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Le cycle de Fhann - Cyléane

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Le cycle de Fhann - Cyléane Empty Le cycle de Fhann - Cyléane

Message par Invité Jeu 26 Mar 2015 - 19:00

Bonjour à tous. 


Je suis entrain d'écrire une longue nouvelle (voir un petit roman) se situant dans un univers médiéval fantastique. 


On reste dans un style de fantasy plutôt classique bien que l'on ne rencontre pas d'elfes, de nains et autres magiciens à tous les coins de rues (voir pas du tout). 


Le plus simple est surement de vous laisser découvrir.


J'attends vos retours avec impatience.


Bonne lecture.


Chapitre 1









Le grand départ









Partie 1






Un doux soleil d’automne se levait sur l’imposante forteresse de Castel Réal. A des lieues à la ronde on pouvait apercevoir l’immense palais de Vardos Rakan, seigneur et roi du pays d’Avrasque. Le château tout de pierres taillées s’étendait sur plus d’une lieue et certaines de ses tours s’élevaient à plus de cent mètres. La légende dit que l’édifice n’a pas été fabriqué de la main de l’homme, mais grâce à la magie des prêtres des anciennes religions païennes.
Aussi impressionnante soit la demeure du Roi Vardos, il ne faut pas oublier qu’elle est protégée par trois gigantesques cercles de pierres. Trois épaisses murailles hautes de plusieurs dizaines de mètres. Ces murs ont successivement servis à délimiter et protéger le territoire toujours grandissant des seigneurs de Castel Réal. Si bien qu’aujourd’hui, si un assaillant voulait forcer les portes du palais, il lui faudrait d’abord passer successivement les défenses des murailles sur le chemin.
Malgré l’heure matinale, du bruit se fait déjà entendre entre les murs de protections de la forteresse. A mieux écouter, on réalise qu’il s’agit de rires et de chants de féminin. En effet, sortant d’un bosquet situé à quelques mètres du palais royal, une cinquantaine de femmes toutes de blanc vêtues marchent en direction du château tout en chantonnant. Il s’agit des servantes de la maison Rakan. Elles viennent de finir leur toilette et au levé du soleil, elles se doivent de rejoindre le palais afin de s’atteler à leurs taches quotidiennes. 
Pourtant au centre du bois, près de la source d’eau argentée, une jeune servante termine seulement de remettre sa tunique. 
Cyléane déteste vraiment cette saison, l’eau qui était si chaude en été se rafraichit vite, tout comme le fond de l’air. Chaque matin se dévêtir malgré le froid est pour elle une épreuve laborieuse. Mais se baigner dans l’onde glacée est encore pire….. « brrrrrrr », la jeune fille en frissonne encore. Il lui a fallut plus de dix minute pour se résoudre à rentrer dans l’eau, si bien que maintenant, elle est retard !
Alors que la Damoiselle fini de se rajuster, elle cesse soudain presque tous mouvements ! Seule sa tête semble bouger presque imperceptiblement. Ses sourcils sont froncés, ses sens aux aguets. 
« Il y a quelqu’un ou quelque chose » pense t’elle.
A-t-elle aperçue une ombre furtive ? A-t-elle entendue un bruit à peine audible ? Cyléane elle-même est incapable de répondre à cette question. Mais elle a une certitude, « il y a quelqu’un ou quelque chose ».
La servante sent ses muscles se raidir, un sentiment d’angoisse et de panique l’envahir. « Il faut partir, maintenant ! » pensa t’elle.
Sans autres formes de procès, elle détala tel un lièvre. Elle se mit à courir le long du sentier menant au château aussi vite que ses jambes le lui permettait. Mais cela la poursuivait, on lui courait après ! Cyléane accéléra encore sa course et elle se mit à crier aussi fort qu’elle le pouvait.
« Hiiiii, au secours, au secouuuurs !!!! ».
Le poursuivant de la jeune fille bondit et l’agrippa au niveau de la ceinture. Cette manœuvre eu pour effet de faire tomber Cyléane à terre dans un hurlement de terreur.
Un rire juvénile se mit à retentir. La jeune femme reconnu immédiatement le rire franc et moqueur du son « ami » Calath. 
