Coupable (texte retiré)

J'aime bien ce texte ^^

Les moments de vie sont au fond la seule chose qui nous reste, en plus du présent que nous vivons au quotidien. Ce lent retour en arrière est un "beau" retour, d'après moi. La menace qui plane est suffisante pour apporter l'angoisse. La fin est juste celle que quiconque souhaiterait : juste un dernier bel endroit pour disparaître.

Merci Paulux   Je suis contente que tu aies adhéré à cette histoire qui n'était pas évidente pour tous   

Spoiler:

   Il faudrait que chacun se calme sur la susceptibilité, sinon plus personne n’osera plus rien dire, et on aura tout gagné!

On ne peut pas non plus écrire une thèse pour chaque critique (malheureusement), il y a forcément des moments où on ne sait pas quoi dire, où ce qu'on pense a déjà été dit. Qui n'a jamais cité un commentaire précédent pour dire "je pense pareil" ?

Pour revenir au débat des mots, j'ai du mal à comprendre le problème avec le "courriel". Comme l'a fait remarqué TwwT, on écrit encore sur du papier en 2014. Et je ne vois pas ce qui pourrais remplacer le mail à l'avenir. Je ne pense pas qu'on aura des puces intégrées dans le cerveau pour communiquer à distance, l'évolution et la technologie ont leur limite aussi. Et même si la méthode ou la forme change, pourquoi changer le nom ? Un téléphone portable se nomme toujours un téléphone, quand bien même il n'a plus de combinés séparés et de roulotte pour composer le numéro.

C'était la pensée philosophique inutile du jour.

Murphy Y a écrit:Et je ne vois pas ce qui pourrais remplacer le mail à l'avenir. Je ne pense pas qu'on aura des puces intégrées dans le cerveau pour communiquer à distance, l'évolution et la technologie ont leur limite aussi. Et même si la méthode ou la forme change, pourquoi changer le nom ? Un téléphone portable se nomme toujours un téléphone, quand bien même il n'a plus de combinés séparés et de roulotte pour composer le numéro.

L'histoire se passe en 2984, soit à la louche quasi mille ans après nous.

je ne pense pas que les gens qui vivaient mille ans avant nous ( soit 1014) avaient les connaissances scientifiques pour prévoir l'arrivée du mail ou du téléphone...d'ailleurs à cette époque lointaine dans nos contrées, on ne connaît pas le papier , sans parler de l'imprimerie.

Dans 1000 ans, on peut être sur un mode de communication complètement différent  ou pas, selon que l'homme ait fait un bond technologique ou non.

C'est toujours difficile de décrire un futur lointain,  on extrapole toujours plus ou moins par rapport à ce que l'on connait déjà . Perso je comprends qu'on puisse attendre d'une histoire qui se déroule dans un millénaire , un dépaysement total au point de b-vue technologique. on peut aussi s'en foutre.

je crois que sur un texte aussi court avec un thème aussi intense,il est difficile  d'introduire des nouveautés technologiques et de raconter une histoire, sans oublier le thème !

Sur un texte plus long c'est autre chose...

Je ne parlais pas d'imprimerie, mais d'écrire. Les modalités ont changé, mais du papyrus au papier qu'on connait, la différence est mince. Et des murs de caverne au mur de facebook, le concept reste le même.

Je te rejoins sur le fait qu'avec une histoire plus longue, on serait en droit de s'attendre à de nouveaux termes. Peut-être que Françoise en tiendra compte si elle développe son idée après le concours. Ça m'intéresserait bien d'en lire plus sur cet univers d'ailleurs si elle se lance dans un tel projet (je crois que c'est prévu mais je suis plus sûr de ce qu'elle a dit sur ça).

