Confessions d'un mort (texte retiré)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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CONFESSION
Surprise, surprise, ce texte est passionnant, bien écrit, clair, et bien présenté.
Je l'ai lu d'une traite donc le style est fluide et l'action bien menée Quelle drôle d'idée que cet état de conscience dans un autre corps avec l'impression que tout peut arriver et que les pouvoirs sont très grands.
Tu m'avais habituée à des critiques très bien formulées mais je n'avais pas lu récemment un de tes textes.
J'ai passé un bon moment à te lire.
Encore bravo !
Je l'ai lu d'une traite donc le style est fluide et l'action bien menée Quelle drôle d'idée que cet état de conscience dans un autre corps avec l'impression que tout peut arriver et que les pouvoirs sont très grands.
Tu m'avais habituée à des critiques très bien formulées mais je n'avais pas lu récemment un de tes textes.
J'ai passé un bon moment à te lire.
Encore bravo !
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci à tous pour vos commentaires !
J'ai peu de temps pour moi ces derniers jours, juste assez pour lire les messages et répondre en vitesse. Donc je vous ferais une vraie réponse bientôt, pour expliquer ce que j'ai voulu faire, pour ceux qui ont eu du mal à suivre l'histoire (j'avoue y penser depuis si longtemps que ça me parait moins complexe que ça ne l'est sans doute) et pour donner mon point de vue.
Je suis content en tout cas, parce que les défauts que certains ont relevé me paraissent "faciles" à gommer ou amoindrir. Je veux dire qu'il n'y a, à première vue, pas de changement majeur à faire dans l'histoire. Les faits semblent plaire, il faut juste modifier leur présentation/formulation pour les rendre plus clairs, attrayants, immersifs ou crédibles.
Et je suis d'autant plus content que j'avais moi-même "senti" certains de ces défauts mais sans pouvoir mettre le doigt dessus. Je vais finir par vraiment plus pouvoir me passer de l'écritoire à ce rythme (en fait, c'est déjà le cas quand j'y pense).
J'ai peu de temps pour moi ces derniers jours, juste assez pour lire les messages et répondre en vitesse. Donc je vous ferais une vraie réponse bientôt, pour expliquer ce que j'ai voulu faire, pour ceux qui ont eu du mal à suivre l'histoire (j'avoue y penser depuis si longtemps que ça me parait moins complexe que ça ne l'est sans doute) et pour donner mon point de vue.
Je suis content en tout cas, parce que les défauts que certains ont relevé me paraissent "faciles" à gommer ou amoindrir. Je veux dire qu'il n'y a, à première vue, pas de changement majeur à faire dans l'histoire. Les faits semblent plaire, il faut juste modifier leur présentation/formulation pour les rendre plus clairs, attrayants, immersifs ou crédibles.
Et je suis d'autant plus content que j'avais moi-même "senti" certains de ces défauts mais sans pouvoir mettre le doigt dessus. Je vais finir par vraiment plus pouvoir me passer de l'écritoire à ce rythme (en fait, c'est déjà le cas quand j'y pense).
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Bonjour, @Murphy Y, le Maître des Rêves !
Texte lu et pour ma part je n'aurais hélas pas grand-chose à en dire puisqu'il s'agit d'un des meilleurs du concours. L'histoire est prenante et l'on rentre à priori assez bien dans ses différents aspects. La narration morcelée ne m'a pas gênée plus que cela et elle apporte un plus à ton histoire.
J'aurais juste une question, d'où tu as péché le terme de Maurenöx ? Ça m'intrigue vraiment !
J'aurais juste une question, d'où tu as péché le terme de Maurenöx ? Ça m'intrigue vraiment !
Invité- Invité
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Gernier.
Maurenöx, c'est tout simple (pour une fois) : maure vient de "mort" phonétiquement parlant, et nox veut dire "nuit" en latin.
J'ai longtemps hésité à renommer cette histoire "Les morts de nuit" d'ailleurs, et finalement j'ai gardé ce titre pour une autre idée que je n'ai toujours pas écrite.
