Profondo nero
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°2 : Angoisse(s)
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Re: Profondo nero
Merci beaucoup, Amaranth. En tant qu'admirateur de Lynch, ton commentaire me comble.
Et Zaroff qui enfonce le clou l'air de rien en balançant trois chefs-d'oeuvre en deux lignes !
Diable. Ravi d'avoir suscité en vous d'aussi prestigieuses associations d'idées. Merci encore.
Ah, j'allais oublier:
Et Zaroff qui enfonce le clou l'air de rien en balançant trois chefs-d'oeuvre en deux lignes !
Diable. Ravi d'avoir suscité en vous d'aussi prestigieuses associations d'idées. Merci encore.
Ah, j'allais oublier:
Ça, c'est la cerise sur le gâteau. Maintenant que j'y ai eu droit, après moi le déluge.Zaroff a écrit:
- Spoiler:
Fumier !
Re: Profondo nero
... Comme tu risques d'avoir les chevilles qui gonflent trop avec toutes ces références à Territoires de l'inquiétude , Lynch et autres, je dirais que ça me fait penser à du Stephenie Meyer et aux films de Max Pécas..
Re: Profondo nero
Paladin a écrit:... Comme tu risques d'avoir les chevilles qui gonflent trop avec toutes ces références à Territoires de l'inquiétude , Lynch et autres, je dirais que ça me fait penser à du Stephenie Meyer et aux films de Max Pécas..
Ah là Paladin, tu m'as bien fait rire !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: Profondo nero
Stephenie qui ?
Sinon, j'aime bien Max Pécas. Ses films érotiques des années 70 (Claude et Greta, Club privé, Sexuellement vôtre, Je suis une nymphomane) sont vraiment sympas. C'est après que ça se gâte, et il est vrai que la fin de sa carrière est un peu navrante. (Même s'il a quand même eu la grande idée de confier l'un des rôles principaux de On se calme et on boit frais à Saint Tropez, son dernier chef-d'oeuvre, à Brigitte Lahaie. Comme quoi c'était un homme de goût).
Et puis n'oublions pas que le loustic a aussi coproduit 2019 après la chute de New York, de Sergio Martino, en 1983, et Apocalypse dans l'océan rouge, de Lamberto Bava, en 1984 ! Et hop, je retombe sur mes pattes en bouclant la boucle avec le bis italien. Merci Paladin !
Sinon, j'aime bien Max Pécas. Ses films érotiques des années 70 (Claude et Greta, Club privé, Sexuellement vôtre, Je suis une nymphomane) sont vraiment sympas. C'est après que ça se gâte, et il est vrai que la fin de sa carrière est un peu navrante. (Même s'il a quand même eu la grande idée de confier l'un des rôles principaux de On se calme et on boit frais à Saint Tropez, son dernier chef-d'oeuvre, à Brigitte Lahaie. Comme quoi c'était un homme de goût).
Et puis n'oublions pas que le loustic a aussi coproduit 2019 après la chute de New York, de Sergio Martino, en 1983, et Apocalypse dans l'océan rouge, de Lamberto Bava, en 1984 ! Et hop, je retombe sur mes pattes en bouclant la boucle avec le bis italien. Merci Paladin !
Re: Profondo nero
Bon, pas moyen de te plomber alors!
Franchement, les softcores des années 70... je préfère un bon porno vintage avec la belle Brigitte !
Franchement, les softcores des années 70... je préfère un bon porno vintage avec la belle Brigitte !
Re: Profondo nero
Et du Ginger Lynn ! Y en a dans Night Stalker. Que tu n'as toujours pas lu ! Fumier.
Re: Profondo nero
Dans le porn vintage USA, j'aime bien des films comme Behind the Gren door ou The Devil in Miss Jones, deux grands classiques! Ou Café Flesh qui est une sorte de porn post-apo... Mais je ne connais pas Ginger Lynn !
J’essaierai de lire Night Stalker et Bloodfist avant la fin de l'été ! ... Ou à la rentrée! Mais je ne tarderai pas !
J’essaierai de lire Night Stalker et Bloodfist avant la fin de l'été ! ... Ou à la rentrée! Mais je ne tarderai pas !
Re: Profondo nero
A l'origine, ce texte m'a été inspiré par les Giallo en général et Profondo Rosso en particulier (dont le titre français est... Les frissons de l'angoisse), les Rape and Revenge, et la fameuse phrase "Ceci n'est pas un rêve", extraite, comme l'a justement signalé Blahom, de la VF de Prince des ténèbres. Ensuite il a été question des Territoires de l'inquiétude, de David Lynch, de Carnival of souls, et du Prisonnier. Puis de Max Pécas. Et enfin de Brigitte "miam" Lahaie. Le tout avant que les deux admins historiques en viennent à comparer les mérites du porno 70's frenchy et du hardcore US 80's. Ce qui m'amène à croire que je n'ai pas si mal réussi mon coup. Parce que chacun peut projeter ses propres fantasmes et cauchemars dans mon récit.
A titre personnel, je ne me suis d'ailleurs pas privé d'y mélanger les deux. Par exemple, la figure de l'infirmière est un clin d'oeil au personnage incarné par Brigitte Lahaie dans Les prédateurs de la nuit, remake crapuleux des Yeux sans visage (tiens, on trouve dans mon texte des "yeux sans visage" derrière le masque...). Et pour la petite histoire, ce film réalisé par le regretté Jess Franco fut co-scénarisé par un certain Jean Mazarin, alias... Nécrorian. Mais certain(e)s n'ont pas eu besoin de savoir ça pour apprécier le résultat. Et tant mieux.
