Confessions d'un mort (texte retiré)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Salut Murphy,
Je viens d'achever la lecture de ta nouvelle, ainsi que de tous les commentaires et je suis donc prêt à te déposer le mien, là, comme ça, devant tout le monde. ( désolé, je n'ai aucune pudeur)
Bien, pour ce qui est de l'idée et de l'intrigue, c'est super ! Les tenants et aboutissants de la situation sont maîtrisés, la charpente de ton histoire est solide, et elle a de la gueule.
Maintenant, c'est sur les finitions que j'ai plus à redire.
Le démarrage est sympa, on pige rapidement ce qui se passe sans toutefois que le mystère se dévoile entièrement, bref, on est appâté. Néanmoins, le passage est un peu trop explicatif à mon goût, et même répétitif. Je n'ai pas compté le nombre de fois où tu balances le terme "Maurenöx", mais ça fait beaucoup, trop. J'ai eu la forte impression que tes personnages se paraphrasaient plusieurs fois tout au long du texte, et ça m'a donné la sensation que tu voulais graver ton concept dans mon cerveau à grands coups de burin...
Les changements de points de vues sont un autre aspect mal maîtrisé et qui prête pour moi à confusion. Tu as été forcé de le faire pour pouvoir aborder l'ensemble de ton histoire, mais il y avait un protagoniste, qui a assisté à toute les scènes et qui aurait fait un excellent héros : Benjamin Lane.
( détail amusant, je ne peux m'empêcher de l'imaginer tel que le professeur Van Helsing dans l'excellent "Dracula, mort et heureux de l'être", de Mel Brooks )
Entrecouper ton récit de tranches de monologue était intéressant, mais tu coupes tout suspense quatre pages avant la fin ( puisqu'on sait que ton héros s'en sort). C'est dommage. Surtout qu'au final, tout finit bien pour tout le monde, le méchant ne récolte même pas une petite fessée, le héros ne finit ni grandi ni diminué, et pareil pour le psy... C'est un peu trop neutre à mon goût. Ce genre d'événements entraîne, pour moi, des changements à venir, une perspective. ( bonne ou mauvaise, c'est pas le souci)
Les dernières lignes sur ton héros ne sont pas assez percutantes pour nous laisser deviner un trajectoire. Là, il referme juste mollement un bouquin et on dirait que la lecture ne lui rien donné, ni idée, ni enseignement, et pas franchement de peur non plus.
Je pense sincèrement que la piste de psy qui mène l'enquête pour parvenir à démêler la situation serait plus intéressante, et puis, tu pourrais ainsi garder la révélation de la grande manipulation pour la fin ( en entrant pas dans les déductions de Lane)
J'ai trouvé quelques maladresses lexicales et rédactionnelles. Ta scène dans la chambre est un peu fouillis, la description que tu fais de la pièce est surprenante ( ce sont les seuls meubles que tu décris, on en comprend l'importance pour ton histoire, mais en les balançant directement dans la scène d'action, ça n'aurait pas dérangé).
Bien sûr ceci n'est que mon avis, et c'est à toi d'en faire ce que tu veux, j'espère simplement t'avoir été utile. ( ne serait-ce que pour te conforter dans l'idée que tu n'es pas d'accord avec moi)
Je viens d'achever la lecture de ta nouvelle, ainsi que de tous les commentaires et je suis donc prêt à te déposer le mien, là, comme ça, devant tout le monde. ( désolé, je n'ai aucune pudeur)
Bien, pour ce qui est de l'idée et de l'intrigue, c'est super ! Les tenants et aboutissants de la situation sont maîtrisés, la charpente de ton histoire est solide, et elle a de la gueule.
Maintenant, c'est sur les finitions que j'ai plus à redire.