Maurenöx, c'est tout simple (pour une fois) : maure vient de "mort" phonétiquement parlant, et nox veut dire "nuit" en latin.
J'ai longtemps hésité à renommer cette histoire "Les morts de nuit" d'ailleurs, et finalement j'ai gardé ce titre pour une autre idée que je n'ai toujours pas écrite.
Dernière édition par Murphy Y le Lun 17 Nov 2014 - 23:29, édité 1 fois
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
J'en profite pour commencer à répondre aux précédents commentaires.
J'ai pensé à faire une typographie "machine à écrire" pour les passages à la première personne, mais j'ai finalement trouvé ça moche et préféré rester sobre. J'aurais peut-être pas dû. Je penserai à ce problème quand j'arrangerai le tout, pas forcément en changeant la police mais en espaçant d'une page à chaque fois, comme des mini chapitres à part, par exemple.
L'impression que les personnages se contredisent, je suis un peu gêné parce que j'avoue ne pas voir ce qui pourrait en être la cause. Peut-être que ça vient du fait qu'on finit par oublier que Luc et Yann ont inversé leur corps ? Ou alors il y a des passages où je me suis emmêlé les pinceaux sans le remarquer ? J'ai relu plusieurs fois sans avoir cette impression mais, comme on dit, à regarder de trop près, on finit par ne plus rien voir. Si quelqu'un a une idée du comment du pourquoi, je suis preneur en tout cas.
Je prends note pour la phrase en page 4.
Qu'est-ce qu'une HEC ?
Encore merci pour ton avis.
Perroccina a écrit:Je suis assez dubitative, d'abord j'ai été perdue, j'avais parfois l'impression que certains passages contredisaient d'autres passages précédents. J'ai mis du temps à repérer qu'il y avait des récits à la première personne qui s'intercalaient avec ceux à la troisième personne (tu aurais pu le différencier de façon typographique) et je n'ai surtout pas compris que c'était Yann qui s'exprimait.
Page 4 "quand bien même Yann aurait ressuscité....à la vie" devrait être une réplique du psy.
Sinon le thème : l'idée de base est géniale, une manipulation dans une manipulation c'est très fort et les Maurenox j'ignore d'où tu sors ça mais c'est vraiment intéressant comme thème. Cela me fait penser à une HEC un peu poussée.
Si je résume un thème original, complexe et ambitieux mais difficile à appréhender en l'état.
J'ai pensé à faire une typographie "machine à écrire" pour les passages à la première personne, mais j'ai finalement trouvé ça moche et préféré rester sobre. J'aurais peut-être pas dû. Je penserai à ce problème quand j'arrangerai le tout, pas forcément en changeant la police mais en espaçant d'une page à chaque fois, comme des mini chapitres à part, par exemple.
L'impression que les personnages se contredisent, je suis un peu gêné parce que j'avoue ne pas voir ce qui pourrait en être la cause. Peut-être que ça vient du fait qu'on finit par oublier que Luc et Yann ont inversé leur corps ? Ou alors il y a des passages où je me suis emmêlé les pinceaux sans le remarquer ? J'ai relu plusieurs fois sans avoir cette impression mais, comme on dit, à regarder de trop près, on finit par ne plus rien voir. Si quelqu'un a une idée du comment du pourquoi, je suis preneur en tout cas.
Je prends note pour la phrase en page 4.
Qu'est-ce qu'une HEC ?
Encore merci pour ton avis.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Blahom a écrit:J'adore le thème de l'histoire.