Cyléane se redressa afin de se mettre en position assise. Calath riait tellement qu’il ne parvenait pas à se relever, il se roulait littéralement par terre. 
« Hiiiii, au secours, au secouuuurs !!!! » s’écriait le jeune homme en tentant d’imiter la voix fluette de de Cyléane. Le garçon riait d’encore plus belle, à s’en faire pleurer.
« Avait tu peur à ce point de voir le loup ma douce Cyléane ? »
La servante tenta de répondre, mais aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche, elle était rouge de colère. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. 
A ce moment précis Calath cessa ses moqueries. Il se redressa sans dire un mot et passa la main dans ses cheveux ébouriffés. Puis, Il marcha lentement vers la jeune fille et délicatement l’aida à se relever. 
Tandis que la frêle servante séchait ses larmes, le jeune homme, restait debout, la tête basse tout en se frottant la nuque avec la main droite. 
Cyléane lui tournant maintenant presque le dos, le regardait néanmoins en coin.
Calath la dépassait en taille de 20 bons centimètres. Il avait beaucoup grandit ces derniers mois, mais ses cheveux bruns toujours en bataille et ses yeux marrons pétillant de malice lui donnaient toujours un coté gamin. Et cet air gêné qu’il prenait à chaque fois qu’il allait trop loin le rendait vraiment craquant. 
Comment ne pas tout lui pardonner quant-il avait cet air de chien battu ? 
« Non, non et non, pas cette fois, c’est trop facile » se dit Cyléane à elle-même.
La servante prit sa voix la plus sévère :
« Tu n’es qu’un imbécile Calath Remine ! Je savais que tu étais stupide et immature et bien à cela, il faut rajouter le fait que tu es cruel et insensible ! »
Le garçon tenta de s’approcher de sa douce afin de lui faire face, mais cette dernière se déplaçait elle aussi afin de continuer à lui tourner le dos. 
« Comment oses-tu t’adonner à tes blagues douteuses un jour aussi triste que celui –ci ? » Demanda Cyléane.
Calath cessa de se déplacer comprenant que la jeune fille ne voulait pas le regarder. Mais il restait muet. Au moment où il tenta de balbutier quelques mots incohérents, la jeune fille se retourna soudainement et lui coupa la parole. 
« Comment oses-tu ? Sombre imbécile ! Aujourd’hui est le dernier jour, comprends-tu ? Le dernier jour ! Demain, la maison Rakan sera divisée ! Des familles et des amis seront à jamais séparés ! Demain un convoi quittera ses terres en emportant loin d’ici travailleurs, prêtres et nobles gens ! »
La jeune fille marqua une pause dans son discours afin de lancer un regard de haine à son interlocuteur.
« Demain des centaines de personnes ayant toujours vécu ici partirons pour la lointaine Bermethion ! Sais-tu où se trouve cet endroit mon cher Calath ? »
Cyléane continuait de regarder l’adolescent dans l’attente d’une réponse qui ne vint pas, elle reprit donc :
« Et bien ! Tu ne sais pas ? Bien sur que tu ne sais pas ! Mis à part le seigneur Vardos et quelques grands érudits personne ne sait ou se trouve cet endroit. Mais tout le monde ici sait une chose avec certitude. Bermethion est assez loin d’ici pour que tous ceux qui vont y partir ne reviennent jamais ! »
La jeune fille marqua à nouveau une pause. Simplement le temps de savourer pleinement l’image du visage rougissant de son ami.
« Nous sommes des privilégiés Calath ! Nous restons tous deux ici, nous ne perdons personne de nos familles ! Je reste avec ma mère et toi au près de ton père. Réalises-tu notre chance ? Combien en comptes-tu comme nous parmi nos connaissances ? »
La servante plaça ses mains sur ses hanches afin de conserver son apparente sévérité. Mais elle ne dit plus un mot afin de forcer Calath à admettre ses tords. 
Au bout de quelques secondes le jeune homme malgré la honte fut bien obligé de lui répondre :
