisait. Les yeux…. Généralement c’est la dernière chose qu’Ilarin regardait chez une femme, mais comment ne pas s’attarder sur ces deux vertes émeraude ?
Ilarin n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion, la magnifique nymphette avait à peine quitté son champ de vision que les rires et les discussions reprirent. Son auditoire le pressa de reprendre son histoire.
Ainsi extrait de ses pensées, le chevalier ramassa le tisonnier resté à terre et demanda à haute voix : « où en étais-je déjà ? Ah oui ! J’étais seul à tenir la position contre le terrible troll des bois afin de laisser le temps à mon unité de se replier… » Tout en narrant ses exploits, Ilarin agitait à nouveau son arme improvisée dans tous les sens en faisant semblant de se battre sous les applaudissements de ses jeunes spectatrices.
Tout d'abord le PDF Ici.
et la version lisible depuis le Forum
Chapitre 1
Le grand départ
Partie 2
Le grand départ
Partie 2
Bien que l’on fût la veille du grand départ, l’ambiance n’était pourtant pas à la morosité entre les murs du château. Tout le palais était en effervescence. Les hommes s’employaient à déplacer les meubles et porter les bagages, alors que les femmes s’activaient à plier vêtements et linges de maison. Impossible de déambuler dans les couloirs sans croiser une servante en train de courir ou une noble dame donnant des instructions concernant le déplacement du mobilier à de solides gaillards.
Venant du salon des dames, on pouvait entendre des rires cristallins. Toutes les jeunes filles exclues des préparatifs avaient en effet trouvé refuge en ce lieu. Cette salle était pour elles synonyme de détente et de plaisir, l’endroit où toutes ensemble, elles brodaient, discutaient, plaisantaient, riaient et même parfois dansaient.
Certes, l’endroit était plutôt petit, mais il se voulait agréable et confortable. Les murs étaient recouverts de tentures de couleur verte et agrémentés de nombreux miroirs de toutes tailles. Dans chaque coin de la pièce, lesdites tentures étaient recouvertes de grandes fleurs roses, blanches et jaunes qui trouvaient racines dans d’énormes récipients de pierre. Toutes les chaises et fauteuils de l’endroit étaient occupés par des jeunes filles aux coiffures sophistiquées. À cause du manque de place, certaines d’entre elles étaient assises à même le sol sur de doux tapis de peaux qui recouvraient le plancher. Les damoiselles étaient vêtues d’amples robes de soie aux couleurs variées, mais toujours dans les tons clairs. Chacune des occupantes du salon affichait un sourire radieux et pour cause, aujourd’hui, elles recevaient la visite de sir Ilarin Preselin. L’un des plus beaux hommes du palais !
Le chevalier se tenait au milieu de la pièce, vêtu de ses habits de cour, un pantalon noir et une chemise blanche. L’homme approchait de la trentaine, sa musculature saillante et ses cheveux blonds qu’il portait mi-longs faisaient de lui la coqueluche de ces dames.
Ilarin était en train de narrer ses aventures à son charmant auditoire. Il en était à son passage préféré, sa rencontre avec le gigantesque troll des bois. Il tenait dans la main gauche le tisonnier de la cheminer comme s’il s’agissait de sa fidèle épée et mimait son combat contre l’horrible monstre.
Le chevalier battait l’air avec son arme improvisée tout en sautant et criant, soudain il se prit les pieds dans un tapis ! Il tomba à la renverse et s’écroula sur une table basse qui céda sous son poids !
Des cris et des éclats de rire résonnèrent. Ilarin se releva péniblement. D’une main, il se massait la nuque tout en se remettant debout.
Sans qu’il comprenne pourquoi un silence de plomb s’abattit sur la pièce. Les filles ne disaient plus un mot et se tenaient au garde à vous ! Le chevalier entreprit de scruter le salon.
Dans l’encadrure d’une des portes se tenait dame Gersandre. La grosse femme restait silencieuse, son regard balaya la pièce de droite à gauche et s’arrêta net sur sir Presselin. Elle le fixa durant quelques secondes, on avait l’impression que des éclairs allaient sortir de ses yeux. Finalement la gouvernante poussa un soupir de dédain et traversa la pièce afin d’emprunter le passage menant dans les quartiers royaux.
Bien qu’il restât silencieux, Ilarin n’était pas impressionné par dame Gersandre, sa mauvaise humeur et son tempérament colérique lui étaient plus que familiers. Non à cet instant ce qui attirait toute son attention était la jeune beauté qui suivait la gouvernante. Une ravissante blonde, encore une adolescente, certes pas très grande, mais qu’importe sa taille lorsque l’on voit sa longue chevelure, son doux visage et ses proportions parfaites.