- Spoiler:
D'autres auteurs s'y sont essayés, Lovecraft notamment, dans "Le Monstre sur le seuil" et "L'Affaire Charles Dexter Ward". J'ai récemment lu une courte nouvelle d'une certaine Margaret Ronan intitulée "Le doigt ! Le doigt !" qui traite du même sujet (cette histoire figure dans l'anthologie Histoires à ne pas lire la nuit, présentée par Hitchcock). Une vieille femme grabataire échange son corps avec celui d'une infortunée jeune fille. Mais la jeune femme, prisonnière du corps de la vieille, réussit à étrangler l'autre avant qu'elle ne quitte les lieux. La jeune se retrouve ainsi prisonnière du corps de l'horrible infirme, sans aucun espoir de réintégrer son vrai corps, qu'elle vient de détruire. Elle sera de plus inculpée du meurtre de la jeunette.
Pour en revenir à ton texte, il s'agit d'un très bon boulot. J'aurais cependant préféré une fin plus cynique, à la Margaret Ronan. Encore une fois, cela rejoint certaines de mes remarques précédentes : j'ai un faible pour les histoires qui se terminent mal.
Je n'ai encore lu ni Le monstre sur le seuil, ni L'affaire de Charles Dexter Ward (j'ai beaucoup de lectures à rattraper du côté de Lovecraft, j'ignorais même que ça parlait d'inversion de corps), mais la comparaison me flatte. Je ne connaissais pas Margaret Ronan mais ça a l'air bien intéressant de ce que t'en dis. Je garde son nom en mémoire pour m'y essayer quand j'en aurais l'occasion.
- Spoiler:
- Je t'avoue que la fin relativement "heureuse" était pas forcément prévue. C'est surtout que je collectionne moi aussi les histoires qui finissent mal. Et je me suis dit que ça serait "original" vu mes autres textes de finir "bien" pour une fois. En plus, ça collait à l'idée que j'en avais de faire quelque chose un peu du style Agatha Christie (sans prétendre avoir son talent, loin de là), un style et une histoire sans grands artifices et plutôt simple malgré l'aspect compliqué du début. Je voulais d'ailleurs placer l'histoire dans les années 30 à 50, mais je ne pense pas qu'à l'époque on pouvait détecter scientifiquement la stérilité, donc ça collait pas.
Mais c'est sûr que la tentation a été grande de tuer Luc et de faire incarcérer Yann pour ça. Mais l'idée m'a paru si évidente à l'écriture que j'ai senti qu'on l'aurait déjà exploité ailleurs (dans un Conte de la crypte, par exemple, ça ne m'étonnerait pas). Et j'ai bien fait comme Margaret Ronan a déjà expérimenté ça.
Merci pour ta lecture et ton commentaire.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
(Wow, mon internet a planté alors que je prévisualisais le message final. Heureusement, j'ai été assez rapide pour tout sélectionner et copier avant que la page crash J'ai vu ma vie défiler le temps de coller ailleurs pour être sûr que j'avais réussi mon coup ). Bon, voilà du coup mon interminable réponse (je mets en spoiler pour que ça prenne pas trop de place) :
Et voilà que ça a planté encore. Je crois que ma réponse est juste trop longue pour la plate forme, du coup je vais tenter en 2 parties.. Désolé pour le doublon !
Et bah, ça c'est du commentaire, Eimelle. Merci, déjà, d'avoir pris autant de temps pour lire et donner ton avis. Ma réponse va être plutôt longue elle aussi du coup.
Le concours est un bon prétexte, mais mon but est évidemment de retoucher à cette histoire plus tard et d'en faire un bon texte pour Amazon dans un futur lointain. Donc pas d'inquiétude, je compte bien la retoucher encore.
Je ne pense pas qu'il faut particulièrement avoir une grande virtuosité pour cette histoire par contre. C'est juste un "thriller" surnaturel où j'essaie de surprendre le lecteur, comme souvent. Mais aucun doute que c'est encore très imparfait malheureusement.
Et voilà que ça a planté encore. Je crois que ma réponse est juste trop longue pour la plate forme, du coup je vais tenter en 2 parties.. Désolé pour le doublon !
Et bah, ça c'est du commentaire, Eimelle. Merci, déjà, d'avoir pris autant de temps pour lire et donner ton avis. Ma réponse va être plutôt longue elle aussi du coup.
