La trinité des ombres

Carnival, c'est un peu Freaks dans l'univers de Twin Peaks et le contexte historique des Raisins de la Colère!

J'ai suivi les éditions Oxymore, disparues déjà depuis pas mal de temps! Cette nouvelle est parue dans une antho? Laquelle?

Bon... un avis absolument pas constructif j’en ai peur...

Côté style, rien à dire, c’est maitrisé. Jolie écriture !

Après, les clowns & le monde du cirque... arf ... je suis totalement hermétique à ça. « Sorry » !

TwwT

Je devrai aimer Carnival alors, même si Freaks, c'est vraiment le genre de film qui me met carrément mal à l'aise.
Pour la nouvelle, tu la trouves dans l'antho Emblèmes dédiée au polar et dirigée par Sire Cédric.

The_wakwak_tree a écrit:Bon... un avis absolument pas constructif j’en ai peur...

Côté style, rien à dire, c’est maitrisé.  Jolie écriture !

Après, les clowns & le monde du cirque... arf ... je suis totalement hermétique à ça. « Sorry » !

TwwT

Merci du compliment !
Pour le reste, n'est pas coulrophobe qui veut (merci Wikipédia ).
Les angoisses sont tellement différentes d'une personne à une autre.
Et le vrai, dans tous ca, c'est que je suis aussi hermétique au monde du cirque (sauf Freaks mais c'est parce qu'il est bizarre ce film.  
Et les personnes qui se déguisent et se promènent sur des échasses me font toujours fuir.

Pour en revenir à mon texte, à la base le cirque n'est que le prétexte à l'histoire. L'action pourrait se dérouler ailleurs, ça ne changerait, je pense, pas grand chose.

ben oui... mais bon... le fait est qu'il se déroule dans ce contexte là ^^
 
Ce n'est pas un rejet du clown en lui même, je pense juste que ce type d'univers n'est plus "actuel" ou "contemporain".
 
Mais ça n'empeche pas que c'était très bien écrit !
TwwT

C'est sûr que ça n'a plus grand chose d'actuel (du moins, je pense). J'ai jamais aimé le cirque non plus. Beaucoup de bruit, de puanteur, le tout pour voir des chevaux et des clowns pas drôles, bof. Mais là ça ne m'a pas plus dérangé que ça parce que c'est tourné vers l'horreur et le surnaturel. (La mère m'a même renvoyé l'image du fantôme de Ju on qui rampe par terre, une des meilleures images d'horreur possible).
C'est une question non pas d'actualité mais de goût, je dirais. Dans cette idée, une histoire dans un vaisseau spatial me ferait le même effet qu'une histoire de crique pour TwwT (je pense) : c'est à dire quelque chose qui tend vers l'indifférence et qui ne me donne pas envie d'en lire 50 pages. Chacun a des univers qui ne lui parlent pas, tout simplement.

Dame Eris a écrit:Je devrai aimer Carnival alors, même si Freaks, c'est vraiment le genre de film qui me met carrément mal à l'aise.
Pour la nouvelle, tu la trouves dans l'antho Emblèmes dédiée au polar et dirigée par Sire Cédric.

Je possède toute la collection des anthos Emblèmes : les 15 numéros + les trois hors-série
Apparemment, peu de gens sur ce forum connaissaient l'Oxymore. J'ai été fan des nouvelles de Léa Silhol (pas de ses romans)
On ne va pas flooder sur le fil de ton texte, mais si ça t’intéresse on peu lancer un sujet dans les "hommages spécifiques", çà me plairait bien : https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f59-hommages-specifiques

Il m' fallu deux lecture pour comprendre le texte. A la première, influence par le nom "hypnos" j'étais partie en direction des territoires mythologiques et je pensais qu'il y'a agit un réincarnation  des divinités grecs dans une caravane de cirque.
J'étais à côté de la plaque.
La deuxième lecture m'a permis de saisir de quoi il retournait et de mieux apprécier.
Je pense que ton texte gagnerait à être élagué des références mythologiques qui égarent le lecteur et voir son ambiance étoffée.
Je trouve que l'univers du cirque est un bon choix,il a dans mon imaginaire un côté anxiogène... Ta nouvelle m'a rappelé Jour Fatal de Dean Koontz.

Bien amené et angoisse maitrisée. Insister un peu (mais tu le sais) sur Hypnos qui croit avoir des pouvoirs et ce sera bon.

J'ai aimé ton texte même si Hypnos est mystérieux. L'environnement est très bien décrit. l'action est glauque.

Avis mitigé pour moi. Comme l'a dit Catherine, le personnage le plus intéressant était bien le père, du coup la fin m'a un peu déçue. Elle vient de façon un peu "brutale" et fait effet de cheveux sur la soupe pour moi. C'est dommage parce que tu es arrivée à instaurer une vraie ambiance glauque. Il y a donc du potentiel. Mais entre le flou trop grand autour du personnage (est-il un être mythologique ?) et la fin, je n'ai du coup pas réussi à me prendre au jeu.

Petits commentaires sur la forme :

"celle qui vous balance la date de votre mort sans préliminaire."
le verbe balancer m'a semblé un peu trop familier par rapport au vocabulaire utilisé globalement dans ton texte.

"Il avait raison, aussi vacillante que sa raison puisse être."
Répétition de raison, qui m'a un peu gênée dans la lecture.

Bref, un texte sympathique qui gagnerait à être retravaillé ! Il y a du potentiel !

Paladin, dès que j'ai 5 minutes, je ferai avec plaisir une présentation des éditions Oxymore.  

Ta nouvelle m'a rappelé Jour Fatal de Dean Koontz

Je note, je le rajoute sur ma liste des bouquins à trouver et à lire. Pour les références mythologiques, je pense, aux vues de vos commentaires, que je vais les supprimer.
En tous cas, merci pour vos lectures, à tous.
Dès que possible, je posterai le texte retravaillé 

Dame Eris a écrit:Paladin, dès que j'ai 5 minutes, je ferai avec plaisir une présentation des éditions Oxymore.  

Ce serait sympa!

C'est assez alambiqué comme histoire, mais très bien écrit.

Moi je trouve que c'est quasiment un sans faute dans le style et la concision. Te demander de faire plus dans une contrainte d'une page n'est pas possible.

Dommage pour cette incohérence de style, juste à la fin :
" C'est la date que ta mère a donnée quand tu es né. C'est aujourd'hui que tu dois mourir", il m'explique. "

Sinon bravo !  

Je ne suis pas totalement convaincu sur la durée du texte. Autant le début était précis, ambigu, mais assez limpide pour permettre au lecteur que je suis de s'immerger dans le récit, mais très vite, je me suis rendu compte que je perdais pied. Trop de non-dits, trop de choses bizarres, on est dans une histoire trop compliquée pour le nombre de mots imposés par le concours. En tout cas, c'est mon sentiment au final...