Le démarrage est sympa, on pige rapidement ce qui se passe sans toutefois que le mystère se dévoile entièrement, bref, on est appâté. Néanmoins, le passage est un peu trop explicatif à mon goût, et même répétitif. Je n'ai pas compté le nombre de fois où tu balances le terme "Maurenöx", mais ça fait beaucoup, trop. J'ai eu la forte impression que tes personnages se paraphrasaient plusieurs fois tout au long du texte, et ça m'a donné la sensation que tu voulais graver ton concept dans mon cerveau à grands coups de burin...
Les changements de points de vues sont un autre aspect mal maîtrisé et qui prête pour moi à confusion. Tu as été forcé de le faire pour pouvoir aborder l'ensemble de ton histoire, mais il y avait un protagoniste, qui a assisté à toute les scènes et qui aurait fait un excellent héros : Benjamin Lane.
( détail amusant, je ne peux m'empêcher de l'imaginer tel que le professeur Van Helsing dans l'excellent "Dracula, mort et heureux de l'être", de Mel Brooks )
Entrecouper ton récit de tranches de monologue était intéressant, mais tu coupes tout suspense quatre pages avant la fin ( puisqu'on sait que ton héros s'en sort). C'est dommage. Surtout qu'au final, tout finit bien pour tout le monde, le méchant ne récolte même pas une petite fessée, le héros ne finit ni grandi ni diminué, et pareil pour le psy... C'est un peu trop neutre à mon goût. Ce genre d'événements entraîne, pour moi, des changements à venir, une perspective. ( bonne ou mauvaise, c'est pas le souci)
Les dernières lignes sur ton héros ne sont pas assez percutantes pour nous laisser deviner un trajectoire. Là, il referme juste mollement un bouquin et on dirait que la lecture ne lui rien donné, ni idée, ni enseignement, et pas franchement de peur non plus.
Je pense sincèrement que la piste de psy qui mène l'enquête pour parvenir à démêler la situation serait plus intéressante, et puis, tu pourrais ainsi garder la révélation de la grande manipulation pour la fin ( en entrant pas dans les déductions de Lane)
J'ai trouvé quelques maladresses lexicales et rédactionnelles. Ta scène dans la chambre est un peu fouillis, la description que tu fais de la pièce est surprenante ( ce sont les seuls meubles que tu décris, on en comprend l'importance pour ton histoire, mais en les balançant directement dans la scène d'action, ça n'aurait pas dérangé).
Bien sûr ceci n'est que mon avis, et c'est à toi d'en faire ce que tu veux, j'espère simplement t'avoir été utile. ( ne serait-ce que pour te conforter dans l'idée que tu n'es pas d'accord avec moi)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Localisation : Montarroi
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci K2.
Ton commentaire semble confirmer l'avis général : problème de points de vue, conclusion pas percutante et scène de la chambre à revoir surtout.
Je crois que personne n'a parlé des paraphrases jusque là mais ce problème ne me surprend pas, j'ai toujours tendance à revenir 20 fois sur une définition quand j'invente un terme. Va falloir amoindrir ça aussi du coup.
Je ne me souviens pas de Dracula, mort et heureux de l'être (ça fait longtemps que je l'ai vu et mes visionnages sur Dracula se sont enchainés depuis) mais pas de doute que des figures comme Van Helsing ou Hercule Poirot m'ont bien inspiré pour le personnage du psy.
Pour la "morale" que les personnages pourraient retirer de l'histoire, c'est le seul point où je suis pas d'accord avec toi (mais j'ai un avis très étrange sur la question, ce n'est pas la première fois qu'on me parle de ce point-ci dans une de mes histoires). Je n'aime pas vraiment les histoires d'horreur où les héros en ressortent grandis, pour moi c'est comme si on tentait de légitimer l'horreur ou le drame qu'on vient de voir. Je trouve ça pas du tout réaliste. Dans la vraie vie, on ne ressort pas grandit d'une agression ; on est déjà bien content si on en ressort vivant et encore, les traumatisés sont peut-être pas tous de cet avis.