Je serai en effet en "retraite" en 2015 et là je pourrai développer dans le sens d'ajouter des éléments, futuristes ou pas car il existe le Steampunk qui mêlent des appareils obsolètes à de la technologie futuriste et l'on peut imaginer que seules les classes supérieures les "élites" accèdent aux progrès technologiques et de ce fait puissent éliminer toutes personnes n'entrant pas dans leurs plans (exemple : le Transperceneige, BD française que Bong Jon Ho a adapté au cinéma : il y montre comment les classes sont séparées, ne se rencontrent jamais et n'ont pas le même confort  , c'est le moins qu'on puisse dire ! 

Bon, je vous laisse car je vais passer (encore) une après-midi en famille (on comprendra que j'ai un peu de mal avec "la famille")

Bon, je vois qu'apparemment, je suscite beaucoup de crispations, voire d'animosité sur ce forum. J'avoue que je ne sais plus trop quoi écrire ni comment l'écrire... Mais je vais tenter de te répondre Françoise :
-Pour le "peut mieux faire", c'était un clin d'oeil à ce qu'avait dit Paladin auparavant, excuse-moi si je ne fais pas partie des initiés qui peuvent se le permettre...
-Pour le caricatural : une société totalitaire qui a droit de vie et de mort arbitraire sur ses citoyens, je trouve cela intéressant, même si ça a déjà été beaucoup traité... Et à titre personnel, je trouve que l'on se dirige vers des modes de contrôle  plus insidieux que cela (l'intrusion de la vie publique dans la vie privée, le contrôle de chacun par tous via les réseaux numériques, le passage du contrôle par le pouvoir politique au contrôle par le pouvoir économique qui le fait en affichant de beaux slogans humanistes et qui derrière fait tout le contraire (ex google)). Bref, il me semblait que l'actualité offrait de beaux développements qui s'éloignent un peu de ce que, par exemple puisqu'il a été cité, Georges Orwell avait imaginé à son époque...
-Pour ce qui a rapport au courriel : le courriel est très peu utilisé par la nouvelle génération. Finalement, j'ai l'impression qu'il s'agit déjà d'une technologie d'arrière-garde. Du coup, je me demandais si une société ultra technologique comme tu le décris (c'est-à-dire avec des robots qui vous retrouvent automatiquement, avec une information qui circule tellement vite et de manière tellement ciblée que la ville entière est au courant instantanément de la décision politique), est compatible avec le maintien des courriels. Mais c'est un avis personnel, c'est vrai.
-Pour ce qui est du contexte sur la vie de la personne et sur l'environnement, je suis très mal placée en effet pour en parler, car j'ai fait la même erreur que toi version X1000. Mais je pense que pour que le lecteur s'identifie, il est peut-être nécessaire de lui fournir des éléments sur au moins un de ces  contextes, quitte à éluder ceux qui te semblent nécessaire pour l'entretien de ton effet. Parce que sinon, il me semble qu'on ne sait plus où on est, qui parle, et que cela nuit finalement à ton propos, de faire sentir la décision absurde qui s'applique, mais de l'incarner dans un personnage précis.
-Pour l'étayement : c'est sûr que le format court imposé ne le permettait pas, mais je m'interrogeais sur le fait que tu puisses reprendre cette histoire, et en écrire quelque chose de plus long après le concours. Car à titre personnel, je suis toujours très fan de ces récits d'anticipation noire, et ton idée me parait intéressante, et plus apte à s'adapter à un format long. Le sujet m'accroche, voilà tout.
-Pourquoi je n'ai pas plus développé ? Parce qu'il me semblait que tout ce que je pensais avait déjà été dit auparavant, même si c'était d'une autre manière, que ce n'était pas la peine d'en rajouter, mais j'ai peut-être eu tort...