Le chevalier restait béat devant les formes avantageuses de la jeune fille. Elle portait une longue tunique blanche, la tenue des servantes.
Comment se faisait-il qu’il n’ait jamais remarqué ce joli brin de femmes avant ?
Ilarin en était presque contrarié, il pensait connaître au moins de vue les plus belles damoiselles du palais. Après une courte réflexion le bellâtre en arriva à la conclusion qu’en temps normal cette domestique ne devait pas côtoyer les nobles gens, elle était sûrement affectée aux tâches de nettoyage des parties du château les moins fréquentées par la fine fleur de la cour.
Mais alors… Si ce raisonnement était juste, pourquoi suivait-elle l’intendante dans les quartiers royaux ?
Quoi qu’il en soit, elle avait peur. Son port et sa démarche ne trahissaient pas cette émotion, mais c’est dans ses yeux que ce sentiment se lisait. Les yeux…. Généralement c’est la dernière chose qu’Ilarin regardait chez une femme, mais comment ne pas s’attarder sur ces deux vertes émeraude ?
Ilarin n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion, la magnifique nymphette avait à peine quitté son champ de vision que les rires et les discussions reprirent. Son auditoire le pressa de reprendre son histoire.
Ainsi extrait de ses pensées, le chevalier ramassa le tisonnier resté à terre et demanda à haute voix : « où en étais-je déjà ? Ah oui ! J’étais seul à tenir la position contre le terrible troll des bois afin de laisser le temps à mon unité de se replier… » Tout en narrant ses exploits, Ilarin agitait à nouveau son arme improvisée dans tous les sens en faisant semblant de se battre sous les applaudissements de ses jeunes spectatrices.
Dernière édition par Robin Masters le Ven 3 Avr 2015 - 18:59, édité 10 fois
Invité- Invité
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Bonjour,
J'ai lu avec curiosité les deux premiers chapitres de ce roman et voici mes deux ou trois observations.
Point positif :
- Un vrais talent pour la narration et surtout la caractérisation des personnages. Ca n'a l'air de rien mais c'est ce qui fait qu'on va commencer ou arrêter un roman Les personnages sont très vite attachants et bien brossé bien qu'un peu stéréotypé, ce qui renvoi aux points négatifs.
Point négatif :
- Le présent : Je sais que cela se manifeste de plus en plus dans l'écriture contemporaine, mais je n'y arrive pas. Je suis un vieux con sur ce coup là mais je considère toujours le passé comme le mode de la narration.
- Le côté fantasy stéréotypé : D'abord j'ai lu énormément de fantasy (j'ai fait un mémoire sur le sujet, j'en ai lu à doses massive pendant plus de deux ans... D'où une saturation certaine, et tu n'y es pour rien .). le médiéval-fantastique m'ennuie de plus en plus. J'ai peur de deviner toutes les ficelles de ton scénario pour la bonne et simple raison que j'en ai lu énormément et que tous les récits de fantasy appartenant à ce genre ont tendance à se ressembler. Personnellement je me dirige, que ce soit dans la lecture ou dans mes propres travaux vers une fantasy un peu plus iconoclaste, sous une forme pulp, plus nerveuse et courte (enfin façon de parler...)
Point de détail :
- Je ne sais plus qui te l'a dit mais effectivement faire de la fantasy consiste(comme en SF) à inventer un univers, donc les rapports aux unités de mesure et autres seront forcément très différents de ce que l'on connaît (à moins que ce ne soit un monde très proche du nôtre mais dans ce cas quelques menues recherches et lectures s'imposent...)
- Ce qui me fait penser au dialogue qui penche parfois vers une nette artificialité théâtrale (ce n'est pas un défault en soi, juste une option de ) et parfois vers un style plus vif. Le mélange des deux à tendance à produire des fausses notes dans la lecture. Personnellement j'essaierais
de faire parler les personnages avec moins de circonlucutions et d'arabesques stylistiques pour préférer un style direct, ou éxagérer au maximum.
- Quelques répétitions, des adverbes un peu trop voyants et quelques coquilles (que je n'ai pas pris le temps de relver mais rien de fatal).
Conclusion :
Pas plus emballé que cela par ce que tu proposes mais je ne déteste pas non plus. C'est suffisamment habile pour être entraînant. Ne reste que la question qui me semble importante, est-ce que tu parviendra à t'affranchir des stéréotypes du genre pour trouver une direction qui te sois originale... En tout cas les bases sont solides...
J'ai lu avec curiosité les deux premiers chapitres de ce roman et voici mes deux ou trois observations.
Point positif :
- Un vrais talent pour la narration et surtout la caractérisation des personnages. Ca n'a l'air de rien mais c'est ce qui fait qu'on va commencer ou arrêter un roman Les personnages sont très vite attachants et bien brossé bien qu'un peu stéréotypé, ce qui renvoi aux points négatifs.
