Confessions d'un mort (texte retiré)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Je vais y réfléchir sérieusement alors, surtout que ça n'entrainerait pas de grandes modifications en cours d'histoire (et comme j'ai déjà pas mal de trucs à changer, vaut mieux pas trop en rajouter ).
Dans tous les cas, ça ne pourra pas être pire que la fin actuelle, qui est le gros point négatif soulevé par tous les commentaires ou presque.
Dans tous les cas, ça ne pourra pas être pire que la fin actuelle, qui est le gros point négatif soulevé par tous les commentaires ou presque.
- Spoiler:
- Pour l'absence du psy, le plus probable qui me vient là serait qu'il soit mort, peut-être tué par Luc, et introuvable en tant que fantôme. Je voulais éviter de tuer tout le monde pour une fois, mais finalement, c'est peut-être le mieux à faire.
Bon, d'ici que je corrige le tout, j'aurais le temps de trouver une excuse plus originale et moins "mortelle".
Je me souviens aussi d'un commentaire sur l'absence de suspense à cause de Yann qui raconte l'histoire (mais pas moyen de me souvenir des détails :bobo: ).
De mon côté, je n'ai jamais perdu de vue qu'il pouvait écrire ceci en tant qu'esprit ou bien en étant dans le corps de quelqu'un d'autre ; la menace n'ayant jamais été de mourir, bien au contraire, ça serait un cadeau en comparaison. Mais je trouvais cette fin, dans un autre corps, trop prévisible.
Pour la possible fin "folie", je ne pense pas que ça impacterait sur la façon d'écrire de Yann ou sur la structure de ses pensées. Je pensais plutôt à une folie paranoïaque ; il est totalement sain d'esprit, si ce n'est qu'il pense être en danger constamment, surtout la nuit. Danger qui n'est qu'à moitié imaginaire d'ailleurs. Cette fin me paraitrait plus simple mais aussi moins forte que l'autre par contre. Elle me convainc moins en tout cas.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Bonjour Murphy Y,
J'ai lu ta nouvelle avec intérêt. L'intrigue est bien menée. Les scènes sont bien présentées. Je n'ai rien à redire sur la qualité d'écriture. C'est vraiment très bon.
L'ensemble se lit bien et j'ai été accroché dès le début par ce récit peu banal.
J'ai lu ta nouvelle avec intérêt. L'intrigue est bien menée. Les scènes sont bien présentées. Je n'ai rien à redire sur la qualité d'écriture. C'est vraiment très bon.
L'ensemble se lit bien et j'ai été accroché dès le début par ce récit peu banal.
- Spoiler:
Sur la fin, je pensai à un dernier coup de théâtre. J'étais persuadé que c'était le "psy" qui voulait changer de corps et bluffait le personnage principal...
scad- Apprenti égorgeur
- Messages : 79
Date d'inscription : 20/10/2014
Age : 54
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Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Scad pour cet avis très positif.
Peut-être qu'un jour j'aurais une idée de roman avec ce thème, qui sait.
- Spoiler:
- Une chute avec le psy aurait été sympa, j'avoue.
Peut-être qu'un jour j'aurais une idée de roman avec ce thème, qui sait.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Bonne histoire!
Cette idée de gens qui meurent quand ils dorment est très bien (oui, elle existe depuis longtemps, mais cf. Paladin à ce propos).
En fait, je trouve que ton idée est vraiment très "emballante", au point que je me disais que tu pourrais faire une trilogie de nouvelles sur le sujet des Maurenox, avec pour personnage principal le psy enquêteur, Benjamin Lane. Mais bon, ça nécessiterait que tu réécrives la nouvelle de son point de vue, alors c'est peut-être pas la meilleure des idées.
Sinon, côtés négatifs, les autres ont déjà tout dit:
- il y a un problème de caractérisation des personnages, qui fait que chaque fois que je voyais les prénoms Yann ou Luc, je me demandais "c'est qui, lui, déjà? le voleur ou l'autre?".
- c'est vrai que les points de vue durant la "bataille" n'arrangent pas les choses. En revanche, j'ai parfaitement compris les passages du point de vue de Yann (à la première personne). J'ai bien vu les guillemets, donc j'ai mis ces "interventions" à part, mais les mettre en italique pourrait dégager toute ambiguïté.