« Je… Enfin…. Je…. Ecoute….. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire pleurer ou te rendre triste ma douce. Mais… Pourquoi ? Pourquoi céder à la tristesse ? La joyeuseté est ma façon de lutter contre les décisions stupides de ceux d’en haut. Ils estiment que nous leur appartenons, mais je ne me résignerais pas à la morosité, c’est faire trop d’honneur à nos stupides dirigeants. »
L’expression sur le visage de Cyléane passa de la colère à l’indignation.
« Comment oses-tu Calath ? Le seigneur Vardos n’est pas un homme injuste et encore moins cruel ! Ma mère, la mère de ma mère ont été abritées par les murailles de cette forteresse. Ni le seigneur Vardos, ni son père n’ont jamais chassé personne. Si une partie d’entre nous doit quitter Fort Réal c’est dans un but de réconciliation, de paix entre les peuples ! Bermethion est un lieu ou vont cohabiter des délégations envoyées par tous les seigneurs, tous les rois et toutes les nations ! Alors certes c’est un endroit lointain, un endroit qui va forcer nombre d’entre nous au déracinement, mais c’est un endroit ou la guerre n’existe pas, un endroit ou les hommes vont apprendre à cesser de se battre ! »
Calath prit un air dédaigneux et balaya l’air de sa main comme pour montrer qu’il chassait les arguments son amie.
« Ne soit pas si naïve Cyléane. Que connaissons-nous des autres peuplades ? Que connaissons-nous des batailles ? As tu seulement marché au-delà des murs de Castel Réal ? Toutes ses histoires de guerres ne sont que des inventions pour que nous restions dociles, pour que nous continuions de nous tuer à la tache alors que la noblesse paresse dans les hautes tours du château ! »
Cyléane visiblement inquiète fit un signe de la main à Calath pour lui intimer l’ordre de parler moins fort. Puis elle prit la parole d’une voix plus basse que de coutume.
« Modère tes paroles espèce de sot ! Si elles sont entendues par de mauvaises oreilles, elles pourraient bien te couter ta langue ! Tu es toujours et encore un gamin égoïste Calath. Tu te plains à longueurs de temps et refuse de te rendre compte de ta chance ! Comment oses-tu nier l’existence des guerres. Chaque année au printemps, nobles et chevaliers quittent Castel Réal et certains sont au retour éclopés, blessés parfois même amputés ! Et je ne te parle pas de ceux que l’on ne voit pas revenir ! Et la Famille Mauan ? Des menteurs aussi selon toi ? Des fermiers, des travailleurs, des gens de notre classe sociale. Tu te souviens de leur arrivée il y a sept ans ? Ne te l’ont-ils pas raconté moult fois leur histoire, l’histoire de leur vie ? Ne t’ont-ils pas dépeint la situation en Avrasque, hors des murs de Castel Réal ? Te souviens-tu de se qu’ils nous disaient sur la vie dans leur village ? Les chevaliers du royaume venant à chaque printemps pour enrôler des paysans afin de partir sur les champs de batailles, pour emmener avec eux nourritures et ressources. Femmes et enfants laissés seuls aux rudes travaux des champs, espérant le retour de leurs époux et pères avant l’arrivée de l’hiver. Des hivers placés sous le signe du deuil de ceux qui ne sont jamais revenus, mais aussi de la famine ! Les attaques des meutes de bêtes sauvages poussées par la morsure du froid ! Et te souviens-tu de la raison de la venue des Mauan à Castel Réal mon chère Calath ? L’exil ! Les Mauan sont venus demander refuge ici après que leur village eut été mit à feu et à sang par des troupes ennemis qui avait fait une percée dans le royaume ! » 
Calath interrompit sa jeune compagne tout en continuant lui aussi de parler à voix basse :
« Calme toi Cyléane, ne te fait pas tant de soucis. Les Mauan sont des bonnes gens , honnêtes, toujours prêts à rendre service. Chacun des membres de cette famille abat autant de travail que 4 hommes réunis. Mais sauf leur respect, ils sont un peu piqués ! Je ne sais exactement ce qui leur est arrivé avant de venir à Castel Réal, mais quelque chose leur a tapé sur la tête ! Leur histoire de sorcier à la tête des troupes ennemies ! Ce gars soit disant capable de faire s’abattre plaies, famines et maladies sur des villages entiers ! Soit raisonnable Cyléane, tu ne peux prendre tout ce qu’ils racontent pour argent comptant ! »