Point négatif :
- Le présent : Je sais que cela se manifeste de plus en plus dans l'écriture contemporaine, mais je n'y arrive pas. Je suis un vieux con sur ce coup là mais je considère toujours le passé comme le mode de la narration.
- Le côté fantasy stéréotypé : D'abord j'ai lu énormément de fantasy (j'ai fait un mémoire sur le sujet, j'en ai lu à doses massive pendant plus de deux ans... D'où une saturation certaine, et tu n'y es pour rien .). le médiéval-fantastique m'ennuie de plus en plus. J'ai peur de deviner toutes les ficelles de ton scénario pour la bonne et simple raison que j'en ai lu énormément et que tous les récits de fantasy appartenant à ce genre ont tendance à se ressembler. Personnellement je me dirige, que ce soit dans la lecture ou dans mes propres travaux vers une fantasy un peu plus iconoclaste, sous une forme pulp, plus nerveuse et courte (enfin façon de parler...)
Point de détail :
- Je ne sais plus qui te l'a dit mais effectivement faire de la fantasy consiste(comme en SF) à inventer un univers, donc les rapports aux unités de mesure et autres seront forcément très différents de ce que l'on connaît (à moins que ce ne soit un monde très proche du nôtre mais dans ce cas quelques menues recherches et lectures s'imposent...)
- Ce qui me fait penser au dialogue qui penche parfois vers une nette artificialité théâtrale (ce n'est pas un défault en soi, juste une option de ) et parfois vers un style plus vif. Le mélange des deux à tendance à produire des fausses notes dans la lecture. Personnellement j'essaierais
de faire parler les personnages avec moins de circonlucutions et d'arabesques stylistiques pour préférer un style direct, ou éxagérer au maximum.
- Quelques répétitions, des adverbes un peu trop voyants et quelques coquilles (que je n'ai pas pris le temps de relver mais rien de fatal).
Conclusion :
Pas plus emballé que cela par ce que tu proposes mais je ne déteste pas non plus. C'est suffisamment habile pour être entraînant. Ne reste que la question qui me semble importante, est-ce que tu parviendra à t'affranchir des stéréotypes du genre pour trouver une direction qui te sois originale... En tout cas les bases sont solides...
Invité- Invité
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
C'est tout à fait dans la continuité de la première partie, classique, un peu naïf, avec des personnages vite définis. Il me semble moins solide dans la forme, certaines parties sont bourrées de fautes d'orthographes. Le récit en devient moins lisible. C'est dommage, mais ça peut s'améliorer très rapidement.
Je pinaille un peu, mais la description de la jeune blonde, en plus d'être très clichée, m'a parue un peu contradictoire. Tu la désignes comme étant assez petite - jusque là, d'accord. Ensuite, elle a des proportions "parfaites" (c'est quoi ?) Et enfin elle a des formes généreuses... les formes généreuses font en principe référence à une certaine opulence des courbes... est-ce ce que tu voulais exprimer ?
Je pinaille un peu, mais la description de la jeune blonde, en plus d'être très clichée, m'a parue un peu contradictoire. Tu la désignes comme étant assez petite - jusque là, d'accord. Ensuite, elle a des proportions "parfaites" (c'est quoi ?) Et enfin elle a des formes généreuses... les formes généreuses font en principe référence à une certaine opulence des courbes... est-ce ce que tu voulais exprimer ?
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
@ Gernier et Cancereugène :
Je vous remercie pour vos critiques et analyses. J'ai totalement le moral dans les chaussettes car j'ai écrit une longue réponse à vos commentaires et je l'ai perdu ! A l'instant !
Je suis complétement dégouté !
Je suis vraiment désolé, mais je crois que je ne vais pas avoir la force de tout réécrire afin de vous répondre dignement.
Par contre j'ai une question qui me tient vraiment à cœur.
Gernier relève dans mon texte : "quelques coquilles (mais rien de fatal)" et Cancereugène pour sa part me dit que "certaines parties sont bourrées de fautes d'orthographes"
Je vais donc pouvoir finir cette magnifique soirée en passant pour un bon gros illettré. A ma grande honte, je ne trouve pas ces fautes et pourtant je les cherche.
Si vous voulez bien m'en indiquer ne serait-ce qu'une partie, je ne dis pas non.
Encore désolé, dans le message que j'ai perdu, je réagissais à pas mal de points soulevés par vos soins et je répondais à la question de cancereugène quant à la description de Cyléane.
Je pense que je vais retaper le dit message mais pas ce soir, peut-être demain si cette sensation de m'être pris une grande claque dans la gueule me fait moins mal.