Je te rejoins par contre sur le fait que ça donne un effet de neutralité sur la fin, limite un effet "tout ça pour ça ?". Je vais du coup tenter de rendre plus percutant les derniers paragraphes, peut-être faire un Yann qui relativise bien moins les choses, qui écrit tout ceci qu'une semaine après les faits et non pas plusieurs mois plus tard. Il serait du coup encore dans l'émotion du moment et dans le traumatisme surtout, ça pourrait relever le niveau côté "neutralité" et rendre le tout plus percutant, voire plus sombre. Dans tous les cas, ça ne pourra pas être pire que la fin actuelle que je suis le premier à trouver faible.
Encore merci pour ton avis en tout cas. Je peux t'affirmer qu'il me servira autant que tous les autres. Au moment de retravailler un texte, je fais toujours un tableau récapitulatif de ce qu'on m'a dit pour gommer le plus de défauts possibles, donc chaque commentaire compte.
Ton commentaire semble confirmer l'avis général : problème de points de vue, conclusion pas percutante et scène de la chambre à revoir surtout.
Je crois que personne n'a parlé des paraphrases jusque là mais ce problème ne me surprend pas, j'ai toujours tendance à revenir 20 fois sur une définition quand j'invente un terme. Va falloir amoindrir ça aussi du coup.
Je ne me souviens pas de Dracula, mort et heureux de l'être (ça fait longtemps que je l'ai vu et mes visionnages sur Dracula se sont enchainés depuis) mais pas de doute que des figures comme Van Helsing ou Hercule Poirot m'ont bien inspiré pour le personnage du psy.
Pour la "morale" que les personnages pourraient retirer de l'histoire, c'est le seul point où je suis pas d'accord avec toi (mais j'ai un avis très étrange sur la question, ce n'est pas la première fois qu'on me parle de ce point-ci dans une de mes histoires). Je n'aime pas vraiment les histoires d'horreur où les héros en ressortent grandis, pour moi c'est comme si on tentait de légitimer l'horreur ou le drame qu'on vient de voir. Je trouve ça pas du tout réaliste. Dans la vraie vie, on ne ressort pas grandit d'une agression ; on est déjà bien content si on en ressort vivant et encore, les traumatisés sont peut-être pas tous de cet avis.
Je te rejoins par contre sur le fait que ça donne un effet de neutralité sur la fin, limite un effet "tout ça pour ça ?". Je vais du coup tenter de rendre plus percutant les derniers paragraphes, peut-être faire un Yann qui relativise bien moins les choses, qui écrit tout ceci qu'une semaine après les faits et non pas plusieurs mois plus tard. Il serait du coup encore dans l'émotion du moment et dans le traumatisme surtout, ça pourrait relever le niveau côté "neutralité" et rendre le tout plus percutant, voire plus sombre. Dans tous les cas, ça ne pourra pas être pire que la fin actuelle que je suis le premier à trouver faible.
Encore merci pour ton avis en tout cas. Je peux t'affirmer qu'il me servira autant que tous les autres. Au moment de retravailler un texte, je fais toujours un tableau récapitulatif de ce qu'on m'a dit pour gommer le plus de défauts possibles, donc chaque commentaire compte.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Alors en fait, c'est pas tant de morale d'histoire que d'impact, dont je parlais.
J'ai plutôt horreur des histoires moralisantes surtout quand ça se voit trop. Pour moi, une morale, s'il faut absolument qu'il y en ait, doit s'infiltrer tout au long d'une oeuvre, presque malgré soi, comme une impression diffuse.
Mais pour le coup, je trouve que ton histoire manque d'effet sur les personnages. Ils en sont grandis lorsqu'ils ont tiré des leçons de leur expérience, découvert de nouvelles choses, etc... Ils peuvent être aussi amoindris, blessés tant physiquement que psychologiquement, ou autre. Ton idée d'explorer plus le traumatisme est bonne, et puis, il a craché du sang, ça l'a éprouvé physiquement, ça serait pas mal qu'on le ressente un poil plus.