A titre personnel, je ne me suis d'ailleurs pas privé d'y mélanger les deux. Par exemple, la figure de l'infirmière est un clin d'oeil au personnage incarné par Brigitte Lahaie dans Les prédateurs de la nuit, remake crapuleux des Yeux sans visage (tiens, on trouve dans mon texte des "yeux sans visage" derrière le masque...). Et pour la petite histoire, ce film réalisé par le regretté Jess Franco fut co-scénarisé par un certain Jean Mazarin, alias... Nécrorian. Mais certain(e)s n'ont pas eu besoin de savoir ça pour apprécier le résultat. Et tant mieux.
Dernière édition par Léonox le Ven 18 Juil 2014 - 9:21, édité 2 fois
Re: Profondo nero
Moi qui ne suis pas fana d'Argento, Profondo Rosso , quelle ambaince, quelles iamges, quelle musique! Et il y a un peu de ça dans ton texte, Léonox !
... Et je suis quand même le seul à avoir Brigitte Lahaie dans ma signature !
... Et je suis quand même le seul à avoir Brigitte Lahaie dans ma signature !
Re: Profondo nero
Moi je ne me sent pas plus que ça attiré par ce texte, c'est un peu complexe bien que lisible, mais ce n'est pas mon histoire preferée, mais bon travail !
Ce qui est bon c'est les peepshow loops allemand ou européen voir américain des années 60 et 70, j'aime le grain argentique, la fantasmagorie des histoires et le naturel incroyable des femmes, pour moi le vrai porno s'arréte en 77 aprés ça ne m'intéresse guère plus, il y en a des bons même en 83 comme "Island of Doctor Love" mais ça reste rare.
Ce qui est bon c'est les peepshow loops allemand ou européen voir américain des années 60 et 70, j'aime le grain argentique, la fantasmagorie des histoires et le naturel incroyable des femmes, pour moi le vrai porno s'arréte en 77 aprés ça ne m'intéresse guère plus, il y en a des bons même en 83 comme "Island of Doctor Love" mais ça reste rare.
Malbordus- Éventreur titulaire
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Re: Profondo nero
Assurément les images les plus puissantes de concours, sombres ...et fascinantes.
Beaucoup ont évoqué des cinéastes, pour moi la première chose qui m'est venu à l'esprit c'est le Parfum de Patrick Suskind. Je ne suis pas sûre que la référence te touche mais c'est la plus parlante.
Il y a quelque chose d'organique , de sensoriel dans tes écrits, j'ai sous mes doigts la sensation du cuir qui crisse, je sens l'odeur de la sueur et du sang, le poids d'une chevelure.
Rien que pour ça waouh.
J'ai lu ce texte plusieurs fois et il me prend les tripes à chaque coup.
A vrai dire je l'ai plutôt abordé comme un poème ( il faut dire que tu avais répété qu'il était potentiellement hermétique) , il mérite d'être lu à voix haute.
D'ailleurs , je ne le trouve pas si abscons que ça, même sans avoir reconstitué l'histoire , J'ai réussi comprendre que le narrateur était poursuivi par son passé, je trouve que c'est suffisant. ( bon j'ai peut-être compris de travers aussi...)
En fait le seul défaut (qui n'en est pas vraiment un) c'est que l'angoisse du personnage ne résonne pas chez moi comme d'autres textes, disons qu'entre mes angoisses personnelles et celles de ton narrateur il n'y pas de dénominateur commun.
Beaucoup ont évoqué des cinéastes, pour moi la première chose qui m'est venu à l'esprit c'est le Parfum de Patrick Suskind. Je ne suis pas sûre que la référence te touche mais c'est la plus parlante.
Il y a quelque chose d'organique , de sensoriel dans tes écrits, j'ai sous mes doigts la sensation du cuir qui crisse, je sens l'odeur de la sueur et du sang, le poids d'une chevelure.
Rien que pour ça waouh.
J'ai lu ce texte plusieurs fois et il me prend les tripes à chaque coup.
A vrai dire je l'ai plutôt abordé comme un poème ( il faut dire que tu avais répété qu'il était potentiellement hermétique) , il mérite d'être lu à voix haute.
D'ailleurs , je ne le trouve pas si abscons que ça, même sans avoir reconstitué l'histoire , J'ai réussi comprendre que le narrateur était poursuivi par son passé, je trouve que c'est suffisant. ( bon j'ai peut-être compris de travers aussi...)
En fait le seul défaut (qui n'en est pas vraiment un) c'est que l'angoisse du personnage ne résonne pas chez moi comme d'autres textes, disons qu'entre mes angoisses personnelles et celles de ton narrateur il n'y pas de dénominateur commun.
Ulysse- Écritoirien émérite
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Age : 48
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Re: Profondo nero
C'est un texte ultime "le parfum" peut être le plus grand roman du XXéme, l'histoire jugera...
Malbordus- Éventreur titulaire
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Localisation : Clermont-Ferrand
Re: Profondo nero
Lynch, Giallo, que dire de plus ? Du Cronenberg peut-être pour le côté organique. Lorsqu'il y a tellement de références, cela signifie au final qu'il s'agit d'une oeuvre singulière qui n'appartient qu'à son auteur. On aime ou on y "entre pas", comme pour Bloodfist, en somme, comme pour l'enfer. Et si on y entre, on abandonne toute espérance à l'entrée. Il y a là un certain lyrisme dans l'horreur et suffisamment d'images cauchemardesques pour marquer l'esprit. Bravo monsieur, pour ce nouvel uppercut littéraire.
davidoff- Plumitif éviscéré
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Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 50
Re: Profondo nero
l'angoisse est bien là même si le sens profond du texte m'échappe. La force d'évocation oui j'adhère. L'écriture est très bonne.
Je n'ai pas bien compris la fin.
Je n'ai pas bien compris la fin.
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