Je vous remercie pour vos critiques et analyses. J'ai totalement le moral dans les chaussettes car j'ai écrit une longue réponse à vos commentaires et je l'ai perdu ! A l'instant !
Je suis complétement dégouté !
Je suis vraiment désolé, mais je crois que je ne vais pas avoir la force de tout réécrire afin de vous répondre dignement.
Par contre j'ai une question qui me tient vraiment à cœur.
Gernier relève dans mon texte : "quelques coquilles (mais rien de fatal)" et Cancereugène pour sa part me dit que "certaines parties sont bourrées de fautes d'orthographes"
Je vais donc pouvoir finir cette magnifique soirée en passant pour un bon gros illettré. A ma grande honte, je ne trouve pas ces fautes et pourtant je les cherche.
Si vous voulez bien m'en indiquer ne serait-ce qu'une partie, je ne dis pas non.
Encore désolé, dans le message que j'ai perdu, je réagissais à pas mal de points soulevés par vos soins et je répondais à la question de cancereugène quant à la description de Cyléane.
Je pense que je vais retaper le dit message mais pas ce soir, peut-être demain si cette sensation de m'être pris une grande claque dans la gueule me fait moins mal.
Invité- Invité
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Gernier a écrit:Bonjour,
Point négatif :
- Le présent : Je sais que cela se manifeste de plus en plus dans l'écriture contemporaine, mais je n'y arrive pas. Je suis un vieux con sur ce coup là mais je considère toujours le passé comme le mode de la narration.
Je pense que tu fais référence au début de la première partie du texte. A l'avenir, je vais essayer de n'utiliser que le passé comme mode de narration.
Gernier a écrit:- Le côté fantasy stéréotypé : D'abord j'ai lu énormément de fantasy (j'ai fait un mémoire sur le sujet, j'en ai lu à doses massive pendant plus de deux ans... D'où une saturation certaine, et tu n'y es pour rien .). le médiéval-fantastique m'ennuie de plus en plus. J'ai peur de deviner toutes les ficelles de ton scénario pour la bonne et simple raison que j'en ai lu énormément et que tous les récits de fantasy appartenant à ce genre ont tendance à se ressembler. Personnellement je me dirige, que ce soit dans la lecture ou dans mes propres travaux vers une fantasy un peu plus iconoclaste, sous une forme pulp, plus nerveuse et courte (enfin façon de parler...)
On ne va pas se mentir, je ne suis qu'un petit amateur, je ne pense pas que je vais réussir à te redonner goût à un genre qui finit par te blaser. Néanmoins, si tu penses avoir deviné tout ou partie du scénario, je veux bien que tu me dises comment tu envisages la suite de l'histoire pour voir si tu es dans le vrai.
Gernier a écrit:Point de détail :
- Je ne sais plus qui te l'a dit mais effectivement faire de la fantasy consiste(comme en SF) à inventer un univers, donc les rapports aux unités de mesure et autres seront forcément très différents de ce que l'on connaît (à moins que ce ne soit un monde très proche du nôtre mais dans ce cas quelques menues recherches et lectures s'imposent...).
J'ai pensé à créer un univers de cette façon, non seulement avec son propre système de distance, mais aussi avec un écoulement du temps différent, des semaines de dix jours, des journées de 36 heures..... Et poussons la logique plus loin pourquoi continuer à faire référence aux heures et au minutes ? Pourquoi pas un autre système.
J'ai peur de perdre le lecteur. Sauf erreur de ma part même les plus grands (Tolkien, Howard, Martin, Hobb) n'ont pas fait cela. Leur système de mesure reste la lieue.
Gernier a écrit:- Ce qui me fait penser au dialogue qui penche parfois vers une nette artificialité théâtrale (ce n'est pas un défault en soi, juste une option de ) et parfois vers un style plus vif. Le mélange des deux à tendance à produire des fausses notes dans la lecture. Personnellement j'essaierais
de faire parler les personnages avec moins de circonlucutions et d'arabesques stylistiques pour préférer un style direct, ou éxagérer au maximum.
Je ne suis pas certain de bien comprendre. Je vais relire le dialogue et je vais essayer de tenir compte de cette remarque pour la suite.
Gernier a écrit:-- Quelques répétitions, des adverbes un peu trop voyants et quelques coquilles (que je n'ai pas pris le temps de relver mais rien de fatal).
Je vais voir aussi cela avec Cancereugene. Sur ce point, il a l'air de trouver la situation plus grave que toi.
Gernier a écrit:Conclusion :
Pas plus emballé que cela par ce que tu proposes mais je ne déteste pas non plus. C'est suffisamment habile pour être entraînant. Ne reste que la question qui me semble importante, est-ce que tu parviendra à t'affranchir des stéréotypes du genre pour trouver une direction qui te sois originale... En tout cas les bases sont solides...