- une écriture pas encore tout à fait fluide, mais c'est pas bien grave, j'imagine que ça finira par venir.
Cette idée de gens qui meurent quand ils dorment est très bien (oui, elle existe depuis longtemps, mais cf. Paladin à ce propos).
En fait, je trouve que ton idée est vraiment très "emballante", au point que je me disais que tu pourrais faire une trilogie de nouvelles sur le sujet des Maurenox, avec pour personnage principal le psy enquêteur, Benjamin Lane. Mais bon, ça nécessiterait que tu réécrives la nouvelle de son point de vue, alors c'est peut-être pas la meilleure des idées.
Sinon, côtés négatifs, les autres ont déjà tout dit:
- il y a un problème de caractérisation des personnages, qui fait que chaque fois que je voyais les prénoms Yann ou Luc, je me demandais "c'est qui, lui, déjà? le voleur ou l'autre?".
- c'est vrai que les points de vue durant la "bataille" n'arrangent pas les choses. En revanche, j'ai parfaitement compris les passages du point de vue de Yann (à la première personne). J'ai bien vu les guillemets, donc j'ai mis ces "interventions" à part, mais les mettre en italique pourrait dégager toute ambiguïté.
- une écriture pas encore tout à fait fluide, mais c'est pas bien grave, j'imagine que ça finira par venir.
- Sur les fins alternatives:
- Concernant les deux fins alternatives, je trouve comme toi que la seconde manque de relief. J'ai une nette préférence pour la première, même si l'idée que les Maurenox se retrouvent fantômes de manière définitive après leur "vraie" mort crée un problème: depuis le temps, la Terre devrait être infestée de fantômes de Maurenox et donc d'esprits frappeurs, ou quelque chose du genre. Y a peut-être un truc à creuser de ce côté, cela dit. Par exemple, les très vieux fantômes de Maurenox deviendraient des esprits de la forêt, des fleuves, etc. Bref, le truc pourrait prendre un tour animiste. Mais le problème, c'est que tu peux pas expliquer ça dans une nouvelle... Enfin, je m'égare!
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Localisation : Sur la Lune
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci pour ce commentaire !
Une trilogie ? J'aurais déjà du mal à imaginer une seconde histoire par rapport aux Maurenöx. J'avoue que le thème est intéressant, mais ce n'est qu'un thème, ou plutôt une situation initiale, et il me faudrait une idée précise, un élément déclencheur, pour en faire une histoire (comme l'inversion l'a été pour ce texte). Et j'ai l'impression d'avoir déjà inclus tout ce que j'avais à dire sur ce thème avec cette nouvelle. Peut-être que ça changera à l'avenir et qu'une nouvelle idée me tombera dessus. Si quelqu'un en a, je suis preneur d'ailleurs, mais pour l'instant je ne pense pas "ramener" les Maurenöx pour autre chose que de simples clins d’œil dans mes autres histoires (par exemple, le père du psy fait une apparition dans une scène que je suis en train d'écrire sur une autre histoire, et on parle aussi vaguement d'un Yann Crec que le héros a connu à l'école primaire).
Faudra que je trouve une tactique pour caractériser les personnages. J'ai crains justement cette confusion aux yeux du lecteur mais sans vraiment savoir comment la combattre. Peut-être leur trouver des noms plus "parlants" ? Ou en prolongeant leur nom par leur "statut", en disant plusieurs fois, par ci par là, "Luc le voleur" par exemple. Ou peut-être en associant les noms à un adjectif dans l'esprit du lecteur ("Luc, comme Lucifer", ce qui renvoi à l'idée de méchant et donc de voleur) ?
Je déteste lire des passages en italique mais, en effet, ça semble être la façon la plus simple pour que les lecteurs distinguent immédiatement ces morceaux du reste.
Encore merci en tout cas. Je vais continuer de réfléchir à tout ça, la solution finira bien par germer.
