Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Hellaz a écrit:J'ai adoré ce texte. Bel univers!
Merci Hellaz. Vraiment.
TwwT
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Je n'ai lu les autres commentaires qu'en diagonal, mais je pense les rejoindre sur plusieurs points.
Déjà, l'histoire est surperbe et délirante. On sent que t'as pris plaisir à l'écrire et on en a autant à la lire. Ça peut être casse-gueule, ce genre d'histoires de non sens, mais tu t'en sors très bien.
Le gnome est génial aussi, exactement comme je me l'imaginais avant qu'il n'apparaisse. L'affaire du chat de Schrödinger est bien vue, traitée avec le même ton que le paradoxe du chat et de la tartine. C'est aussi très bien écrit, les dialogues coulent tout seuls. Bref, vraiment pas grand chose à y redire globalement.
Le seul point qui m'a gêné, comme beaucoup d'autres lecteurs, j'ai l'impression, c'est la fin. Je m'attendais à une arnaque du gnome, une sorte de chute pas forcément phénoménale mais qui aurait donnée une jolie pirouette finale. Mais en fait, rien. Bon, on peut pas dire que tu nous avais pas prévenu. Par rapport à ce que tu avais prévu (un truc délirant et une mort à la fin), c'est un sans faute. Mais j'aurais aimé quelque chose en plus de tout ça et j'aurais eu aucun mal à lire une dizaine d'autres pages.
Malgré ça, ton texte est parmi mes préférés de ce concours. J'aurais pourtant pas pensé, vu le thème, que de la comédie pourrait rivaliser avec des histoires d'horreur, mais ton texte a relevé le défi sans problème.
En fait, j'y repense là, que voulait donc dire le fameux indice QPDFU (ou quelque chose comme ça) ?
Déjà, l'histoire est surperbe et délirante. On sent que t'as pris plaisir à l'écrire et on en a autant à la lire. Ça peut être casse-gueule, ce genre d'histoires de non sens, mais tu t'en sors très bien.
Le gnome est génial aussi, exactement comme je me l'imaginais avant qu'il n'apparaisse. L'affaire du chat de Schrödinger est bien vue, traitée avec le même ton que le paradoxe du chat et de la tartine. C'est aussi très bien écrit, les dialogues coulent tout seuls. Bref, vraiment pas grand chose à y redire globalement.
Le seul point qui m'a gêné, comme beaucoup d'autres lecteurs, j'ai l'impression, c'est la fin. Je m'attendais à une arnaque du gnome, une sorte de chute pas forcément phénoménale mais qui aurait donnée une jolie pirouette finale. Mais en fait, rien. Bon, on peut pas dire que tu nous avais pas prévenu. Par rapport à ce que tu avais prévu (un truc délirant et une mort à la fin), c'est un sans faute. Mais j'aurais aimé quelque chose en plus de tout ça et j'aurais eu aucun mal à lire une dizaine d'autres pages.
Malgré ça, ton texte est parmi mes préférés de ce concours. J'aurais pourtant pas pensé, vu le thème, que de la comédie pourrait rivaliser avec des histoires d'horreur, mais ton texte a relevé le défi sans problème.
En fait, j'y repense là, que voulait donc dire le fameux indice QPDFU (ou quelque chose comme ça) ?
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Merci beaucoup Murphy Y !
Oui, le personnage du gnome a été un plaisir à ècrire. L'aspect qui m'a le plus amusé c'est quand il devient tout fier de son téléphone.
Concernant la fin, définitivement, ça sera au coeur du travail de réécriture si j'envois ce texte à un AT, mais réellement dans une optique double fin. La scéne final , avec Eleanora qui se rapproche sur le sofa, le chat qui cache ses yeux et le gnome qui cogne à la fenêtre... moi ça m'éclate !