Invité- Invité
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Cancereugène a écrit:C'est tout à fait dans la continuité de la première partie, classique, un peu naïf, avec des personnages vite définis. Il me semble moins solide dans la forme, certaines parties sont bourrées de fautes d'orthographes. Le récit en devient moins lisible. C'est dommage, mais ça peut s'améliorer très rapidement.
Je pinaille un peu, mais la description de la jeune blonde, en plus d'être très clichée, m'a parue un peu contradictoire. Tu la désignes comme étant assez petite - jusque là, d'accord. Ensuite, elle a des proportions "parfaites" (c'est quoi ?) Et enfin elle a des formes généreuses... les formes généreuses font en principe référence à une certaine opulence des courbes... est-ce ce que tu voulais exprimer ?
Pour les fautes d’orthographes comme je te le disais précédemment (et à ma grande honte) j'ai beau chercher, je ne trouve pas. Si tu veux bien m'en indiquer une partie.
Sinon pour ma description. Les proportions parfaites indiquent un corps qui semble parfaitement proportionné. Non ? En gros Cyléane n'a pas les jambes trop courtes, les bras trop petits.....
pour les formes généreuses, tu as raison, il faut que je change cette description.
Invité- Invité
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Désolé, c'est peut-être moi qui voit des fautes là où il n'y en a pas...
Je reprendrai le texte ce soir ou demain, je ne voudrais pas rester sur un malentendu.
Relativise mes commentaires, je ne suis pas un auteur confirmé ni un prof de français, juste un apprenti écrivaillon qui a beaucoup lu. Je ne garantis pas la pertinence de mes remarques !
Pour la description, je précise bien que je pinaille.
Voilà, pour le reste, le récit est agréable, dans la continuité de la première partie.
Je reprendrai le texte ce soir ou demain, je ne voudrais pas rester sur un malentendu.
Relativise mes commentaires, je ne suis pas un auteur confirmé ni un prof de français, juste un apprenti écrivaillon qui a beaucoup lu. Je ne garantis pas la pertinence de mes remarques !
Pour la description, je précise bien que je pinaille.
Voilà, pour le reste, le récit est agréable, dans la continuité de la première partie.
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Je prends les paragraphes 1 par 1
Sur le premier je n'ai rien vu, mais il s'est passé des trucs entre les 2 textes, j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose.
Deuxième
Certes l’endroit était plutôt petit, mais il se voulait agréable et confortable. Les murs étaient recouverts de tentures de couleur verte et parsemésagrémentés rendrait mieux dans le contexte de nombreux miroirs de toutes tailles. Dans chaque coin de la pièce, les dites tentures étaient recouvertes de grandes fleurs roses, blanches et jaunes qui trouvaient racines dans d’énormes récipients de pierres. Toutes les chaises et fauteuils de l’endroit étaient occupés par des jeunes filles aux coiffures sophistiquées. À cause du manque de place, certaines d’entre elles étaient assises à même le sol sur de doux tapis de peaux qui recouvraient le planché. Les damoiselles étaient vêtues d’amples robes de soiessans "s" à moins que tu distingues différentes formes de soie aux couleurs variées, mais toujours dans les tons clairs. Chacune des occupantes du salon affichait un sourire radieux et pour cause, aujourd’hui, elles recevaient la visite de sir Ilarin Preselin. L’un des plus belbeaux hommes du palais ! sinon tu dis "le plus bel homme..."
Quatrième : cheminée
Sixième et septième : les termes gratin et billes me gênent dans le contexte et effectivement les formes généreuses ne sont pas très appropriées
Dernier : extirpé de ses pensées ne colle pas non plus avec le contexte.
A l'entrée en scène du jeune fat, on voit les ennuis s'annoncer pour Cyléane.
Ce coup-ci j'ai lu le texte sur le forum (oui, je sais, je suis de nature contrariante) mais c'est parce qu'il était court, d'ailleurs très court pour un chapitre. Mise à part les quelques remarque, l'histoire se lit plutôt bien et les éléments se mettent en place, on sent quelque chose de très classique, certes cela peut encore changer. Pour les fautes, je n'ai pas vu plus que ce que j'ai dit mais dans la mesure où hier j'ai publié un texte avec le mot "indépandante" dedans, je ne suis peut-être pas une référence.
Bon courage pour les corrections
Sur le premier je n'ai rien vu, mais il s'est passé des trucs entre les 2 textes, j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose.