Une trilogie ? J'aurais déjà du mal à imaginer une seconde histoire par rapport aux Maurenöx. J'avoue que le thème est intéressant, mais ce n'est qu'un thème, ou plutôt une situation initiale, et il me faudrait une idée précise, un élément déclencheur, pour en faire une histoire (comme l'inversion l'a été pour ce texte). Et j'ai l'impression d'avoir déjà inclus tout ce que j'avais à dire sur ce thème avec cette nouvelle. Peut-être que ça changera à l'avenir et qu'une nouvelle idée me tombera dessus. Si quelqu'un en a, je suis preneur d'ailleurs, mais pour l'instant je ne pense pas "ramener" les Maurenöx pour autre chose que de simples clins d’œil dans mes autres histoires (par exemple, le père du psy fait une apparition dans une scène que je suis en train d'écrire sur une autre histoire, et on parle aussi vaguement d'un Yann Crec que le héros a connu à l'école primaire).
Faudra que je trouve une tactique pour caractériser les personnages. J'ai crains justement cette confusion aux yeux du lecteur mais sans vraiment savoir comment la combattre. Peut-être leur trouver des noms plus "parlants" ? Ou en prolongeant leur nom par leur "statut", en disant plusieurs fois, par ci par là, "Luc le voleur" par exemple. Ou peut-être en associant les noms à un adjectif dans l'esprit du lecteur ("Luc, comme Lucifer", ce qui renvoi à l'idée de méchant et donc de voleur) ?
Je déteste lire des passages en italique mais, en effet, ça semble être la façon la plus simple pour que les lecteurs distinguent immédiatement ces morceaux du reste.
- Spoiler:
- J'avais pas pensé à cette incohérence pour la fin alternative. :bobo: Bien vu.
A la limite, j'ai 3 idées possibles pour contourner la "surpopulation" de fantômes :
- soit les Maurenöx morts, après quelques jours ou semaines, perdent totalement le contact avec le monde physique. Ils errent donc comme de vrais fantômes, sans voir ni pouvoir interagir avec les humains ni même entre eux. Du coup, la "surpopulation" n'est pas évitée, ils sont bien là, partout, sauf que personne ne peut interagir avec eux.
- soit, là encore, ils ont quelques jours ou semaines de délais ; mais cette fois, à la fin du délai ils "disparaissent" réellement. Dans ce cas là, ce n'est pas seulement qu'ils ne peuvent communiquer avec personne mais que leur conscience s'efface, redevient néant.
- il y a une dernière possibilité, qui me tente moins : celle de la "lumière". Comme tout fantôme, ils sont censés y entrer. Mais Luc ne l'a pas fait et est allé se réfugier chez Yann. Et le Yann expulsé prend sa place, mais comme il n'aurait pas dû, la lumière ne veut pas de lui. Alors il erre tout seul, sans être vu ou entendu des vivants ou des Maurenöx vivants.
Cette 3e version me convainc moins, le coup de la lumière me semble venir d'un folklore qui ne colle pas avec l'idée que j'ai des Maurenöx. Pareil pour la suggestion animiste, ça serait à fouiller mais pour une autre histoire, là ça me paraitrait partir trop loin par rapport au point de départ.
Après, quoi qu'il en soit pour les Maurenôx morts, Yann reste un cas à part : il a pris la place d'un Maurenöx mort, mais n'est pas mort lui-même. Reste à savoir si je lui fais suivre le même chemin que les morts (donc une de ces 3 possibilités) ou s'il est condamné à errer de l'autre côté, voyant les morts venir et repartir, jusqu'à ce que son corps meurt à son tour ou qu'il trouve un moyen de le ré-intégrer.
(Faut que j'arrête de réfléchir après minuit, ça me laisse dans un champ d'idées bien plus compliquées qu'elles ne devraient l'être ).
Encore merci en tout cas. Je vais continuer de réfléchir à tout ça, la solution finira bien par germer.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Le thème de la métempsycose est bien exploité et débouche sur quelque chose d'original, tout en restant dans le sujet du concours : de ce côté, c'est un sans-faute. Autre point positif : l'accroche, très bonne.
En revanche, j'ai ressenti de la confusion du fait des changements non signalés de narrateur : comme d'autres écritoriens, je crois que les passages à la première personne gagneraient à figurer en italique (pas besoin d'une typographie fantaisiste du type "machine à écrire" évoquée dans l'un de tes posts).