L'indice était dans le titre PDQFUC : Pas De Quoi Fouetter Un Chat ;-)
Oui, le personnage du gnome a été un plaisir à ècrire. L'aspect qui m'a le plus amusé c'est quand il devient tout fier de son téléphone.
Concernant la fin, définitivement, ça sera au coeur du travail de réécriture si j'envois ce texte à un AT, mais réellement dans une optique double fin. La scéne final , avec Eleanora qui se rapproche sur le sofa, le chat qui cache ses yeux et le gnome qui cogne à la fenêtre... moi ça m'éclate !
L'indice était dans le titre PDQFUC : Pas De Quoi Fouetter Un Chat ;-)
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Bonjour The_wakwak_tree,
Bonjour The_wakwak_tree,
Ton texte est fluide et agréable à lire. J'y ai noté un certain nombre de fautes. L'idée est intéressante.
Cependant, j'ai un avis un peu plus mitigé sur ta nouvelle :
Merci à toi.
Bonjour The_wakwak_tree,
Ton texte est fluide et agréable à lire. J'y ai noté un certain nombre de fautes. L'idée est intéressante.
Cependant, j'ai un avis un peu plus mitigé sur ta nouvelle :
- Spoiler:
— Je n'arrive pas à m'imaginer que le gnome puisse se faire attraper par une simple épuisette maintenue par une pierre... Le gnome arrive à pousser un carton sous les thuyas avec un chat dedans, il serre la main au personnage central... ça ne colle pas.
— Je trouve qu'Alexander passe bien trop vite en mode business... Je trouve cela vraiment téléphoné pour le coup.
— L'intérêt qu'il porte pour le smartphone du gnome est surréaliste. On vient le racketter en lui kidnappant son chat et lui s'intéresse au téléphone du ravisseur. Pour moi ça ne fonctionne pas.
— La fin me laisse sur ma faim. Je m'attendais à mieux.
Ce n'est que mon avis.
Après, le style et la forme sont bons, rien à redire de ce côté.
Merci à toi.
scad- Apprenti égorgeur
- Messages : 79
Date d'inscription : 20/10/2014
Age : 54
Localisation : france
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Bien aimé ce texte, j'y ai retrouvé ton univers si particulier, "merveilleux et surréaliste". Une lecture très plaisante, amusante ; une écriture fluide, légère ; bref, du bon boulot. Juste 3 bémols : un thème qui pourrait être mieux traité ; des coquilles et des broutilles de style ; une fin abrupte, décevante. Je crois que c'est un "problème" récurrent chez toi (j'ai un peu le même souci), inhérent à ta façon d'écrire (tu ne penses pas à une chute, mais à une situation avant tout).
Max- Écritoirien émérite
- Messages : 779
Date d'inscription : 19/11/2012
Age : 36
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Salut TwwT,
(désolé, je reprends l'abréviation, je sais qu'on ne se connais pas, mais c'est quand-même plus court et plus facile à taper, surtout sans les tirets bas...)
Je ne reviendrai pas sur les fautes d'orthographe (on dit un mug, au passage, même si c'est un mot anglais sans genre, il est masculinisé en langue française, comme un parking, en fait) et je passerai directement au coeur de mes observations :
- Pourquoi les gnomes ont-ils vraiment enlevé le chat ? Ils n'ont l'air de manquer de rien.
- Que font les gnomes de tout cet argent, dont visiblement, ils ne se soucient pas qu'il ait encore cours ou non ?
- Que veut dire le sigle G.N.O.M.E.S ?
- La théorie de Schrodinger ne fonctionne que si le carton est fermé. Comment le chat en sort-il ?
- Enfermer un chat dans un carton le rend fou furieux, et c'est pire s'il fait ses besoins dedans. Comment la boîte résiste-t-elle aux coups de griffes, et comment le chat résiste-t-il à la folie ? ( ainsi que son maître, parce qu'un chat qui miaule, crache, et se bat contre sa cage, c'est très vite gonflant )
- Lors de l'arrivée d'Eleanora, on a l'impression qu'elle quitte sa robe sur le canapé, comme le reste des effets dont elle s'est délestée en entrant.
