Eux contre nous (texte retiré)

J'étais comme Paladin, dans le doute de ce que Luc et et son copain combattaient et je n'ai absolument pas perçu la véritable cause de leur angoisse.
Ceci dit, l'histoire fonctionne bien les personnages sont attachants et on y croit, seul bémol, je n'ai pas vraiment perçu l'angoisse ou plutôt je l'ai perçue comme quelque chose de diffus et lointain.

Paladin: Pas de problème. Comme quoi, il faut lire la tête reposée pour comprendre nos idées de dingues.  

Gernier: Merci de ta lecture.
Et aucun problème si tu n'as pas apprécié plus que ça. La distanciation, le manque d'incarnation étant mon cheval de travail pour le moment, ça me montre que si j'ai progressé, je n'ai pas encore gagné.
Et pour l'avis désordonné, ayant en face de toi quelqu'un qui en fait des tout aussi désordonné (si pas pire), ça ne me dérange pas. Et puis, on n'arrive pas toujours à dire exactement pourquoi un texte nous parle moins. Tout n'est pas toujours explicable.

Merci Perro. De ta lecture et de ton commentaire.
L'angoisse est là je pense, dans les personnages, elle est leur quotidien face au monde qui les entoure. Ce n'est pas un moment d'angoisse mais une angoisse permanente. Mais peut-être n'est-elle pas très perceptible. Le concept de l'angoisse comme thème et/ou genre me laissait perplexe, faut bien l'avouer.

S'il n'y avait que toi !

Vraiment aimé ce ton gore post-apo. Par contre, le "Mais ça c'était avant" rappelle forcément le slogan publicitaire et ça m'a chagriné. Sinon, belle participation.

Merci de ta lecture mon Zaroffounet ! Et si tu as aimé le truc, c'est cool, je suis contente !

Et faut arrêter de regarder les pub   

J'ai aussi tout de suite compris qu'il s'agissait de fous... mais comme Gernier, je n'ai pas ressenti d'angoisse car c'est leur affaire : on n'est pas menacé personnellement comme s'il y avait une infestation de "fous" ou alors il faudrait "signifier" (pas trop : suggérer serait mieux !) qu'il y a un virus transformant de simples personnes en malades mentaux. Ton idée est bonne et le traitement plutôt réussi mais pour moi, il reste c'est un peu trop décalé par rapport au thème de l'angoisse...

Merci pour ta lecture Françoise. Et pour ton ressenti.
Et pour l'angoisse, ah, bah, on dira que j'ai un peu loupé le coche.

Moi je n'ai pas vue la fin venir et je l'ai trouvée vraiment bien. Mais je me demande si deux "fous" peuvent être victimes des mêmes hallucinations. Enfin, si c'est quelque chose d'aussi "large" que les zombies, ça doit être faisable.
Sinon c'est bien écrit mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas réussi à m'immerger totalement. J'ai tout de même apprécié et la chute m'a vraiment beaucoup plu.

Finalement, en y repensant, le mot "zombie" n'est jamais prononcé. L'impression est volontairement tourné en cette direction, mais ce sont au final 2 tarés qui partagent la même paranoïa et qui buttent sans réfléchir tous les flics qu'ils croisent et toute personne qu'ils croient menaçantes.
C'est comme pour le film Massacre à la tronçonneuse, tout le monde est persuadé d'y avoir vu du sang, alors que pas du tout. C'est fort d'induire ces fausses impressions chez le spectateur. Ça me fait encore plus aimer cette petite histoire.

Eh bien moi, je trouve que c'est une belle surprise : une différence de style avec tout ce que j'ai lu de toi. Et du gore bien ficelé   

Au début, évidemment, j'ai souri de cette phrase : Mais ça c'était avant. Ensuite c'est devenu sérieux et j'ai beaucoup aimé, même si je n'ai rien compris à la chute - ce doit être l'âge -   

Pour moi, un très bon texte qui percute.

Merci de ta lecture Amaranth. Et pour l'immersion, pas grave, on ne peut pas réussir pour tous (et encore moins moi  ).
Pour le fait qu'il partage la même hallucination, je pense que c'est tout à fait possible.

Merci à toi Doumé.  Et si ma petite fantaisie gore t'as plu, j'en suis ravie.
Pour la chute, elle est dévoilée au gré des commentaires précédents (je suis sur tel, pas évident pour les spoilers).

Merci Murphy.
Effectivement, je n'ai jamais parlé de zombies. Et pour cause. Chacun y voit ce qu'il veut.

Un peu comme Gernier, on pige vite que les deux bonhommes ont les fils qui se touchent, pour autant, je n'avais pas tout a fait saisi la fin avant qu'apparaissent les menottes.
C'est un classique que de raconter une histoire décalée par les yeux d'un fou, comme si c'était la réalité, avant de passer de "l'autre coté" et s'apercevoir que c'était le narrateur ou le perso principal qui avait un point de vue biaisé. Pour autant, tu le racontes bien, et ce petit délire gore fait le job.

Merci pour ta lecture Didier. Et si mon petit délire gore a déjà fait le job, je suis satisfaite.