Eimelle a écrit:Je prends enfin le temps de t'écrire (et attention, ça risque d'être long).
L'idée de base est géniale, mais tu me permettras d'être particulièrement exigeante envers toi ? Qui aime bien châtie bien n'est ce pas ? Et même si tu ne me permets pas, je me le permets ! Na !
Alors voilà : tu t'attaques à un type de nouvelles bien précis qui appellent une virtuosité technique pour traiter parfaitement du sujet.
Le concours est un bon prétexte, mais mon but est évidemment de retoucher à cette histoire plus tard et d'en faire un bon texte pour Amazon dans un futur lointain. Donc pas d'inquiétude, je compte bien la retoucher encore.
Je ne pense pas qu'il faut particulièrement avoir une grande virtuosité pour cette histoire par contre. C'est juste un "thriller" surnaturel où j'essaie de surprendre le lecteur, comme souvent. Mais aucun doute que c'est encore très imparfait malheureusement.
Eimelle a écrit:- On se mélange trop dans tes personnages, on saute d'une identité à une autre, et l'écriture n'est pas assez précise pour nous permettre de bien identifier chaque changement, et de passer facilement des uns aux autres. ...
-Pour cela, il y a un autre problème à résoudre : celui des points de vue... Pour moi, il faut que tu racontes cette histoire uniquement du point de vue de Luc... Bref, trouve des stratagèmes pour arriver à tes fins, tout en gardant la cohérence du personnage (ce qui est un défi en soi lol ! Mais j'aime les gens ambitieux !)
- Spoiler:
- J'avoue que je n'ai pas vraiment réfléchis aux points de vue. Dans ma tête, on a les passages en "je" pour Yann, les quelques premiers paragraphes dans la tête de Luc et tout le reste du point de vue de Benjamin (sauf dans la scène finale qui mélange tout en effet). Mais comme il cherche justement à deviner ce que pensent les gens, peut-être que j'ai brouillé le tout par moments en donnant l'impression de changer de point de vue pendant l'entretien. Je relirai en gardant que cet aspect du texte en tête pour voir où ça foire et corriger tout ça.
Pour le rendu brouillon, je pense que tu parles surtout de la confrontation finale en fait (c'est bien ça ?). J'avoue avoir bien galéré pour elle, et encore, tu n'as pas lu les versions précédentes. Je ne pense pas pouvoir abandonner les points de vue multiples pour elle (Benjamin ne voit pas les 2 autres, et les 2 autres ont pas trop le temps de s'intéresser à ce que Benjamin fait ou dit). Mais je vais chercher une façon de rendre ça plus fluide et moins casse-gueule. Peut-être en mettant un des points de vue en italique, pour donner un aspect "spectral" et bien séparer ça des phrases sur Benjamin.
J'avais pensé à faire tout du point de vue de Luc. Mais c'était simplement trop prise de tête et je ne suis pas aussi ambitieux que tu le crois. J'ai été plus long à faire la première page de son point de vue que tout le reste de l'histoire. D'ailleurs, j'ai voulu rester assez factuel dans la narration, un peu comme Agatha Christie, décrire des comportements en laissant au lecteur le soin de supposer leurs origines : par exemple, on comprend qu'à la fin d'où vient vraiment l'anxiété de "Luc-faux Yann", et son manque de sûreté + son presque désintérêt pour les Maurenöx durant l'entretien. Ce n'est pas qu'il appréhende de se dévoiler à un inconnu, c'est qu'il appréhende que son piège foire. Du coup, je pense que changer le point de vue n'ajouterait pas grand chose, on n'aurait pas plus accès aux pensées de Luc-faux Yann. Et les phrases à double sens pour piéger le lecteur, on peut en trouver justement dans le dialogue, dans tout ce que Luc dit pour piéger Benjamin. Je vais tenter d'en rajouter dans ce sens par contre.