Au fur et à mesure du discours du garçon, la servante devenait de plus en plus pâle ! Les larmes commençaient à nouveau à poindre le long de ses yeux. A la vue de cela Calath cessa de parler et s’approcha de son amie pour la prendre dans ses bras mais la jeune fille le repoussa de la main avant de s’éloigner de quelques pas et de lui tourner à nouveau le dos.
« Alors que veux tu Calath ? Nous avons tout pour être heureux. Nous sommes déjà promis l’un à l’autre. Dans quelques mois, un an tout au plus nous pourrons nous marier, nous vivrons dans un endroit magnifique où nous pourrons à notre tour fonder une famille. Cette perspective ne te plait pas ? Souhaites tu risquer de tout perdre en laissant ta vie dans une guerre ou tu sera enrôlé de force ou préfère tu finir décapité parce que tu médis sur la famille Rakan ? »
Sans dire un mot, le jeune homme s’avança vers Cyléane et posa ses mains sur les hanches de la frêle jeune fille. Puis il se colla à elle et approcha sa bouche de son oreille et lui murmura :
« Je suis désolé, vraiment désolé ma douce. Tu me connais c’est simplement que je ne supporte pas l’injustice. Je me laisse emporter, et j’ai tendance à faire de mauvaises blagues ! Il n’est rien que je souhaite plus que de fonder une famille avec toi. »
Calath se tût et commença à embrasser délicatement le cou Cyléane tout en faisant remonter ses mains le long des hanches de la servante. 
Cyléane ne disait rien, elle se laissait embrasser et savourait cet instant, elle ferma les yeux et sentit les douces lèvres de son compagnon sur sa peau. Les mains du garçon remontaient le long de ses hanches, puis commençaient à caresser le haut de son ventre avant de se saisir de ses seins !
Le rouge monta aux joues de la jeune fille. Dans un mouvement de panique, elle se dégageât de l’étreinte de son compagnon. 
« Non Calath ! tu sais très bien que le prêtre ne veux pas ! Nous n’avons pas le droit de le faire avant qu’il nous ait unis. »
Calath semblait soudain furieux 
« Tu ne vis que pour les autres Cyléane. Vivons notre vie, qu’avons-nous à faire de ce stupide prêtre de cet imbécile de seigneur et sa cour ? »
La servante s’apprêtait à répondre, mais elle réalisa que Calath, ne lui prêtait plus attention. Il était blanc comme un linge et semblait fixer un point situé derrière elle. 
Cyléane regarda donc dans la même direction que Calath et vit la silhouette d’une femme imposante qui se tenait au milieu du chemin. Elle portait une tunique blanche et verte et gardait les bras croisés ce qui lui donnait d’un air sévère.
Les deux jeunes gens la reconnurent immédiatement. Il s’agissait de dame Gersandre, cette dame jouait un rôle important dans l’intendance du château, mais elle est surtout l’ancienne nourrice et l’actuelle gouvernante de Ombeline Rakan, la fille de Vardos Rakan. Nul doute qu’elle avait tout vu et tout entendu ! 
La peur paralysait Calath, C’est donc Cyléane qui prit l’initiative de parler :
« Dame Gersandre, je suis désolée, tout est ma faute, vous savez, il fait tellement froid pour se baigner de si bon matin, enfin je suis terriblement frileuse, alors j’ai pris trop de temps, beaucoup trop de temps. Inquiet de ne pas me voir avec les autres Calath est venu voir si rien de fâcheux ne m’étais.. »
Cyléane ne put terminer ses explications, elle fut coupée par Dame Gersandre lui hurlant :
« Silence ! Silence tout les deux ! »
Les deux jeunes gens restèrent figés aussi terrifiés que s’il faisait face à un loup affamé. 
Dame Gersandre jeta un regard noir sur les Cyléane et Calath.
D’un simple signe de la tête, elle intima l’ordre de la suivre à Cyléane. 
Puis la grosse bonne femme repartit en direction du château. La servante lui emboita aussitôt le pas tout en jetant un dernier regard inquiet en direction de Calath qui impuissant la regardait partir.