Bon, c'est la deuxième fois qu'on me demande mes fonctions et mes expériences pour oser donner des critiques, et la quatrième fois que mon commentaire suscite des polémiques interminables en même pas quinze jours... Je crois qu'en effet, le problème doit venir de moi, ce n'est pas possible autrement...La question que je me pose est : suis-je si odieuse que cela sans m'en rendre compte ? Est-ce que je ne suis pas dans le ton du forum finalement ?
Bises
Eimelle
P.S : j'ai vu également le Transperceneige, je sais que beaucoup de gens ont apprécié, seulement il reste pour moi une sorte de caricature grotesque que je n'ai pas du tout appréciée... Nos différends tiennent peut-être dès lors à une différence de perception des choses, de ce que nous attendons d'un récit futuriste, et du sens dans lequel nous voulons aller ? Mais au fond, chaque avis reste respectable.

Pour préciser à nouveau ma réponse à propos de ce jugement assez péremptoire sur le côté 'caricatural" : pour moi, d'après ce que j'en connais, ce n'est pas un défaut qui t'est propre, mais qui se rapporte à un bon pan de la littérature d'anticipation (parce que pour moi, ton texte s'apparente plus à ce genre) qui vit sur l'héritage "Georges Orwell", qui quand-même annonçait le nazisme et le stalinisme.
Or, pour moi (et c'est un avis tout à fait personnel), les données du problème ont changé. Il y a toujours une problématique autour de la manipulation des masses, des rapports de domination-soumission, mais qui ne sont plus du même ordre. Or, ce champs est assez neuf, et d'autant plus difficile à défricher qu'on n'a pas encore l'héritage de grands maîtres qui nous en donneraient les clefs, comme Georges Orwell, ou Ray Bradbury par exemple. Étudier comment des réseaux de manipulation de la masse s'organisent à travers internet par exemple, comment de grandes entreprises s'immiscent insidieusement dans la vie privée des gens, comment on peut utiliser la "démocratie", au sens de la participation libre et démocratique, pour les détourner et rentrer dans une logique de manipulation, et soumettre des gens, pour moi, c'est plus d'actualité, et c'est encore un champ à défricher. C'est pour cela que j'étais déçue que tu réutilises les clefs "Orwell", mais apparemment, il n'y a que moi que ça gène, donc au final, ça ne doit pas être si problématique que cela...
C'est pour cela aussi que je disais que le champ que tu attaques est tellement vaste et complexe (mais passionnant il est vrai ) qu'il mériterait un traitement plus long en nombre de signes. Et quand je t'affirmais le potentiel de ton texte, c'est parce que ce genre de sujets m'intéresse aussi, même si je suis paralysée devant l'énormité du travail d'analyse et de mise en récit qu'il impose, et que je n'arrive pas vraiment à m'y "jeter". Ou alors, quand j'essaie, je m'y prends très mal, et ça donne aussi des textes caricaturaux...
Par ailleurs, pour moi, le monde que tu décris se passe plutôt dans une centaine d'années que dans un millier d'années : pour rendre compte d'un monde dans mille ans, je pense que c'est beaucoup plus compliqué, car on peut imaginer que toute les problématiques et toute la technologie auront entièrement changé !
Voilà, c'est tout ce que je voulais rajouter.
Bises
Eimelle

Françoise, je n'ai pas encore lu ton texte, mais je me permets d'intervenir.

Eimelle a écrit:Bon, c'est la deuxième fois qu'on me demande mes fonctions et mes expériences pour oser donner des critiques, et la quatrième fois que mon commentaire suscite des polémiques interminables en même pas quinze jours... Je crois qu'en effet, le problème doit venir de moi, ce n'est pas possible autrement...La question que je me pose est : suis-je si odieuse que cela sans m'en rendre compte ? Est-ce que je ne suis pas dans le ton du forum finalement ?

Eimelle, j'ai relu les messages de Françoise, et je n'ai pas l'impression qu'elle t'ait demandé de préciser tes fonctions ou expériences. Elle a juste dit à un moment que Paladin connaissait sa profession, ce qui est exact, sans pour autant faire allusion à la tienne. En effet, on a déjà eu une insinuation dans ce (mauvais) goût-là, et c'est amplement suffisant. En revanche, une autre phrase de Françoise me paraît importante: "C'est juste que j'attendais beaucoup plus d'Eimelle (pas forcément des compliments) et que je suis un peu déçue..." Une attente que je suis en mesure de comprendre, Eimelle, car tes commentaires sont en général très développés et argumentés. Ta générosité habituelle a peut-être créé ici un sentiment de frustration.