Mais pour le point de vue, je pense que l'histoire est juste trop compliquée pour en plus rajouter ça à l'équation. Par contre, laisser des indices à double sens montrant que Benjamin a tout compris doit être faisable, j'avoue que j'ai pas été bien subtil pour ça, j'ai tout mis sur le dos de ses pouvoirs au lieu de dispersé les indices pour le lecteur.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Eimelle a écrit:-Autre chose : s'il te plaît, perds cette manie de sur-utiliser les dialogues ! Tes personnages ne vivent pas leurs actions, ils les racontent à d'autres, et les entendre parler, c'est fichtrement moins intéressant que de les voir vivre !
- Spoiler:
- Je comprends ton point de vue par rapport aux personnages qui racontent leurs histoires. C'est sûr que pour beaucoup c'est moins passionnant que de l'action pure. D'ailleurs, ce n'est pas une manie si répandue que tu crois (je ne l'utilise pas pour plein de nouvelles, il n'y en a "que" 3 à ma connaissance sur une trentaine d'histoires ) : c'est juste que c'est ce type d'histoire que j'arrive à finir le plus vite, et donc forcément, c'est ce type d'histoire qui arrive sur l'écritoire le plus souvent (et donc, sur 5 histoires que j'ai mis ici, les fameuses 3 qui utilisent ce procédé y sont ).
Mais c'est pas vraiment une manie dans le sens où je le fais volontairement, j'ai toujours un but derrière. Avant tout, il n'y a rien de mieux pour raconter une histoire sans trop la survoler ni y passer des centaines de pages, c'est le juste milieu parfait. En l’occurrence, je voulais m'occuper de l'inversion des corps, et pas écrire tout un roman pour expliquer ce qu'est un Maurenôx etc. D'où l'entretien chez un psy. Ce qui n'est pas forcément la came de tout le monde, c'est sûr, mais moi je trouve toujours intéressant d'écouter quelqu'un raconter son histoire et justement, être comme son interlocuteur en tant que lecteur me semble parfait pour en avoir de l'empathie (c'est pas si différent de toutes ces histoires écrites comme des journaux intimes). Après c'est une question de goût, je suis peut-être le seul à voir les choses comme ça.
Seconde raison : ici comme pour La forme dans le noir, on a un personnage qui veut en piéger un autre, et le piège se passe par la manipulation, qui elle-même découle d'une narration déformée des faits. Si on découvrait l'histoire en direct, on verrait tout de suite le piège car on aurait devant nous la vraie histoire et pas la version de Luc.
Une dernière petite raison, c'est que pour ce type d'histoires, je cherche à piéger le lecteur et à jouer avec lui, un peu comme un whodunit. L'important n'est donc pas trop de s'attacher à un personnage mais plutôt de jouer, d'essayer de deviner la fin, le pourquoi du comment. Mais pour ce point-là, j'avoue qu'on peut sans problème combiner ça à une histoire avec des persos vivants et attachants (cf Agatha Christie, dont je n'atteindrais jamais le niveau, même en rêve ). Bref, je vais du coup tenter de rendre les personnages plus "vivants", mais je n'abandonnerais pas l'entretien chez le psy comme présentation du contexte.
Par contre, par rapport à la scène finale, tu viens de mettre le doigt sur quelque chose qui m'échappait jusque-là. Un truc me dérangeait dans la confrontation finale, et je pense avoir trouvé grâce à ton commentaire : là oui, il y a plusieurs phrases que les personnages se lancent pour expliquer la situation et ça fait plutôt tâche. Dans le feu de l'action, c'est pas vraiment crédible et ça fait limite dessin animé pour enfant. Je trouvais cette scène bizarre sans trop voir pourquoi et je pense que tu m'as donné là une partie de la réponse. Va falloir que je modifie tout ce passage (par rapport à ce que disent les persos mais aussi par rapport aux points de vue, comme on disait plus tôt).
Eimelle a écrit:-Bref, il y a pas mal d'ajustements à faire pour prétendre à la hauteur de tes ambitions, mais je pense que tu pourras y parvenir. Si tu as besoin d'un béta-lecteur à chaque étape pour te dire si c'est bien calé ou pas, je suis disponible.