Deuxième
Certes l’endroit était plutôt petit, mais il se voulait agréable et confortable. Les murs étaient recouverts de tentures de couleur verte et parsemésagrémentés rendrait mieux dans le contexte de nombreux miroirs de toutes tailles. Dans chaque coin de la pièce, les dites tentures étaient recouvertes de grandes fleurs roses, blanches et jaunes qui trouvaient racines dans d’énormes récipients de pierres. Toutes les chaises et fauteuils de l’endroit étaient occupés par des jeunes filles aux coiffures sophistiquées. À cause du manque de place, certaines d’entre elles étaient assises à même le sol sur de doux tapis de peaux qui recouvraient le planché. Les damoiselles étaient vêtues d’amples robes de soiessans "s" à moins que tu distingues différentes formes de soie aux couleurs variées, mais toujours dans les tons clairs. Chacune des occupantes du salon affichait un sourire radieux et pour cause, aujourd’hui, elles recevaient la visite de sir Ilarin Preselin. L’un des plus belbeaux hommes du palais ! sinon tu dis "le plus bel homme..."
Quatrième : cheminée
Sixième et septième : les termes gratin et billes me gênent dans le contexte et effectivement les formes généreuses ne sont pas très appropriées
Dernier : extirpé de ses pensées ne colle pas non plus avec le contexte.
A l'entrée en scène du jeune fat, on voit les ennuis s'annoncer pour Cyléane.
Ce coup-ci j'ai lu le texte sur le forum (oui, je sais, je suis de nature contrariante) mais c'est parce qu'il était court, d'ailleurs très court pour un chapitre. Mise à part les quelques remarque, l'histoire se lit plutôt bien et les éléments se mettent en place, on sent quelque chose de très classique, certes cela peut encore changer. Pour les fautes, je n'ai pas vu plus que ce que j'ai dit mais dans la mesure où hier j'ai publié un texte avec le mot "indépandante" dedans, je ne suis peut-être pas une référence.
Bon courage pour les corrections
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
J'ai horreur de faire ça, mais puisque je me suis un peu avancé sur les fautes, je me suis plié à l'exercice d'une "correction" (j'ai horreur de ce mot, ça vient de l'école, je crois...)
Bien que l’on fût la veille du grand départ, l’ambiance n’était pourtant pas à la morosité entre les murs du château. Tout le palais était en effervescence. Les hommes s’employaient à déplacer les meubles et (à?) porter les bagages, alors que les femmes s’activaient à plier vêtements et linges de maison. Impossible de déambuler dans les couloirs sans croiser une servante en train de courir ou une noble dame donnant des instructions concernant le déplacement du mobilier à de solides gaillards.
Venant du salon des dames, on pouvait entendre des rires cristallins. Toutes les jeunes filles exclues des préparatifs avaient en effet trouvé refuge en ce lieu. Cette salle était pour elles synonyme de détente et de plaisir, l’endroit ou toutes ensembles, elles brodaient, discutaient, plaisantaient, riaient et même parfois dansaient.
Certes l’endroit était plutôt petit, mais il se voulait agréable et confortable. Les murs étaient recouverts de tentures de couleur verte et parsemés de nombreux miroirs de toutes tailles. Dans chaque coin de la pièce, les dites (un seul mot pour lesdites) tentures étaient recouvertes de grandes fleurs roses, blanches et jaunes qui trouvaient racines dans d’énormes récipients de pierres. Toutes les chaises et fauteuils de l’endroit étaient occupés par des jeunes filles aux coiffures sophistiquées. À cause du manque de place, certaines d’entre elles étaient assises à même le sol sur de doux tapis de peaux qui recouvraient le planché. Les damoiselles étaient vêtues d’amples robes de soies aux couleurs variées, mais toujours dans les tons clairs. Chacune des occupantes du salon affichait un sourire radieux et pour cause, aujourd’hui, elles recevaient la visite de sir Ilarin Preselin. L’un des plus bel homme (là, j'aurais mis « beaux hommes ») du palais !
Le chevalier se tenait au milieu de la pièce vêtu de ses habits de cours, un pantalon noir et une chemise blanche. (certes un détail, mais puisque j'y suis : entre la pièce et vêtu, j'aurais bien vu une virgule) L’homme approchait de la trentaine, sa musculature saillante et ses cheveux blonds qu’il portait mi-longs faisaient de lui la coqueluche de ces dames. (cette phrase semble correcte mot à mot, mais dans sa globalité, elle paraît décousue)
Ilarin était donc (pourquoi donc?) en train de narrer ses aventures à son charmant auditoire. Il en était à son passage préféré, sa rencontre avec le gigantesque troll des bois. Il tenait dans la main gauche le tisonnier de la cheminé comme s’il s’agissait de sa fidèle épée et mimait son combat contre l’horrible monstre.