J'ai plutôt horreur des histoires moralisantes surtout quand ça se voit trop. Pour moi, une morale, s'il faut absolument qu'il y en ait, doit s'infiltrer tout au long d'une oeuvre, presque malgré soi, comme une impression diffuse.
Mais pour le coup, je trouve que ton histoire manque d'effet sur les personnages. Ils en sont grandis lorsqu'ils ont tiré des leçons de leur expérience, découvert de nouvelles choses, etc... Ils peuvent être aussi amoindris, blessés tant physiquement que psychologiquement, ou autre. Ton idée d'explorer plus le traumatisme est bonne, et puis, il a craché du sang, ça l'a éprouvé physiquement, ça serait pas mal qu'on le ressente un poil plus.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Un récit très original qui touche aux thèmes fascinants du corps astral et de la possession. La part belle faite aux dialogues nous immerge vraiment dans l'histoire dès le départ. Le personnage de Benjamin Lane est bien trouvé et a une belle consistance. On a envie de mieux connaître son histoire et son parcours. La narration est bien maîtrisée et l'écriture impeccable (à part quelques scories). Cependant, je rejoindrai k2 dans l'idée que tu insistes trop sur le terme de Maurenöx. La fin également est un peu décevante car assez prévisible. On s'attendrait à un rebondissement ultime, une fin tragique, terrible. Cela n'enlève rien au fait qu'il s'agit d'une nouvelle d'une grande qualité.
Invité- Invité
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Kern.
J'ai une petite idée pour changer la fin dans le sens voulu. J'ai hâte que le concours finisse pour que je puisse révéler ma nouvelle fin et avoir des avis dessus.
J'ai une petite idée pour changer la fin dans le sens voulu. J'ai hâte que le concours finisse pour que je puisse révéler ma nouvelle fin et avoir des avis dessus.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
J'ai bien aimé le concept de base mais surtout le travail de réflexion mené autour pour élaborer et doser ton intrigue. Scénaristiquement, c'est impeccable : Mise en place, progression, retournements et confrontation, à conserver absolument.
J'ai eu une petite gêne au début avec des désincarnés (purs esprits) capables de voler ou tuer (actes physiques), un point que tu n'expliques que vers la fin.
On peut se dire aussi que le psy se serait évité bien des complications en se munissant d'une seringue de sédatif avant la confrontation finale, mais il est clair que la bagarre n'aurait pas été aussi palpitante !
Bref, tu as de la créativité et tu sais la structurer. Tout ce qu'il te reste à travailler, c'est le naturel de ton style, simplifier et fluidifier. Tes phrases sont correctes mais contournées et souvent compliquées sans nécessité. Je prends un exemple, un passage du portrait de Mégane Scrim : "Ses longs cheveux obscurs, avec lesquels elle jouait dans ses moment de réflexion, n'avaient d'égal que la couleur des corbeaux et ses lèvres teintées d'un rouge sombre achevaient le tableau de perfection qu'était son visage." Pourquoi compliquer ? "Les reflets de ses longs cheveux aile-de-corbeau et le rouge sombre de ses lèvres pleines soulignaient la perfection de son visage". Libre à toi ensuite de la faire jouer pensivement avec ses mèches au détour d'un dialogue.
Faire la part de l'essentiel et du superflu pour une meilleure efficacité, c'est aussi à cela que sert la relecture. Un réflexe à acquérir mais à ta portée, j'en suis sûr.
Les autres qualités, tu les as déjà.
J'ai eu une petite gêne au début avec des désincarnés (purs esprits) capables de voler ou tuer (actes physiques), un point que tu n'expliques que vers la fin.
On peut se dire aussi que le psy se serait évité bien des complications en se munissant d'une seringue de sédatif avant la confrontation finale, mais il est clair que la bagarre n'aurait pas été aussi palpitante !