Sauf que: il ne me semble pas que l'on ait jusqu'ici fait ce genre de reproche à quiconque. Et pourtant, des commentaires de deux lignes qui se limitent à "J'ai bien aimé. C'est bien écrit" ou "J'ai rien compris", j'en ai lu un certain nombre depuis le début de ce concours. Or aucun de ces "commentaires" n'a jamais été écrit par Eimelle, et leurs "auteurs" n'ont pas été pris à partie. Voilà pourquoi je peux t'assurer, Eimelle, que tu n'es pas du tout "odieuse". Et non seulement tu es parfaitement dans le ton de ce forum, mais à titre personnel j'estime que tu lui fais beaucoup de bien. A moins que le ton en question ne soit devenu celui d'apprentis écrivains qui ne supportent pas la moindre critique, auquel cas je n'ai rien à faire ici non plus.

Parce que que je me permets de rappeler au passage que nous ne sommes pas si nombreux sur l'Ecritoire à avoir été publiés. Et "curieusement", ceux qui comptent le plus de publications à leur actif sont souvent les plus modestes, en se prêtant au jeu des échanges avec cordialité. Ce qui correspond soit dit en passant au comportement des auteurs professionnels que je connais. Or si jamais ladite cordialité devait disparaître, j'en tirerais personnellement les conséquences en retirant mon texte du concours et en prenant des décisions plus générales. Car j'apprécie (j'appréciais ?) ce forum et ce concours, mais je ne suis pas là pour cautionner le spectacle de roitelets arrogants régnant sur une petite cour de 20 personnes.

Françoise, je précise que cette dernière ligne ne t'était pas adressée.
Je lis ton texte dès que possible et te donne mon - humble - avis dans la foulée.

Je n'ai jamais été publiée moi non plus, je tiens à le préciser, et c'est peut-être, je le comprends, ce qui peut irriter et déranger : recevoir des critiques d'une personne qui n'en a pas la légitimité.
Cependant, je constate chaque jour le degré d'exigence des appels à textes. Je constate chaque jour l'imperfection de mes textes, les effets que je rate, les objectifs à côté desquels je passe. Et ce que j'attends à titre personnel de ce forum, c'est que des personnes puissent me dire à chaque moment : "là c'est raté, parce que...", "là je n'ai pas compris parce que...", "là tu passes à côté parce que...", et au besoin, puisse donner des idées d'amélioration, des manières d'atteindre l'objectif que j'annonce. J'imaginais que c'était la même chose pour tous, et que pour cela, il fallait pointer vers un degré d'exigence optimum, de manière à ce que tout un chacun puisse passer les barrages des appels à textes, et se tenter de se faire repérer par une maison d'édition... C'est pourquoi, je me permets d'être très critique et exigeante, parce que c'est aussi ce que j'attends pour moi, et que j'ai l'impression que c'est ce qui est attendu dans les appels à texte. La seule barrière que je souhaite mettre est celle de la méchanceté gratuite, et j'espère ne l'avoir jamais franchie (du moins, si je l'ai fait, je ne l'ai pas fait exprès).
Pour répondre à ton message, Françoise, sur le fait que mon commentaire n'était pas assez détaillé : hier, j'étais crevée, j'ai constaté que les principaux arguments que je voulais donner avaient déjà été cités, donc j'ai fait une réponse rapide, en essayant d'y mettre le plus de tact possible (ce qui apparemment est complètement raté), et je suis allée me mettre au lit. Et au passage, si je devais commenter chaque texte comme je viens de le faire ici dernièrement, je demande directement un CDI équivalent temps plien à l'Ecritoire des Ombres ! lol ^^
Bises
Eimelle