Autre chose : la fin. Etrangement, ça finit bien (ou plutôt bien) ! Moi, je m'étais imaginé que Luc allait mourir dans l'enchantement, que du coup, le professeur allait, sous le coup de la panique, accuser le pauvre Yann du meurtre pour se protéger... C'aurait été particulièrement cynique. Mais c'est quelque chose que j'ai un peu peur de te révéler, car je n'aimerais pas que tu changes ta fin : j'avais vraiment de l'empathie pour ce pauvre Yann ! ^^
- Spoiler:
- Je pense que tu m'imagine bien plus ambitieux que je ne le suis (à vrai dire, je ne le suis pas du tout ). Mais je dis pas non à une béta-lectrice officielle pour cette histoire, si t'es prête à subir une autre lecteur de cette histoire, sachant que je compte garder la séance chez le psy.
Finalement, Yann doit pas être si transparent, tu t'es attachée à lui alors qu'il n'a que quelques lignes de dialogues et quelques paragraphes de présence finalement. Comme je disais à Blahom, à force de faire des histoires qui finissent mal, j'ai voulu "innover" avec celle-là. J'avoue que ça peut paraître décevant, surtout que j'ai habitué les gens à tuer tous mes persos. Mais je déteste être prévisible et à force de tous les tuer, justement, les gens risquent de ne plus être surpris du tout et d'en avoir plus rien à faire au final de ce qui leur arrive. Enfin, pour toi apparemment, la fin "pas trop moche" (ils sont vivants mais c'est pas encore la vie en rose non plus) est plutôt une bonne chose donc je suis content.
Eimelle a écrit:-L'une où un type dépressif, obèse, mal dans son corps, le loue pour une dizaine d'année à un esprit flottant qui n'en a jamais eu. Et du coup, celui-ci est tout content, le bichonne, le fait maigrir, en prend soin, et lui donne une beauté jamais connue. Du coup, quand le premier type veut reprendre son corps : dilemme ! Evidemment, l'esprit ne veut pas rendre le beau corps qu'il vient de se créer ! Et qui en est réellement le propriétaire?
-Enfin, dans une autre nouvelle, que j'avais tentée d'écrire mais que je n'ai pas finie, je parlais d'un type qui n'était conscient qu'un jour sur deux. Le deuxième, il ne savait pas ce qu'il faisait. Et quand des rumeurs de sociopathe court dans la ville, et qu'il retrouve chez lui des armes, des cordes et du sang, il se met à avoir peur de lui-même...
Tes 2 idées m'ont l'air superbes. Que ce soit pour la première qui est plus philosophique ou pour la seconde plus comme un thriller, si tu veux un bêta lecteur quand tu t'y lance, je suis là. J'ai une petite préférence pour la 2e, mais la question de savoir à qui est un corps m'intrigue pas mal aussi. Je crois avoir rien vu/lu sur ce thème qui le traite de cette façon.
Encore une fois, ne te fais pas trop de films par rapport à mes histoires. Évidemment, j’essaie toujours de faire au mieux mais je ne serais jamais un grand écrivain. Faire une histoire surprenante est déjà un premier challenge à atteindre d'après moi. Le reste, on verra quand on y sera.
(J'ai réussi à poster ma réponse ! Je sais pas si les admins vont tenter de fusionner les 2 parties, mais vu comment j'ai galéré, c'est à vos risques et périls ).
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
anouk a écrit:Surprise, surprise, ce texte est passionnant, bien écrit, clair, et bien présenté.
Je l'ai lu d'une traite donc le style est fluide et l'action bien menée Quelle drôle d'idée que cet état de conscience dans un autre corps avec l'impression que tout peut arriver et que les pouvoirs sont très grands.
Tu m'avais habituée à des critiques très bien formulées mais je n'avais pas lu récemment un de tes textes.
J'ai passé un bon moment à te lire.
Encore bravo !