- Etant donné le thème, ton histoire n'est pas assez centrée sur la prison du chat, ou sur sa capture. Le chat dans sa boîte devient anecdotique en comparaison des téléphones, du gnome et de l'ex. Je sais que tu as centré ton travail sur ça et créé le reste pour faire diversion, mais quand on met toutes ses forces dans une diversion, et qu'il ne reste que trois péquins pour attaquer la porte principale, quelle est vraiment la diversion ?
- Je m'attendais à ce que le gnome piège Alex, puis à ce qu'Alex piège le gnome, et pourquoi pas à la fin, à ce qu'Eleanora les piège tous les deux, mais en fait non. Le seul piège, c'est le chat, et même Alexander a l'air de s'en tamponner le coquillard à la fin.
Bref, pour moi, une ambiance géniale, avec un ton et style délicieux, qui m'ont fait penser à du Neil Gaiman, en un peu mon sombre. Tu t'amuses, ça se sent et c'est plaisant, mais du coup, il reste pas mal de petites incohérences qui viennent un peu gâcher l'ambiance. ( mais je suis un fou du détail )
On m'a dit un jour : "Quand tu fais quelque chose, avant de le faire, demande-toi pourquoi tu le fais. Le Pourquoi, c'est la clef de tout !"
Ce n'était pas un grand sage, mais mon cousin bourré. J'ai quand-même apprécié la chose, et je l'applique, principalement dans mes histoires.
Quand un de tes personnages fait quelque chose, demande-toi pourquoi. Ensuite cherche pourquoi ça marche, et enfin, le comment viendra tout seul.
( désolé, c'était ma minute philosophique)
(désolé, je reprends l'abréviation, je sais qu'on ne se connais pas, mais c'est quand-même plus court et plus facile à taper, surtout sans les tirets bas...)
Je ne reviendrai pas sur les fautes d'orthographe (on dit un mug, au passage, même si c'est un mot anglais sans genre, il est masculinisé en langue française, comme un parking, en fait) et je passerai directement au coeur de mes observations :
- Pourquoi les gnomes ont-ils vraiment enlevé le chat ? Ils n'ont l'air de manquer de rien.
- Que font les gnomes de tout cet argent, dont visiblement, ils ne se soucient pas qu'il ait encore cours ou non ?
- Que veut dire le sigle G.N.O.M.E.S ?
- La théorie de Schrodinger ne fonctionne que si le carton est fermé. Comment le chat en sort-il ?
- Enfermer un chat dans un carton le rend fou furieux, et c'est pire s'il fait ses besoins dedans. Comment la boîte résiste-t-elle aux coups de griffes, et comment le chat résiste-t-il à la folie ? ( ainsi que son maître, parce qu'un chat qui miaule, crache, et se bat contre sa cage, c'est très vite gonflant )
- Lors de l'arrivée d'Eleanora, on a l'impression qu'elle quitte sa robe sur le canapé, comme le reste des effets dont elle s'est délestée en entrant.
- Etant donné le thème, ton histoire n'est pas assez centrée sur la prison du chat, ou sur sa capture. Le chat dans sa boîte devient anecdotique en comparaison des téléphones, du gnome et de l'ex. Je sais que tu as centré ton travail sur ça et créé le reste pour faire diversion, mais quand on met toutes ses forces dans une diversion, et qu'il ne reste que trois péquins pour attaquer la porte principale, quelle est vraiment la diversion ?
- Je m'attendais à ce que le gnome piège Alex, puis à ce qu'Alex piège le gnome, et pourquoi pas à la fin, à ce qu'Eleanora les piège tous les deux, mais en fait non. Le seul piège, c'est le chat, et même Alexander a l'air de s'en tamponner le coquillard à la fin.