Bref, tu as de la créativité et tu sais la structurer. Tout ce qu'il te reste à travailler, c'est le naturel de ton style, simplifier et fluidifier. Tes phrases sont correctes mais contournées et souvent compliquées sans nécessité. Je prends un exemple, un passage du portrait de Mégane Scrim : "Ses longs cheveux obscurs, avec lesquels elle jouait dans ses moment de réflexion, n'avaient d'égal que la couleur des corbeaux et ses lèvres teintées d'un rouge sombre achevaient le tableau de perfection qu'était son visage." Pourquoi compliquer ? "Les reflets de ses longs cheveux aile-de-corbeau et le rouge sombre de ses lèvres pleines soulignaient la perfection de son visage". Libre à toi ensuite de la faire jouer pensivement avec ses mèches au détour d'un dialogue.
Faire la part de l'essentiel et du superflu pour une meilleure efficacité, c'est aussi à cela que sert la relecture. Un réflexe à acquérir mais à ta portée, j'en suis sûr.
Les autres qualités, tu les as déjà.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
- Messages : 2415
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Jack.
Ça fait du bien de te "revoir". Et tu ignores à quel point je suis content d'avoir un avis si positif venant de quelqu'un comme toi.
Le style trop lourd est un de mes gros problèmes. J'ai espoir d'en venir à bout petit à petit, à force de relecture. Peut-être que la prochaine correction sera la bonne.
J'avais pas pensé à la possibilité d'une seringue de sédatif, je vais y réfléchir parce que c'est vrai que ça serait la façon la plus simple de les endormir, sans évoquer un quelconque pouvoir supplémentaire sorti de nulle part.
Ça fait du bien de te "revoir". Et tu ignores à quel point je suis content d'avoir un avis si positif venant de quelqu'un comme toi.
Le style trop lourd est un de mes gros problèmes. J'ai espoir d'en venir à bout petit à petit, à force de relecture. Peut-être que la prochaine correction sera la bonne.
J'avais pas pensé à la possibilité d'une seringue de sédatif, je vais y réfléchir parce que c'est vrai que ça serait la façon la plus simple de les endormir, sans évoquer un quelconque pouvoir supplémentaire sorti de nulle part.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Hello Myrphy Y,
Tu tiens une très bonne histoire.
Le sujet m’a particulièrement intéressé, les sorties de l’âme en dehors du corps. C’était vraiment bien trouvé de structurer en société secrète « les voyageurs », avec leur vocabulaire propre, leurs règles « physiques », leurs lois. Leur univers reste un peu survolé, c’est vrai, mais dans un format court c’est inévitable. Le suggéré m’a suffi.
Après, ça reste un texte assez compliqué à lire. J’ai eu un peu de mal à mémoriser les personnages (confusion accentuée bien sûr par les âmes de uns dans le corps des autres). Beaucoup de passages pour lesquels j’ai dû me concentrer pour bien comprendre. Ça enlève quand même le côté plaisir de la lecture.
De la fluidité à remettre là-dedans et tu as ptt ta prochaine publication.
A+
TwwT
Tu tiens une très bonne histoire.
Le sujet m’a particulièrement intéressé, les sorties de l’âme en dehors du corps. C’était vraiment bien trouvé de structurer en société secrète « les voyageurs », avec leur vocabulaire propre, leurs règles « physiques », leurs lois. Leur univers reste un peu survolé, c’est vrai, mais dans un format court c’est inévitable. Le suggéré m’a suffi.
Après, ça reste un texte assez compliqué à lire. J’ai eu un peu de mal à mémoriser les personnages (confusion accentuée bien sûr par les âmes de uns dans le corps des autres). Beaucoup de passages pour lesquels j’ai dû me concentrer pour bien comprendre. Ça enlève quand même le côté plaisir de la lecture.
De la fluidité à remettre là-dedans et tu as ptt ta prochaine publication.