Merci Anouk. Du coup, cette histoire est peut-être pas aussi confuse que je le craignais, ça me rassure. Je vais quand même la clarifier encore, comme certains points ont prêté à confusion pour plusieurs lecteurs, mais au moins ça tient la route dans les grandes lignes, c'est un bon point de départ.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Je suis toujours prête à relire ta nouvelle en béta-test comme je te l'i dit Murphy ! Cette nouvelle en vaut le coup ! ^^
Par contre, envoie moi ça plutôt courant janvier, car sinon, ça va être compliqué à gréer niveau timing ! [mode : je touche plus terre on]
Bises
Eimelle
Par contre, envoie moi ça plutôt courant janvier, car sinon, ça va être compliqué à gréer niveau timing ! [mode : je touche plus terre on]
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Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Aucun problème. Je suis très long à me mettre au retapage d'histoire. "20mn avant la tombe" que j'ai posté il y a quelques mois attend encore que je m'en occupe d'ailleurs. Et je vais attendre la fin du concours pour "confessions", voir si on repère d'autres choses à arranger d'ici là.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
J'aurais un peu le ressenti mitigé de Perroccina : au départ, j'ai été pris dans l'histoire et le début du dialogue avec le psy m'a semblé très "professionel" comme écriture, avec en plus cette idée de "Maurenox" que je trouvais originale et bien exploitée.
(encore que du point de vue des racines, "maure" ne signifie pas "mort" mais "noir". "Mort" en latin, c'est "mors" Pour faire plus "latin", tu aurais pu créer un mot comme "Noxmortis", par exemple, ou alors, avec des racines grecques: "Nécronyx")
Par contre, ensuite, j'ai commencé moi aussi à m'embrouiller dans les différentes narrations, il devient difficile de savoir qui parle (une différence de police aurait, en effet, été adaptée, ou alors des séquences biens séparées avec le narrateur annoncé avant).
L'action, aussi, est à certains moments difficile à suivre. autant j'ai bien suivi le dialogue dans les premières pages, lorsque le personnage raconte son histoire au psy, autant vers la fin, avec la bagarre j'ai eu du mal à lire etl'impression que tu avais hâte de finir et que la narration était un peu bâclée.
Par contre l'histoire est bien trouvée, tout autant que l'idée. Donc bonne histoire sur le fond, mais des faiblesses sur la forme. Ce serait à reprendre plus tard.
(encore que du point de vue des racines, "maure" ne signifie pas "mort" mais "noir". "Mort" en latin, c'est "mors" Pour faire plus "latin", tu aurais pu créer un mot comme "Noxmortis", par exemple, ou alors, avec des racines grecques: "Nécronyx")
Par contre, ensuite, j'ai commencé moi aussi à m'embrouiller dans les différentes narrations, il devient difficile de savoir qui parle (une différence de police aurait, en effet, été adaptée, ou alors des séquences biens séparées avec le narrateur annoncé avant).
L'action, aussi, est à certains moments difficile à suivre. autant j'ai bien suivi le dialogue dans les premières pages, lorsque le personnage raconte son histoire au psy, autant vers la fin, avec la bagarre j'ai eu du mal à lire etl'impression que tu avais hâte de finir et que la narration était un peu bâclée.
Par contre l'histoire est bien trouvée, tout autant que l'idée. Donc bonne histoire sur le fond, mais des faiblesses sur la forme. Ce serait à reprendre plus tard.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Paladin.
J'ignorais que Maure était une racine latine. J'ai juste gardé la phonétique "Mort" et changer les lettres pour que ça colle mieux, que ça se lise sans accroc. Je ne voulais pas faire un terme latin, mais plutôt inventer une nouvelle "race" de créatures, avec un nom qui sonne "moderne" et parfaitement intégré dans le langage courant des personnages. Un peu comme les vampires ou les sorcières, dont l’appellation est devenu quelque chose de commun. Je ne prétends pas que les Maurenöx deviendront célèbres, bien au contraire j'en doute. Mais je trouvais intéressant de m’atteler à la création de nouvelles créatures plutôt que de reprendre celles qu'on connait déjà tous depuis des siècles. (Même si là encore, j'ai pas inventé l'eau chaude, le concept des Maurenöx existait déjà sous bien d'autres noms).