Bref, pour moi, une ambiance géniale, avec un ton et style délicieux, qui m'ont fait penser à du Neil Gaiman, en un peu mon sombre. Tu t'amuses, ça se sent et c'est plaisant, mais du coup, il reste pas mal de petites incohérences qui viennent un peu gâcher l'ambiance. ( mais je suis un fou du détail )
On m'a dit un jour : "Quand tu fais quelque chose, avant de le faire, demande-toi pourquoi tu le fais. Le Pourquoi, c'est la clef de tout !"
Ce n'était pas un grand sage, mais mon cousin bourré. J'ai quand-même apprécié la chose, et je l'applique, principalement dans mes histoires.
Quand un de tes personnages fait quelque chose, demande-toi pourquoi. Ensuite cherche pourquoi ça marche, et enfin, le comment viendra tout seul.
( désolé, c'était ma minute philosophique)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
- Messages : 1307
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Je me permet d'intervenir pour alimenter une éventuelle discussion : je ne pense pas qu'il faille se poser autant de questions (quoique certaines soient légitimes) à propos de la cohérence du texte. L'intérêt de cet univers décalé (c'est ainsi que je perçois la chose, TwwT me corrigera si je me trompe, je ne voudrais pas parler en son nom) c'est justement de ne pas s’encombrer du réalisme. Parce que si on commence à lire comme tu le fais K² (et d'autres), effectivement, rien ne fonctionne ; mais c'est une mauvaise approche, trop rationnelle. Là où il faut être vigilant, toutefois, c'est que cet univers, aussi "surréaliste" soit-il, repose sur ses propres règles : il doit être suffisamment cohérent à ce niveau là (est-ce le cas ? il me faudrait relire).
En clair, faut lire ça comme on regarde un PIXAR, à mon sens, c'est un peu l'idée.
En clair, faut lire ça comme on regarde un PIXAR, à mon sens, c'est un peu l'idée.
Max- Écritoirien émérite
- Messages : 779
Date d'inscription : 19/11/2012
Age : 36
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Je tiens à préciser que je n'ai rien trouvé de choquant, sauf peut-être la marginalisation du thème dans l'histoire.
Les remarques que j'ai faites ne sont là que pour soulever certains aspects qui m'apparaissent lors de la lecture. Je pinaille sans aucun doute, mais c'est là, alors autant le dire. (Je fais ça pour tout, tout le temps, même quand je regarde un pixar ( et en général je n'y trouve rien à redire) ça ne m'empêche pas d'adhérer à des intrigues irréalistes, tant qu'elles ont leur logique) Evidemment, rien n'oblige à régler ces détails, qui pour la plupart ne font qu'au pire parasiter l'histoire, et il n'appartient qu'à TwwT d'en faire ce qu'il veut.
D'ailleurs je m'aperçois que j'en ai oublié un :
- La lettre anonyme commence avec des collages, pourquoi passer ensuite à l'écriture manuscrite qui aurait pu en trahir l'auteur ? ( J'imagine bien une écriture d'enfant très ronde et pleine de fautes, des traces de doigts pleins de colle, des lettres déchirées etc...)
Les remarques que j'ai faites ne sont là que pour soulever certains aspects qui m'apparaissent lors de la lecture. Je pinaille sans aucun doute, mais c'est là, alors autant le dire. (Je fais ça pour tout, tout le temps, même quand je regarde un pixar ( et en général je n'y trouve rien à redire) ça ne m'empêche pas d'adhérer à des intrigues irréalistes, tant qu'elles ont leur logique) Evidemment, rien n'oblige à régler ces détails, qui pour la plupart ne font qu'au pire parasiter l'histoire, et il n'appartient qu'à TwwT d'en faire ce qu'il veut.