Enfin, une écriture un peu plus dynamique serait la bienvenue : à plusieurs reprises, je me suis senti flotter au dessus de ton texte, m'en éloigner sans trop comprendre pourquoi, comme l'un de tes Maurenöx en dehors de son propre corps. En relisant, j'ai saisi ce qui coinçait : le style, un poil trop chargé.
Reste que c'est du bon boulot et que l'idée est porteuse d'avenir.
En revanche, j'ai ressenti de la confusion du fait des changements non signalés de narrateur : comme d'autres écritoriens, je crois que les passages à la première personne gagneraient à figurer en italique (pas besoin d'une typographie fantaisiste du type "machine à écrire" évoquée dans l'un de tes posts).
Enfin, une écriture un peu plus dynamique serait la bienvenue : à plusieurs reprises, je me suis senti flotter au dessus de ton texte, m'en éloigner sans trop comprendre pourquoi, comme l'un de tes Maurenöx en dehors de son propre corps. En relisant, j'ai saisi ce qui coinçait : le style, un poil trop chargé.
Reste que c'est du bon boulot et que l'idée est porteuse d'avenir.
François Fischer- Plumitif éviscéré
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Date d'inscription : 27/12/2014
Age : 47
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci pour ce retour, qui résume bien les défauts récurrents dans mes histoires.
Je prends note pour le style et la confusion (mes deux pires ennemis). Et je vais passer en italiques les passages à la première personne, ça me semble en effet être le plus simple et le plus efficace à faire.
Je prends note pour le style et la confusion (mes deux pires ennemis). Et je vais passer en italiques les passages à la première personne, ça me semble en effet être le plus simple et le plus efficace à faire.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Moi non plus j'aime pas trop lire en italique, mais bon... dans ta nouvelle, c'est pas souvent, et puis l'italique est un peu une institution quand il s'agit de démarquer du texte sans faire des mises en pages de fou, donc on peut pas lutter
Sinon, j'avais oublié de dire un truc: je trouve qu'on n'a aucun indice concernant le retournement de situation. Même en y réfléchissant après coup, je vois pas ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille si j'avais été une détective de l'étrange aguerrie. Tu parlais du fait que Luc faux-Yann ne pose aucune question sur les Maurenox durant son entrevue avec Lane. C'est un peu léger, pour moi.
Donc voilà, y a peut-être un truc à faire de ce côté, aussi.
Sinon, j'avais oublié de dire un truc: je trouve qu'on n'a aucun indice concernant le retournement de situation. Même en y réfléchissant après coup, je vois pas ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille si j'avais été une détective de l'étrange aguerrie. Tu parlais du fait que Luc faux-Yann ne pose aucune question sur les Maurenox durant son entrevue avec Lane. C'est un peu léger, pour moi.
Donc voilà, y a peut-être un truc à faire de ce côté, aussi.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Effectivement, j'ai eu une logique spéciale (et très conne) au moment de l'écriture. Je me suis dit : pour peu qu'on ait lu 2-3 de mes histoires, on saura d'avance que je vais préparer une chute ; du moment qu'on sait qu'il y aura une chute, elle devient prévisible (surtout avec toutes les tournures de phrases volontairement ambigües dans le texte) ; donc tout indice pourrait être bien trop gros ; donc minimisation, voire extermination inconsciente, des indices.
En fait, en l'état, c'est plus des interprétations erronées que des indices qui composent l'histoire. Comme pour 6e sens (comme on en parlait sur un autre topic), on voit des réactions sans comprendre leur vraie origine. Là, le stress de Luc quand il explique tout chez le psy ne vient pas du fait qu'il n'est pas dans le bon corps mais du fait qu'il craint qu'on perce son mensonge à jour.
Quand Yann dit, dans une partie en italique (enfin, qui sera bientôt en italique) quelque chose comme "sans Luc, je n'aurais jamais crains qu'on veuille voler mon corps un jour", le lecteur pense que la chose s'est déjà produite, alors que non, d'où cette formulation ambigüe.
Le psy comprend vite parce qu'il se fie à son instinct et que ce n'est pas la première fois qu'on fait le coup de prétendre à un vol pour en commettre un, dans le monde des Maurenöx. Il marche par analogie et garde toujours cette possibilité en tête quand on lui parle d'inversions, réflexe que le lecteur n'a pas comme il découvre tout juste cet univers.