Noxmortis est pas mal du tout et Nécronyx encore mieux ! Si ça te dérange pas, je les garde de côté pour des prochaines créatures. Aucun doute que ça collera avec l'une d'elles.
Je vais définitivement revoir la narration et l'alternance des points de vue. Je n'étais pas du tout pressé de finir pourtant, j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire l'affrontement et n'ai presque pas vu que j'arrivais à la fin. Mais peut-être que justement, pris dans mon élan, j'en ai perdu de vue les lecteurs à venir et j'ai basculé dans quelques chose de plus "hermétique" ou, en tout cas, de vraiment compréhensible que pour moi. Aucun doute que je vais essayer d'arranger tout ça en tout cas.
J'ignorais que Maure était une racine latine. J'ai juste gardé la phonétique "Mort" et changer les lettres pour que ça colle mieux, que ça se lise sans accroc. Je ne voulais pas faire un terme latin, mais plutôt inventer une nouvelle "race" de créatures, avec un nom qui sonne "moderne" et parfaitement intégré dans le langage courant des personnages. Un peu comme les vampires ou les sorcières, dont l’appellation est devenu quelque chose de commun. Je ne prétends pas que les Maurenöx deviendront célèbres, bien au contraire j'en doute. Mais je trouvais intéressant de m’atteler à la création de nouvelles créatures plutôt que de reprendre celles qu'on connait déjà tous depuis des siècles. (Même si là encore, j'ai pas inventé l'eau chaude, le concept des Maurenöx existait déjà sous bien d'autres noms).
Noxmortis est pas mal du tout et Nécronyx encore mieux ! Si ça te dérange pas, je les garde de côté pour des prochaines créatures. Aucun doute que ça collera avec l'une d'elles.
Je vais définitivement revoir la narration et l'alternance des points de vue. Je n'étais pas du tout pressé de finir pourtant, j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire l'affrontement et n'ai presque pas vu que j'arrivais à la fin. Mais peut-être que justement, pris dans mon élan, j'en ai perdu de vue les lecteurs à venir et j'ai basculé dans quelques chose de plus "hermétique" ou, en tout cas, de vraiment compréhensible que pour moi. Aucun doute que je vais essayer d'arranger tout ça en tout cas.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Qu'importe si le concept des "Maurenöx" existe sous d'autres noms, l'important est que tu en fasses quelque chose de personnel et d'original, comme des auteurs ont fait avec les vampires et les sorcières (Dans leurs création littéraire, Sheridan Le Fanu, Bram Stocker, Anne Rice, Stephenie Meyer, ou au cinéma Terence Fisher, Jean Rollin, etc... ont repris le concept connu et ancien de "vampire" pour en faire quelque chose d'original, au sens premier, comme disait mon prof de philo: "A l'origine de quelque chose") Et là, avec tes "Maurenöx" (ou "Noxmortis", ou "Necronyyx"), tu poses les premières pierres d'un nouveau mythe littéraire, comme Machen ou Lovecraft ont créés les leurs. Tu devrais le développer: qui sont ces créatures? Comment vivent-elles, leur présence secrète aux cours des âges, le vieux traité "De Nox Mortis" écrit au XVIII eme par quelqu'un qui connaissait leur existence, etc...
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Je ne pensais pas faire d'autres histoires où ils auraient la vedette, mais j'essaie toujours de relier mes histoires par des clins d’œil, des personnages de l'une qui fait une apparition dans l'autre, et les créatures et phénomènes étranges qu'ils vivent peuvent être cités dans d'autres textes. Donc j'en profiterai peut-être pour développer les Maurenöx en toile de fond sur certains récits qui mettent en avant d'autres "créatures" de ce genre.
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