D'ailleurs je m'aperçois que j'en ai oublié un :
- La lettre anonyme commence avec des collages, pourquoi passer ensuite à l'écriture manuscrite qui aurait pu en trahir l'auteur ? ( J'imagine bien une écriture d'enfant très ronde et pleine de fautes, des traces de doigts pleins de colle, des lettres déchirées etc...)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Hello,
Tout d'abord je voudrais m'excuser de ne pas être très présent, mon travail est très prenant en ce moment, beaucoup de changement pour moi et ça s'accompagne d'une grande fatigue, je suis incapable de poser 2 lignes ni de lire une page.
Je vais essayer de rattraper mon retard de lecture d'ici à mi-décembre.
Je m’aperçois que j'ai toujours beaucoup de mal à donner des explications sur ce type d'histoires, même si elle sont pourtant toutes écrites dans une même atmosphère et avec les mêmes ficelles; alors merci de l'avoir fait pour moi ;-).
Le texte est effectivement écrit dans l'esprit que tu décris. Il doit être cohérent, certes, mais en rien réaliste et surtout décalé. Un exemple : des extra-terrestres qui viennent sonner à ta porte pour te vendre des calendriers pour la poste. Le problème ce n'est ni les aliens, ni pourquoi il vendent des calendriers... le problème va être, par exemple, qu'il manque 1 jour au mois de février, où qu'il n'y en a pas avec des photos de chats... ou que le papy à qui leur fait face va tout faire pour éviter d'avoir à filer une pièce aux Aliens. Désolé, mais je n'arrive pas à m'exprimer clairement, mais cet exemple est explicite pour moi.
Pour ceux qui connaissent « Le génie des Alpages » de Fmurrr', je suis de cette école-là.
Tout d'abord je voudrais m'excuser de ne pas être très présent, mon travail est très prenant en ce moment, beaucoup de changement pour moi et ça s'accompagne d'une grande fatigue, je suis incapable de poser 2 lignes ni de lire une page.
Je vais essayer de rattraper mon retard de lecture d'ici à mi-décembre.
Merci Max.Max a écrit:Je me permet d'intervenir pour alimenter une éventuelle discussion : je ne pense pas qu'il faille se poser autant de questions (quoique certaines soient légitimes) à propos de la cohérence du texte. L'intérêt de cet univers décalé (c'est ainsi que je perçois la chose, TwwT me corrigera si je me trompe, je ne voudrais pas parler en son nom) c'est justement de ne pas s’encombrer du réalisme. Parce que si on commence à lire comme tu le fais K² (et d'autres), effectivement, rien ne fonctionne ; mais c'est une mauvaise approche, trop rationnelle. Là où il faut être vigilant, toutefois, c'est que cet univers, aussi "surréaliste" soit-il, repose sur ses propres règles : il doit être suffisamment cohérent à ce niveau là (est-ce le cas ? il me faudrait relire).
Je m’aperçois que j'ai toujours beaucoup de mal à donner des explications sur ce type d'histoires, même si elle sont pourtant toutes écrites dans une même atmosphère et avec les mêmes ficelles; alors merci de l'avoir fait pour moi ;-).
Le texte est effectivement écrit dans l'esprit que tu décris. Il doit être cohérent, certes, mais en rien réaliste et surtout décalé. Un exemple : des extra-terrestres qui viennent sonner à ta porte pour te vendre des calendriers pour la poste. Le problème ce n'est ni les aliens, ni pourquoi il vendent des calendriers... le problème va être, par exemple, qu'il manque 1 jour au mois de février, où qu'il n'y en a pas avec des photos de chats... ou que le papy à qui leur fait face va tout faire pour éviter d'avoir à filer une pièce aux Aliens. Désolé, mais je n'arrive pas à m'exprimer clairement, mais cet exemple est explicite pour moi.
Pour ceux qui connaissent « Le génie des Alpages » de Fmurrr', je suis de cette école-là.
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Le Génie des Alpages... Excellente BD !