Dernière édition par Robin Masters le Sam 4 Avr 2015 - 0:21, édité 7 fois
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Message par Zaroff Jeu 26 Mar 2015 - 20:35

Privilégie le PDF plutôt qu'un copier-coller. C'est moins usant pour les yeux. Merci à toi.
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Message par Cancereugène Jeu 26 Mar 2015 - 20:56

C'est pas mal. Classique de chez classique, pour un début. On est en terrain connu, et ce n'est pas plus mal. La scène m'a paru légère et un peu naïve. Ce n'est pas un reproche, c'est le climax que j'ai ressenti.
C'est très lisible, malgré de nombreuses répétitions parfois très rapprochées.
On ne peut pas dire que tu t'éloignes des sentiers battus (a priori) mais c'est vraiment pas mal, donc, bravo et bonne continuation pour le reste du récit...
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Message par Invité Ven 27 Mar 2015 - 9:28

@ Zaroff : 


La version PDF du texte est ici.  


@ Cancereugène : 


Je suis content que le texte te plaise. C'est en effet d'un classicisme totalement assumé. 


Mon entrée en matière consiste à faire découvrir mon univers du point de vu de deux adolescents et J'apprécie que tu relèves le coté naïf et léger de la scène, c'est exactement le sentiment que je voulais faire ressentir aux lecteurs.  Very Happy
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Message par Perroccina Ven 27 Mar 2015 - 13:48

C'est téléchargé, je vois ça ce week-end. Merci
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Message par Blahom Ven 27 Mar 2015 - 17:38

Un texte effectivement très classique mais qui se lit bien. Le passage que j'ai trouvé le plus réussi est la scène d'intimité entre les deux jeunes gens.
Personnellement, j'aurais utilisé une autre unité de mesure que notre kilomètre, trop familier, la lieue par exemple.
J'ai remarqué un certain nombre de fautes que je n'ai pas eu le temps de lister. Je signalerai cependant :
"après que leur village est été mit à feu et à sang" = après que leur village eut été mis (à la rigueur "ait été" mais il est plus correct d'utiliser la tournure "après que" + indicatif.
Et aussi : "Les Mauan sont des gens bons". Cette tournure n'est pas très heureuse, d'autant plus que le substantif "gens" au pluriel se met au féminin : de bonnes gens.
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Message par Invité Ven 27 Mar 2015 - 21:32

Merci pour ton retour Blahom. J'ai corrigé les fautes que tu as relevé.

De souvenir, il me semble que j'avais hésité sur l'unité de mesure à utiliser.

Mais en effet la lieue semble plus à propos.

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Message par Blahom Ven 27 Mar 2015 - 21:56

La lieue ou mieux, une unité de ton invention, pour accentuer l'impression d'étrangeté et de dépaysement.
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Message par Paladin Dim 29 Mar 2015 - 10:53

Mon rapport à la fantasy est ambigu: j'aime les créateurs du genre comme Howard, Clark Ashton Smith et bien sûr Tolkien. J'aime la fantasy moderne quand elle sort un peu des sentier battus, qu'elle cherche à créer de nouveaux univers (Comme Jacqueline Carey), alors que souvent les amateurs de fantasy cherchent justement des mondes très codifiés (elfes aux oreilles pointues, dragon cracheurs de feu).

Ce début de roman, comme il l'a été dit, est très classique, et bien sûr, ce n'est qu'un premier chapitre, donc difficile de juger l'histoire. Mais, ma foi, il m'a été plutôt agréable à lire, sans doute parce que, d'emblée, les deux jeunes gens sont attachants et que tu leur donnes de vraies personnalités. Ça donne donc envie de connaitre la suite.

J'ai été un peu gêné début par le changement de temps: tu démarres à l'imparfait, puis tu passes au présent. Il me semble aussi que certaines expressions qui sonnet un peu trop moderne, comme "immature" "ils sont un peu piqués" qui, je trouve, dénotent avec le coté fantasy où l'on est loin de notre monde et de notre temps. Mais ces expressions ne sont pas si nombreuses.