A+
TwwT
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci pour ce commentaire.
La clarté est définitivement la grosse lacune de cette histoire. Je m'arrangerai pour la rendre plus digeste et simple à comprendre aux prochaines corrections.
La clarté est définitivement la grosse lacune de cette histoire. Je m'arrangerai pour la rendre plus digeste et simple à comprendre aux prochaines corrections.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Gros morceau ce texte. Dès que l'on a adhéré à ce fumeux contexte de voyage astral, et aux compétences très spéciales du psy (sorcier ?), on peut vraiment entrer dans le récit, et ce n'est pas chose aisée, on sent que tu as beaucoup bossé la cohérence de ton concept, l'exposant dans des dialogues d'une façon très didactique, je ne sais pas si c'était la meilleure chose à faire.
Mais une fois tout cela digéré, on peut se laisser aller, et goûter à l'intrigue.
C'est pas mal du tout, la machination se dessine bien, les retournements de situation sont bien faits, et nécessaires car certains son attendus par le lecteur...
Le dénouement est peut-être trop forcé, ce combat m'a paru bien désordonné.
Mais dans l'ensemble, le récit est vraiment intéressant, et le concept bien trouvé.
Mais une fois tout cela digéré, on peut se laisser aller, et goûter à l'intrigue.
C'est pas mal du tout, la machination se dessine bien, les retournements de situation sont bien faits, et nécessaires car certains son attendus par le lecteur...
Le dénouement est peut-être trop forcé, ce combat m'a paru bien désordonné.
Mais dans l'ensemble, le récit est vraiment intéressant, et le concept bien trouvé.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
J'ai vraiment apprécié ton texte. Ce que tu as imaginé est fascinant et j'ai réussi à bien visualiser les scènes. Les dialogues amènent un plus, une animation bienvenue. Je ne me suis pas ennuyée au contraire mais j'aurai aimé en savoir plus sur ces créatures mortes mais vivantes quand même, capable de souffrir, d'agir d'une manière violente, d'agresser un de leur maître, en la personne du psy, Benjamin (personnage très réussi, je trouve). Il n'empêche que tu peux encore fluidifier surtout les scènes de bagarres qui m'ont paru moins bien construites que le reste.
Un très bon texte : bravo
Un très bon texte : bravo
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Merci Françoise.
Je prends note pour la fin.
J'avoue que j'avais pas vraiment d'autres idées pour les Maurenöx. Après en avoir eu l'idée, j'ai mit un temps interminable à trouver une histoire qui pourrait arriver à de telles personnes, c'est là que j'ai pensé à l'inversion. Mais si j'ai une nouvelle idée, je ne manquerais pas de revenir sur ce peuple. En attendant, je m'amuse à mettre des clins d’œil entre mes histoires, donc on peut retrouver des Maurenöx dans des nouvelles qui n'ont rien à voir avec eux, mais ils seront alors juste un élément du décor, que ne remarqueront que ceux qui ont lu Confessions et qui se souviennent des prénoms (donc personne à part moi ).
Je prends note pour la fin.
J'avoue que j'avais pas vraiment d'autres idées pour les Maurenöx. Après en avoir eu l'idée, j'ai mit un temps interminable à trouver une histoire qui pourrait arriver à de telles personnes, c'est là que j'ai pensé à l'inversion. Mais si j'ai une nouvelle idée, je ne manquerais pas de revenir sur ce peuple. En attendant, je m'amuse à mettre des clins d’œil entre mes histoires, donc on peut retrouver des Maurenöx dans des nouvelles qui n'ont rien à voir avec eux, mais ils seront alors juste un élément du décor, que ne remarqueront que ceux qui ont lu Confessions et qui se souviennent des prénoms (donc personne à part moi ).
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
J'ai beaucoup aimé !