Le chevalier battait l’air avec son arme improvisée tout en sautant et (en) criant, soudain il se prit les pieds dans un tapis ! Il tomba à la renverse et s’écroula sur une table basse qui céda sous son poids !
Des cris et des éclats de rire résonnèrent. Ilarin se releva péniblement. D’une main il se massait la nuque tout en se remettant debout. (après main, j'aurais vu une virgule)
Sans qu’il ne comprenne pourquoi un silence de plomb s’abattit sur la pièce. Les filles ne disaient plus un mot et se tenaient au garde à vous ! Le chevalier entreprit de scruter le salon.
Dans l’encadrure d’une des portes se tenait dame Gersandre. La grosse femme restait silencieuse, son regard balaya la pièce de droite à gauche et s’arrêta net sur le chevalier. Elle le fixa durant quelques secondes, on avait l’impression que des éclairs allaient sortir de ses yeux. Finalement la gouvernante poussa un soupir de dédain et traversa la pièce afin d’emprunter le passage menant dans les quartiers royaux.
Bien qu’il resta (restât si c'est du subjonctif) silencieux, Ilarin n’était pas impressionné par dame Gersandre, sa mauvaise humeur et son tempérament colérique lui était plus que familier. Non à cet instant ce qui attirait toute son attention était la jeune beauté qui suivait la gouvernante. Une ravissante blonde, encore une adolescente, certes pas très grande, mais qu’importe sa taille lorsque l’on voit sa longue chevelure, son doux visage et ses proportions parfaites.
Le chevalier restait béat devant les formes généreuses de la jeune fille. Elle portait une longue tunique blanche, la tenue des servantes.
Comment se faisait-il qu’il n’ait jamais remarqué ce joli brin de femmes avant ?
Ilarin en était presque contrarié, il pensait connaitre (circonflexe, je pinaille) au moins de vue les plus belles damoiselles du palais. Après une courte réflexion le noble en arriva à la conclusion qu’en temps normal, la servante ne devait pas côtoyer les nobles gens, elle était surement (circonflexe, ok, je pinaille) affectée aux tâches de nettoyage des parties du château les moins fréquentées par le gratin.
Mais alors… Si ce raisonnement était juste, pourquoi suivait-elle l’intendante dans les quartiers royaux ?
Quoi qu’il en soit, elle avait peur. Son port et sa démarche ne trahissait pas cette émotion, mais c’est dans ses yeux que ce sentiment se lisait. Les yeux…. Généralement c’est la dernière chose qu’Ilarin regardait chez une femme, mais comment ne pas s’attarder sur ces deux billes vertes comme des émeraudes ?
Ilarin n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion, la magnifique nymphette avait à peine quitté son champs de vision que les rires et les discutions reprirent. Son auditoire le pressa de reprendre son histoire.
Ainsi extirpé de ses pensées, le chevalier ramassa le tisonnier resté à terre et demanda à haute voix : « où en étais-je déjà ? Ha oui ! J’étais seul à tenir la position contre le terrible troll des bois afin de laisser le temps à mon unité de se replier… » Tout en reprenant son histoire Ilarin agitait à nouveau le tisonnier dans tous les sens en faisant semblant de se battre sous les applaudissements de ses jeunes spectatrices.
Bien que l’on fût la veille du grand départ, l’ambiance n’était pourtant pas à la morosité entre les murs du château. Tout le palais était en effervescence. Les hommes s’employaient à déplacer les meubles et (à?) porter les bagages, alors que les femmes s’activaient à plier vêtements et linges de maison. Impossible de déambuler dans les couloirs sans croiser une servante en train de courir ou une noble dame donnant des instructions concernant le déplacement du mobilier à de solides gaillards.
Venant du salon des dames, on pouvait entendre des rires cristallins. Toutes les jeunes filles exclues des préparatifs avaient en effet trouvé refuge en ce lieu. Cette salle était pour elles synonyme de détente et de plaisir, l’endroit ou toutes ensembles, elles brodaient, discutaient, plaisantaient, riaient et même parfois dansaient.
Certes l’endroit était plutôt petit, mais il se voulait agréable et confortable. Les murs étaient recouverts de tentures de couleur verte et parsemés de nombreux miroirs de toutes tailles. Dans chaque coin de la pièce, les dites (un seul mot pour lesdites) tentures étaient recouvertes de grandes fleurs roses, blanches et jaunes qui trouvaient racines dans d’énormes récipients de pierres. Toutes les chaises et fauteuils de l’endroit étaient occupés par des jeunes filles aux coiffures sophistiquées. À cause du manque de place, certaines d’entre elles étaient assises à même le sol sur de doux tapis de peaux qui recouvraient le planché. Les damoiselles étaient vêtues d’amples robes de soies aux couleurs variées, mais toujours dans les tons clairs. Chacune des occupantes du salon affichait un sourire radieux et pour cause, aujourd’hui, elles recevaient la visite de sir Ilarin Preselin. L’un des plus bel homme (là, j'aurais mis « beaux hommes ») du palais !