Au final, moi qui ne suis pas trop fan de fantasy "classique", j'ai accroché à cet extrait, je le trouve prometteur!
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Message par Invité Lun 30 Mar 2015 - 9:46

Blahom a écrit:La lieue ou mieux, une unité de ton invention, pour accentuer l'impression d'étrangeté et de dépaysement.

Une unité de mon invention. Je sais pas. J'ai peur que cela rende certains passages incompréhensibles.

Par exemple le début de mon texte :

A des ocris à la ronde on pouvait apercevoir l’immense palais de Vardos Rakan.

Je trouve ça un peu étrange non ?
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Message par Paladin Lun 30 Mar 2015 - 10:22

Robin, je t'ai envoyé un mp: regarde ta boite de réception.
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Message par Invité Lun 30 Mar 2015 - 10:25

Paladin a écrit:Mon rapport à la fantasy est ambigu: j'aime les créateurs du genre comme Howard, Clark Ashton Smith et bien sûr Tolkien. J'aime la fantasy moderne quand elle sort un peu des sentier battus, qu'elle cherche à créer de nouveaux univers (Comme Jacqueline Carey), alors que souvent les amateurs de fantasy cherchent justement des mondes très codifiés (elfes aux oreilles pointues, dragon cracheurs de feu).

Ce début de roman, comme il l'a été dit, est très classique, et bien sûr, ce n'est qu'un premier chapitre, donc difficile de juger l'histoire. Mais, ma foi, il m'a été plutôt agréable à lire, sans doute parce que, d'emblée, les deux jeunes gens sont attachants et que tu leur donnes de vraies personnalités. Ça donne donc envie de connaitre la suite.

J'ai été un peu gêné début par le changement de temps: tu démarres à l'imparfait, puis tu passes au présent. Il me semble aussi que certaines expressions qui sonnet un peu trop moderne, comme "immature" "ils sont un peu piqués" qui, je trouve, dénotent avec le coté fantasy où l'on est loin de notre monde et de notre temps. Mais ces expressions ne sont pas si nombreuses.

Au final, moi qui ne suis pas trop fan de fantasy "classique", j'ai accroché à cet extrait, je le trouve prometteur!

Tout d'abord merci pour ton retour.

Oui au début, tout le texte était à l'imparfait. Mais  je trouvais que ça ne "sonnait" pas bien. il m'a semblé que le texte passait mieux de la façon dont-il est écrit actuellement. Mais c'est peut-être toi qui à raison.

Un peu piqué ? Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours imaginé cette expression comme typique du bon vieux paysan "moyenâgeux".

Sinon pour immature. Tu es certains que c'est un mot si "moderne" ?

En ce qui concerne le classicisme de mon texte, il est vrai que l'histoire commence de la manière la plus bateau qui soit. Mais par contre mon univers n'est pas constitué d'Elfe aux oreilles pointues ou de vieux mages à la barbe blanche vêtus de robe.
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Message par Paladin Lun 30 Mar 2015 - 11:58

Robin Masters a écrit:Oui au début, tout le texte était à l'imparfait. Mais je trouvais que ça ne "sonnait" pas bien. il m'a semblé que le texte passait mieux de la façon dont-il est écrit actuellement. Mais c'est peut-être toi qui à raison.

En fait il faut écrire comme tu sens! Le problème que j'ai soulevé, c'est que tu changes de temps en cours de récit. Il faut adopter soit l'imparfait/passé simple, soit le présent dés le début et s'y tenir.

Les façons de parler, c'est mon impression. Je dirais qu'"immature" est relativement moderne, tu pourrais dire "enfantin", mais ce ne sont que des détails.

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Message par Zaroff Lun 30 Mar 2015 - 13:36

Paladin a écrit: Il faut adopter soit l'imparfait/passé simple, soit le présent dés le début et s'y tenir.


Je ne suis pas forcément d'accord. Certains auteurs utilisent le présent pour décrire l'action d'un personnage précis en dehors de l'intrigue principale écrite au passé simple. Tabachnik utilise souvent ce procédé.
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Message par Catherine Robert Lun 30 Mar 2015 - 14:46

D'accord avec Zaroff, c'est un procédé qui a été beaucoup utilisé. Mais il faut le maîtriser et c'est pas toujours évident.
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