Les différents points de vue ne m'ont pas trop gênée : il m'a juste fallu relire lorsque qu'on comprend que
Enfin bref, tu as délivré une nouvelle d'une grande qualité, sur un sujet original, et avec quelques petites modifications, ça aboutira sans aucun doute à quelque chose d'excellent ! Donc bravo.
Les différents points de vue ne m'ont pas trop gênée : il m'a juste fallu relire lorsque qu'on comprend que
- Spoiler:
- le narrateur en "je" est Yann et que celui qui est dans le corps de Luc est Luc
Enfin bref, tu as délivré une nouvelle d'une grande qualité, sur un sujet original, et avec quelques petites modifications, ça aboutira sans aucun doute à quelque chose d'excellent ! Donc bravo.
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
- Messages : 2051
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 32
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
Avant d'oublier, je viens de penser à une nouvelle fin qui serait peut-être plus au goût de la plupart des lecteurs, mais j'ignore ce qu'elle vaut.
Merci Amaranth ! Je ne sais pas si je pourrais retarder les retournements de situation sans compliquer davantage l'histoire, mais je vais y réfléchir.
Merci Cancereugène. J'ignore pourquoi, je n'avais pas vu ton message alors que j'ai vu celui de Françoise juste après. Je comprends ton avis mitigé, j'espère pouvoir arranger plusieurs points dans de prochaines corrections.
- Spoiler:
- La différence interviendrait dans les derniers paragraphes : l'inversion a donc été avortée, Luc est piégé à jamais dans son propre corps et interné. Mais il trouve une autre façon de quitter son corps : en se tuant. Il parvient ensuite à posséder Yann, éjectant ce dernier pour de bon. Yann écrit donc les parties qu'on lit en "je" depuis le début en tant que fantôme. Et tout ceci, il l'écrit sur l'ordinateur de quelqu'un dans l'espoir de trouver de l'aide parmi les vivants ; peut-être une connaissance du psy. Ça ne peut pas être le psy parce que ce dernier connait déjà toute l'histoire, et il n'y aurait alors plus aucune raison de tout expliquer durant ces "confessions". Le psy peut être en déplacement pour une raison ou une autre durant ce temps, et Yann ne veut pas quitter la ville pour garder un œil sur son corps.
- Sinon, moins compliqué, Luc se tue et Yann devient fou à force de craindre que son fantôme ne vienne le trouver. Ça serait spéciale mais les Maurenöx étant des fantômes vivants, ça parait logique qu'ils le restent une fois morts. Yann pourrait avoir vu le spectre de Luc durant une virée nocturne ou un cauchemar.
Merci Amaranth ! Je ne sais pas si je pourrais retarder les retournements de situation sans compliquer davantage l'histoire, mais je vais y réfléchir.
Merci Cancereugène. J'ignore pourquoi, je n'avais pas vu ton message alors que j'ai vu celui de Françoise juste après. Je comprends ton avis mitigé, j'espère pouvoir arranger plusieurs points dans de prochaines corrections.
Re: Confessions d'un mort (texte retiré)
- Spoiler:
- J'aime bien l'idée que Luc se tue et devienne un fantôme. Après, les deux versions que tu proposes ont leurs avantages et leurs inconvénients : l'idée de la folie me plait bien mais du coup, serait-il capable de raconter son histoire de façon aussi structurée ?
Le fait qu'il soit devenu un fantôme et cherche de l'aide est aussi une idée intéressante. Le psy pourrait aussi n'avoir trouvé aucune solution pour remédier à ce dernier échange et Yann pourrait alors "lancer une bouteille à la mer", en espérant trouver quelqu'un qui pourrait l'aider. Là, la difficulté serait en tout cas d'expliquer l'absence ou la non aide du psy, mais ça ferait un retournement de situation intéressant. Quelqu'un avait dit que le fait qu'il raconte l'histoire indiquait qu'il survivait à la fin et coupait un peu le suspense. Avec ça, ça surprendrait tout le monde !
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
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