Invité- Invité
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
K² a écrit:
D'ailleurs je m'aperçois que j'en ai oublié un :
La lettre anonyme commence avec des collages, pourquoi passer ensuite à l'écriture manuscrite qui aurait pu en trahir l'auteur ? ( J'imagine bien une écriture d'enfant très ronde et pleine de fautes, des traces de doigts pleins de colle, des lettres déchirées etc...)
En fait, c'est l'exemple même de l'incohérence voulue. Bien sûr que c'est absolument « débile » : le gnome passe un temps fou à coller des lettres pour faire un truc anonyme, il fignole son truc en demandant des petites coupures, renvois vers un 2eme message... et il finit par ajouter des « PS : » à la main pour apporter des précisions ! - Pire, il signe en mettant un acronyme qui désigne exactement ce qu'il est... un gnome ;-)
Après je comprends que c'est une façon d'écrire un peu trop « narcissique ». C'est certainement beaucoup trop hermétique car c'est sans cesse sur des références personnelles. Encore une fois, pour ce texte-là plus particulièrement, je me suis fait plaisir !
Et bien sûr, no PB pour que tu m'appelles TwwT ;-)
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Alors en fait, je trouve ça génial que tu y aies pensé, mais tu coup, j'aurais aimé, d'un point de vue complètement personnel, que tu insistes juste un shouya plus dessus, avec des détails bien comiques, pour bien faire comprendre que le gnome a complètement craqué.
L'humour, et le loufoque en particulier, demande à mon avis plus de rigueur encore que le reste, pour ne pas être confondu avec une maladresse.
Je sais que moi, j'arrive rarement à le faire passer dans mes textes, du coup je m'abstiens.
Mais à toi, il ne manque vraiment pas grand chose pour parvenir à un excellent résultat.
Mes remarques n'ont pour but, que de te faire passer de bon, à meilleur. Elles ne seront certainement pas suffisantes pour ça et je n'ai pas la prétention de te dire qu'en les suivant, tu deviendras effectivement meilleur, mais si elles parviennent à te faire poser de nouvelles questions, j'aurais atteint mon but. Peut importe le type de réponse que tu y trouveras. Et si elles ne font que t'ennuyer, je le comprends aussi, c'est le jeu, comme on dit, et je m'en excuse.
Il est vrai que le passage du message m'a un peu mis dedans. Je n'ai pas compris où se trouvait le message avec le post-scriptum ( sous le pot ou dans l'enveloppe). Il aurait sans doute été intéressant de nous montrer ces lignes confuses et, je n'en doute, pas cocasses.
Sinon, quand c'est hermétique, et personnel, en général, on peut s'en sortir par plus de description ou de précision. Moi-même, je n'éclaircis pas toujours très bien mes pensées sur le papier.
L'humour, et le loufoque en particulier, demande à mon avis plus de rigueur encore que le reste, pour ne pas être confondu avec une maladresse.
Je sais que moi, j'arrive rarement à le faire passer dans mes textes, du coup je m'abstiens.
Mais à toi, il ne manque vraiment pas grand chose pour parvenir à un excellent résultat.
Mes remarques n'ont pour but, que de te faire passer de bon, à meilleur. Elles ne seront certainement pas suffisantes pour ça et je n'ai pas la prétention de te dire qu'en les suivant, tu deviendras effectivement meilleur, mais si elles parviennent à te faire poser de nouvelles questions, j'aurais atteint mon but. Peut importe le type de réponse que tu y trouveras. Et si elles ne font que t'ennuyer, je le comprends aussi, c'est le jeu, comme on dit, et je m'en excuse.
Il est vrai que le passage du message m'a un peu mis dedans. Je n'ai pas compris où se trouvait le message avec le post-scriptum ( sous le pot ou dans l'enveloppe). Il aurait sans doute été intéressant de nous montrer ces lignes confuses et, je n'en doute, pas cocasses.