Le chevalier se tenait au milieu de la pièce vêtu de ses habits de cours, un pantalon noir et une chemise blanche. (certes un détail, mais puisque j'y suis : entre la pièce et vêtu, j'aurais bien vu une virgule) L’homme approchait de la trentaine, sa musculature saillante et ses cheveux blonds qu’il portait mi-longs faisaient de lui la coqueluche de ces dames. (cette phrase semble correcte mot à mot, mais dans sa globalité, elle paraît décousue)
Ilarin était donc (pourquoi donc?) en train de narrer ses aventures à son charmant auditoire. Il en était à son passage préféré, sa rencontre avec le gigantesque troll des bois. Il tenait dans la main gauche le tisonnier de la cheminé comme s’il s’agissait de sa fidèle épée et mimait son combat contre l’horrible monstre.
Le chevalier battait l’air avec son arme improvisée tout en sautant et (en) criant, soudain il se prit les pieds dans un tapis ! Il tomba à la renverse et s’écroula sur une table basse qui céda sous son poids !
Des cris et des éclats de rire résonnèrent. Ilarin se releva péniblement. D’une main il se massait la nuque tout en se remettant debout. (après main, j'aurais vu une virgule)
Sans qu’il ne comprenne pourquoi un silence de plomb s’abattit sur la pièce. Les filles ne disaient plus un mot et se tenaient au garde à vous ! Le chevalier entreprit de scruter le salon.
Dans l’encadrure d’une des portes se tenait dame Gersandre. La grosse femme restait silencieuse, son regard balaya la pièce de droite à gauche et s’arrêta net sur le chevalier. Elle le fixa durant quelques secondes, on avait l’impression que des éclairs allaient sortir de ses yeux. Finalement la gouvernante poussa un soupir de dédain et traversa la pièce afin d’emprunter le passage menant dans les quartiers royaux.
Bien qu’il resta (restât si c'est du subjonctif) silencieux, Ilarin n’était pas impressionné par dame Gersandre, sa mauvaise humeur et son tempérament colérique lui était plus que familier. Non à cet instant ce qui attirait toute son attention était la jeune beauté qui suivait la gouvernante. Une ravissante blonde, encore une adolescente, certes pas très grande, mais qu’importe sa taille lorsque l’on voit sa longue chevelure, son doux visage et ses proportions parfaites.
Le chevalier restait béat devant les formes généreuses de la jeune fille. Elle portait une longue tunique blanche, la tenue des servantes.
Comment se faisait-il qu’il n’ait jamais remarqué ce joli brin de femmes avant ?
Ilarin en était presque contrarié, il pensait connaitre (circonflexe, je pinaille) au moins de vue les plus belles damoiselles du palais. Après une courte réflexion le noble en arriva à la conclusion qu’en temps normal, la servante ne devait pas côtoyer les nobles gens, elle était surement (circonflexe, ok, je pinaille) affectée aux tâches de nettoyage des parties du château les moins fréquentées par le gratin.
Mais alors… Si ce raisonnement était juste, pourquoi suivait-elle l’intendante dans les quartiers royaux ?
Quoi qu’il en soit, elle avait peur. Son port et sa démarche ne trahissait pas cette émotion, mais c’est dans ses yeux que ce sentiment se lisait. Les yeux…. Généralement c’est la dernière chose qu’Ilarin regardait chez une femme, mais comment ne pas s’attarder sur ces deux billes vertes comme des émeraudes ?
Ilarin n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion, la magnifique nymphette avait à peine quitté son champs de vision que les rires et les discutions reprirent. Son auditoire le pressa de reprendre son histoire.
Ainsi extirpé de ses pensées, le chevalier ramassa le tisonnier resté à terre et demanda à haute voix : « où en étais-je déjà ? Ha oui ! J’étais seul à tenir la position contre le terrible troll des bois afin de laisser le temps à mon unité de se replier… » Tout en reprenant son histoire Ilarin agitait à nouveau le tisonnier dans tous les sens en faisant semblant de se battre sous les applaudissements de ses jeunes spectatrices.
Re: Le cycle de Fhann - Cyléane
Ho putain ! C'est une catastrophe !!!!!!
Et le pire c'est que j'ai cherché vraiment très longtemps pour ne pas en trouver une.
Merci Cancereugène.
Et le pire c'est que j'ai cherché vraiment très longtemps pour ne pas en trouver une.
Merci Cancereugène.
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