En plus, le psy confirme son idée en allant voir le vrai Yann, scène que le lecteur ne voit pas, sinon à travers quelques lignes écrites en italique (où justement, le lecteur pense qu'on parle de la séance chez le psy, alors que la rencontre a eu lieu après ; d'où maintes formulations étranges encore).
Enfin bref, tout ça pour dire que je craignais que toutes ces formulations volontairement ambigües en disent déjà trop en soi et poussent le lecteur dans la bonne direction trop tôt. Du coup, je suis tomber dans l'excès inverse. Va falloir que je trouve certains indices pour pallier à ça, peut-être un lapsus ou une incohérence dans les dires de Luc quand il est chez le psy.
En fait, en l'état, c'est plus des interprétations erronées que des indices qui composent l'histoire. Comme pour 6e sens (comme on en parlait sur un autre topic), on voit des réactions sans comprendre leur vraie origine. Là, le stress de Luc quand il explique tout chez le psy ne vient pas du fait qu'il n'est pas dans le bon corps mais du fait qu'il craint qu'on perce son mensonge à jour.
Quand Yann dit, dans une partie en italique (enfin, qui sera bientôt en italique) quelque chose comme "sans Luc, je n'aurais jamais crains qu'on veuille voler mon corps un jour", le lecteur pense que la chose s'est déjà produite, alors que non, d'où cette formulation ambigüe.
Le psy comprend vite parce qu'il se fie à son instinct et que ce n'est pas la première fois qu'on fait le coup de prétendre à un vol pour en commettre un, dans le monde des Maurenöx. Il marche par analogie et garde toujours cette possibilité en tête quand on lui parle d'inversions, réflexe que le lecteur n'a pas comme il découvre tout juste cet univers.
En plus, le psy confirme son idée en allant voir le vrai Yann, scène que le lecteur ne voit pas, sinon à travers quelques lignes écrites en italique (où justement, le lecteur pense qu'on parle de la séance chez le psy, alors que la rencontre a eu lieu après ; d'où maintes formulations étranges encore).
Enfin bref, tout ça pour dire que je craignais que toutes ces formulations volontairement ambigües en disent déjà trop en soi et poussent le lecteur dans la bonne direction trop tôt. Du coup, je suis tomber dans l'excès inverse. Va falloir que je trouve certains indices pour pallier à ça, peut-être un lapsus ou une incohérence dans les dires de Luc quand il est chez le psy.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Rien à dire de plus que mes camarades. C'est un récit très ambitieux mais on se mélange les pinceaux dans la seconde moitié. Les dialogues ne semblent pas naturels et ça manque de fluidité et de compréhension. Ceci dit, je dois avouer que tu as fait le boulot comme un chef.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Zaroff. Ça va être du boulot de rendre le tout moins embrouillé mais je vais bien finir par trouver le bon angle d'attaque.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Ben moi la scène de bagarre m'a plu. Alors bien sûr, c'est encore un peu confus mais je me suis dit "Tiens, Murphy tente un truc". Après je suis assez d'accord avec mes camarades, beaucoup d'explications et on se perd entre les noms mais c'est vraiment une histoire à creuser.
A'Tuin- Écritoirien émérite stagiaire
- Messages : 508
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 36
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci A'Tuin.
Tenter n'est pas réussir malheureusement. Mais je perds pas espoir, je vais réussir à bidouiller ça de façon à rendre le tout compréhensible.
Pour les prénoms, c'est encore en débat dans ma tête. Je pense à toutes les tactiques possibles pour distinguer 2 prénoms dans l'esprit des lecteurs mais j'avoue que cette affaire d'inversion m'aide pas des masses.
Tenter n'est pas réussir malheureusement. Mais je perds pas espoir, je vais réussir à bidouiller ça de façon à rendre le tout compréhensible.
Pour les prénoms, c'est encore en débat dans ma tête. Je pense à toutes les tactiques possibles pour distinguer 2 prénoms dans l'esprit des lecteurs mais j'avoue que cette affaire d'inversion m'aide pas des masses.
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