Sinon, quand c'est hermétique, et personnel, en général, on peut s'en sortir par plus de description ou de précision. Moi-même, je n'éclaircis pas toujours très bien mes pensées sur le papier.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Localisation : Montarroi
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
Une escapade sympa aux frontières du non-sens. F'murr, oui, plus un zeste de "Jungle en folie", je dirais.
J'ai bien aimé l'exercice, en particulier la métamorphose en gnome d'affaires avisé du plus gros nul en fric du coin et l'intrusion quantique aussi farfelue que la théorie du même nom.
Seul défaut, la fin qui tombe comme un avis d'interdit bancaire. Tu pouvais la jouer soft : "Non, pas Shredder, Nora, Schrödinger !... Voyons plus simple : Einstein, ça te cause ?... Ah, le chien d'Emmet Brown ?... D'accord, d'accord... Alors, je suppose que Newton, c'est même pas la peine de... mais non, chiale pas, c'est pas ta faute ! Attends, je te fais un dessin, tu vas piger : Là, je tire une droite, tu vois ?... un trait, si tu veux. A côté, je mets un point (oui, il est tout petit !) et, par ce point, je fais passer une parallèle, tu suis ?... C'est quoi une parallèle ?... Oh, putain, que la soirée va être longue !"
Mais tu pouvais aussi la jouer creepy. Le principe d'incertitude (on devrait parler de superposition d'états) suppose que le chat est à la fois mort et vivant. Pourquoi pas un matou en état de décomposition avancée qui sauterait sur les genoux d'Eleanora pour lui faire un câlin ?
Une excellente histoire pour s'amuser, donc.
(Et pour les coquilles, t'inquiètes pas, j'ai trouvé le truc : je te lis en audio et ça passe tout seul.)
Amitiés.
J'ai bien aimé l'exercice, en particulier la métamorphose en gnome d'affaires avisé du plus gros nul en fric du coin et l'intrusion quantique aussi farfelue que la théorie du même nom.
Seul défaut, la fin qui tombe comme un avis d'interdit bancaire. Tu pouvais la jouer soft : "Non, pas Shredder, Nora, Schrödinger !... Voyons plus simple : Einstein, ça te cause ?... Ah, le chien d'Emmet Brown ?... D'accord, d'accord... Alors, je suppose que Newton, c'est même pas la peine de... mais non, chiale pas, c'est pas ta faute ! Attends, je te fais un dessin, tu vas piger : Là, je tire une droite, tu vois ?... un trait, si tu veux. A côté, je mets un point (oui, il est tout petit !) et, par ce point, je fais passer une parallèle, tu suis ?... C'est quoi une parallèle ?... Oh, putain, que la soirée va être longue !"
Mais tu pouvais aussi la jouer creepy. Le principe d'incertitude (on devrait parler de superposition d'états) suppose que le chat est à la fois mort et vivant. Pourquoi pas un matou en état de décomposition avancée qui sauterait sur les genoux d'Eleanora pour lui faire un câlin ?
Une excellente histoire pour s'amuser, donc.
(Et pour les coquilles, t'inquiètes pas, j'ai trouvé le truc : je te lis en audio et ça passe tout seul.)
Amitiés.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
- Messages : 2415
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: Pas de quoi fouetter un chat... (texte retiré)
L'histoire est très sympa dans sa fantaisie, très directe, pleine d'humour, bien écrite, jusque-là, tout va bien.
Je m'attendais cependant à un final plus trépidant, il y avait matière, car les gnomes sont assez peu connus, ils pourraient bien être des escrocs, des menteurs, bref.
L'échange de bons procédé me paraît trop simple.
La toute fin, même si elle est amusant, m'a laissé un peu sur ma faim.
Je m'attendais cependant à un final plus trépidant, il y avait matière, car les gnomes sont assez peu connus, ils pourraient bien être des escrocs, des menteurs, bref.
L'échange de bons procédé me paraît trop simple.
La toute fin, même si elle est amusant, m'a laissé un peu sur ma faim.
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